Mes tomates de l’été 2008 (4)

LE COIN DU JARDINIER (34)
Malgré l’alternance soleil/pluie qui favorise le développement du mildiou, les pieds de tomates que je cultive résistent plutôt bien. Le soleil très fort des derniers jours a accéléré le murissement des fruits. La moisson continue donc.

Certaines variétés ont mes préférences. C’est ainsi que j’aime les tomates de couleur verte et particulièrement la green zebra qui est l’une des plus belles qui soit.

Voici une nouvelle sélection de variétés cueillies hier avec, de gauche à droite et de haut en bas : White beauty, Borodinsky, Russian lime, Liberty bell, Orange queen et Apéro F1.

En fin d’été, lorsque cette petite série sera terminée, je donnerai la liste des variétés dont j’ai récolté les graines et que je pourrai diffuser auprès des visiteurs de ce blog.

29 réflexions au sujet de “Mes tomates de l’été 2008 (4)”

  1. Je ne sais pas bien si considérer le poids des tomates récoltées a un sens, sinon qu’on pourra en manger tout l’hiver.
    Tout au moins une indication : j’ai obtenu une tomate orange de 496 g et une Noire de Crimée de 493 g. C’est la toute première fois que j’atteins de telles dimensions et j’avoue que c’est assez jouissif, quand d’autres sont en phase de mûrissement qui dépasseront peut être ces dimensions-là.
    Et ça, sans engrais, ni pesticide.

  2. La green zebra peut être un piège pour un néophyte en la matière qui voit de belles tomates qui ne veulent pas mûrir !! Justement ces tomates vertes se vendraient-elles facilement sur le marché par rapport aux tomates rouges , j’en doute , alors qu’elles sont peut-être plus succulentes dans l’assiette ?? Car lorsque l’on dit le mot tomate , le rouge nous vient tous de suite a l’esprit !!

  3. Je crois que la green zebra est difficilement vendable dans le commerce car elle doit être consommée rapidement à maturité et n’a pas la résistance au transport des variétés modernes.
    D’ailleurs, s’il fallait concéder un avantage aux variétés modernes, c’est bien celui-là : leur capacité à rester ferme longtemps. Mais c’est le seul ….

  4. D’accord sur la valeur de la green zebra qui a aussi l’avantage de décorer les salades avec d’autres variétés : jaunes, oranges… et rouges !
    Record pour moi cette année avec une tomate beefsteack de 750 grammes !
    Une bonne production en 2008 donc.
    Je suis d’ores et déjà intéressé par les graines de Bernard et je pourrai aussi en fournir quelques-unes, on verra ça lors de la publication de cet article qui risque encore de reléguer le jardinier que je suis au rang de gratte-terrain.

  5. Pour la maturité des tomates, en dehors des indices visuels (par exemple la green zebra jaunit), je pratique la palpation…
    Avec le recul d’autres articles, puis la préparation culinaire, je me rend compte qu’une grande sensualité s’exerce au potager. Je crois que c’est un des intérêts essentiels de la culture finalement : qu’elle aigrisse certains serait néfaste, elle devrait mener à la croissance non ?
    Ah merde, encore une notion dévoyée !

  6. :cool:
    Au rayon « tomates vertes », j’ai trouvé des EVERGREEN, chez mon producteur bio du marché de Vesoul. Elles sont gustativement intéressantes et permettent comme dit Christophe de faire des salades de tomates originales : On n’y voit pas que du rouge.
    Bonne soirée les gourmands ! :tongue:

  7. :blink:
    C’est bien joli de parler des tomates, mais Jenofa n’a toujours pas révélé ce que sont les « races-marteaux », alors… ça vient ?
    :silly:

  8. Les jardiniers seraient donc d’horribles palpeurs sensuels? Ca ne m’étonne plus que les tomates rougissent …! :blush:

  9. Christ et Fétu, vos propos me touchent à coeur.
    Pas plus tard qu’hier, le jardinier en moi (tel que justement défini par Christophe) se trouva fort ému : un fruit se présenta à moi la main tendue, à bonne distance du baiser que je me préparais à déposer sur sa peau.
    Saisi d’effroi, je ne peux même pas dire, si verte ou rouge, cette apparition fugace eut réellement lieu. En tout cas, la couleur ne garantit pas davantage la température que le goût.
    Apparences.
    J’en reste glacé.
    Temps de saison, direz-vous ?

  10. ça c’est de l’amour , de la passion même … Et à ce que je vois les légumes vous le rendent bien !!

  11. Oui Anne, Apéro F1 est le nom d’une variété (moderne) de tomate cerise. Il y en a une autre que j’ai aussi et qui s’appelle piccolo F1… Drôles de noms mais qui indiquent bien dans quelles circonstances on les consomme …

  12. BF15, c’est le nom d’une variété de patate, non?
    Et « marteau », c’est le nom d’une variété de navet (allongé), comme la grosse blonde paresseuse est une laitue et le jaune paille des vertus, un oignon.
    Et comme disait mon père, « Dans la plaine des Vertus, y’en a plein qui n’en ont guère ».

  13. Je suis persuadé que les gens qui ont donné à leurs variétés nouvellement obtenues les noms imagés de « grosse blonde paresseuse », « grosse mignonne » (une pêche) ou « cuisse madame » pensaient à certaines personnes en particulier. Tiens, d’ailleurs, quand j’écris « grosse blonde paresseuse », j’ai tout de suite trois ou quatre têtes qui me viennent à l’esprit … :cool:

  14. j’avais tant de tomates l’an dernier que j’ai essayé d’en vendre qqunes à mes voisins (1 euro le kilo pour des brandywine et green zebra et noires russes, c’est pas cher, non?) eh bien j’ai remarqué qu’ils faisaient un peu la grimace devant le vert, le jaune, le noir et préféraient de beaucoup les rouges rouges et grosses de préférence les roma et autres marmande. ainsi, les roses de berne (roses, ben quoi !) n’ont guère eu de succès. si c’est pas rouge, c’est pas bon….alors le goût du citoyen lambda – et son ouverture d’esprit -, c’est pas pour demain. et vive les tomates du supermarché bien rouges et bien fades ! et bien traitées….

    au fait qqun a-t-il rencontré et goûté des kumato? bien qu’hybrides je les trouve délicieuses surtout achetées au grand frais. je commence mes semis aujourd’hui. d’après les prévisions saisonnières il fera très doux dès février et même chaud ensuite.

  15. Mes parents font aussi la gueule quand je leur donne des tomates jaunes, oranges, noires, vertes … ce n’est pas dans leur culture. Je les soupçonne même de s’en débarrasser en les donnant à leurs poules …

  16. C’est la même chose en charcuterie , des saucisses roses pleines de colorants se vendent mieux que de la saucisse fraîche sans colorants de couleur plus terne !!!

  17. Je suis certain que mes parents qui ne mangent pas de tomates jaunes en mangeraient si je les peignais avec une peinture rouge laquée brillante ! Tiens, ça me donne une idée, je crois que je vais essayer … :cheerful:

  18. pas la peine de gaspiller ta peinture. au fait, j’ai recu aujour’dhui le catalogue ste marthe. un peu décue par les tarifs…poiur que ce soit rentable, faudrait s’y mettre à plusieurs.

    au fait, si qqun pouvait m’envoyer 2 graines de vrais potimarrons et 2 de VRAIS potirons, je lui dirais merci et merci et lui enverrais les timbres de port. a plus

  19. L’achat de graines devient cher, à la ferme de Ste Marthe et ailleurs. Je pense effectivement qu’il faut acheter des graines à plusieurs ou se les échanger. La semaine prochaine, nous allons le faire à quelques-uns, autour d’une bonne bouteille …

  20. Marie-José, je pense aussi que les potimarrons d’aujourd’hui ne sont plus aussi goûteux que ceux d’autrefois. Il est vraiment difficile d’en trouver des vraiment bons.

  21. Chouette, cet échange de graines autour d’une fiole.
    Il s’agit d’une rencontre privée sur invitation ou d’une possibilité ouverte à ceux qui, participants au blog, voudraient y participer ?

  22. euh, désolé, c’est privé … mais on peut organiser d’autres occasions, je crois beaucoup à ces échanges, pas uniquement de graines, mais aussi sur le plan humain.

  23. Oh, pardon, si j’avais su je n’aurais pas posé la question.
    Effectivement, rien ne vaut ces échanges où germent les graines de l’amitié.

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