Le loriquet arc-en-ciel

On aurait pu croire que les zoos allaient disparaître progressivement au fil des années, le public acceptant de moins en moins le côté exigu des cages, la capture d’animaux dans la nature …

Mais qu’on aime ou pas les zoos, force est de reconnaître que des progrès considérables ont été effectués, que cela a réhaussé considérablement l’image qu’on se faisait de ce type d’établissements et que le public est globalement enthousiaste. 22 parcs français accueillent plus de 200 000 personnes chacun, ce qui est considérable (la palme revenant au zooparc de Beauval qui a atteint 2 millions de visiteurs en 2022, parfois plus de 35 000 visiteurs sur une seule journée).

Au nombre des grandes avancées au fil des décennies, je cite :
– des enclos de plus en plus spacieux (on ne parle d’ailleurs plus de cages), exemple à Beauval d’une volière de 1,6 ha avec une hauteur de 36 m dans un parc de 44 hectares ;
– des animaux qui sont issus, pour la plupart, de reproduction en captivité, sans capture dans le milieu naturel ;
– des reconstitutions (de plus en plus réussies) de milieux naturels ;
– des implications de tous les parcs zoologiques dans des mesures de conservation de certaines espèces au niveau de la planète ;
– un vrai souci de pédagogie (qualité de l’information donnée, animations du genre « deviens soigneur pour une journée », zones d’immersion …) ;
– des spectacles qui magnifient les possibilités techniques des animaux, et notamment des oiseaux
– des équipes passionnées et très compétentes.
– une vraie force économique (70 millions d’euros de recettes annuelles pour le zooparc de Beauval, 660 personnes qui y travaillent en permanence, effectif à multiplier par deux en pleine saison).

Je ne vais pas me faire le défenseur des zoos (qu’on n’appelle d’ailleurs plus souvent ainsi mais plutôt « parcs » : parcs zoologiques, parcs animaliers, zooparcs, bioparcs, parcs ornithologiques…) et je comprends évidemment très bien qu’on déteste ce genre d’endroits (pour la raison principale de la captivité je pense). J’ai d’ailleurs détesté ce genre d’endroits. Mais ce n’est plus mon cas, j’ai appris finalement à aimer ces lieux, ou tout du moins quelques lieux, même si évidemment une observation dans la nature vaut mille fois plus !

Parmi les avancées citées ci-dessus, il y a les zones d’immersion qui créent un contact direct et un lien affectif entre l’animal et l’enfant et dont bon nombre d’adultes se prêtent aussi au jeu du contact.

Les loriquets, espèces consommatrices de nectar, sont régulièrement utilisés dans ces zones d’immersion.


Deux espèces reviennent régulièrement dans les parcs : le Grand Eclectus …

… et le Loriquet arc-en-ciel.

Le loriquet arc-en-ciel est la plus sociable des deux espèces (aussi bien avec ses congénères qu’avec les gens). Exemples de photos prises lors de mes dernières visites au parc de l’Auxois et au parc ornithologique de Villars-les-Dombes.

L’une des prochaines fois, je vous parlerai des lémuriens.

5 réflexions au sujet de “Le loriquet arc-en-ciel”

  1. Je préfère les parcs du genre de celui du Pont de Gau en Camargue
    Oiseaux de Camargue | Parc Ornithologique du Pont de Gau

    Le Parc ornithologique de Pont de Gau est le site idéal pour découvrir, observer et photographier de nombreuses espèces d’oiseaux, dont des centaines de flamants roses, dans leur milieu naturel. Étang, marais, pelouses, roubines, roselières et sansouïres forment ce vaste espace de 60 hectares entièrement consacré à la découverte de …

    C’est toi qui me l’avait recommandé et j’y ai fait de belles observations, merci !

    mais te photos de loriquets sont top !

  2. Le problème de la captivité est effectivement une limite importante pour moi. Sinon tes arguments sont justes et lorsque j’étais enfant la visite de différents sites a sans doute été déterminante dans mon parcours : le palais de la découverte à Paris, le zoo de Bâle ou le musée océanographique de Monaco.
    Plus tard j’ai visité Océanopolis à Brest et Ecomare à Texel comme le parc ornitho de Pont de Gau. Et là je rejoins JPH : on est loin des loriquets, plus près d’une réserve naturelle et de la vie sauvage.

  3. C’est tout proche de la dame blanche ou des morsures de loup ont déjà été relevées sur des cadavres de chamois. Nul doute qu’il est tout près de nous, de passage ou de manière plus durable

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