L’Echo de la Boucle

Besançon est construite à l’intérieur d’une boucle du Doubs. C’est ainsi que lorsqu’on parle du centre ville, on dit volontiers « dans la boucle ».

bouclebesanconOn ne sera donc pas surpris de voir un journal internet local se dénommer « l’écho de la Boucle ».

Sauf que cet Echo de la Boucle n’est pas un journal normal. C’est … notre Gorafi local !

Je sais que plusieurs d’entre vous ont du mal avec l’humour du Gorafi qui ne publie que des informations fausses et qui prend tout à la dérision.  Moi J’adore !

Evidemment, c’est surtout pour nous autres Franc-comtois que l’écho de la boucle présente de l’intérêt (encore que … !).

On y parle des différents secteurs géographiques de Besançon comme par exemple le parking Chamars ou la rivière Doubs.
Les différentes activités ayant lieu à Besançon sont évoquées comme par exemple les ateliers périscolaires.
Comme dans tout journal qui se respecte il y a évidemment une rubrique sport avec même un sport d’un genre nouveau et bien entendu les habituels matches de foot (dans lesquels s’illustrent nos hommes politiques locaux).
Il y a aussi de drôles de faits divers.
On y parle bien sûr, parfois de manière très grivoise, de produits locaux comme la célèbre saucisse de Morteau ou la cancoillotte.
Le reste de la Franche-Comté n’est évidemment pas oublié : on y apprend par exemple que le département du Doubs va se livrer à une expérimentation étonnante et que dans la ville de Gray on trouve de tout sur le Bon Coin !
A noter qu’il y a souvent un lien avec la politique nationale, par exemple avec la fusion des Régions (avec une petite surprise pour Yves) et avec l’Assemblée Nationale.

Si avec ça, vous n’êtes pas conquis …

42 réflexions au sujet de “L’Echo de la Boucle”

  1. J’adore la satire en général et vu la profondeur médiatique actuelle, à mettre en rapport avec la puissance politique à l’œuvre et l’efficacité économique du modèle unique, ben je trouve les Echos de la boucle et le Gorafi au moins aussi instructifs et (im)pertinents que la lecture des canards sérieux.
    On y parle au moins de sujets qui préoccupent vraiment les citoyens, qu’il s’agisse de fientes de corps vidés ou de phobie administrative. L’idée d’exporter le savoir-faire français en Burning-out développée dans le Gorafi (autre article et commentaire de Bernard) est tout simplement lumineuse : ça ne se fera pas mais je pense que lire ce bidonnage ferait du bien à toutes les victimes de « cramage » professionnel. :wink:

  2. « je pense que lire ce bidonnage ferait du bien à toutes les victimes de « cramage » professionnel. »
    Pour un certain nombre, c’est trop tard, ils sont déjà suicidé … :sad:

  3. Bien sûr, et ceux qui s’en relèvent y ont laissé des plumes.
    Il me semble juste qu’on ne passe assez de temps à rire, et que c’est un antidote remarquable à de nombreuses choses.
    Je pourrais formuler autrement mon sentiment en disant que trop souvent, le ridicule de certaines situations devrait engendrer des fous-rires, et que ça ne se produit malheureusement presque pas. La plupart du temps, je me contente de savourer l’absurdité ou d’appuyer le porte-à faux, ce qui généralement… glace l’atmosphère. :sad:
    C’est pour ça que je crois que le Gorafi ou les Echos de la boucle sont dans le vrai.

    « Il m’a souvent paru qu’à partir d’un certain degré de sérieux, de gravité, un homme, dans la vie, est un infirme, on a toujours envie de l’aider à traverser la rue. »
    Les Racines du ciel (1956)
    Romain Gary

  4. Mais je suis entièrement d’accord avec toi Christophe. Inutile de te justifier. :smile:
    Je disais cela simplement parce que cela est arrivé à un de mes proches… et qu’il en aurait sûrement ri comme les autres victimes de burning-out .

  5. Excellent !
    J’avais vu ce gros titre et j’en étais tombé sur le c. :wink:
    Mais la chorégraphie vaut aussi son pesant de cacahuète, j’irais bien en vacances là-bas rien que pour ça, mais c’est où ?

    Allez, pour sauver Thiéfaine (un presque voisin) de la noyade, un extrait de son dernier opus, avec son fils.

  6. Éh, éh! les petits malins. :lol:

    Sans compter que depuis Orrorin et Toumaï Lucy n’est plus l’ancêtre le plus lointain de l’homme ( on passe de 4,5 à respectivement 6 et 7 millions d’années) … :cool:

  7. Bien vu les charolaises salissantes !
    Mais faites gaffe : Bourgogne et Franche-Comté, c’est bientôt, déjà… la même chose.
    Et puis rappelez-vous un peu… Lucie Aubrac, résistante d’origine bourguignonne côtoyait déjà ces sales bêtes.
    Au fait, c’est quoi une sale bête ? :smile:

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