Un 29 mai au cap Fréhel (4)

Il est très probable que j’aille de nouveau au cap Fréhel cette année. J’espère revenir de ce coin de Bretagne avec une belle moisson d’images. Il me reste d’ici là à publier sur ce blog d’autres photos réalisées il y a quelques années, le 29 mai 2011. C’était un jour faste pour moi, il y avait beaucoup d’oiseaux et j’en ai ramené plein de choses, malgré des conditions lumineuses très changeantes au cours de la journée.

1Cet article est avant tout consacré à deux oiseaux qui se reproduisent dans les falaises du cap Fréhel et dont les nids surplombent l’océan : le fulmar boréal et la mouette tridactyle.

Le fulmar boréal (que l’on appelait autrefois le pétrel fulmar) est étonnant par son vol. On dirait une planche immobile qui se rit des sautes de vent et qui affronte la force des éléments avec une agilité déconcertante.

2 3Son bec lui aussi est étonnant car les narines sont formées de tubes et cela donne à l’oiseau un aspect très particulier qui l’empêche d’être confondu avec une autre espèce.

4 5C’est une espèce récente pour la faune française car la première nidification ne date que de 1960.

6 7 8C’est un plaisir sans fin que de voir évoluer cet oiseau devant la falaise.

9 10Le cap Fréhel est réputé pour accueillir l’une des deux dernières colonies de mouettes tridactyles de Bretagne.

11 12Queue légèrement échancrée, bec jaune, pattes sombres et pointe des ailes entièrement noire, voilà les caractéristiques de cette mouette.

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Les nids sont facilement repérables grâce aux déjections des oiseaux.

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Ils sont construits parfois sur un endroit minuscule juste au-dessus des flots et on se demande comment la nidification peut aboutir dans de telles conditions.

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A noter que, contrairement à la mouette rieuse qui se cantonne au littoral, la mouette tridactyle est un oiseau de haute mer et qu’elle ne vient sur ces falaises au printemps que pour s’y reproduire.

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Pendant que je photographiais ces mouettes, un pigeon est venu se poser en-dessous de moi. Pigeon domestique ? Eh bien non, il s’agit là du pigeon biset, qui vit encore dans quelques falaises maritimes et qui, il y a bien longtemps, a donné souche à notre pigeon domestique.

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J’espère pouvoir photographier mieux cet oiseau lors de mon prochain séjour au cap Fréhel.

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13 réflexions au sujet de “Un 29 mai au cap Fréhel (4)”

  1. Le 29 mai, un jour faste ?
    Normal, c’est le jour de mon anniversaire :lol:
    Bon séjour au Cap Frehel …

  2. Euh ! Si c’est de ceux qui sont nés le 29 mais, moi en tout cas, je suis gémeaux et pas taureau :blink:
    En ce moment, au cap Fréhel, non seulement il y a des oiseaux mais aussi des orchidées sauvages (Anacamptis morio, Ophrys sulcata, …)

  3. oui je me suis trompé d’un mois !!!!!!!!!pourtant j’aimerais mieux ne pas vieillir si vite

  4. Et comme tout se déroule souvent en musique sur le blogadupdup, mettons le cap sur Fréhel

    (ça date de 1936)

  5. Bernard toutes mes excuses de polluer ton blog, mais les mots qui suivent sont pour Geneviève, alors Geneviève, si tu me lis, dis moi ce qui se passe avec ton adresse mail, je t’envoie les photos que tu attends et tout me revient en mention erreur.
    pour tout le monde regardez :
    https:www.youtube.com/watch?v=qm6Y2AXyZkY j’espère que cela marchera sur ce blog

  6. avec encore toutes mes excuses Bernard, il est 10 h 25 j’ai envoyé un mail à Geneviève, alors Geneviève, si tu l’as reçu fais moi signe et dis moi combien de photos tu as reçu en tout.
    pas facile la communication mail avec la France………..désolée Bernard et merci pour ton indulgence.

  7. je pense que tu as raison Bernard, je sais qu’il marche sur un blog privé de voyages, mais peut-être que tu peux simplement aller sur youtube jehan de suisse, je ne connais pas le titre exact mais cette vidéo est du 29 avril.
    sinon essaye peut-être https://youtu.be qm6Y2AXyZkY peut-être qu’il faut ajouter www
    bonne chance.

    le problème avec Geneviève est réglé merci

  8. La mouette tridactyle est une magnifique espèce. En retournant sur l’île de Texel et en observant les colonies de mouettes rieuses, une espèce plus commune et a priori moins séduisante, je me suis pris à admirer les attitudes nuptiales : le plumage est remarquable, mais comme on le voit sur la photo 16 ici, quand elles ouvrent le bec, la coloration rouge attire l’œil et un oiseau qui paraît banal devient superbe.

    Avec des boules Quiès, c’est encore mieux !

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