J’encadre ce samedi (le 21 juillet, dans deux jours) une sortie consacrée au guêpier d’Europe, assurément le plus coloré des oiseaux de notre région. J’anime cette sortie dans le cadre de mes activités professionnelles. Je m’étais promis de ne pas mélanger ce qui se passe à mon boulot et ce qui se dit sur ce blog. Mais bon, une fois n’est pas coutume. L’exception est due au fait que j’ai souvent parlé du guêpier dans les articles de ce blog et qu’il m’a semblé que certains lecteurs pouvaient être intéressés pour voir enfin cet oiseau. La sortie est gratuite.
Le rendez-vous est à 9H30 devant l’église de Petit-Noir dans le Jura. C’est à 65 km environ de Besançon et très facile à trouver : continuer la route nationale après Dole en direction de Beaune. 5 km exactement après Tavaux, tourner à gauche au niveau du rond-point. Traverser Peseux puis Longwy-sur-le-Doubs. Le village suivant est Petit-Noir. Une paire de jumelles sera la bienvenue. La sortie sera courte et se terminera à 11H30. Possibilité de voir également d’autres espèces d’oiseaux de la vallée du Doubs : aigrette garzette, bihoreau gris, petit gravelot, sterne pierregarin, sans oublier bien sûr le dupdup à crinière rousse, espèce dont il ne reste heureusement qu’un exemplaire au monde… Avis aux amateurs.
Dommage, je part dans le Lot Samedi matin, Cela aurait été avec plaisir
Jean-François
Bonne balades dans le Lot (d’autant plus que le guêpier niche dans ce département si j’en juge par le programme de l’association Lot Nature qui a animé en juin dernier une sortie sur le guêpier).
Je me rappelle avoir vu une splendide colonie d’hirondelles de rochers dans une petite falaise qui surplombait le Lot.
Yeah, qué bô zoziau !
La sortie a eu lieu ce matin. Observation d’une très belle colonie de guêpiers (10 à 15 couples probablement), d’une colonie d’hirondelles de rivage sur le même site, du martin-pêcheur, de l’aigrette garzette, du grand cormoran, du chevalier aboyeur, du chevalier guignette, du petit gravelot, de la bécassine des marais…
Je ne suis pas certain que les ornitho puissent répondre aux questions que me pose cet oiseau, mais à tout hasard…
– Le Guêpier aurait-il les mêmes couleurs vives s’il nichait en haut d’un arbre plutôt qu’au fond d’un trou ?
– Quelle sensation éprouve-t-il lorsqu’après y avoir creusé sa galerie, il pénètre dans la Terre ? Et elle, que ressent-elle alors ?
– Qui creuse le plus vite : le Guêpier dans la terre ou le Pivert dans le bois ?
– Pourquoi porte-t-il le même masque noir que la Sitelle ?
– etc.
Je n’ai qu’une réponse à toutes ces questions :
– « Quelle sensation le guêpier éprouve-t-il lorsqu’après y avoir creusé sa galerie, il pénètre dans la Terre ? Et elle, que ressent-elle alors ? ».
Réponse : tous deux espèrent l’orgasme mais aucun n’y parvient !
Dis Bernard, tu nous parles du Dupdup à crinière rousse. Tu es sûr qu’il existe encore ? J’en ai connu un, effectivement. Mais je ne connais plus aujourd’hui que le Dupdup à crinière grisonnante !
Y’a des guêpiers en pagaille autour de mon lieu de vacances (à ce propos, les nids sont-ils forcément prêts des fils électriques sur lesquels ils se posent ?)… mais j’ai aussi surpris rollier et huppe fasciée.
Je serais bien en peine de déterminer l’espèce que je trouve la plus jolie : les designers de piafs ont un sacré talent dans la région !!!
Tu veux chercher les nids de guêpiers ?
Mais qu’est-ce qui t’arrive, Vincent, t’as envie de te faire une omelette multicolore ou quoi ?
Bonjour
Je visite le jura actuellement et j aurai aimé observé les guêpiers
Pourriez vous m’indiquer dans quelle secteur de Petit noir je suis plus enclin de les voir
Hou la la, ça fait 18 ans que j’ai écrit cet article sur les guêpiers de Petit Noir et je n’y suis jamais retourné depuis cette époque là (car maintenant les guêpiers sont bien installés chez moi en Haute-Saône).
Je ne peux donc répondre précisément à votre question mais ce que je peux vous dire, c’est que d’une part la LPO a montré en 2015, dans une étude, que les quantités de guêpiers étaient en diminution sur la vallée du Doubs et que d’autre part, à mon avis, il est encore possible de les observer en prospectant les rives du Doubs à Petit-Noir (il y a sans doute une petite colonie au moins tous les 2-3 km).
Désolé de ne pouvoir en dire plus.
Si Christophe lit votre message, il aura sans doute des choses plus précises à dire.
Bonjour
Je conseille le secteur aval de Petit-Noir en limite de la Saône-et-Loire et en rive droite.
Attention : ne pas aller en bordure de rivière sur les zones de gravier c’est en arrêté de protection de biotope (APB) voir les affichages présents, et surtout… respecter la quiétude des oiseaux, c’est la meilleure façon de les observer dans de bonnes conditions.