Blog en congés

Il m’est arrivé un truc terrible. Par un moment d’inadvertance, j’ai jeté quasiment toutes mes photos que je venais de faire à Texel dans la corbeille et j’ai cliqué aussitôt sur « vider la corbeille ». L’informaticien n’a rien pu récupérer. J’en suis vert … ! J’ai mis une semaine à m’en remettre et, à vrai dire, je n’en suis pas complètement remis. Mais bon, y’a évidemment bien pire que ça dans la vie !
En tous les cas, il est temps, vraiment temps que je prenne des vacances !
Alors ce blog, comme presque chaque année, fait une longue pause estivale et reprendra le lundi 2 septembre

Personne ou presque ne sait que je fais de moins en moins de photos et que je fais par contre énormément de vidéos. Et, par chance, j’avais sauvegardé 297 séquences filmées à Texel, toutes réalisées avec mon nouvel objectif (800 mm Canon) que m’ont offert mes amis lors de mon anniversaire (j’ose pas vous dire l’âge, c’est un chiffre rond !).
J’ai envoyé 4 petites séquences à Fifi et voici ce qu’il en a fait.

Bel été à tous !

L’été est là !

Si vous avez le moral à zéro, vu l’actualité politique du moment, je vais en rajouter une couche en vous rappelant qu’à partir d’aujourd’hui, premier jour de l’été, les journées vont raccourcir ! Et en plus la pluie revient !
Oui, je sais, c’est pas le moment de vous pondre un article de ce genre, je sors …

Deux petites vidéos pour vous aider à passer la période actuelle dans la bonne humeur :

L’huîtrier-pie (5)

LES OISEAUX DE TEXEL (63)

Je suis revenu hier soir de Texel en Mer du Nord après une bonne semaine d’absence.

Il va me falloir du temps pour trier mes photos et mes vidéos.

En attendant, un article très court, consacré à l’huîtrier-pie dont j’ai déjà souvent parlé sur ce blog …

… avec, pour ce dernier séjour à Texel, une bizarrerie de la nature : un huîtrier-pie leucique au plumage blanc très inhabituel.


Jérôme me l’avait indiqué, il l’avait déjà vu en avril.

Alors Dupdup est content. Il a enfin vu son huîtrier-pie pas pie papy !!!

Pommes de terre en expérimentation

Comme je l’ai déjà dit dans plusieurs articles, il ne faut plus tenir compte des dates habituelles de semis et de plantations, les changements climatiques sont venus bouleverser tout ça.

Exemple des pommes de terre : fin mai, on peut être sur le point de consommer ses premières « patates nouvelles » (ce qui est le cas de mon frère) …


… mais on peut aussi ne pas les avoir encore plantées (ce qui est mon cas).


Si le sujet de l’expérimentation au jardin intéresse certains d’entre vous, vous pouvez acheter une petite clayette de tubercules à planter (on en trouve encore en magasin), les garder chez vous (dans un endroit frais et un peu éclairé), en planter un tiers en juin, un tiers en juillet et le dernier tiers en août (voire même au début septembre).

Jusqu’à présent, toute plantation aussi tardive était vouée à l’échec mais je peux vous certifier (après cinq années d’expérimentation, à l’initiative notamment de mon frère) que beaucoup de choses impossibles à réaliser jusqu’à présent deviennent désormais possibles.

Certains d’entre vous ont envie d’essayer (ne serait-ce que quelques plants) ?

La phragmite des joncs

LES OISEAUX DE TEXEL (62)

Un petit oiseau que je vois peu souvent ici en Franche-Comté, que j’entends à chaque séjour en Mer du Nord et que j’arrive à voir furtivement quand l’oiseau daigne se montrer : La Phragmite des joncs, avec deux images faites lors de mon dernier voyage à Texel l’an passé.

Variétés anciennes de fruits à floraison tardive

Cette année, beaucoup de gens se plaignent du peu de fruits sur les arbres, en raison d’un gel qui a eu lieu le 23 avril.

Quand j’étais gamin, les pommiers, pour la plupart, ne fleurissaient pas avant la fin avril. Et certaines variétés anciennes, ne fleurissaient qu’en mai. Cela leur permettait d’échapper au gel.

Aujourd’hui, les changements climatiques se caractérisent notamment par des hivers doux et une quasi absence de gel en fin d’hiver (une seule journée de gel cette année en février, en mars et en avril). Alors, les arbres fruitiers démarrent tôt, beaucoup trop tôt. Et lorsque survient un gel dans la deuxième quinzaine d’avril (ce qui était, il y a peu de temps encore, habituel en Franche-Comté), ça fait des dégâts.

Ce matin, je me rends compte que certaines de mes variétés, toutes anciennes, se mettent seulement à fleurir. Elles devraient donc avoir une belle quantité de fruits à l’automne.


Et si on en revenait aux variétés anciennes ?

Le faucon crécerellette

Cela fait 40 ans que je vais régulièrement dans la plaine de la Crau pour y observer le Faucon crécerellette. Et je ne le vois jamais ! Et en plus, c’est un milieu très particulier (un semi-désert constitué de l’ancien lit de la Durance) que je n’aime pas beaucoup – voire pas du tout – ça manque de verdure pour moi et c’est très vite grillé dès qu’on avance dans la saison.


J’étais persuadé que ce petit faucon venu du Sud était rarissime en France et que la Crau était l’un des rares endroits où l’on pouvait le voir. Mais Michel et Pascale m’ont parlé d’une petite bourgade de l’Hérault où le faucon crécerellette s’est installé il y a une vingtaine d’années et où il niche en utilisant l’espace sous les tuiles bombées des toits des maisons (les maisons provençales ont des tuiles très typiques). Il y aurait une centaine de couples nicheurs dans le village, ce qui me semble énorme.

Alors, à l’occasion d’un séjour en Camargue la semaine dernière, on a évidemment fait un petit détour pour voir cet oiseau mythique que je désespérais de voir un jour. On s’est installé sur le belvédère au-dessus du village avec vue sur les toits.


Les conditions n’étaient pas bonnes, il faisait froid avec un vent à décorner les bœufs. Très vite, une femelle est arrivée (le seule critère qui permet de la différencier de la femelle de crécerelle est la couleur de ongles : noirs chez le crécerelle, blancs chez le crécerellette).


Il faisait si froid (malgré le soleil) que les proies habituelles de ce petit faucon (des insectes exclusivement) n’étaient pas disponibles ce jour-là. Très très peu d’activité donc (alors que 15 jours plus tôt, Michel et Pascale avaient vu des crécerellettes qui volaient partout). Et en plus, la période de la couvaison s’est installée entre temps, beaucoup plus calme.

On s’apprêtait à partir quand enfin un mâle est arrivé (plumage très différent de celui du crécerelle, tête plus bleue, couleurs plus vives et pas de taches sur le dos). Voici les photos dans l’ordre chronologique où je les ai faites.

 


Le mâle est rentré au nid et n’en est plus ressorti. Il est resté sous la couette avec sa belle !


Dans l’un de mes prochains articles, je vous parlerai de son cousin plus commun, le faucon crécerelle, qui s’est installé dans mon nichoir et qui vient de me faire un coucou quand je suis au jardin (ce qui fait que maintenant je vais au jardin tous les soirs – car la lumière y est meilleure à cette période de la journée – muni de mon appareil photo et c’est la première fois de ma vie que j’amène avec moi mon appareil photo quand je vais jardiner).

« A vos plumes ! » (30)

Ce blog est en congés jusqu’au mercredi 1er mai. En attendant, je vous laisse avec un nouvel exercice littéraire.

Un article proposé par Etincelle :
A la demande de Bernard, je vous propose un atelier d’écriture, le trentième.
Cela faisait longtemps qu’on n’en avait pas eu l’occasion
Je ne doute pas que, comme moi, vous prendrez plaisir à renouveler l’exercice.
Je rappelle qu’il s’agit d’écrire un texte, sous quelque forme que ce soit, contenant les
dix mots suivants …
Creux – groupe – brise – lumineuse – écrin – crête – sereine – merveille – esprit –
soleil
Vos créations sont attendues avec impatience … alors, à vos plumes !

PARIS 2024, vous en pensez quoi ?

Il n’était pas facile de répondre à la devinette du précédent article.

En fait, derrière « 5, 6, 7, 8, 9, 10, 12, 13, 14, B, C, D, N, U, J, L et P » se cachent les problèmes de transport à venir sur les réseaux de transports collectifs franciliens durant les prochains JO.

A certains moments, il y aura 1000 voyageurs par minute aux abords du stade olympique de Saint-Denis et un million de voyageurs supplémentaires par jour, rien que sur le réseau RATP.

Au moment du dépôt de candidature de Paris aux JO, l’offre de transport avait été l’un des points forts du dossier. Mais sur les 15 nouvelles lignes ou prolongements promis, seule une poignée sera prête à temps comme l’a révélé l’Huma qui a pu consulter des documents internes. Il y a donc la communication officielle et la réalité !

La petite devinette, c’était pour illustrer le fait que ça devrait être le bordel sur les lignes de métro 5, 6, 7, 8, 9, 10, 12, 13, 14, sur les RER B, C et D ainsi que les Transiliens N, U, J, L et P.

En fait, la devinette était juste un prétexte pour moi d’aborder les JO à venir et d’en discuter sur ce blog.

Alors, ces JO Paris 2024, vous en pensez quoi ? (d’une manière générale, pas seulement le problème des transports).

J’ai l’impression, quant à moi, qu’il y aura bien plus d’emmerdes que de retombées positives. En tous les cas, le contexte international ne favorise pas un super climat pendant cet événement sportif planétaire.

Le garde-boeufs, ce conquérant (4)

Les jours derniers, le héron garde-boeufs était présent, plusieurs jours d’affilée, à Bussières (au milieu du troupeau de vaches de mon neveu).

L’occasion pour moi, de revenir sur cet oiseau avec des images que j’ai faites il y a quelques années en Camargue.

Voici donc une série de photos, faites en 2015 et 2017 que je n’aurais jamais exhumées pour en faire un petit article si le héron garde-boeufs n’était pas venu me titiller ces jours-ci dans mon propre village !

Ça chauffe un peu beaucoup !

Je ne suis pas du genre complotiste. Mais je pense que la planète s’est déjà réchauffée bien plus vite qu’on nous le dit.

Si je dis cela, c’est parce que la plupart des gens sont aujourd’hui tellement déconnectés de la nature qu’ils ne se rendraient compte de rien si la température n’avait augmenté que de 1,5°C. Or, chaque citoyen s’en aperçoit, ici ou ailleurs.

En février dernier, nous n’avons eu qu’une seule matinée de gel. Sans doute du jamais vu pour la Franche-Comté !

Je me suis amusé à consulter les chiffres de la station de climatologie la plus proche de chez moi, celle de Thise qui est à quelques km de Besançon. Et j’ai comparé les données de février 1924, 1934, 1944, 1954 … en ce qui concerne le nombre de jours où il y a eu des gelées matinales et les températures minimales moyennes.

Je vous livre le résultat, c’est assez parlant.


A midi, je donnais une petite conférence sur le thème du jardinage à Besançon. Il faisait si chaud qu’on m’a proposé de faire la conférence dehors, ce que j’ai accepté bien entendu … Les temps changent !

Ma serre au fil des saisons (1)

Il y a longtemps que j’ai envie de parler de la culture sous serre. Et je profite de l’installation de ma nouvelle bâche (qui avait été détruite par la tempête) pour commencer une nouvelle série d’articles.


C’est en hiver que la serre est la plus précieuse car elle permet de consommer facilement des légumes frais pendant toute la mauvaise saison.

Tous les ans, j’ai l’habitude de remplir la serre en fin d’automne de plants de salades, pour une consommation qui aura lieu en janvier, février et mars. Cette année, comme la serre est restée pendant deux mois sans bâche, la croissance des salades s’est arrêtée et la production a été décalée sur mars, avril et sans doute mai.

Avec 200 plants de salades mis ainsi chaque hiver, j’ai de quoi alimenter les proches (actuellement 4 personnes qui viennent se servir à volonté).


Cinq variétés de laitues y sont principalement cultivées :

– la laitue Roxy


– la laitue Kamikaze


– la laitue Sierra (très proche de la Kamikaze)


– la cressonnette du Maroc


– la merveille brune d’hiver.


La serre est utilisée en hiver presque exclusivement pour la culture des laitues mais il y a aussi de la roquette et de la moutarde asiatique (pour agrémenter les salades) …

… un peu de persil et des radis semés en fin d’hiver …

… et bien entendu quelques jeunes semis de laitues qui seront vite transplantés en pleine terre (certains des semis sont protégés par des cagettes en plastique pour éviter qu’ils ne soient détruits par les chats du quartier, qui adorent venir dans la serre).


La prochaine fois je vous parlerai des différents types de serre.

Oiseaux du lac de Neuchatel

C’est assez drôle : beaucoup d’entre vous ont continué à chercher la solution à ma précédente devinette alors que Jérôme, dès le départ, en posant la question « mâle ou nénette ? » m’indiquait qu’il avait trouvé la réponse, mais sans le dire ouvertement, laissant ainsi continuer le jeu.

Il s’agissait donc d’une femelle de Nette rousse.

C’est en triant mes photos dernièrement (j’ai fait un vrai tri : j’ai éliminé 42 000 photos !) que je suis tombé sur une série d’oiseaux faites il y a dix ans en Suisse au bord du lac de Neuchatel et dont je me souvenais à peine.

Voici donc une image de la femelle de Nette rousse (la nénette donc) photographiée avant qu’elle ne plonge.


Et quelques autres images de la série :

Le mâle de nette rousse  …


… la foulque macroule …


… le canard colvert …

… et le harle bièvre.


Cet article a peu d’intérêt, mais il n’y a pas beaucoup d’endroits où l’on peut photographier des oiseaux aquatiques dans d’aussi bonnes conditions  !

Live on KEXP (3)

Tiens, il y a longtemps que je n’ai pas parlé des petits concerts qui sont diffusés par la chaine KEXP dont j’ai déjà parlé à deux reprises sur ce blog. Je rappelle le concept de ces concerts : une prestation courte (4 morceaux en moyenne) + une interview qui a lieu soit juste après le concert soit au milieu.

Joëlle et moi avons regardé hier soir trois émissions qui nous ont beaucoup plu, dans des genres très différents :

Mumu Fresh, chanteuse d’origine amérindienne …

Huun-Huur-Tu, groupe originaire de la république de Touva (qui a une frontière avec la Mongolie, ça se ressent dans le répertoire) …

… et Anoushka Shankar, déjà présentée plusieurs fois sur ce blog.

Bonne écoute à tous !