EneDIS’FONCTIONNEMENT

Ce blog est en congés et reprendra son cours normal le lundi 6 novembre.
En attendant, un peu d’humour avec cette mésaventure qui est arrivée à Michel (et dont le Canard enchaîné parlera peut-être un de ces jours, je vous la donne en avant-première).

Michel devait un peu plus d’argent à Enedis qu’Enedis ne lui en devait. La différence : un centime !
Un jour Michel a reçu une facture d’un montant d’un centime. Trop drôle ! Il a téléphoné à Enedis pour savoir s’il ne s’agissait pas d’un gag. Pas de gag du tout, à Enedis on n’a pas le sens de l’humour semble-t-il.
Michel croyait qu’à la suite de son appel, l’affaire en resterait là. Mais non, pas du tout, il a reçu il y a une dizaine de jours une lettre de rappel ! Si si ! Voici ce deuxième courrier (les éléments permettant d’identifier le destinataire de la lettre ont évidemment été gommés).
A quand une mise en demeure ?

7 réflexions au sujet de “EneDIS’FONCTIONNEMENT”

  1. Je crois qu’il est possible de payer en 3 ou 4 fois sans frais … Je vais me renseigner auprès d’Enedis , mais je crois bien que si …!
    On va le sortir de là Michel !! :happy:

  2. Je vais à la banque ce matin, alors je vais voir avec mon conseiller financier comment faire pour éviter à Michel de se retrouver dans le canard enchaîné : on a vu comment ce journal traite les honnêtes citoyens !

  3. Merci pour cet article.
    Je reste cependant très dubitatif à sa lecture car il donne un ton alarmiste alors que les efforts de protection sont sans doute en train de donner leurs fruits. Les comptages de milans royaux au crêt des roches montrent que depuis 10 ans il n’y a jamais eu autant de migrateurs notés (deux fois plus que l’an passé). Cela recoupe les observations que j’ai faites chez moi : ici en plaine, il y avait plus de 20 ans que je n’en voyais plus pendant la période de nidification et j’ai noté 5 ou 6 sites où il était présent en mai/juin.

  4. L’espèce reste en déclin au niveau européen. Je constate comme toi une augmentation de la population en plaine, mais peut-être de courte durée : il est possible que la dynamique des populations de campagnols, une situation critique ailleurs dans l’aire de répartition européenne de ce rapace, expliquent cette apparente bonne santé chez toi et chez moi. Ailleurs en Europe, partout en fait dans son aire de répartition, le déclin est constant. L’observation locale doit être contextualisée.
    Voir les parties « Etat des populations » et « Menaces potentielles » dans ce document :
    https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=4&cad=rja&uact=8&ved=0ahUKEwiL_c2C76TXAhXlCMAKHV-7COgQFghCMAM&url=https%3A%2F%2Finpn.mnhn.fr%2Fdocs%2Fcahab%2Ffiches%2FMilan-royal.pdf&usg=AOvVaw0wn39kKn9XKyv8_OnhB2Cs
    Sans parler des empoisonnements volontaires sur les zones d’hivernage du piémont des Pyrénées. Je me réjouis de voir cet oiseau magnifique nicher à nouveau au village mais… ce serait le chant du cygne selon l’IUCN qui suit les tendances.
    http://www.iucnredlist.org/details/22695072/0

  5. oui, d’accord avec toi, mais l’augmentation très nette du nombre de milans passant au crêt des roches ne concerne pas (ou très peu) des individus nés en Franche-Comté. Ce n’est donc pas qu’une augmentation locale.

  6. Ah que oui !
    Mais comme le dit Georges dans la vidéo en citant quelques facteurs, la météo est essentielle. Alors suivant les années, les oiseaux filent à l’est ou à l’ouest du massif jurassien et sont donc observables sur le « spot » de Pont-de-Roide (à l’ouest) ou celui de Fort-L’écluse dans l’Ain si les oiseaux ont choisi de passer par la Suisse.
    En raisonnant sur ces deux seuls sites de suivi migratoire, on comprend un peu la mécanique. Mais c’est sans compter avec un fonctionnement plus global qui montre par exemple des effectifs différents dans le sud. Les oiseaux passent en des points parfois non comptés, ou trop haut pour qu’on les voie, ou au-dessus des nuages sous lesquels on ne les détecte pas…
    Alors c’est comme au Der, le nombre de grues doit être analysé en profondeur. Je me souviens de cette anecdote sur la Bernache à cou roux, une petite oie un peu rare en Europe : un comptage en Roumanie il y a près de 20 ans donnait environ 35000 oiseaux, soit l’essentiel de la population mondiale. Le comptage en Bulgarie donne le même nombre lors du même comptage, ce qui doublerait presque la population mondiale. Renseignement pris, les Bulgares ont compté le dimanche ce que les Roumains avaient compté la veille, tous les oiseaux avaient bougé.
    C’est plus simple avec les plantes !

    Je maintiens : la population mondiale du Milan royal est en net déclin. Tant mieux si nous en voyons plus ici ou là en Franche-Comté, et même à Texel, mais cela ne témoigne en rien de la situation générale.
    J’aimerais bien une surprise, un oubli, une résurrection, mais cette espèce fait l’objet de mesures internationales de conservation, avec un premier colloque international en 2009 dans notre région. Le second a eu lieu en Espagne en 2015. La situation n’est pas bonne : effectifs, tendances, secteurs désertés, empoisonnement, pesticides…
    Un lien intéressant avec en ouverture une image magnifique de cet oiseau que tu as si bien photographié aussi. Je le vois presque tous les jours, en migration ou grâce aux individus locaux, souvent à moins de 100 mètres. Quand je vois un oiseau je me demande toujours d’où il vient. Et puis une autre nouveauté en Franche-Comté : après des années d’absence hivernale ou presque, des dortoirs ont été localisés l’hiver passé.
    L’Elanion blanc aurait même niché dans le Ch’nord !
    Si ça continue, il y aura de la neige à Noël. :wink:
    http://rapaces.lpo.fr/milan-royal/second-colloque-international-sur-le-milan-royal-espagne

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