Juste une petite image pour introduire le prochain article qui parlera de cette espèce :
Oiseaux
Nos amis à plumes
Le vieux notaire
Certaines des photos que j’ai faites passent en fond d’écran sur mon ordi (une toutes les minutes), de manière aléatoire.
Et Joëlle, il y a tout juste deux minutes, me dit « j’adore cette photo ».
Effectivement, moi aussi j’aime bien cette image que j’ai faite en captivité (l’oiseau, pas moi !) il y a quelques années à la Volerie des Aigles en Alsace.
Pourquoi je l’aime bien ? Parce que l’oiseau me fait penser à un vieux notaire …
La spatule blanche
LES OISEAUX DE TEXEL (46)
Hé, désolé les amis, je voulais écrire un article sur la Spatule blanche, emblême de l’île de Texel, mais le temps me manque, j’ai un boulot dingue qui m’attend au jardin.
Alors, il n’y aura que les photos, le reste viendra dans la discussion (si elle a lieu) dans les commentaires. Les images en attendant …
L’ibis falcinelle
Petit séjour très rapide en Camargue il y a quelques semaines.
Pour commencer une série d’articles sur le sujet, juste quelques images consacrées à un oiseau qui était rare il y a encore peu de temps et qui est devenu omniprésent (parfois une centaine dans une seule rizière). Cet oiseau que l’on voit noir de loin, a en fait des couleurs très nuancées et magnifiques.
Une nouvelle vie photographique
Il arrive qu’en amour, alors qu’on croit que c’est « pour la vie », tout craque au bout de 30 ans, 40 ans ou même plus … ! Une première infidélité, alors que personne ne s’y attendait, et puis les couples se séparent.
Mon mariage avec Pentax n’a souffert d’aucune infidélité pendant 45 ans. J’ai aimé tous les réflex que j’ai eus, de mon premier MX (argentique) jusqu’au dernier K3 (numérique) et surtout mon 300 mm qui m’a permis de faire la quasi-totalité des images de ce blog. Et puis voilà t-y pas que Pentax n’a plus été à la hauteur de ce que j’espérais. En ce qui concerne la photographie animalière, un virage a été pris avec les hybrides. Pentax n’a pas suivi l’évolution en cours. Alors, je viens de commettre une infidélité … pour Canon … et je crois que c’est « pour la vie » ! Le divorce avec Pentax est donc consommé, non sans une larme à l’oeil de ma part.
Mes photos animalières seront faites dornénavant avec le Canon EOS R7 et un zoom Canon 100-500 mm.
Le très gros avantage est l’extrême rapidité de la mise au point. J’ai pu tester qu’à une distance de 66 m, sur un milan noir, l’appareil qui est programmé pour trouver les yeux de l’animal, fait instantanément la mise au point sur les yeux du milan et ne lache plus du tout cette mise au point, malgré tous les mouvements que peut faire l’oiseau (envol par exemple). Par ailleurs, l’objectif reste d’excellente qualité, même au zoom maximal. Et lorsqu’on zoome ensuite l’image sur son ordi, la qualité reste bluffante.
Deux exemples, tous deux au zoom maximal (500 mm, soit un équivalent de 800 mm car avec Canon il faut multiplier le grossissement de l’objectif par un coefficient de 1,6) (vous pouvez cliquer sur les images pour les avoir en meilleure qualité sur votre écran) :
Premier exemple avec une buse variable photographiée à 26 mètres.
Grossi sur l’ordi, ça donne ça :
Deuxième exemple avec un tarier des prés photographié à une quinzaine de mètres :
Puis zoom sur l’image :
J’ai l’impression qu’une nouvelle vie (photographique, cela s’entend) commence pour moi.
On reparle de tout ça … (à noter que Jérôme vient de s’équiper du même matériel).
Pour finir l’article par un petit trait d’humour : autrefois, j’utilisais des pellicules fuji (fujichrome, parfois fujicolor), je partais faire des photos animalières « comme à la guerre, la fleur au Fuji, maintenant c’est la fleur au Canon ! »
Petites devinettes
Je sais qu’après deux semaines d’arrêt du blog vos neurones – tout comme les miens d’ailleurs – vont avoir énormément de mal à redémarrer. Enfin, pour certains d’entre vous … mais, dans ma grande bonté, je ne citerai pas de nom ou de prénom, chacun se reconnaîtra. Alors je me dis qu’une petite devinette ne ferait pas de mal à vos cerveaux qui commencent à se ramollir après 15 jours d’inactivité sur le blog !
Et comme Jérôme vient de me transmettre des photos de deux espèces qu’il vient d’observer, je me dis que deux devinettes à vous soumettre, c’est encore mieux ! Et je suis sûr que vous serez tous d’accord pour payer deux devinettes pour le prix d’une !
Première espèce à identifier :
Deuxième espèce (beaucoup plus facile à identifier) :
Si personne ne trouve, je donnerai un indice mardi soir …
Oui, je sais, un dupdup c’est sadique !
Le tadorne de Belon
La photo n’est pas de très bonne qualité mais voilà, c’est la première fois que je vois le tadorne de Belon dans la prairie en face de la maison.
La photo a été prise hier soir. L’oiseau était toujours là cet après-midi, sans doute que l’air de la région lui plait bien. Ou peut-être qu’il est venu me dire tout simplement qu’il y a longtemps que je ne suis pas allé en mer du Nord à Texel.
Alors, pour complèter cet article, quelques images du tadorne faites en mer du Nord.
petit exercice de comptage
Je vous ai déjà parlé du pingouin torda et du guillemot à miroir.
Il existe dans l’hémisphère nord une troisième espèce de la famille des alcidés : le Mergule nain (qui ne niche pas en France, contrairement à ses cousins).
Je vais rencontrer ce soir (elle vient à un concert privé donné par Sylvain) la spécialiste française des mergules nains qui participe à des missions internationales chaque année au Groeland (il y a là-bas des concentrations incroyables de cet oiseau).
Je vous en dirai plus demain dans les commentaires.
Mais en attendant, comme je sais que vos neurones vieillissent et que vous avez besoin de petits exercices mathématiques … tout du moins d’arithmétique parce qu’à vos âges il n’est plus question de faire des maths d’un niveau un peu supérieur (primitives, intégrales, vectoriels, équations à plusieurs inconnues…), je vous propose juste l’exercice suivant : combien y a-t-il de mergules nains qui passent au vol devant cette caméra (la vidéo ne dure que 38″) ?
Mouette tridactyle au cap Blanc-Nez
Côte d’Opale ! Un endroit magnifique où l’on peut se retrouver quasiment seul sur la plage du Cap Blanc-Nez, même en plein après-midi du mois d’août, …
… et ou l’on peut voir les côtes anglaises (d’où d’ailleurs le célèbre proverbe local : « Quand tu vois la côte anglaise, c’est qu’il va pleuvoir. Si tu ne la vois pas, c’est qu’il pleut déjà ! »)
Parfois une belle surprise avec une jeune dame qui danse sur la plage (et ça m’a fait penser à la chanson de Brel, « Sur la place », l’une de ses premières chansons) !
Mais dans le Nord de la France, rien n’est pareil qu’ailleurs, même chez les oiseaux ! (à noter que vous pouvez cliquer sur les images pour les avoir en meilleure qualité)
Les Aigrettes trempent leur pattes dans des pots de peinture …
…Les goélands, avec des cris sadiques, vous survolent en permanence pour vous chier dessus (ou éliminer leurs excès de bière !)…
… les grands cormorans ont deux têtes …
… ils se prennent parfois pour des rapaces…
… ils se plaisent à dire la messe en plein air (à moins qu’ils ne jouent aux pervers pépères en espérant qu’une ondine va sortir de l’eau) …
… tandis que les mouettes tridactyles ont deux têtes, deux queues, quatre pattes et quatre ailes (à moins que ça ne soit un effet d’optique lié à la consommation des bières admirables – notamment celles de la brasserie Noyon – que l’on peut boire dans le Pas-De-Calais).
A propos des mouette tridactyles, il y a 2 456 couples nicheurs au Cap Blanc-Nez en 2019, c’est de loin la colonie la plus importante de France (la deuxième, avec 1 333 couples, étant celle, toute proche, du port de Boulogne-sur-Mer, en milieu urbain donc ; hasard des chiffres, les deux colonies du Département 62 totalisent 62% de la population nationale).
Lorsque nous y étions, du 16 au 23 août dernier, les mouettes avaient fini de se reproduire, la plupart étaient déjà en mer, sans doute même en haute mer, il en restait très peu sur le site, mais certaines venaient encore se poser régulièrement sur les nids. Par chance pour le photographe, il y avait des jeunes qui volaient depuis peu et qui suivaient souvent les adultes en quémandant leur nourriture, j’adore leur plumage …
… et leurs allures de bécasseaux quand ils sont au sol.
J’ai passé la semaine entière à les photographier. Un Dupdup c’est pas compliqué, vous le posez là le matin avec un appareil photo, vous venez le rechercher le soir, il n’a pas bougé du tout. Quand il sera vieux sur un fauteuil roulant à L’Ehpad, il suffira que le matin l’auxiliaire de vie le mette devant un nid de moineau et vienne le rechercher le soir au moment du coucher ! Enfin, on n’en est pas encore là …
Evidemment, j’ai fait énormément de photos (sans doute 700-800 juste pour les mouettes tridactyles). J’ai énormément de mal à les trier. Je voulais en mettre juste une dizaine mais finalement, en voici quand même une trentaine, présentée simplement dans l’ordre où je les ai prises (car en vieillissant, on devient flemmard, ce n’est pas vous qui allez me contredire !).
Mon nouvel affût
Dans ma petite vie de photographe animalier, il m’est souvent arrivé de construire un nouvel affût pour observer les oiseaux. Et lorsque je le décidais, une frénésie me prenait et il était construit dans l’heure qui suivait. C’est à peu près ce qui m’est arrivé le 29 juillet dernier. Un affût discret, difficile à voir, même lorsqu’on passe devant …
J’ai contruit cet affût à 50 mètres de ma cabane habituelle devant laquelle je nourris les rapaces (buse variable et milans). Deux raisons à cette nouvelle construction : avoir le sud derrière soir (pour une meilleure lumière, sans contrejour, ce qui me permet de faire des photos à toute heure de la journée) et avoir des plans photographiques différents, notamment parce que le fond, constitué d’une forêt, est sombre.
Je n’ai pas encore beaucoup utilisé cet affût (quatre séances seulement) mais voici quelques images des deux premières séances (on remarquera au passage un petit passereau que vous reconnaîtrez sans doute). Les photos sont présentées par ordre chronologique. Je rappelle qu’on peut agrandir les images en cliquant simplement dessus.
Juste quelques traces …
Un épervier attaque une mésange. La scène est extrêmement rapide, fugitive. Elle se déroule là, juste devant mes yeux, à moins d’un mètre de moi. Quelques secondes plus tard, il ne reste rien de cela. Seule la vitre de la fenêtre de la cuisine garde quelques souvenirs de la scène.
Je passe un coup de chiffon, et hop il ne reste rien.
Ainsi va la vie, ainsi va la mort …
Une journée d’affût « historique » !
Ce blog est en congé estival et ne reprendra que le lundi 19 septembre.
Pour ce dernier article, comme je l’avais promis à Jacqueline (la doyenne de ce blog, mais il paraît qu’on ne dit jamais l’âge des dames), voici un article sur les milans.
« Mes » rapaces savent que je leur suis fidèle. Depuis plus de 40 ans, je les nourris devant ce que j’appelle « la cabane », petit abri dans lequel je me camouflue et à partir duquel j’observe quelques espèces (quand il se passe quelque chose… car rien n’est jamais garanti !). Certaines années, je ne les nourrissais que 10 fois par an (j’habitais à 17 km de là, ce qui explique un peu les choses) mais depuis deux ans, c’est plutôt 70 ou 80 fois chaque année.
Pendant longtemps, les rapaces venaient peu (une buse une séance sur deux, les milans une ou deux fois chaque printemps) et, mis à part les périodes prolongées de gel intense (on atteint facilement les -15°C en Franche-Comté) qui voyaient l’affluence de plus de rapaces, je me satisfaisais de ce que je voyais. C’était souvent peu, mais c’était toujours beaucoup pour moi (les adeptes de l’affût savent que le fait de voir ou de ne rien voir a relativement peu d’importance au final). En tous les cas, j’y trouvais largement mon compte.
L’an passé, les choses se sont accélérées. Beaucoup de rapaces ! Par contre, le début de cette année 2022 ne fut pas à la hauteur des espérances, tout a été très calme alors que je m’attendais à une reprise « sur les chapeaux de roue ». La présence permanente du milan royal (qui se reproduit maintenant à Bussières) a été malgré tout le grand événément de « la cabane » (presque tous les jours au vol, quasiment jamais posé).
Et puis il y a eu l’affluence des dernières semaines … !
J’ai dû faire au moins une cinquantaine de séances d’affût depuis le début de l’année. Bien évidemment, mes images vont finir leur vie au fond de mon ordinateur et je ne sais même pas si je prendrai le temps de les regarder et de les trier un jour … C’est un peu là mon paradoxe, j’adore faire des photos mais je me fous un peu des images réalisées … Je ne suis sans doute pas le seul photographe animalier à être dans ce cas.
Dans cet article, je ne voudrais montrer que des images faites au cours d’une seule séance, afin de montrer la richesse des observations que l’on peut parfois faire en un temps très court. La séance en question s’est passée avant-hier 15 juillet, c’était une séance faste (4 buses variables, 17 milans posés en même temps devant moi, dont 2 milans royaux), la plus belle séance que j’aie jamais faite en 40 ans. Je dis ‘la plus belle » mais au final il n’y avait personne d’autre que moi dans l’affût et je n’ai partagé avec personne ce « moment historique » . Un bémol donc car j’aurais aimé que Michel, Bruno, Jérôme, Christian, Philippe, Christophe ou Joëlle soient là. Mais voilà, même tout seul, le coeur battait fort, très fort même !
La première photo montre l’ampleur de la mêlée (parfois on se croirait à un match de rugby), ça ressemble fort à la curée des vautours !
Voici 40 photos (sur les 400 réalisées), présentées de manière chronologique sans commentaires de ma part (j’ai la flemme d’écrire, la chaleur estivale en est sans doute pour quelque chose, le peu de force que j’ai … je la garde pour décapsuler une ou deux bières !) (à noter que vous pouvez cliquer sur les images pour les agrandir).
Mis à part deux images de buse variable, toutes les photos concernent le milan noir et le milan royal (voir les différences entre les deux espèces sur les deux premières photos qui suivent). Si vous avez du temps, vous pouvez chercher à identifier les jeunes fraîchement sortis du nid.
Merci pour avoir eu le courage d’aller jusqu’au bout des images !
La suite à la rentrée, le 19 septembre.
Très bel été à vous tous !
Mésanges : et c’est reparti !!!
En 2012, j’avais raconté en détail l’expérience que j’avais menée avec les mésanges venant se nourrir sur la main.
Dans les années qui ont suivi, j’ai repris tous les ans l’expérience entre juin et août. Il me fallait chaque fois autant de patience (plusieurs jours) pour qu’une mésange revienne enfin se poser.
Cette année, je n’ai pas pris le temps de refaire l’expérience en juin, j’étais trop pris par les animations dans mon jardin. Comme ma dernière animation a eu lieu avant-hier samedi, je me suis dit que j’allais ressayer mais sans trop y croire (car les jeunes mésanges sont déjà sorties du nid depuis un long moment déjà et il est sans doute bien plus difficile de les attirer maintenant alors qu’elles ont acquis au fil des semaines une certaine méfiance).
Je me suis installé sur mon fauteuil en bois hier matin dimanche (vers 6H15), avec des graines sur mon chapeau et dans les mains. Quelle n’a pas été ma surprise (alors que mon dernier contact datait de l’été précédent) de voir une mésange charbonnière adulte se poser sur ma main en moins de 2 minutes. Dans la matinée, quelques autres mésanges sont venues (4 ou 5 peut-être), uniquement des jeunes de l’année.
Ce matin, à la même heure, tout est reparti de plus belle, et les mésanges sont venues se poser sur ma main (ou mon chapeau) environ 350 fois. Il m’a semblé qu’il y avait 15 ou 20 mésanges différentes qui sont venues se poser (mais il y en a bien plus qui tournent autour de moi et qui n’ont pas encore oser faire le pas), environ moitié-moitié mésanges bleues et mésanges charbonnières, tous des jeunes mis à part l’adulte de charbonnière étant déjà venu hier.
Je vais bien évidemment continuer l’expérience tout l’été et je vous raconterai tout ça à l’automne. Et d’ici là, tous mes amis peuvent passer à l’heure de l’apéro se faire photographier avec les mésanges !
PS – Les deux images de cet article ont été faites en 2012, je n’ai pas encore pris le temps d’en refaire.
L’oeil du milan royal
J’accélère un peu le rythme de parution de mes articles car au début juillet je ferai une pause estivale sur le blog (jusqu’en septembre) et j’ai des tonnes de trucs que j’aurais envie de dire d’ici là (mais de toute façon je n’aurai pas le temps).
Mon dernier article d’avant la pause parlera de ce que je vis en ce moment à mon poste de nourrissage pour rapaces. Voici juste, en préambule de ce prochain article, une image de bisbille entre milan noir et milan royal pour vous donner l’eau à la bouche (cliquer sur l’image pour l’agrandir).
C’est tellement incroyable ce que je vis avec ces rapaces que j’ai fait un millier de photos en trois jours. 90% de ces photos sont à jeter à la poubelle, 10% sont correctes, le 1% restant a quand même de la gueule !!! A suivre donc …
Les oiseaux de l’hiver
Comme je l’ai souvent dit sur ce blog, le nourrissage des oiseaux, à partir du moment où il a été commencé, doit durer absolument jusqu’en avril, le début du printemps étant une période difficile pour les espèces granivores (verdiers, chardonnerets …) car il n’y a quasiment aucune graine disponible dans la nature avant celles des pissenlits. En ce moment, Christophe me le disait hier soir au téléphone, il y a encore beaucoup d’oiseaux au poste de nourrissage (encore 25 gros-becs ce matin devant « ma cabane ») mais la saison tire à sa fin. Le temps donc de faire un bilan.
J’ai deux poste de nourrissage, l’un qui a été très peu fréquenté (à part une grosse bande de 70 tarins), l’autre au contraire qui a reçu la visite de 32 espèces (31 espèces d’oiseaux + un mammifère), ce qui est exceptionnel pour moi (mes critères après 45 années de nourrissage d’oiseaux en hiver : 10 espèces les mauvaises années, 15 en année moyenne, 20 les bonnes années, 25 les années exceptionnelles). Il faut dire que le fait de nourrir aussi avec des déchets de viande attire 5 espèces d’oiseaux que la plupart des gens n’ont pas.
Voici ces espèces, par ordre d’arrivée au poste de nourrissage (« par ordre d’arrivée », ce qui explique le côté un peu décousu de l’article). Je n’ai pas noté les oiseaux qui sont venus et qui n’ont rien consommé, exemple du troglodyte ou de la grive musicienne qui ne font pas partie de ma liste mais qui ont fait malgré tout une apparition à mon poste de nourrissage.
Mésange charbonnière (peu abondante en début d’hiver, très nombreuses en fin de période)
Mésange bleue (de moins en moins nombreuses au fil des semaines qui passaient)
Mésange nonnette (abondance exceptionnelle en début de période, diminution rapide à partir de février)
Sittelle torchepot (un couple tout l’hiver)
Rouge-gorge (én général un seul, disparition au 15 mars)
Verdier d’Europe (deux ou trois seulement, une dizaine pendant quelques jours en mars)
Pinson des arbres (très abondant, jusqu’à 35, encore très présent en avril)
Pic épeiche (un mâle en début de période, une femelle toute la saison jusqu’au début avril, encore présente hier)
Merle noir (onze maximum en janvier, disparition dès février)
Pie bavarde (7 en janvier, peu nombreuses le reste du temps)
Geai des chênes (un seul pendant tout l’hiver)
Buse variable (une buse très habituée venant tous les jours, trois autres plus occasionnelles)
Héron cendré (présent tout l’hiver, une ou deux fois par semaine)
Gros-bec (un vingtaine en permanence, jusqu’à 40 en mars)
Chardonneret (très peu, 2 maximum)
Moineau domestique (un couple)
Ecureuil (un seul en début de période)
Accenteur mouchet (un seul tout l’hiver, encore présent en avril)
Corneille noire (2 seulement, absentes depuis février)
Grand corbeau (l’observation la plus extraordinaire à mon poste de nourrissage, jusqu’à 7, mais ont disparu fin février)
Epervier d’Europe (une femelle, attaques régulières sur les petits passereaux)
Milan royal (trois maximum, dès le 13 janvier soit un mois plus tôt que d’habitude)
Grive litorne (une seule le 18 janvier)
Bruant jaune (dès le 21 janvier, jusqu’à 15 au début avril)
Faisan de Colchide (un couple)
Pinson du nord (45 en mars, encore présent ce jour)
Etourneau (un seul le 21 février)
Tarin des aulnes (70 fin mars, encore un ou deux actuellement)
Milan noir (4 maximum, première observation le 14 mars)
Pigeon ramier (un seul en fin de période, ne vient qu’en fin de journée)
Serin cini (6 ou 7, première arrivée le 24 mars)
Tourterelle turque (la dernière arrivée, présente depuis le début avril)
Et chez vous ?
Le Héron cendré (6)
Joëlle vient de me signaler qu’une petite colonie de hérons cendrés vient de s’installer à côté de chez nous (à 500 m à vol d’oiseau)
Et comme je suis en panne d’inspiration ce soir pour écrire un article, je vous propose juste des images du héron cendré photographié en Camargue lors de ma dernière sortie en 2018 (c’est aussi un petit clin d’oeil à Christophe qui vient de faire une petite virée chez les oiseaux camarguais).
A noter que le héron cendré est l’un de mes oiseaux préférés. Mais ça, je pense que vous l’aviez déjà deviné … !
Sûr de son camouflage !
On croit observer les animaux sauvages, mais bien souvent ce sont eux qui nous guettent du coin de l’oeil. Parfois, au-dessus d’une route, là où passent des centaines de voitures et de piétons à quelques mètres, un hibou moyen-duc nous observe, impassible (photo faite hier après-midi). Cherchez-le en hiver, même en plein village comme ici … !