16 réflexions au sujet de “Et vive l’USB Wine !”

  1. Une remarque importante doit être faite : avec du bas débit, comme d’habitude, le temps de chargement (du ballon standard) se situe aux environs d’une heure… difficile d’inviter les copains !
    Le haut débit permet un confort extraordinaire dès les 512 ko, mais le temps de charge (en grammes/litre de sang) peut devenir conséquent si vous disposez d’un procédé « red »tooth couplé à un débit supérieur à 1024 ko. Il est possible d’installer un contrôle parental pour éviter le drame. Le freeware (gratuiciel) nommé sar-ko-karch 3.01 est peu efficace, je vous conseille plutôt d’envoyer les gosses chez hyper-boissons : le débit est important mais onéreux !
    Après quelques titub… euh hésitations, je puis désormais m’enfiler du jaja à 12,5° direct dans le cornet.
    Cela dit, je turbine avec un mac et l’i-ballon (pas encore disponible en France) est une invention remarquable !
    A bientôt sur gueule-de-bois.pif

  2. Je n’ai pas mis un seul commentaire pendant 24 heures, j’ai eu du mal à me remettre de l’utilisation de l’USB Wine. Vincent, plus encore, a priori !

  3. LE VIN

    Le rapport est le même entre un verre d’eau et un verre de vin qu’entre un tablier de toile et un tablier de cuir.
    Sans doute est-ce par le tanin que le vin et le cuir se rejoignent.
    Mais il y a entre eux des ressemblances d’une autre sorte, aussi profondes : l’écurie, la tannerie ne sont pas loin de la cave.
    Ce n’est pas tout à fait de sous terre qu’on tire le vin, mais c’est quand même du sous-sol : de la cave, façon de grotte.

    C’est un produit de la patience humaine, patience sans grande activité, appliquée à une pulpe douceâtre, trouble, sans couleur franche et sans tonicité.
    Par son inhumation et sa macération dans l’osbcurité et l’humidité des caves ou grottes, du sous-sol, l’on obtient un liquide qui a toutes les qualités contraires : un véritable rubis sur l’ongle.
    Et, à ce propos, je dirai quelque chose de ce genre d’industrie (de transformation) qui consiste à placer la matière au bon endroit, au bon contact… et à attendre.
    Un vieillissement de tissus.
    Le vin et le cuir sont à peu près du même âge.
    Des adultes (déjà un peu sur le retour).

    Ils sont deux du même genre : moyenne cuirasse.
    Tous deux endorment les membres à peu près de la même façon. Façon lente. Par la même occasion, ils libèrent l’âme (?). Il en faut une certaine épaisseur.
    L’alcool et l’acier sont d’une autre trempe ; d’ailleurs incolores. Il en faut moins.

    Le bras verse au fond de l’estomac une flaque froide, d’où s’élève aussitôt quelque chose comme un serviteur dont le rôle consisterait à fermer toutes les fenêtres, à faire la nuit dans la maison ; puis à allumer la lampe.
    A enclore le maître avec son imagination.
    La dernière porte claquée résonne indéfiniment et, dès lors, l’amateur de vin rouge marche à travers le monde comme dans une maison sonore, où les murs répondent harmonieusement à son pas,
    Où les fers se tordent comme des tiges de liseron sous le souffle émané de lui, où tout applaudit, tout résonne d’applaudissement et de réponse à sa démarche, son geste et sa respiration.
    L’approbation des choses qui s’y enlacent alourdit ses membres. Comme le pampre enlace un bâton, un ivrogne un réverbère, et réciproquement. Certainement, la croissance des plantes grimpantes participe d’une ivresse pareille.

    Ce n’est pas grand’chose que le vin. Sa flamme pourtant danse en beaucoup de corps au milieu de la ville.
    Danse plutôt qu’elle ne brille. Fait danser plus qu’elle ne brûle ou consume.
    Transforme les corps articulés, plus ou moins en guignols, pantins, marionnettes.
    Irrigue chaleureusement les membres, animant en particulier la langue.

    Comme de toutes choses, il y a un secret du vin : mais c’est un secret qu’il ne garde pas. On peut le lui faire dire : il suffit de l’aimer, de le boire, de le placer à l’intérieur de soi-même. Alors il parle.
    En toute confiance, il parle.
    Tandis que l’eau garde mieux son secret ; du moins est-il beaucoup plus difficile à déceler, à saisir.

    (Pièces, Gallimard, 1962)

  4. A propos de vin, j’ai lu tout à l’heure sur un blog une petite info sur un vin particulier :
    « Le Vin des pines … Mummm ! Très bon … » Mais bon, je ne vais pas vous en dire plus … ! :biggrin:
    (mais quand même, y’a des blogs où on ne s’ennuie pas !)

  5. Hier soir, à la fin de la réunion du Front de Gauche, j’ai bu deux verres de vin du Jura juste avant de partir.
    1/4 d’heure plus tard, contrôle alcootest sur la route. J’appréhendais un tout petit peu. Résultat : l’appareil indiquait 0,0 gramme !
    Jésus était capable de changer l’eau en vin paraît-il. Le Front de Gauche serait-il capable de l’inverse ? :biggrin:

  6. Il m’est arrivé exactement la même chose il y a quelques années.
    Je pense que tu es tout simplement immunisé, l’autre explication pourrait-être une valeur hors du commun qui aurait flingué le compteur. :devil:

  7. L’alcool n’avait pas eu le temps de passer dans le sang, d’autant moins si tu avais mangé un peu. Deux verres c’est pas si tant ! Probable que parti un quart d’heure plus tard, tu étais cuit, si par hasard tu ne l’étais pas déjà… :w00t:

  8. Les gendarmes du coins ont filmé la scène de la réaction de notre Dupdup devant l’alcootest présenté ce soir-là !!!!
    :sick:

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