Le bruant des roseaux

LES OISEAUX DE TEXEL (57)
Dans les années 80, le bruant des roseaux était un oiseau très commun dans la vallée de l’Ognon où j’habite. Il venait même régulièrement en fin d’hiver au poste de nourrissage. Aujourd’hui, c’est devenu un oiseau rare et je ne le vois quasiment plus jamais.

A Texel, en mer du Nord, je l’aperçois souvent dans les dunes, notamment dans les endroits les plus humides où il se reproduit.


Il est parfois difficile d’apercevoir cet oiseau caché dans la végétation …


… mais en période de nidification, le mâle chante souvent au somment d’un petit buisson ou d’un roseau.

La femelle est beaucoup plus discrète, à cause notamment de son plumage moins « tape-à-l’œil » mais aussi à cause de son mode de vie plus caché.

En mai dernier, le long d’un petit sentier, un couple nourrissait ses jeunes, assez insensible aux promeneurs qui passaient. Il y avait 40 ans que je n’avais pas fait de photos de cet oiseau, alors j’en ai profité … !



Dans un prochain article, je vous parlerai de l’Ouette d’Egypte.

Ainsi va le monde … ! (2)

Le ministre de l’intérieur a pris aujourd’hui un arrêté interdisant le déplacement des supporteurs de l’OL au Stade Vélodrome de Marseille, à l’occasion du match contre l’OM demain mercredi.
Dans quel monde on vit !?! :unsure:

Un disque à proposer à l’écoute ?

Petits soucis de santé minimes les temps derniers : blocage du dos après avoir fait un faux mouvement et laryngite ce week-end, au lendemain d’une conférence où j’avais été très bavard (sans doute mon côté féminin qui ressort !). Extinction de voix et 39 de fièvre le lendemain. Bien souvent, y’a pas grand chose à faire dans ce cas-là et je suis resté pas mal de temps dans mon fauteuil à attendre que ça passe, en écoutant de la musique.

Parmi les nombreux disques que j’ai écoutés, il y en a un que j’ai redécouvert et qui m’a beaucoup plu. Et ça m’a donné l’envie de proposer un article.

Aujourd’hui, presque tout le monde est sur un site de streaming musical (d’autant plus que les abonnements familiaux sont hyper intéressants), le plus usité de ces sites étant Spotify (environ 30% des part du marché, suivi de Deezer à 20% …), les plus audiophiles étant sur QoBuz (bien meilleure qualité de son). Je n’ai pas d’avis tranché sur le principe même des sites de streaming, on sait que ça rapporte peu (même très peu) aux artistes mais on sait aussi que sans eux les artistes disparaissent des radars. Là n’est le sujet de mon article (mais on peut en parler dans la discussion).

Je pense que chacun peut, dans les commentaires de cet article, proposer un disque qu’il a aimé et qu’il aimerait faire écouter aux autres. A chacun ensuite d’aller, s’il en a envie, sur son propre site de streaming et d’écouter ledit disque. Suffit juste de donner le nom de l’artiste et le titre du disque.

Juste une petite règle : chacun ne peut proposer qu’un disque par jour.

Perso, j’écouterai tous les disques proposés.

Je vous donne juste le nom du disque que j’ai aimé alors que j’étais prostré dans mon fauteuil (je n’ai même pas eu le courage de tout le week-end de m’ouvrir une bière), il s’agit de Nina Simone seule au piano, le disque s’intitule juste « Nina Simone and piano » et ça m’a réjouit l’âme (si si !). Aucun des morceaux du disque ne me semble très connu, on est loin des sentiers battus, c’est assez intimiste. Nina Simone y troque parfois son piano contre un orgue électrique. Comme je n’avais pas le courage de me lever pour changer le disque sur la platine (quand je peux j’écoute sur disque plutôt que sur mon site de streaming), je vous explique pas le nombre de fois où je l’ai écouté !

Le Courlis cendré (2)

LES OISEAUX DE TEXEL (56)

Oui, il s’agissait bien d’un poussin de courlis cendré dans mon dernier article. Merci à Jérôme d’avoir laissé durer le suspense en ne mettant que les initiales de l’oiseau. Et bravo aussi à Fifitoucourt d’avoir identifié l’espèce. Si on m’avait montré cette image, j’aurais sans doute pensé, comme Luc et Christophe, qu’il s’agissait de l’avocette (j’ai souvent vu des jeunes avocettes et je dois dire que ça y ressemblait beaucoup). Etincelle aussi avait trouvé qu’il s’agissait d’un limicole. A noter que j’avais déjà réalisé un premier article sur le courlis cendré en 2016.

Les images du poussin ont été faite sur l’île Texel en mer du nord en mai dernier. Des jeunes poussins ont traversé la route, devant les vélos qui passaient, pour aller se nourrir de l’autre côté dans la prairie humide en face.


A cet endroit, le courlis niche dans la dune et semble très habitué aux vélos qui passent (de toute façon, il n’a pas trop le choix, des vélos passent en permanence). Il n’est donc pas très farouche le long des pistes cyclables.

Le courlis cendré se reproduit dans les dunes de Texel mais les effectifs sont en baisse, comme partout ailleurs.

En période de nidification, il est très actif, on le voit souvent en train de voler …

… notamment lorsque il houspille le busard des roseaux qui est à la recherche de proies faciles, notamment de poussins.


Je pense que ce genre d’observation est quasiment impossible en France, tant la distance de fuite est importante (plusieurs centaines de mètres en France, quelques dizaines seulement en mer du Nord). C’est aussi pour ça que j’aime Texel, on en prend toujours plein les yeux !

Dans un prochain article consacré aux oiseaux de Texel, je vous parlerai du Bruant des roseaux.

Vive le vent, vive le vent …

« Vive le vent, vive le vent d’hiver … » dit la chanson.

Très belle chanson sans doute, mais ma serre n’a pas trop aimé les rafales d’hier soir… !


Maintenant que j’ai quasiment fini de tout démonter la bâche, la serre a l’air d’une affreuse ruine contemporaine.


Tellement ruine contemporaine d’ailleurs que je me demande même si je ne vais pas essayer de la refourguer au centre Beaubourg !!!

Bon, faut bien rire hein !?!

Ainsi va le monde … ! (1)

J’ai envie d’ouvrir cette nouvelle rubrique, juste pour discuter entre nous de ce monde que j’ai aujourd’hui du mal à comprendre (l’âge sans doute !).

Le jour de la mort d’Hubert Reeves, on a surtout parlé dans nos journaux de rugby.

Ainsi va le monde … !

Du pain et des jeux !

A t-on vraiment progressé depuis 2000 ans (je ne parle pas de technologie, mais du reste) ?

Rétablissement des Soulèvements de la Terre

Les citoyens commencent à bien appréhender les conséquences des bouleversements climatiques.
Mais nos décideurs politiques, non !
De grands projets destructeurs d’environnement continuent de naître les uns après les autres : mégabassines, A69, …
Face à l’inertie des pouvoirs publics et à l’urgence climatique, les luttes ne peuvent que se radicaliser. Bien évidemment !
Facile alors pour le pouvoir de dénigrer les opposants, c’est plus simple que de discuter du fond des projets, arguments contre arguments.
La dissolution du collectif « Les Soulèvement de la Terre » en date du 21 juin dernier était une honte pour notre démocratie.
Mais hier 9 novembre, le Conseil d’Etat a annulé cette dissolution.
Une victoire qu’il est important de fêter, ce n’est pas tous les jours … !
Alors, en cette période où l’actualité est bien morose, faites quand même sauter quelques bouchons !!!

Haricots de novembre

Ici, nous sommes nombreux à mettre à profit les changements climatiques en expérimentant tous azimuts. Concernant les dates de semis, plus rien n’est comme avant, et l’on peut semer avant les dates préconisées, mais aussi après, ce qui étend beaucoup les périodes de récoltes. Il est désormais très facile d’avoir des tomates pendant 4 mois ou plus, et non pendant seulement deux mois comme cela était la règle il y a quelques décennies.

Cette année, comme les récoltes de haricots n’avaient jamais été aussi fournies, je me suis amusé à en semer tardivement, au 15 août d’abord, puis le 25 août. Je n’avais jamais semé aussi tardivement, mais comme j’avais beaucoup de place qui se libérait au jardin, j’ai eu la main généreuse lors de mes semis.

Pendant tout le mois d’octobre, j’ai récolté tous les trois jours de quoi faire 8 repas pour deux personnes (évidemment, la plupart des haricots ont été donnés).

Aujourd’hui 1er novembre, le jardin a encore, malgré le sol complétement détrempé, une belle allure (inhabituelle pour cette époque) …

… et les récoltes ne faiblissent toujours pas, notamment celles de haricots, et cela devrait  encore durer au moins une dizaine de jours (aucun gel annoncé). Sans doute du jamais vu ici en Franche-Comté !


J’en profite pour expliquer mon mode de culture du haricot :
– semis toutes les trois semaines de fin avril à fin août.
– à chaque fois 16 poquets de 8-9 grains espacés de 40 cm.
– alternance entre haricots beurre (variété fruidor), haricots verts (variété coktel) et haricots violets (variété velour). Lors de mes semis du 15 et du 25 août, j’ai semé les trois variétés en même temps, exactement dans les mêmes conditions, pour voir laquelle s’en sortirait le mieux à l’automne par temps froid et humide … pour l’instant je ne constate aucune différence mais l’automne n’est pas fini …
– plants de haricots abondamment sarclés dès le départ puis buttage au moins 5-6 fois (terre très meuble et buttage régulier sont sans doute la condition d’une belle récolte).

Du nouveau dans le monde de la guitare !

Peut-être que le monde de la guitare évolue actuellement grâce à de nouvelles manières de jouer venant de musiciens virtuoses très jeunes.

Premier exemple avec Ichika Nito  :

Deuxième exemple avec Marcin :

Les deux musiciens ensemble :

Bonne écoute !

Chocolat gratis !

Mardi, un chevreuil est entré dans notre poulailler laissé ouvert. C’était peu après le lever du jour.

Il s’est approché de nous très très près, je dois dire que je n’ai jamais vu un chevreuil dans d’aussi bonnes conditions, voici une photo faite à travers la vitre de la cuisine, sans aucun recadrage.

L’occasion de détailler des aspects de son corps que je n’avais jamais bien observés jusque-là …

Il a trouvé une pomme pourrie qu’il a mangée. Pour nous remercier, il nous a laissé une tablette de chocolat. Il n’avait pas eu le temps d’aller acheter du papier alu au superU du coin, alors il a essayé de nous l’envelopper avec des feuilles mortes (c’est moins classe, mais j’apprécie tout de même l’attention).


Le chocolat avait l’air tout luisant, encore tout chaud, moulé tout frais, alors j’attendrai quelques jours avant de le goûter. Et si c’est du vrai, ça se bonifie en vieillissant ! :silly:

100 ans !

Une grand-tante de Joëlle, Jacqueline, a 100 ans aujourd’hui. Elle vie seule, marche, il y a juste une aide extérieure quelques heures dans la journée.

Quand on est allé chez elle en juillet (en région parisienne), on  a discuté longtemps avec elle sans la fatiguer.

Jacqueline se souvient avec une précision remarquable de tout ce qu’elle a vécu. Elle peut encore parler, des heures durant, de tas de choses, notamment d’art et de littérature, choses qui l’ont passionnée toute sa vie.

J’ai l’impression que seuls la passion, les centres d’intérêt et les projets qu’on peut avoir permettent d’aller loin dans la vie. Et vous, qu’en pensez-vous ?

Crise énergétique : la solution !

Après avoir incité le brave populo à passer à l’électrique (voitures hybrides, pompes à chaleur …), on nous a annoncé hier qu’il va falloir passer dès cet hiver à la sobriété en matière de consommation électrique.
Pourtant, des solutions il en existe, non ?
En voici une, proposée par Paulo …

Il y a 60 ans aujourd’hui …

J’avais 9 ans mais j’ai encore le souvenir très nette de ma mère qui pleurait lorsque je suis rentré de l’école. La radio venait de lui apprendre la mort d’Edith Piaf. C’était il y a 60 ans aujourd’hui.
Pour celles et ceux qui auraient envie de lire une courte biographie sur la vie hors du commun de la chanteuse, voir ce lien (le texte a été écrit il y a 20 ans par quelqu’un qui l’a connue).

Caviar de légumes

Septembre et octobre sont deux mois de récoltes abondantes. Les jardins regorgent de tout !

Et, bien évidemment, quand les années sont bonnes se pose la question de comment utiliser son surplus de légumes. Depuis quelques années, je cherche un moyen d’utiliser les tomates, poivrons et aubergines avec une recette autre que la ratatouille.

Voici une petite recette de mon invention (si si !) destinée à confectionner une préparation pour toasts. Je l’appelle « caviar de légumes » mais il y aurait sans doute un terme plus approprié à inventer. Voici la recette :

– Faire revenir ail et oignon dans de l’huile.
– ajouter tomates, poivrons (pelés, pour éliminer l’amertume) et aubergines pelées, le tout coupé en morceaux (+ quelques piments : facultatif, mais pour moi c’est indispensable). Saler, poivrer.
– faire réduire jusqu’à obtenir quelque chose d’un peu épais (puisque c’est destiné à être tartiné).
– mettre le tout dans un blender, ajouter noix de cajou, parmesan et olives dénoyautées (noires ou vertes). Mixer le tout. Je pense que d’autres épices, tels que du basilic ou des herbes de Provence peuvent être ajoutées à la fin.

On peut conserver la préparation une semaine au frigo et mettre ce qu’on a en trop au congélateur (par exemple dans de petits pots plastiques de récupération).

C’est une préparation destinée à être servie sur toasts à l’apéro. Mais attention, avec du bon pain, pas avec ces affreux pains de mie industriels !

Bon appétit !

Le vieux notaire

Certaines des photos que j’ai faites passent en fond d’écran sur mon ordi (une toutes les minutes), de manière aléatoire.

Et Joëlle, il y a tout juste deux minutes, me dit « j’adore cette photo ».


Effectivement, moi aussi j’aime bien cette image que j’ai faite en captivité (l’oiseau, pas moi !) il y a quelques années à la Volerie des Aigles en Alsace.

Pourquoi je l’aime bien ? Parce que l’oiseau me fait penser à un vieux notaire …

À chacun sa croix !

A chacun sa croix ?

La mienne est lumineuse, une « apparition des temps modernes », un truc qui m’a bluffé …

C’était le 11 août dernier, depuis une heure j’étais dans l’eau, avec Michel, à photographier des libellules sur la Loue à Arc-et-Senans, dans un site magnifique.


On était tout près d’arrêter la séance, et puis il s’est passé ce truc improbable.

Léo Ferré, 30 ans aujourd’hui !

Ce blog est en congés et reprendra le vendredi 15 septembre.

Aujourd’hui 14 juillet, jour des vacances de ce blog, c’est le trentième anniversaire de la mort de Léo Ferré.

Pour un vieil anar, disparaître un 14 juillet ressemble à un ultime pied de nez à la société. Sans doute n’est-ce là qu’un hasard du calendrier. Mais avec Ferré, va t-on savoir !!!

En ce jour anniversaire, il convient de saluer le travail extraordinaire mené par Matthieu Ferré pour la reconnaissance de l’œuvre de son père. Le 4ème et dernier volume de l’intégrale est paru il y a moins d’un an, la parution des 4 coffrets s’est étalée de 2018 à 2022. La réalisation est magnifique, on y retrouve la réplique des pochettes originales sur carton. Le découpage en 4 coffrets correspond à 4 périodes créatrices bien différentes de Ferré.

  • un premier volume correspondant aux années Odéon (1944-1959) (14CD)
  • un deuxième volume correspondant aux années Barclay (1960-1967) (16CD)
  • un troisième volume correspondant à la période la plus engagée de Ferré (1968-1974) (18CD)
  • un quatrième volume qui laisse une large place à la musique et à la direction d’orchestre (1975-1991) (20CD)

68 CD donc au total ! Pour moi, de quoi supporter avec enthousiasme et passion la chaleur estivale pendant mes vacances (même si avec Léo, ça chauffe). Et peut-être que l’écoute de Ferré va tenter certains d’entre vous aussi.  Mais attention, si vous rentrez dans son œuvre, vous n’en sortirez pas indemne !!! Mesurez bien le risque avant de vous lancer dans l’aventure !

Ci-dessous, de la télé comme on n’en fait plus !

Bel été à toutes et à tous !

Le Busard des roseaux

LES OISEAUX DE TEXEL (55)

A Texel, l’alternance de dunes et de milieux humides favorise la présence du Busard des roseaux qui est le rapace le plus commun de cette île de la Mer du Nord.


La technique de chasse de cette espèce est celle commune à tous les busards, les oiseaux exploitent inlassablement leur territoire, en volant quelques mètres au-dessus du sol et bénéficiant d’un effet de surprise sur leurs proies.


En mai dernier, lors de mon dernier séjour sur cette île, comme les busards étaient en pleine période de couvaison, il nous a été difficile d’observer la femelle (seules deux observations pendant le séjour).


A Texel, le busard des roseaux est relativement insensible à la présence humaine, il passe juste à côté des promeneurs, vient chasser contre les maisons et je crois que personne ne le remarque (désolé, l’une des photos est floue, c’est juste à titre documentaire que je la mets, pour montrer la proximité avec les hommes que peuvent avoir les oiseaux à Texel).


Quelques images du mâle (à noter que l’un d’eux, que nous avons vu plusieurs fois pendant le séjour, porte une bague).


Et puis il y a eu ce passage d’un busard venant de capturer un poussin de foulque …


… et qui a aussitôt été houspillé par un goéland qui essayait de lui chiper sa proie.


La foulque macroule

LES OISEAUX DE TEXEL (54)
En février 2012, il faisait très froid à Texel. Les vapeurs d’alcool (il fallait bien se réchauffer hein !) ont emmené avec elles une partie de nos souvenirs … Je ne sais pas quelles sont les images qu’en garde Christophe dans sa tête. Il me reste quant à moi des impressions de la mer gelée et surtout le vent qui faisait voltiger autour de nous le sable de la plage. A défaut d’oiseaux on regardait passer le sable …


Et parmi les images ramenées de cette « épique époque » (référence à Léo Ferré qui va clôturer ma saison sur ce blog le 14 juillet prochain), des foulques qui bravaient le froid et le vent.


Ce foulques – enfin celles qui ont survécu aux hivers parfois difficiles – je les ai retrouvées les années suivantes au printemps.


Lors des deux derniers séjours (et notamment celui de mai dernier), on était en pleine période de reproduction. Des foulques couvaient encore …


… alors que d’autres nourrissaient déjà leurs petits.


Bien évidemment, comme les foulques sont très abondantes à Texel, elles payent un lourd tribu aux prédateurs, témoin ce poussin capturé par un busard des roseaux.


Dans mon prochain article (l’avant-dernier avant la pause estivale), je vous parlerai justement du Busard des roseaux.