Le ridicule ne tue pas !

Chacun a le droit de s’exprimer sur tous les sujets. La tribune de la plupart des journaux nous est généralement ouverte et nous avons tous, à un moment donné ou un autre, envoyé une diatribe au « courrier des lecteurs ». Ce qui ne veut pas dire que notre prose a été publiée pour autant.

Ce doit être très difficile pour un journal de choisir parmi des centaines de courriers reçus, dont certains sont sans doute d’une grande pertinence. Lesquels publier ?

J’imagine que beaucoup de ces courriers valent le coup. Mais bon nombre d’entre eux doivent être d’un niveau tellement bas qu’aucun journal n’oserait les publier, de peur de salir sa propre image. Mais le ridicule ne tue pas et le Chasseur Français, dans son édition de février dernier, n’a pas eu peur de publier ce torchon :

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31 réflexions au sujet de “Le ridicule ne tue pas !”

  1. Je suppose que le monsieur en question est aussi pour laisser les assassins en liberté : ils tueront toujours moins que la grande guerre !

  2. Heu… Plus prédateur que le chasseur ?
    Ben deux chasseurs. :smile:
    Remarquable tout de même d’aligner autant d’âneries en si peu de lignes.

  3. Les blaireaux bouffent du chat et de l’agneau !!!!
    Avec des frites , une sauce aux champignons et une bonne bière ?
    :wassat:
    C’est un champion ce Jean Pierre … Faut l’encadrer celui-la !!
    Oh le con , oh oh oh … L’alcool ça fait quand même des dégâts chez les chasseurs !!
    :cwy:
    Christophe prépare ton lance pierre , y’a les mésanges qui s’approchent de tes ruches !
    :dizzy:

  4. Tu rigoles, plus une seule à des kilomètres à la ronde : quand on tombe sur une pointure, on respecte avec application.
    Je vais enterrer les mésanges dans les terriers avoisinants. :devil:

  5. Je me frotte les yeux, je nettoie mes lunettes, je me pince. Non, ce n’est pas daté du premier avril ! :blink:
    Combien de litres de gnôles ingérés par jour pour arriver à ce delirium tremens ? :sick: Pas banale non plus la réponse du journal… :wink:

  6. Je pense que dans chaque ACCA de village, il y a au moins un chasseur capable d’écrire ce type de prose. Le texte ne m’étonne donc pas plus que ça, il pourrait être signé par un certain Jean-Louis que je connais. Mais qu’un journal ayant pignon sur rue et jouissant d’une certaine notoriété (même si elle est surfaite), ose publier ça … !!!!!!!!!!!!!!!!!!

  7. Dans son livret consacré à la grue, la LPO Champagne-Ardennes dit que la population de grues cendrées passant par l’Europe occidentale s’élève à 160 000 grues. Le chasseur qui en parle dans son courrier cite le chiffre fantaisiste de 2 0130 000.
    Petite devinette mathématique : quand un chasseur boit 8 bières, il voit double (ce n’est pas le seul, d’ailleurs). Quand tout ce qu’il voit est multiplié par 12,5 dans son cerveau, combien de bières estimez-vous qu’il a bues ?

  8. Impressionnant ! … c’est un hymne à la haine des animaux, à la haine de la nature en général…… un ramassis de débilités ! … j’ai beau essayer de ne pas condamner de façon systématique les chasseurs, essayer de faire preuve d’un peu d’ouverture d’esprit, de compréhension, tant je reçois de critiques et d’insultes de leur part lorsque j’expose mon avis, mais là, une fois encore, ce n’est pas fait pour me faire changer d’opinion sur la chasse, ses dérives, ses dangers, et la mentalité de certains… qui veulent, comme dans un film américain, exterminer tout ce qui bouge (renards, mésanges, hérons, cormorans, hermines, gibiers en tous genre, et toute l’arche de Noé !!!) sans état d’âme, sans pitié, sans jugeote… le pire c’est que ces quelques personnes sont tellement sûres d’elles, on ne peut pas les raisonner, c’est un débat sans fin, malheureusement… Grrrrrrrrrr :sick:

  9. Je pourrais en citer des conneries qu’ils débitent les chasseurs… Mais celui là quand même il est fortiche…
    Comment rester calme quand on rencontre des types comme çà….

  10. je me suis laissé dire, que je ne respectais point trop certaines catégories de gens bizarres et j’en ai pris bonne note, aussi, je ne vais pas trop casser du chasseur (espèce qui devrait être classé comme nuisible) mais je me permet tout de même de citer deux cas fort différents. Le premier, c’est le chasseur qui n’a pas trop de ressource et qui chasse pour se nourrir ainsi que sa petite famille, on va dire: dans une vallée de montagne, quelque part par là haut…il a repéré des traces de chamois toutes fraîches, donc, il piste, deux heures, quatre heures, six heures, il commence à fatiguer et le jour se met à disparaître lentement, soudain, il l’aperçoit, trois cent mètres, un peu loin, avec cette vieille pétoire, aucune chance et l’obscurité tombante, je vais le rater c’est sûr…je vais attendre demain, je me couche dans un trou, surtout pas de feu! je vais essayer de dormir…le lendemain, les traces sont toujours là, le chamois aussi, je me reproche encore un peu, là, ça devrait aller, je vise, il est magnifique, un mâle, vu ses bois, mais, en bas, ils attendent…je passe la séquence où ce brave homme saigne la bête, pour reprendre quand il la redescend sur ses épaules, qu’il le dépèce et le prépare lui même (et non sa femme) et enfin le déguste en famille en ayant soin d’en garder un peu au frais pour plus tard…ça, voyez-vous je peux encore admettre la chasse vu sous cet angle, mais vu que, l’homme s’est ingénié à éliminer quelques échelons de la nature, il faut bien faire le boulot des ours, loups, lynx, qui étaient là bien avant nous et que…bref! j’arrête là, vous êtes au courant! Par contre, l’autre côté de la chasse, la voilà, qui m’est personnellement arrivée, dans la vallée de la Cèze un jour que je revenais du village, mon sac a dos rempli de victuaille pour la semaine, pain, choux etc…je marche dans la garrigue, soudain, j’entend un grognement genre: groin groin groin…je me retourne ?!? Une femelle sanglier, sans ses petits bien sur, sinon, plus de Jehan le Suisse! intéressée par mon sac! du coup, la moitié du pain, du choux passe de sac a estomac et elle ne me lâche pas d’un sabot! je vous assure qu’une tête de sanglier, c’est immense de près! mais visiblement, je ne l’intéressait moins que le chou! pour finir, avant d’avoir vidé mon sac, je dois crier et gesticuler pour la faire fuir! non mais!..ensuite je descend le chemin de terre qui mène au bas de la vallée et là, tous le dix mètres, des cinglés, en uniformes kaki des surplus de l’armée, avec des fusils à lunettes à faire pâlir termine à tort qui scrutent méchamment mes zigues, heureusement que je n’avais pas de cornes à l’époque! bref, arrivé en bas, j’en vois d’autres arriver en 4 x 4 qui s’installent au bord de la rivière et qui se dépêchent d’allumer un grand feu, pour le pic-nic! tarés de chasseurs! vous pensez bien que c’est une excellente technique pour attirer le gibier! ah, j’avais oublié les chiens..si si, une bonne cinquantaine hurlant comme des fous avec leurs clochettes, pour que les (chasseurs?) ne les perdent pas et surtout ne leur tirent pas dessus! déjà que de temps en temps, ils se descendent entre eux! bof, toujours ça de moins…enfin de compte, midi passé, aucun sanglier au tableau de chasse! faut que je vous dise tout de même, qu’au bord de l’eau, en faisant ma vaisselle, je gueulais…sangliers…foutez le camp, les fous sont là…en tapant sur mes casseroles! et, le soir venu, devant ma petite maison de pierre, j’entendis soudain, des cailloux dévaler le flanc de la colline et plusieurs…plouf…plouf…plouf et puis deux minutes plus tard, groin, groin groin venant d’une petite famille de sangliers, trois adultes, quatre marcassins qui remontaient sur le plateau en passant à deux mètres de la maison, tranquilles et sans peur…comme quoi! hélas, je n’avais que mes yeux comme appareil de photo, mais quel plaisir! Aujourd’hui, je suis passé du sanglier aux milans, c’est plus silencieux! mais qu’est ce qui bouffent!!!
    Jéhan :sleeping:

  11. ps: aïe aïe…victuailles sans « s » et qu’est ce qu’ils bouffent! j’ai honte! :angel:

  12. j’aime bien la photo du renard dans la meute j’ en connais qui vont des cauchemars cette nuit!!!

  13. Une petite anecdote : l’autre jour, je vais faire mes courses à l’épicerie du village. L’épicière me montre une pétition pour des prélèvements de loup. J’ai toujours du mal avec les gens qui veulent absolument abattre des bêtes sauvages, bien que je puisse entendre les arguments des éleveurs.
    Bref, je ne signe pas, mais je lui demande s’il y a eu des attaques. Elle répond : « non, en tout cas pas à ma connaissance »….
    Et moi, naïve, je demande : mais pourquoi ils veulent en tuer?
    Et elle me répond, c’est parce que les loups chassent les mouflons.
    Là, je jette un oeuil sur la pétition, et je vois qu’elle est faite par la société de chasse du village…
    Ah ben ouais, genre… faudrait qu’on tue des loups pour les empêcher de tuer des mouflons (autrement dit les empêcher d’être juste des animaux sauvages) ….. par pour les protéger ou parce qu’ils sont en voie de disparition (les mouflons) mais juste pour que les chasseurs les tirent….
    Bref, j’ai pas signé, vous l’aurez compris

  14. Il ne cite absolument aucune source, aucune étude pour présenter la non dangerosité du glyphosate. Qu’est ce qui légitime son propos? :devil:

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