Alors, les limaces ?

Ce blog fait une petite pause pendant les vacances scolaires et reprendra le lundi 29 avril.
En attendant, un dernier petit article, à l’attention des jardiniers surtout.
Je m’aperçois qu’on n’a jamais parlé sérieusement sur ce blog d’un problème énorme que connaissent tous qui cultivent amoureusement des salades : LES LIMACES !

Êtes-vous confrontés au problème ?
Et si oui, vous avez quoi comme moyens de lutte ?

91 réflexions au sujet de “Alors, les limaces ?”

  1. Introduire un léopard, c’est peut-être bien pour le jardin. :smile:
    Mais pour les voisins ? :blush:
    :w00t:

  2. Limace = ennemi public N°1.
    Tous les moyens sont bons :alien: et beaucoup sont inefficaces :cwy:
    La cendre, pas suffisant : attention aux populations installées à l’intérieur.
    La bière, jamais essayé, pas assez de respect pour ces bestioles pour leur en donner.
    Ferramol, assez efficace mais lors des moments favorables à la reproduction, il en faut des kilos, c’est cher. J’y ajoute donc une petite ronde vespérale et/ou matinale, ciseaux en main, et je pratique le limaçocide sans aucun plaisir.
    A noter que la limace panthère est présente aussi, sans effet notable sur « mes » limaces brunes.
    J’ai essayé deux fois les nématodes sans succès réel, mais c’est apparemment une bonne possibilité d’éradication.
    Enfin, petites remarques :
    – j’ai abandonné le BRF à cause des limaces qui adorent s’y retrancher…
    – les zones à herbes hautes autour des zones cultivées sont à proscrire, comme les murettes en pierre sèche ou autres milieux de repli.

    En résumé, ma pratique c’est ciseau/ferramol, parfois cendre.

  3. Pareil pour moi, mais les ciseaux sont impensables pour les mini limaces noires, qui à mon avis sont les pires des pires. :angry:

  4. et bien moi, j’ai déménagé dans le Cantal. Je ne sais pas pourquoi il y en a beaucoup moins ! la cendre de volcan, peut-être… Ou bien les canards coureurs indiens dont une cane échangée avec la citadelle de Besançon !
    Jean-François

  5. le Ferramol, cendre et chasse aux limaces et escargots.
    Pour les escargots je préfèrerais qu’il y ait quelques grives mais elles ne sont pas au rendez-vous.

  6. J’aurais beaucoup de choses à dire sur ce thème des limaces, bien que très peu concerné, pour plein de raisons que j’expliquerai au fil de mes commentaires.
    Premier élément apporté à la discussion : la nature du sol et le type de jardinage. Mon jardin principal est situé en plein champ et j’y ai rarement vu une limace. Il y a deux raisons à cela. La première est que le sol contient une bonne proportion de sable. Le sable est abrasif et les limaces n’aiment pas du tout. La deuxième raison est que le sol est retourné chaque hiver par la charrue. Là aussi, les limaces n’aiment pas.
    Pour ce qui est de mes deux autres jardins, j’en parlerai plus tard.

  7. Petite réflexion qui vaut ce qu’elle vaut : les petites limaces noires sont les plus mauvaises pour le jardin. Or, en utilisant certaines méthodes comme la paire de ciseaux (très efficaces, je connais quelqu’un qui en a tué des milliers), on détruit plutôt celles qu’on voit le plus, c’est à dire les limaces oranges. Ce qui revient, d’une certaine manière, à favoriser la survie des limaces noires plus destructrices. Pas simple hein ? :blush:

  8. Belles photo d’escargot ! Nous en avons « adopté » un qui a pris le temps de réparer sa coquille abîmée : Victor, un beau gris rustique qui trône dans son saladier dans la cuisine. Il aime beaucoup les bananes c’est étonnant.

    En prévention de la chasse aux limaces à venir, je suis tombée sur un site qui utilise des anneaux ou du ruban de cuivre, il paraît que c’est répulsif… (uniquement) : https://limaces.com/tpln/Limaces/anneau-bande-cuivre-17cm-repulsif-limaces.htm.
    Comme je vais tester les circuits oscillants (en cuivre) utilisés en électro-culture et à mettre aux pieds des plants, je verrai vite si c’est efficace. :angel:

  9. J’ai eu une dizaine de jardins dans ma vie de jardinier et je n’ai quasiment jamais eu de problèmes de limaces alors que j’ai eu affaire à plein de types de terre différents. La seule explication que j’ai trouvée, c’est que je suis un adepte du travail de la terre, que le sol travaillé, très grumeleux en surface, ne favorise pas le déplacement des limaces, contrairement aux sols peu travaillés qui sont lissés en surface par la pluie. Les techniques de jardinage d’aujourd’hui (paillage, non-travail de la terre) favorisent infiniment plus les limaces. Par ailleurs, les légumes que l’on sème soi-même sont beaucoup moins attaqués que les plants achetés en jardinerie (et bourrés d’éléments nutritifs qui attirent les limaces). Autre constat : le fait d’avoir des allées en herbe favorise les limaces, sauf si on passe la tondeuse le matin de bonne heure lorsque l’herbe est mouillée, les limaces passent alors dans la moulinette …

  10. Peut-être avais-tu des hérissons également dans les parages qui sortaient pique-niquer la nuit ?
    C’est vrai qu’une fois installées, elles sont gloutonnes et se reproduisent vite en quantité.
    Le non-travail de la terre évite de déséquilibrer l’écosystème en place tout en favorisant le drainage si on a pris soin des vers (apport de déchets végétaux) qui du coup ne sont plus stressés par le labourage et restent sur place tout en enrichissant la terre, c’est eux qui font tout. Je teste cette méthode pour ces raisons principalement et parce que comme disait quelqu’un : si je devais donner un nom à ma méthode de gym ce serait Batures, les cours Batures :pinch: donc butte en lasagne aussi pour éviter d’être dépendant de l’eau (challenge car jardin sur toits parisiens en plein sud). Je posterai des photos quand ce sera un peu plus fourni.

    En plus des aiguilles de pin récemment mises en place, je testerai prochainement les anneaux de cuivre.
    Les semis sont maison et issus de graines potagères et non labo hybrides sauf ceux issus des déchets végétaux bio qui décident de pousser sur place. La santé des semis devraient être renforcés par l’effet bénéfique et protecteur des anneaux de cuivre… à suivre.

  11. Lorsque je parle du travail de la terre, je ne parle pas de labourage mais simplement de sarclage, qui est une méthode douce de travail du sol. Les Anciens travaillaient la terre et il y avait pourtant dans leurs jardins une quantité astronomique de vers de terre, carabes, fourmis, et autres petites bêtes. Je ne crois pas que le travail de la terre soit destructeur. Je pense même au contraire que le fait de la travailler l’aère et permet aussi, d’une certaine manière, le développement de la vie.

  12. La limace
    C’est vorace
    C’est coriace
    Mais aussi
    C’est cocasse
    Ca s’efface
    Quand on passe
    C’est poli
    Ca vous trace
    Des rosaces
    Pleine de grâce
    C’est joli
    Quand ça chasse
    Ca agace
    La tignasse
    Du persil
    Puis tenace
    Ca s’embrasse
    Faut qu’tout s’fasse
    C’est la vie.

    (Pierre Louki)

  13. Les limaces sont aussi efficaces si l’on en croit ceux qui étudient leur rôle de près : « Le rôle majeur des limaces, et des gastéropodes en général, est de recycler la matière organique dès leur décomposition. Elle aident à lier le sol grâce à leur mucus et créent des galeries qui aérèrent et hydratent le sol. »

    Leurs ravages anormaux dans les cultures proviendrait de déséquilibres :
    – un manque de matière en décomposition à grignoter, ce qui est souvent le cas des jardins trop bien rangés et désherbés. Les limaces se rabattent donc sur vos plantes vertes.
    – un manque de matière organique en décomposition dans le sol. Là aussi, souvent provoqué par un jardinier trop maniaque qui arrache toutes les herbes avec les racines dont se nourrissent normalement les limaces.
    – un excès de matière en décomposition en surface ou d’humidité, qui les attirent et les excitent au point de noyer leur odorat entre plantes en fermentation et plantes vertes en pleine santé.
    – votre végétation est stressée, malades ou infectée. coupes, tailles et tontes excessives.
    – une humidité excessive du substrat, comme dans les serres.
    – une faible richesse fongique de votre sol, aliment préféré des limaces.
    – une faible biodiversité des organismes fongiques (champignons), lichéniques (lichens) et bryophytes (mousses).
    – il s’agit bien souvent aussi d’un manque de faune sauvage pour les réguler comme les oiseaux, les petits mammifères et les amphibiens… comme dans les serres dont toutes les musaraignes et campagnols sont chassés.

    Plus vous désertifierez le chemin jusqu’à vos salades, plus les limaces s’attaqueront à vos légumes, à défaut de compost frais. Il est donc essentiel de designer des micro habitats pour les gastéropodes. » Voilà, la nature est bien faite à condition de partager tout le monde à sa place.

    Ici, sur toit parisien il nous manque évidemment les prédateurs naturels des limaces, on nourrit les oiseaux (principalement des mésanges) et il faut que j’ajoute des déchets végétaux.

    https://scontent-cdg2-1.xx.fbcdn.net/v/t1.0-9/56247890_2162508970470000_1352137803080663040_n.jpg?_nc_cat=102&_nc_ht=scontent-cdg2-1.xx&oh=8e7ee30858ea0b5f7fe324d7ea5aa482&oe=5D47E582

  14. Comme je l’ai dit, je n’ai pas beaucoup de limaces dans mon jardin. Mais dans ma serre, j’en ai … zéro ! Trop sec et trop chaud !

  15. Ne pas cacher d’oeufs de Pâques dans le jardin. Laisser quand même les enfants chercher et leur donner ainsi un avant-goût de ce qu’est le marché du travail !!!!
    :biggrin:

  16. Si nos Anciens travaillaient la terre, plutôt que de pratiquer la couverture permanente du sol, c’est peut-être aussi parce que c’était la seule manière de ne pas avoir de problème avec les limaces. Et, si comme il est dit plus haut, les ravages des limaces proviennent d’un déséquilibre, alors on peut dire que leurs pratiques et leurs sols étaient plutôt équilibrés.
    A noter toutefois que les Anciens avaient été confrontés aux températures excessives d’aujourd’hui, ils auraient eux-aussi pratiqué de manière systématique la couverture du sol (technique qui d’ailleurs n’est pas récente et qui date de plusieurs siècles, voire de plusieurs millénaires).

  17. J’aime bien ce sujet, sans doutes parce qu’au printemps, les « attaques » de limaces sont parmi les sujets préférés des discussions entre jardiniers, chacun y allant de son astuce mais peu évoquant les vrais résultats.

    Pour ma part , je jardine dans un terrain non travaillé, non retourné, ni sarclé et encore moins désherbé.
    Pas tant par conviction ou défit que parce que je n’ai ni le courage ni le temps .
    Et surtout, j’aime que la terre au potager sente l’humus autant que je déteste avoir de la terre collée sous les semelles quand il a plu 😁

    Le paillage et les couches dites en lasagne que je pratique a ma manière ont énormément de vertus. Mais par contre, forment un terrain de jeu idéal pour les limaces.

    Les solutions type cendres, coquilles d’oeufs, aiguilles de pin, je n’y crois pas (plus).
    Et même si ça pourrait être efficace, c’est peut être valable pour un mini potager mais je ne me vois pas épandre tout ça sur 100 M2.
    Les bandes de cuivre me dérangent parce que j’aurais l’impression de polluer le sol a terme.
    Le ferramol est efficace c’est certain, mais là aussi , il faut y revenir souvent donc ça revient cher sur une grande surface, et il subsiste un doute sur l’impact sur le sol.
    Cette année , je tente une stratégie a laquelle je pense depuis l’an dernier, basée sur le type de couverture du sol et sur une idée que m’a soufflée un ancien il y a peu.
    Il est encore trop tôt pour en parler mais il pleut depuis 2 jours et mes jeunes plants sont encore là.
    J’en reparlerai résultats a la clef…

  18. Il pleut sur Paris et les récupérateurs d’eau de pluie sont à bloc.

    Concernant les limaces, j’en ai vu une belle grosse tigrée grise (ou léopard) qui se baladait tout près de ma butte. Après vérification elle est omnivore et se nourrit des oeufs des autres limaces, aime les champignons et les déchets végétaux avant les jeunes pousses. Donc compagne idéale pour éviter une invasion des autres espèces : http://www.vivaces.be/la-limace-tigree-limax-maximus-carl-von-linne-1758/

    J’ai ajouté des déchets végétaux à ma butte qui vont contribuer à garder la terre humide tout en nourrissant les vers, limaces et autres qui enrichissent et aérent le sol. Avec un couvert de foin pour protéger l’ensemble et éviter que le vent très présent n’assèche la butte et dissuader les approches des jeunes plants par d’éventuelles limaces qui manquent d’exercice et fatiguent vite.

    Les vers de terre adorent les aiguilles de sapin et c’est un moyen disons mécanique pour contrer d’éventuelles limaces. Je suis dans la prévention avant tout étant d’emblée d’accord que lorsqu’il y a déséquilibre, il faut agir sur ce qu’il manque pour le rétablir. Si les limaces ont leurs prédateurs naturels et suffisamment de nourriture, elles n’iront pas se jeter sur autre chose.

    Concernant le cuivre, je ne m’intéresse qu’aux fils gainés pour en tester l’efficacité quand ils forment un circuit oscillant selon la méthode douce d’électroculture. Ca n’agit que comme activateur d’un champ magnétique bénéfique de faible intensité autour du plant. J’ai testé un circuit oscillant sur des semis de piment d’espelette dans un godet, une graine a finalement levé plus d’un mois après les deux autres du même pot et qui sont déjà de jeunes plants tout prêts d’être repiqués. Elle avait besoin d’un petit stimuli supplémentaire apparemment. A voir sur le long terme si ça rend le plant plus résistant et productif.

    Les conseils des anciens, l’observation, le bon sens, l’expérience et l’intuition transmises, il devrait exister des livres pour les rassembler et éviter qu’ils ne se perdent.

  19. Suite à ta dernière remarque, il me semble qu’effectivement un livre serait le bienvenu. Mais il me semble que sur ce sujet précis (les astuces des uns et des autres en matière de jardinage), jusqu’à présent c’est plutôt la tradition orale qui a fonctionné. Mais la tradition orale ne suffit plus lorsqu’il n’y a plus de relations entre voisins et lorsqu’on a sauté une ou deux générations qui n’ont rien assuré du tout en matière de transmission. Alors il faut sans doute s’en remettre à d’autres modes de communications (livres, réseaux sociaux, forums de discussions …).

  20. Bonjour à tous du Pas de Calais,

    Je suis de l’avis de Bernard sur le binage répété (après chaque pluie) pour gêner les limaces et donc l’absence de paillage au moins jusqu’en Mai ; de plus le sol se réchauffe bien plus vite au moindre rayon et évacue bcp mieux l’excès éventuel d’humidité.

    C’est vrai aussi que des plants de jardinerie attirent bcp plus les limaces, poussés…avec quoi?, trop tendres et tentants pour des limaces qui n’ont encore rien d’autre à croquer.
    Les salades courent un risque les 3 premières semaines après repiquage. Au delà, seules les feuilles basses sont touchées. Valable pour les limaces, mais pas pour les taupins que je crains bien plus, ils vous « fanent » une salade bien partie en 4/5 jrs.

    Cette année, marre des granulés quand-même toxiques, je me suis mis…à l’urine. 1 à 2L(maxi) pour 8L d’eau dans un sillon large et profond (au moins 10cm), rebouchage 2jrs après pour que çà ne colle pas, je laisse tranquille une semaine pour évacuer l’excès éventuel d’ammoniaque, puis j’ai repiqué les 1ères salades (semées maison) de chaque côté du sillon :
    -démarrage immédiat
    -aucune limace le 1er mois (pourtant elles sont là, en train de croquer les radis juste à côté), aucun taupin, alors que d’habitude c’est au moins 1/3 de perte.
    -L’odeur disparait pour nous en qques heures mais apparemment çà les gêne longtemps, car il n’y a personne, mais vraiment personne dans les salades.
    -réussite à 100% avec des salades magnifiques! Je les mange depuis 15 jrs . L’urine apporte de l’azote++, mais aussi de la potasse, un poil de phosphore et une foultitude d’oligo-éléments.

    Du coup je décide d’appliquer le même protocole pour tout ce qui sera repiqué cette année. Choux-fleurs depuis 3 semaines, courgettes et potirons sous protection depuis 10 jrs…eh ben aucune trace de bestiole sur les feuilles, et les plants démarrent hardiment.
    Je ferai de même avec betteraves, céleris, poireaux etc…
    Semis de betteraves et carottes bien levées…tout est nickel…

    Je « pissote » dans des bouteilles de lait : calibre de goulot idéal pour le remplissage et dosage simple pour l’arrosoir. Bouteille bien pleine (le moins d’air possible) : stockable au moins 6 mois jusque un an. Apparemment bien répulsif et coup de fouet plutôt bio pour le démarrage.
    J’ai rangé la boite de granulés. Restera à voir sur printemps bien pluvieux….et je vous conseille vraiment ce test simple et facile du « sillon à l’urine » au moins une fois, ne serait-ce que pour expérimenter.
    Amitiés
    Michel

  21. Merci pour ton intervention, j’avais entendu parler ça et là des bienfaits de l’urine sur le jardin, mais je n’avais jamais eu de témoignage direct.
    Comme je n’ai pas vraiment de problème de limaces, si j’essaie la méthode ce sera pour les autres effets recherchés (azote, phosphore …).
    Un ami (Michel également) m’a dit que l’on parle de taupins alors qu’il s’agit en fait de chenille de noctuelles (papillons nocturnes). Autrefois j’avais ce problème avec des plants de salades achetés en jardinerie, mais je n’ai plus ce problème avec mes propres plants repiqués en pleine terre. Par contre, j’ai quelques attaques régulières sous serre.

  22. Michel, pour ta méthode basée sur de grosses quantités d’urine, faut boire beaucoup de bière ? Merci, ça me fait un argument de plus en faveur de ce précieux breuvage… ! :wink:

  23. Bernard, dans le Nord il est fortement conseillé de biner, sarcler, repiquer avec quelques canettes sous le groseiller…mais si tu commences à pisser à côté du goulot de la bouteille de lait, c’est que t’as exagéré! Même diagnostic si ton sillon à l’urine fait des zigzags…s’il fait un cercle complet, en général tu tombes dedans!!! :biggrin: :silly: :silly:

    J’utilise l’urine depuis 2 ans, au début avec des routes témoins :
    – en préparation avant repiquage ou semis, en sillon avec ensuite 1 semaine de latence avant plantation.
    – directement sur parc planté , diluée à 1/10 (gros légumes) ou 1/20 pour les autres.
    Bcp de légumes n’ont besoin que du boostage de démarrage, dont l’effet se prolongera au moins un bon mois. Suffisant; au delà l’azote serait nocif et inutile sur un plant qui a largement entamé sa croissance. Ne cherchons pas des légumes de concours! et ne les fragilisons pas.
    -2è application possible sur les légumes lents (céleris, poireaux++) mais pas plus.

    Benoit, pour la surface par arrosoir c’est entre 2 et 3m2, à 1/20 (très doux) ou 1/10 (bien), plutôt sur sol un peu humide et biné : plus l’urine quitte la surface mieux c’est; la faire descendre entre 5 et 10cm (optimal) c’est parfait. Rebinage léger de surface 2 jours après c’est encore plus parfait. Cette année j’ai tenté au 1/5 sous chassis de 2m2 pour les 1ères salades, je ne vous dis pas les salades, les radis et les épinards!! Mais il ne faut pas plus , au delà elles tourneraient mal (peu de coeur) . Les limaces ne sont réapparues qu’après 1 bon mois sur les feuilles de sol.
    Si paillage, dépailler en écartant, car l’urine descendrait mal et surtout activerait le pourrissement du paillis…alors qu’on le met pour qu’il reste au minimum tout l’été. Repailler 2 jrs après, suite au petit binage, il ne craindra rien. Voir aussi si les limaces ne se repointeraient pas plus vite sous paillis
    Pour les sillons je mets un arrosoir pour 5/6m de sillon, arrosé sur 30/40cm çà fait le compte , plus, comme déjà dit un binage 2 jrs après , et une semaine de repos pour calmer l’ammoniaque. De toutes façons l’azote ne devient assimilable qu’après en gros 3 semaines , donc attendre une dizaine de jours est l’idéal pour sécuriser les plants et ensuite les voir profiter assez rapidement.; Je te garantis par expérience que c’est imparable! Cette année je démarre toutes mes tomates comme çà (à 1/10 maxi 1semaine avant repiquage, et après : stop. Je n’ai pas envie de prendre un escabeau pour cueillir 4 tomates perdues dans une forêt de feuilles :w00t: :whistle: :whistle:

  24. J’ajoute que ma dilution de prédilection est 1/10. Je fais parfois 1/5 , une seule fois, (là Une semaine mini avant plantation) pour les choux et choux-fleurs…Très bon démarrage.
    Sur plants repiqués et « urinés » en plein soleil (éviter, faire le matin tôt ou le soir) je rince à l’eau avec un passage rapide à la pomme fine par sécurité. Mais même sans, je n’ai jamais constaté de dégats.
    Enfin si on « urine » le sol tous les ans, comme entre autres çà aggrade l’humus (bien pour les plants)…mais qu’ensuite çà le dégrade. renouveler l’apport , par le pourrissement du paillis d’été et (ou) par l’étalage de compost et binage en début de printemps.
    Voilà le résultat de mes expériences.
    Les vôtres m’intéressent aussi si vous avez déjà tenté.
    Amicalement

  25. Ah ah! Elle est bonne! J’en pisse de joie, Vite ma bouteille de lait!!! :biggrin: :biggrin:

  26. Michel… merci !
    Pour moi, au jardin, l’ennemi public N°1 est la limace.
    Donner ma pisse en lieu et place de ma bière c’est une bénédiction. Je vais donc tester avec tes précieuses indications. Merveilleuse idée que cet article en passe de rivaliser avec celui sur le mildiou.

  27. Petit complément : le teint b’uriné et la face purp’urine.
    Et les nains de jardins deviennent de belles fig’urines !

    ça commence fort la journée, hein ! :wink:

  28. Excellente cette intervention a propos de l’utilisation de l’urine

    Je l’utilise déjà de temps en temps mais pour des compléments ammoniaqués dans mon aquaponie, qui stimulent le développement des bactéries nitrifiantes.
    Jamais eu l’idée d’essayer au potager.
    A préciser j’imagine que seule l’urine d’une personne en bonne santé est a utiliser, ni antibios, ni saloperies chimiques qui auraient vite fait de perturber la micro-vie.
    Et le gros sujet tabou a propos des urines, puisqu’il nous faut éviter les hormones au jardin, uniquement urine masculine. ( Désolé )

  29. Pisse dans ce que tu veux, mais pisse! :tongue:
    Le violon…en dernier recours…çà pourrait faire crever la truite de Schubert :sick:

    Fournir aux limaces de la bière « neuve » est dans le Nord une totale hérésie (qui en fait crever qques unes mais qui attirent toutes les autres). La recycler d’abord (dans la limite du raisonnable! :getlost: ) c’est du bon sens typiquement nordiste…mais je vois que çà gagne! :whistle: :lol: .
    Pour les choqués, je recommande l’eau plate qui marche aussi…l’eau gazeuse pourrait les faire pétarader, ce qui les choquerait de même :whistle: .

    Question médicaments, la très grande majorité excrétée se dégrade en qques jrs. Rester qd-même prudent selon les traitements. Quant à nos hormones , masculines comme féminines (c’est quoi cette discrimination Christophe? :devil: :ninja: ) elles sont en quantité infime dans nos urines, sauf s’il y a supplémentation médicamenteuse…et , certes madame certes , je reconnais , cher Christophe , que la pilule peut en faire partie.
    Dans un aquarium l’apport serait immédiat, avant même dégradation (mais bon, avec ce que je prends…un poisson bien bodybuildé…) Dans le sol c’est différent. Une raison de + pour laisser le sillon tranquille une bonne semaine avant plantation.

    Maintenant , si pluies soutenues après « urinage », une suggestion (pas essayée car pas eu besoin, mais je ferai si nécessaire) :
    -après bon ressuyage, passage TRES rapide ENTRE routes, à la pomme fine, mais avec du concentré (1/4 ou 1/3) pour que cette fois-ci l’urine reste en surface et l’imprègne sans descendre , le but étant ici d’éloigner les limaces avec un minimum d’urine bien « flagotante ». Ne pas biner avant (pour que çà reste en surface) mais qques jrs après selon l’état du sol.
    -Cà ne prend pas plus de temps que de rebalancer des granulés…

  30. PS : Lire « attire » et non « attirent »…
    Mais bon, j’écris à la canette, et tant que j’ai pâ fini la canette et ben j’écris , c’est pour çà que mes messages sont longs.
    Et comme j’en prends une 2è pour me relire (et pour le jardin qui est prioritaire :whistle: ) , ben je vois plus mes fautes de frappe…

  31. :biggrin:
    Aucune misogynie de ma part, je suis persuadé que les filles pissent aussi dans les violons, j’ai des preuves scientifiques.
    Ma fille aînée faisait des paris avec les garçons qu’elle arrivait à pisser debout dans les urinoirs des mecs, elle a toujours gagné !
    Je vois aux commentaires récents que le blogadupdup s’est enrichi d’un contributeur de choix, de nature à enrichir aussi bien son jardin que nos propres débats ou autres égarements.
    D’accord avec Dupdup pour la 3éme bière et avec Michel pour ne pas la donner aux limaces !
    Ce WE, la priorité sera de sauver les tomates et les poivrons du gel :angry: du jamais vu depuis ?

  32. Il y a effectivement trois nuits difficiles pour le jardinier avec des risques importants de gel. Pas vu cette situation depuis la nuit du 16 au 17 mai 2012 ! Dan qui note toutes les températures depuis la nuit des temps pourrait nous en dire plus je pense.

  33. Chez nous, dans la nuit du 7 au 8 Mai 2016 (faut au moins que je sois aussi précis que Bernard!) on a eu moins 5/6 avec début de gel vers 23H 12mn et 14 sec (ma Douce me dit que c’est 16 sec, mais que j’ai pas bien vu à cause de ce que vous savez :whistle: )
    Blague à part, plus de pommes, de pêches, de framboises, j’ai sauvé les PdT avec des voilages et les tomates en serre (-4, mais voilage double…ouf!).

    Ce soir j’ai revoilé tout ce qui craint au sol, mais dans le Nord çà devrait juste friser le 0.
    3 ou 4° prévu sous abri mais chez moi c’est tjrs moins – fond de vallée, sources dans le terrain et rivière en bordure…L’été c’est le Top, mais au printemps çà rime parfois tard.
    Allumons un gros cierge et prions ensemble! (Là je prends du vin pour être en raccord :silly: )

  34. :biggrin: Christophe, si ta fille arrive à faire çà, faut rentabiliser et lui faire viser l’arrosoir!
    …Et m…de, y a les hormones…! :sick: :biggrin:

  35. Bernard ta photo est géniale!!! :biggrin: :w00t:
    …mais la taille du tuyau de sortie serait un poil juste pour ma morphologie :whistle: :whistle:
    Bon, je sors…

    Yves, J’ai vu de droite et de gauche que le paillage à la fougère semble effectivement bien efficace. Mais c’est juste très rare chez nous, je pense que çà se plait en terrain un peu acide, en tous cas sans calcaire . Sinon j’aurais déjà essayé!

    Ci-joint un blog que j’apprécie sur notre sujet (les limaces), comme sur bcp d’autres que l’on trouve en haut à droite de la page. J’y interviens souvent avec plaisir. Ces blogs sont ouverts à tous et je les trouve assez instructifs pour qui veut approcher la permaculture.
    https://www.un-jardin-bio.com/les-limaces-devorent-vos-jeunes-plants/#comment-7103
    Bonne lecture si çà vous intéresse!

  36. Bonjour Michel,
    Je viens de lire le blog que tu as conseillé. Chez nous, nous n’avons pas « encore » de limaces
    car nous ne faisons pas de jardin, et que la terre est trop sèche vu le manque de pluie et le froid.
    Mais je sais que quand nous mettrons en terre des plantons de fleurs, les limaces vont arriver.
    Alors j’ai une question, car comme je connais beaucoup d’endroits où je peux couper des fougères, ma récolte je peux l’étendre entière sur le sol ou si je dois couper fin.
    Merci beaucoup.
    J’espère que vos légumes n’ont pas trop souffert du froid de ces dernières nuits.

    Encore une question, j’ai des bouteilles de bière sans alcool que nous ne buvons pas, puis-je l’utiliser comme piège à limaces, ou bien cela ne marchera pas parce qu’il n’y a pas d’alcool.

  37. encore moi, pour lutter contre les limaces je viens de voir sur internet que la rhubarbe peut être utile.
    faire macérer 500 gr de feuilles de rhubarbe dans 5 litres d’eau, pendant 5 jours, ajouter ensuite 5 litres d’eau et arroser près des plantes attaquées.
    attention, ce purin de rhubarbe peut sentir très très mauvais.

  38. Bonjour Jacqueline
    Pour la fougère je ne peux te répondre car je n’ai pas çà chez moi. Yves a expérimenté, peut-être détaillera-t’il un peu ses résultats…De même pour la rhubarbe, pas essayé.

    Pour la bière, je pense que c’est mieux si elle est un peu alcoolisée car çà les saoule. Sinon elles ressortent plus facilement (elles sortent de l’eau assez facilement) . Ceci dit, c’est un piège efficace mais à double tranchant : l’attirance est forte, quelques unes se noient mais bcp sont ramenées dans le secteur par l’odeur. Si elles trouvent en chemin une salade toute jeune, ou un petit delphinium (++) elles se taperont à coup sûr le delphinium avant d’aller boire un coup. Donc ne pas mettre le bol dans les salades ou les fleurs repiquées mais autour et à petite distance, pour les attirer ailleurs que sur les plants à protéger.
    Moi je tenterais l’urine au pied des plants (bcp en ont encore une aversion gênée, mais aucune avec le fumier qui en est bourré…une aversion « culturelle » mais pour moi dépassée); sauf grosses pluies compter 3/4 semaines d’efficacité + un boostage du démarrage. Et pourquoi pas 2 ou 3 coupelles de bière à distance (40 à 50cm), l’urine les éloignera vers les coupelles?
    Cette année j’ai débuté le jardin avec salades (semées et non achetées : plus résistantes et moins appétentes), radis, épinards, pois, carottes avec très très peu de granulés et urine : pas une trace de limace pdt 1 mois. Puis elles sont revenues croquignoler les boules de radis et les feuilles de salade qui touchaient le sol…donc elles étaient là.
    Puis 2è parc de salades, choux-fleurs, courgettes et potirons avec urine mais sans aucun granulé…même résultat, pourtant les choux-fleurs et potirons ont été paillés de suite, ce qui multipliait le risque.
    Simples observations ; avec repiquage en sol plutôt sec cette année (çà joue), et biné dès que çà croute.
    Sauf exceptions (ci-dessus) aucun paillage jusque fin Mai. D’année en année j’ai de moins en moins de limaces; les grosses ont totalement disparu.
    Ceci-dit je ne serai sûrement pas péremptoire avec l’urine, d’autres auront peut-être des résultats différents selon sol, climat, humidité du moment…Mais chez nous en Artois tout est plutôt favorable aux limaces.
    Je dirais juste : expérimentez…et faites nous un petit retour , bien plus utile que la foultitude de vidéos de blogueurs gentils…mais souvent pas vraiment compétents (faut faire le tri :dizzy: :smile: ). Je suis effaré du nombre de vidéos qui vous donnent « le truc »…mais jamais le résultat!
    Bon! je vais me calmer avec ce que vous savez :lol: (non Jacqueline, je ne donne pas mon élixir aux limaces!!…)
    Amicalement, et vu l’heure… :sleeping: :sleeping:

  39. Bon! Alors Y a t’y gelé chez vous?
    Ici rien, que dalle! …4° la nuit dernière. Encore surveiller cette nuit et après çà remonte.
    Mes fraises (pleines de fleurs) et mes PdT avaient les chocottes comme pas possible, mais je les ai rassurées avec des voilages.
    C’est vivant et sensible ces petites choses là…
    (Je ne comprends pas pourquoi les « Vegan » les mangent … Cà ne crie pas , çà ne se débat pas, mais çà meurt quand-même , sans rien dire…pour qu’on vive.)
    J’ai tjrs du mal à couper la 1ère salade d’un parc parfait…un peu comme un maçon à qui on demanderait d’abattre la cheminée à peine la maison finie…
    C’était mon petit quart d’heure de philosophie :unsure: :cheerful: :sleeping:

  40. Il a gelé ici cette nuit (-2°C à 6H15 ce matin). Mes plants de tomates, protégés hier soir, n’ont pas souffert. Encore un risque de gel demain mardi matin et après on devrait être tranquille.

    Michel, si on n’utilise pas de bière pour les limaces, quelle utilisation alors pour la Kronenbourg ???? :whistle:

  41. Ah Bernard! :w00t:
    Chez nous la « Kro » n’est pas une bière :sick: , c’est juste bon pour…..le jardin! :devil:

    On a tellement mieux dans notre région, avec une foultitude de petites brasseries qui (ré)éclosent depuis une bonne dizaine d’années. Les résultats sont inégaux, souvent intéressants, certaines bières sont remarquables avec une originalité dans les arômes qui laisse la Kro loin derrière.
    Un exemple : Dans un petit restaurant de Cassel (et son moulin) la patronne nous recommande, avec prudence, pour accompagner le Welsch (plat typiquement flamand excellent) une petite bière locale délicieuse à ses dires, mais « surprenante », en précisant qu’elle a du mal à la « placer ». On prend le risque! (la nouveauté c’est comme au jardin : faut essayer!) .
    Elle amène des verres emplis d’un liquide bizarre, à l’aspect très proche de …l’eau de vaisselle bien sale avec une mousse d’égout par dessus. :sick: :sick: Oui oui!
    Glups général! Les amis de Haute-Loire, pas trop connaisseurs, se trouvent un peu mal , Mais quand faut y aller, faut y aller! J’ai dû m’y coller le 1er, obligé, j’avais invité…..et ben c’était vraiment un pur régal, agréable , étonnant, original! La patronne était ravie qu’on ait osé, on l’a remerciée pour cette découverte…et comme on se disait qu’on ne recroiserait pas çà de sitôt, ben on a repris une 2è tournée! :biggrin: :whistle: :wink:
    Celle-là, elle n’est vraiment pas pour les limaces!
    D’ailleurs elle serait trop efficace :silly: :tongue:

  42. vous avez remarqué que les jardiniers qui ont de la bourrache un peu partout dans leur jardin n(ont pas de pb de limace?

  43. J’ai récemment vu cet intéressant reportage sur les insectes dont les vertus sont redécouvertes par les scientifiques. Ils les mettent à contribution pour réhabiliter des sites pollués par exemple : fourmis, vers, coccinelles,etc. :

    « Quand la nature sauve la nature » : https://www.youtube.com/watch?v=HVuoGiazD3o

    Ce reportage parle de la société Biotop spécialisée dans la lutte biologique, l’utilisation d’espèces non-invasives et « locales » tout en respectant les insectes utiles, les cultures et les vertébrés (êtres humains et animaux domestiques).

    Leur solution préconisée pour les attaques de limaces invasives serait un vers nématode microscopique, un parasite des limaces. Je vous copie le lien si intérêt : http://www.biotop.fr/produits/coccifly-3-3/

    Ici à Paris, en prévention des attaques de pucerons sont distribués chaque printemps des larves de coccinelles pour limiter l’utilisation des produits chimiques en ville. La plantation de variétés diverses pour attirer les insectes est également encouragée.

  44. Très possible, Isa, que la « pesticidation » à outrance des cultures pros dévastent entre autres les « vers Ph »…(ceci-dit pourquoi ces produits radicaux préservent-ils les limaces…?)
    Mais dans nos potagers le paillis permanent (printemps++), de par la protection apportée à nos chers mollusques et à leur reproduction, est aussi redoutable pour favoriser l' »exécution » de nos tout jeunes plants…

    Bon, tu connais mon « remède » expliqué au-dessus.
    Depuis j’ai TOUT semé ou repiqué ce printemps après urine au 1/5è, aucun dégât, aucun granulé, bonne reprise assez vigoureuse, tu verrais les choux-fleurs, Bruxelles et brocolis…, même les haricots pour lesquels on déconseille l’azote, aucune jeune feuille touchée…
    Les limaces ne semblent revenir qu’au delà d’un mois, à ce stade elles n’exécutent plus rien hormis parfois qques trous sur les basses feuilles.
    Tout çà ne constitue pas une certitude d’efficacité mais simplement l’observation chez moi d’un essai systématisé, et avec printemps sec…bien humide maintenant (50mm en une semaine! , donc je vais voir si çà joue)
    Je referai au moins 3 ans de suite, avec des printemps sûrement différents, pour établir une éventuelle efficacité validée…
    Si d’autres ont testé, çà m’intéresse.
    Depuis le temps que je jardine et en observant le résultat initial obtenu pour le moment, je pense que ce serait à expérimenter massivement pour en tirer les conclusions adéquates.

    Comme pour la lutte contre la sécheresse, il est temps de s’adapter à autre chose en dépassant nos anciennes habitudes, et aussi nos phobies et à-prioris. Pour moi cela ne pose aucun problème, aucune gêne avec çà.

  45. PS : Ceci-dit, comme déjà dit plus haut, je ne conseille pas de dépasser la simple application de démarrage :
    il est possible que la nourriture azotée apportée par l’urine en sous-surface n’incite pas la plante à descendre ses racines (ce qui se passe parfois avec des plants de jardinerie boostés dans leur pot!) ; mes salades de châssis, magnifiques, avaient à l’arrachage des racines plutôt courtes, plus courtes qu’habituellement. Pas besoin de s’étendre, elles avaient tout sur place…enfin c’est ce que je me suis dit… Je vais surveiller tout le reste si été sec.

    Tout çà pourrait poser problème si forte sécheresse d’été après abus d’urine répété.
    D’où aussi bien-sûr, même sans çà, l’intérêt d’un bon paillage d’été si on peut le faire.

  46. Michel, oui tiens-nous régulièrement informés de ta méthode car je suis dubitative après avoir testé des remèdes maison soi-disants répulsifs certes nourrissants mais restés inefficaces sur des plantes d’intérieur : le marc de café et les plantes (basilic, menthe).
    A mon avis la terre de ton jardin doit être bien équilibrée également ce qui préviendrait toute prolifération d’espèces dominantes et ravageuses.

    Concernant la sécheresse, il parait que le mycélium a un rôle très important dans la résistance des plantes aux sécheresses. extrait et source :

    « (…) De cette prolifération de mycélium dans le sol découle également une meilleure capacité d’absorption de l’eau. Les plantes mycorhizées sont donc moins sensibles aux épisodes de sécheresses, épisodes de plus en plus récurrents au fil des années du fait du réchauffement climatique.  »

    source : https://www.insectosphere.fr/amendements-organiques/187-bactomycor-engrais-biologique-organique-enrichi-en-mycorhizes-et-bacteries-benefiques.html

    Je ne suis pas amatrice d’apports extérieurs particuliers mais je poste ici pour info le lien de ce site que j’ai trouvé intéressant car il explique de façon claire et détaillée la biologie du sol et les synergies existantes. Très utile pour jardiniers amateurs car on apprend à observer la nature et moins intervenir inutilement.
    Enfin, être jardinier c’est toujours veiller au grain il me semble :wink:

  47. A propos de répulsif, j’ai traité avec succès mes pommes de terre contre les doryphores avec une décoction tanaisie + piment. Et ça fonctionne.
    En fait, ce n’est pas un répulsif mais un « masque olfactif ». C’est à dire que l’odeur est si forte que ça masque l’odeur de la pomme de terre pour les doryphores.

  48. Limaces… il fait sec d’accord, mais je pense qu’elles ont été décimées par la sécheresse de 2018. J’en vois à peine 10 dans mon jardin.
    C’est la première fois que j’ai pitié de ces bêtes là !
    Les nématodes, j’ai essayé deux fois. Ce qui est un peu délicat avec ce traitement c’est qu’il faut de bonnes conditions climatiques (de la pluie ou un sol bien mouillé) mais il faut commander auparavant avec un temps de livraison qui ne permet pas toujours d’optimiser le moment. Et c’est effectivement un peu cher pour des surfaces importantes.
    Dès que les limaces auront regagné en vigueur, je testerai la méthode de Michel, ça ne me coûtera même pas les bières ou les cafés, je les bois de toute façon. :-)
    Quant aux doryphores, zéro traitement, zéro doryphores, j’ai déjà constaté que les les parcelles infestées étaient souvent fortement traitées, ou mieux, je pense que les agro-systèmes très perturbés sont forcément envahis par toutes les vacheries dont on ne veut pas.

  49. Je crois surtout que lorsqu’on a des doryphores lorsqu’on met des quantités importantes de pommes de terre toujours dans la même zone depuis des dizaines d’années, même lorsqu’on ne traite pas avec des produits chimiques.

  50. Lisa, je pense que tu donnes toi-même la réponse au Pb : un sol équilibré n’a pas besoin d’être « rebactérisé » ni « remycorhisé », il a déjà tout çà en suffisance, avec en plus une équilibration des prédateurs puisque leurs adversaires y sont aussi. Bon, un sol parfaitement équilibré est rare mais on peut y tendre.

    Comment rééquilibrer un sol?
    -par un apport de compost bien fait respectant le rapport carbone/azote (plus dur à faire qu’on ne le croit) mis en surface sans enfouir,…imparfait, pas l’idéal mais çà marche…
    -bien mieux : par l’épandage en FINE couche et en surface de tous nos déchets verts (épluchures et fanes de légumes++, adventices arrachées, gazon etc…qui vont restituer l’azote mais aussi tous les oligo-éléments qu’ils ont pris) recouverts de suite par du carbone (paille, foin ou herbes sèches, BRF d’été. Ce Vert protégé ne sèche pas et suffit aux limaces. En fin d’automne tout çà se mélange, favorisé par l’arrachage des cultures. Je remets une bonne couche de feuilles mortes en pré-hiver pour protéger ce mélange pré-pourri ,et les vers de terre font le reste en faisant l’ascenseur entre la surface et la profondeur.
    Si on a paillé avec du BRF fin en début d’été, on a en cours d’automne une mycorhisation abondante et visible qui débute, ralentit l’hiver, et se termine au début du printemps suivant, (…en précisant que les limaces adorent le BRF pré-pourri, mais pas grave) , avec un humus noir, encore un peu lignifié mais plus de faim d’azote. Cet humus profitera pleinement aux cultures…l’année d’après, après une décomposition totale qui le rendra assimilable. C’est pour cette raison qu’il faut au minimum 2 ans pour visualiser dans les cultures l’amélioration du sol. C’est en tous cas ce que j’observe depuis 3 ans que je jardine autrement. Plus exigeant que le jardinage de mon grand-père mais çà marche, je comprends ce qui se passe et ce que je fais , et je vois le résultat.

    Il faut juste aussi accepter un minimum de dégâts, ce que, hélas, certains refusent absolument; l’équilibre doit profiter à tous, y compris en partie aux prédateurs, qui sont aussi nécessaires que chi…ts pour que le système se tienne :
    L’urine semble éloigner les limaces des plants pdt 3 à 4 semaines , çà m’arrange bien!…puis elles reviennent croquignoler les basses feuilles , çà ne me dérange pas. Viser une éradication totale des limaces serait une hérésie « déséquilibratrice ».
    Amen :wink: :wink:
    (Après un tel effort je me donne le droit d’en déboucher une petite! :D )

  51. Christophe, les nématodes, jamais essayé. je trouve çà cher, compliqué à réussir, et qque part un peu artificiel avec peut-être un effet peu durable…mais sûrement la poule aux oeufs d’or si la mayonnaise prend! Possible que çà marche à court terme, çà ne rééquilibrera pas un sol pour autant…donc le Pb se reposera.
    Quant aux limaces disparues…pas sûr. Par temps sec çà descend profond jusqu’à l’humidité et çà patiente en faisant des réussites! J’ai arraché une salade avec sa racine et un peu de terre, mouillée pour ne pas qu’elle fane (elle avait 400km à faire!), j’ai trouvé 3 limaces planquées à 15cm de profondeur en attendant que çà pleuve.
    S’il a plu chez toi, mets leur une ptite bière quand-même, juste pour voir si y en a! :D :wink:

  52. Bernard, mon père nous faisait ramasser religieusement les doryphores (quel plaisir! :evil: ) dans les patates. Depuis 30 ans que je suis isolé dans les pâtures, à 1km de chez lui, je n’en ai plus jamais vu la couleur…alleluia!!! (hallelujah pour les puristes). je ne dirais pas que çà me manque…
    Serait-ce donc, peut-être, mais pas sûr du tout, passque mon potager serait « équilibré »?? :wink:
    Même chose pour les hannetons…que je n’ai jamais vu, même gamin.

  53. Je crois que c’est Isa qui avait dit au début de la discussion que les dégâts occasionnés par les limaces étaient le signe d’un déséquilibre. Si les Anciens n’avaient pas vraiment de problèmes de limaces c’est peut-être parce qu’ils avaient une méthode de jardinage équilibrée non ? Et peut-être que la vraie raison c’est leur pratique de sarclage permanent du sol. Non seulement ça évite les limaces mais ça évite l’arrosage. Il ne faut pas oublier que les Anciens n’arrosaient pas leur jardin (l’eau était précieuse, il n’y avait pas d’eau courant au robinet).
    Pas d’utilisation d’eau, quoi de plus écolo que les méthodes de nos Anciens ? La biodiversité ? Ah bon ? Tous les vieux de mon âge se rappellent qu’il y avait bien plus de vers de terre (tellement qu’on en donnait aux poules) dans les jardins d’autrefois que dans les jardins paillés d’aujourd’hui. Il y avait des carabes, des vers luisants, des courtillières, la vie quoi !
    Et en plus, allez voir dans les jardins de mes amis en janvier, février, mars … Même pendant l’hiver leur jardin regorge de légumes. Comme les jardins d’autrefois …
    Oui, je sais, je me répète.

  54. Michel, oui je comprends ton cas de doryphores. Mais quand on est 10 personnes à faire du jardin au même endroit avec sans doute un échelonnement des plantations sur deux mois et une bonne douzaine de variétés de pdt (600 plants sans doute au total), ce n’est pas la même problématique. On ne peut les éviter.
    Et puis la présence de doryphores dépend beaucoup de la qualité de la terre. Sur un sol argilo-sablo-limoneux (je ne suis pas sûr que ce soit le vrai nom), les conditions sont là pour que la survie des doryphores soit assurée.
    Mon père vendait des tonnes de pommes de terre. Il en a toujours cultivé dans son jardin pour sa consommation personnelle. Jamais de doryphore ! Par contre, celles qu’il vendait étaient produites en plein champs et ce n’était pas le même cas de figure.
    A noter que l’utilisation de produits chimiques ne favorise pas les doryphores, car les plus grosses pullulations de doryphores datent du milieu du 20ème siècle, d’avant donc l’usage des pesticides.

  55. Bernard, tout-à-fait d’accord avec toi sur la grande utilité du binage, ou sarclage pour toi (avec un croc à 4 dents courbes) -avec la grelinette c’est le seul outil que j’ai TJRS sous la main.
    Aération du sol, réchauffement printanier, asséchage de surface et bonne préservation de l’humidité profonde, bien pour les plantes comme pour les limaces qui restent plus en profondeur.
    J’ai fait çà pdt des années , en binant et rebinant après chaque pluie pdt toute la saison de pousse. Parfois j’en avais marre…
    Mais ceci-dit, si un binage vaut 2 arrosages…il ne remplace pas le 3è.
    Si temps sec prolongé , il n’est que de voir l’explosion des cultures 4 à 5 jrs après 10/15mm de pluie bienvenue pour se rendre compte qu’il en manquait qd-même.

    Le paillage de fin de printemps (après démarrage en terre binée) fait la même chose, mais avec pour seul travail sa mise en place et c’est tout. Ou presque, de tps en tps je l’écarte ici ou là pour étaler les fanes et épluchures et je remets. (5 bonnes mn, pour tenir les limaces)

    Mais en plus
    – il maintient bcp mieux encore l’humidité sans aucun arrosage,
    – il préserve l’aération du sol car les pluies, même violentes, ne le reclaquent pas (un p’tit coup de plantoir pour voir que tout reste souple) ,
    – il tempère très efficacement les chaudes températures d’été,
    – sa couche inférieure un peu pourrie nourrit très doucement le sol de surface,
    – les adventices restent très limitées.
    La combinaison de tout-çà maintient en permanence les vers, cloportes et autres en activité, tu écartes et tu les vois, ainsi que tout le nécessaire travail des bactéries qui sont à la fois en humidité et en aérobie,
    …et le croc/binette/sarclette/groét (patois de chez nous) reste dans la remise, au chômage tout l’été! Le seul travail qui me reste est de faire sauter une capsule de ce que tu sais… et de regarder pousser :wink:

    La 1ère année où j’ai fait çà, un peu dubitatif car je n’étais pas persuadé de l’utilité, j’ai paillé 2 routes sur 4 , pour voir…et j’ai vu!
    Si été pluvieux je dépaille simplement PdT et haricots pour éviter les maladies.

    J’ajoute enfin que si ce paillis persiste un peu en hiver (moi j’en remets un peu comme déjà dit) le travail du sol au printemps suivant se fait (presque) dans du beurre…Tellement moins pénible! Et là j’incorpore léger tout ce qui reste si pourri , ou sinon j’écarte puis je remets après bon démarrage des cultures…et je recommence , en adaptant l’épaisseur pour chaque plante selon ses besoins, qui peuvent être minimes pour certains (thym ou basilic par ex.).

    Tout çà non pas pour convaincre mais simplement partager mon expérience du paillage.

  56. PS : Si été pluvieux, je dépaille aussi toutes les alliacées. D’ailleurs il ne leur en faut pas bcp.

  57. Re PS : on peut (on devrait) faire de même pour toute culture florale en jardinières ou grands bacs , plutôt une bonne couche d’herbe sèche qu’un gazon fin, (car risque de tassement/pourriture avec les arrosages fréquents…qui seront qd-même bien plus espacés)

  58. Il est tombé 64 mm d’eau en 3 jours. C’est énorme. ça a fait un bien fou à la terre qui en avait grand besoin. Et en plus, comme c’est souvent le cas en Franche-Comté, c’est tombé très calmement et l’eau a bien imprégné le sol en douceur.
    Et chez vous, vous avez pu avoir un peu d’eau ?

  59. Michel, à propos de la pourriture éventuelle causée par de l’herbe coupée et humide, c’est là qu’intervient le rôle important des gastéropodes. Je viens de lire cet article complet et intéressant sur ces petites bêtes effectivement aussi utiles que les vers. Les espèces présentes sont un indicateur de l’état du terrain. :

    « Les limaces luttent surtout contre le développement de parasites et de pathogènes en mangeant la matière en décomposition avant leur état de putréfaction et d’oxydation au contact de l’oxygène.
    Le rôle majeur des limaces, et des gastéropodes en général, est de recycler la matière organique dès leur décomposition. Elle aident à lier le sol grâce à leur mucus et créent des galeries qui aérèrent et hydratent le sol. Elles accélèrent donc la circulation des nutriments et des minéraux dans le sol dans les conditions optimales. Les plantes sucent ces nutriments dans le sol grâce à leurs racines, avec l’assistance de bactéries et de mycélium, activent la production de chlorophylle et de sucres grâce à la photosyntèse, concentrent les minéraux dans leur liquide interstitiel… (…) »

    lien article :
    https://permaforet.blogspot.com/2014/07/cultiver-avec-les-limaces-et-les.html

    Outre les plantes répulsives : thym, bourrache, cerfeuil, une décoction d’ail sur les plants semble également fonctionner (d’après les recherches du laboratoire de l’université de Newcastle-Upon-Tyne (Royaume-Uni) l’ail est un super répulsif contre les limaces).
    Les plants repiqués affaiblis ou stressés attireraient les limaces contrairement aux plants de semis directs.

    Je vais bientôt tester cette décoction car actuellement Paris est pluvieux et les derniers jeunes plants de concombre mis en place ont reçu la visite de ces demoiselles sûrement attirées en surface par l’humidité. Nous avions pris soin d’ajouter des déchets végétaux dans notre butte toute récente (9 mois). Le temps qu’un équilibre naturel s’effectue, nous allons devoir feinter amicalement avec elles.

  60. Les limaces ont évidemment un rôle mais ne sont pas indispensables pour ce qui est du recyclage de la matière. La matière organique finit forcément par être décomposée, qu’il y ait des limaces ou pas. Des tas de bestioles et de micro-organismes s’en chargent, d’une manière ou d’une autre.
    Tout à l’heure j’ai fait un constat étonnant en enlevant des planches que j’avais placées sur le pourtour de ma serre : il y avait sous chaque planche des tonnes de grosses limaces oranges. Or, aucune salade n’a été détériorée depuis de nombreux mois par les limaces, ni à l’intérieur de la serre, ni à l’extérieur. De quoi vivent-telles ? D’amour et d’eau fraîche ?

  61. Je rejoins pleinement Isa sur le rôle des gastéropodes, c’est pour cette raison que je ne composte plus mes déchets verts , mais j’écarte le paillis, je mets le Vert au sol puis je remets le paillis. De cette façon il ne sèche pas et il est totalement dispo pour les limaces qui ne vont pas ailleurs (ou bcp moins).
    Il est vrai, Bernard, que même sans limaces ce Vert pourrira avec le temps, mais ce temps est bcp plus court avec le travail des limaces . De plus elles produisent un rejet directement assimilable par les plantes, sans passer par l’oxydation ce qui donne des nutriments bien meilleurs que du compost forcément oxydé. Le 2è paragraphe d’Isa l’explique bien .

    Je vais faire la même chose avec les déchets de Bokashi (voir sur le Net) que j’expérimente aussi cette année. Je récupère le jus (engrais doux et surtout bourré de bactéries mais un peu acide donc à diluer à 1/20 mini).
    Les déchets ne sont pas pourris (même processus que pour la lactofermentation) et aussi bourrés de bactéries, mais acides également : on peut enfouir sous 10cm et attendre 15 jrs avant plantation pour évacuer l’acidité. Décomposition normalement garantie après 2 à 3 mois qui doit en principe profiter pleinement aux cultures mises en place.
    On peut aussi mélanger au compost classique mais l’oxydation sera là…
    Pour ma part , comme tout le jardin est planté, je vais aussi tenter une mise au sol de surface sous paillis épais comme du Vert normal , et voir ce qui se passe, si les limaces s’y attaquent, si les plants ne souffrent pas de cette acidité passagère de surface, et si elles en profitent en fin de culture . L’apport de ces nutriments bactérisés devraient théoriquement être un gros Plus par rapport à un compost classique…Mais je ne suis pas sûr que la durée de vie de ces bactéries soit bien longue…

    Après l’urine, c’est mon expérimentation de l’année . Si c’est positif je garderai.
    Si çà vous intéresse, je transmettrai (………..contre une triple Carmélite :wink: :D )

  62. Pour tes limaces Bernard, c’est logique, il faisait sec et elles se sont mises au seul endroit où il y avait encore de l’humidité. Quand je laisse une tuile au jardin çà le fait pareil. C’est pas bête ces ptites bêtes! Si y a pas, elles descendent en terre, ce que tu leur fais faire en binant.

    Quant à leur étonnante survie , elles ne sont pas les seules ; mon hypothèse serait qu’elles ont un métabolisme bien spécifique , qu’on pourrait rapprocher de celui d’un serpent ou d’un crocodile, capables de jeûner plusieurs mois après une bonne prise…

    Après çà, si Christophe dit qu’elles bouffent les planches…..J’ai encore appris quelque chose aujourd’hui!!! :wink: :D

  63. J’ai discuté hier avec un agriculteur : c’est la première fois de sa vie qu’il ne met pas d’anti-limaces dans ses champs. Pour la simple et bonne raison qu’il n’y en a pas. Sans doute que la sécheresse de l’été dernier a, comme l’a dit Christophe, mis à mal les populations de limaces.

  64. Intéressantes toutes vos approches diverses, j’ai hâte de lire vos retours d’expérience.

    Lorsque j’ai enlevé les plants de pdt qui ont naturellement poussé à partir des déchets végétaux (récolte d’environ 3kg) pour faire de la place pour les plants du printemps, les feuilles des plants situés à côté des oignons n’ont pas été touchés. Donc le conseil de « planter un peu partout au potager de l’ail, des oignons, de la ciboulette et du fenouil car leur odeur éloigne les limaces et escargots. » semble efficace également.
    Je prévois de mettre rapidement des pieds de ciboulette entre mes divers plants repiqués et vous tiens informés.

  65. Au sujet des traitements, après bien des usages de différents produits, j’ai abandonné toute la chimie… sauf le ferramol. Grâce à Michel, je suis en passe de devenir plus bio que bio.
    Concernant le travail du sol, j’y suis revenu de façon plus régulière, sans aller en profondeur. L’utilisation de la grelinette, puis du croc pour casser les mottes et du rateau, sans retournement, ça me va très bien et c’est rapide.
    On m’a offert aussi un outil très très pratique : la ratissoire oscillante manuelle, modèle avec couteau de 12,5 cm disponible chez l’excellent fournisseur Magellan.
    Adopté ! En complément d’un désherbage manuel, c’est parfait. Dupdup si tu passes à la maison, tu essaieras. Je l’ai prêtée à un voisin, il a commandé immédiatement.

    https://www.magellan-bio.fr/becher-et-desherber/1836-ratissoire-oscillante-manuelle.html

  66. Pour les limaces des champs, après les dernières pluies abondantes (près de 80mm ici) on sera fixé d’ici qques semaines. Elles ont une telle aptitude à la survie que je resterais prudent. Mais l’énorme agitation et perturbation des sols en culture pro + sécheresse depuis 1 an et demi a pu les affaiblir. Je me demande tjrs comment elles peuvent résister à toute la chimie qu’on leur balance…
    Christophe, la ratissoire oscillante marche très bien. J’ai un modèle équivalent depuis…30 ans. Mais avec maintenant le paillis, je ne m’en sers qu’au printemps. En été le paillis étouffe tout, et de ce fait avec les années j’ai de moins en moins de graines au sol…sauf le mouron tjrs aussi abondant. Je ne sais pas comment il fait! , mais ce n’est pas l’adventice la plus gênante.
    Yves, un Bokashi bien réussi en respectant l’anaérobie, çà sent plutôt assez bon, de la conserve acidulée!

  67. Vu les sécheresses qui arrivent, année après année, sur que dans ma prochaine vie je ne me réincarne pas en limace, escargot ou grenouille ! :whistle:

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