Marque-page (2)

Je vous rappelle juste que le mardi 4 août, nous discuterons sur ce blog du livre « l’automne à Pékin » de Boris Vian et qu’il est encore temps de vous le procurer si vous souhaitez participer aux échanges.

Et si vous avez besoin d’un marque-page pour ce livre ou pour tout autre ouvrage, en voilà un réalisé à partir d’une photo faite il y a quelques semaines dans la Brenne. Il ne vous reste plus qu’à l’imprimer !

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9 réflexions au sujet de “Marque-page (2)”

  1. Bien jolie photo monsieur Dupdup !!

    :wink:

    Ma libellule

    En te voyant toute mignonne,
    Blanche dans ta robe d’azur,
    Je pensais à quelque madone
    Drapée en un pan de ciel pur ;

    Je songeais à ces belles saintes
    Que l’on voyait, du temps jadis,
    Sourire sur les vitres peintes,
    Montrant du doigt le paradis ;

    Et j’aurais voulu, loin du monde
    Qui passait frivole entre nous,
    Dans quelque retraite profonde,
    T’adorer seul à deux genoux…

    Soudain, un caprice bizarre
    Change la scène et le décor,
    Et mon esprit au loin s’égare
    Sur de grands prés d’azur et d’or,

    Où, près de ruisseaux minuscules,
    Gazouillants comme des oiseaux,
    Se poursuivent les libellules,
    Ces fleurs vivantes des roseaux.

    – Enfant, n’es-tu pas l’une d’elles
    Qui me suit pour me consoler ?
    Vainement tu caches tes ailes :
    Tu marches, mais tu sais voler.

    Petite fée au bleu corsage,
    Que je connus dès mon berceau,
    En revoyant ton doux visage,
    Je pense aux joncs de mon ruisseau !

    Veux-tu qu’en amoureux fidèles
    Nous retournions dans ces prés verts ?
    Libellule, reprends tes ailes,
    Moi, je brûlerai tous mes vers ;

    Et nous irons, sous la lumière
    D’un ciel plus frais et plus léger,
    Chacun dans sa forme première,
    Moi courir, et toi voltiger.

    François FABIÉ

  2. Si je comprends bien, chaque mois, Bernard va nous proposer un marque-page .
    En voilà une idée qu’elle est bonne !

  3. Je crois en plus que les lumettes sont des petits êtres vivants cités dans « l’automne à Pékin » si je ne me trompe pas.

  4. « Devant ses yeux, une lumette glissait paresseusement sur une herbe longue et courbe, qu’elle recourbait d’une pellicule irisée. »

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