J’ai envie de souffler un peu. Alors ce blog est en congéset reprendra le lundi 4 mars.
Et, pour clore cette période d’activités, une image rare que j’ai pu réaliser cet après-midi grâce à mon ami Bruno.
18 réflexions au sujet de “Blog en congés”
Chouettes et en pause, comme le blog
Fais comme elles : prends de la hauteur et observe la vie qui va ……
Magnifique
Bien d’accord avec ces sympathiques réactions.
Je me permets de compléter le commentaire de JPH puisqu’il laisse quelques petits points : … et suis l’exemple, enfile ton pyjama rayé !
:sleeping:
« Fais comme elles : prends de la hauteur et observe la vie qui va …… »
La remarque de Jean-Pierre laisse supposer que la chouette hulotte fait preuve de sagesse (qualificatif dont on a d’ailleurs souvent affublé les chouettes et les hiboux).
Je viens de lire un très beau passage de Paul Géroudet qui en arrive, lui aussi, à cette conclusion.
« Grand tapage sur le toit de la vieille maison : des bergeronnettes, des rouges-queues, un pinson et même deux pies s’agitent et crient avec une fureur insolite. Le point de mire de leur hargne ? C’est sur la cheminée une belle chouette brune, qui tourne lentement sa grosse tête ronde et ses yeux sombres. La hulotte semble impassible sous les insultes, mais pour finir, elle déploie de larges ailes et disparaît dans les frondaisons d’un marronnier voisin. La plupart des rapaces nocturnes suscitent cette agressivité inquiète chez les passereaux qui les aperçoivent durant la journée. Ceux-ci se vengent-ils des craintes de la nuit ? Mais l’instinct qui leur commande de houspiller un ennemi impuissant est bien obscur, puisque la vue d’une chouette empaillée ou de son simulacre peut le déclencher. Et pourquoi le nocturne se sent-il désarmé dès qu’il n’est plus tout-puissant ? Pourquoi cherche-t-il à se dérober ? Ce n’est certes pas la lumière qui l’importune et il la rechercherait même davantage, s’il n’était aussitôt l’objet d’un hourvari hostile. S’il fuit, c’est qu’il est vite excédé et qu’il n’aspire qu’à la tranquillité : sa retraite est celle d’un sage. »
Hier matin, Jérôme est allé photographier les deux chouettes, elles étaient toujours là.
Ce matin, j’y suis retourné avec Bruno, Michel et Pascale, les deux chouettes étaient encore là, fidèles au poste, trônant dans leur cheminée.
A noter qu’on ne peut approcher qu’à 40 mètres de l’oiseau (à cause de la présence du mur d’enceinte de la propriété qui nous empêche d’être plus près). La photo de cet article a donc été faite à cette distance. Quand je vois la qualité de la photo qu’a faite Jérôme hier, je me dis que les optiques photos sont maintenant d’une qualité jamais vue jusqu’à présent.
Bien chouettes ces deux chouettes
Rien à voir avec les chouettes …
Ce dimanche, lors d’une rando en vallée du Rhône côté Ardèche, j’ai vu passer pas loin d’un millier de cigognes, en trois vols différents, séparés d’une heure grosso modo. Les trois exactement sur le même parcours.
Y a-t-il un mot spécifique pour remplacer le mot « vol » que j’ai utilisé ci-dessus ?
Groupe ? escadron (un peu trop militaire !) ? nuée ?
Il y a des cigognes partout ici, même dans Besançon. Les effectifs augmentent, année après année, et c’est impressionnant.
Je ne sais pas où mettre ce commentaire.
Je participe en ce moment, en tant que photographe, à la réédition du livre « les oiseaux de la montagne jurassienne ». Ce livre présentera aussi bien les espèces nicheuses que migratrices et même simplement occasionnelles. Je suis scotché par le nombre d’espèces présentes à un moment donné ou à un autre sur le massif du Jura : 352 !
Cigognes à Voray sur l’Ognon en ce moment, aussi
Bruno m’a dit qu’à Bonnay il y eu une arrivée d’une centaine de cigognes hier soir, un peu partout sur les toits.
Au tout début des années 70, il ne restait je crois qu’une bonne dizaine de couples en Alsace. Quelle remontée spectaculaire !!!
Cela confirme un peu ce que m’a dit Gérard, un ami camarguais : les grosses espèces s’en sortent bien mais les effectifs des petits oiseaux dégringolent.
2 500 cigognes le 15 février ont survolé Besançon.
Oui, j’ai lu ça dans la presse. Impressionnant
J’ai une petite fille qui n’est pas en retard. Cet après-midi, elle a dicté à sa mamie sa lettre au père Noël !
Alors j’aurai raté cette belle scène de couple, tant pis !
Pour me réconforter, et pour la énième année successive (10 ?), les effraies ont réinvesti mon nichoir, j’en suis très heureux, retour sur site cette semaine.
Elles sont absentes entre la fin de nidification et le début… sans doute faute de proies ou en raison de la concurrence avec les crécerelles. Ceux-ci ont comme d’habitude pondu dans le nichoir et se sont fait éjecter.
J’ai modifié le texte de mon article. J’avais écrit que le blog reprenait le mardi 4 mars.
En fait, c’est bien évidemment le lundi 4 mars.
Chouettes et en pause, comme le blog
Fais comme elles : prends de la hauteur et observe la vie qui va ……
Magnifique
Bien d’accord avec ces sympathiques réactions.
Je me permets de compléter le commentaire de JPH puisqu’il laisse quelques petits points : … et suis l’exemple, enfile ton pyjama rayé !
:sleeping:
« Fais comme elles : prends de la hauteur et observe la vie qui va …… »
La remarque de Jean-Pierre laisse supposer que la chouette hulotte fait preuve de sagesse (qualificatif dont on a d’ailleurs souvent affublé les chouettes et les hiboux).
Je viens de lire un très beau passage de Paul Géroudet qui en arrive, lui aussi, à cette conclusion.
« Grand tapage sur le toit de la vieille maison : des bergeronnettes, des rouges-queues, un pinson et même deux pies s’agitent et crient avec une fureur insolite. Le point de mire de leur hargne ? C’est sur la cheminée une belle chouette brune, qui tourne lentement sa grosse tête ronde et ses yeux sombres. La hulotte semble impassible sous les insultes, mais pour finir, elle déploie de larges ailes et disparaît dans les frondaisons d’un marronnier voisin. La plupart des rapaces nocturnes suscitent cette agressivité inquiète chez les passereaux qui les aperçoivent durant la journée. Ceux-ci se vengent-ils des craintes de la nuit ? Mais l’instinct qui leur commande de houspiller un ennemi impuissant est bien obscur, puisque la vue d’une chouette empaillée ou de son simulacre peut le déclencher. Et pourquoi le nocturne se sent-il désarmé dès qu’il n’est plus tout-puissant ? Pourquoi cherche-t-il à se dérober ? Ce n’est certes pas la lumière qui l’importune et il la rechercherait même davantage, s’il n’était aussitôt l’objet d’un hourvari hostile. S’il fuit, c’est qu’il est vite excédé et qu’il n’aspire qu’à la tranquillité : sa retraite est celle d’un sage. »
Hier matin, Jérôme est allé photographier les deux chouettes, elles étaient toujours là.
Ce matin, j’y suis retourné avec Bruno, Michel et Pascale, les deux chouettes étaient encore là, fidèles au poste, trônant dans leur cheminée.
A noter qu’on ne peut approcher qu’à 40 mètres de l’oiseau (à cause de la présence du mur d’enceinte de la propriété qui nous empêche d’être plus près). La photo de cet article a donc été faite à cette distance. Quand je vois la qualité de la photo qu’a faite Jérôme hier, je me dis que les optiques photos sont maintenant d’une qualité jamais vue jusqu’à présent.
Bien chouettes ces deux chouettes
Rien à voir avec les chouettes …
Ce dimanche, lors d’une rando en vallée du Rhône côté Ardèche, j’ai vu passer pas loin d’un millier de cigognes, en trois vols différents, séparés d’une heure grosso modo. Les trois exactement sur le même parcours.
Y a-t-il un mot spécifique pour remplacer le mot « vol » que j’ai utilisé ci-dessus ?
Groupe ? escadron (un peu trop militaire !) ? nuée ?
Il y a des cigognes partout ici, même dans Besançon. Les effectifs augmentent, année après année, et c’est impressionnant.
Je ne sais pas où mettre ce commentaire.
Je participe en ce moment, en tant que photographe, à la réédition du livre « les oiseaux de la montagne jurassienne ». Ce livre présentera aussi bien les espèces nicheuses que migratrices et même simplement occasionnelles. Je suis scotché par le nombre d’espèces présentes à un moment donné ou à un autre sur le massif du Jura : 352 !
Cigognes à Voray sur l’Ognon en ce moment, aussi
Bruno m’a dit qu’à Bonnay il y eu une arrivée d’une centaine de cigognes hier soir, un peu partout sur les toits.
Au tout début des années 70, il ne restait je crois qu’une bonne dizaine de couples en Alsace. Quelle remontée spectaculaire !!!
Cela confirme un peu ce que m’a dit Gérard, un ami camarguais : les grosses espèces s’en sortent bien mais les effectifs des petits oiseaux dégringolent.
2 500 cigognes le 15 février ont survolé Besançon.
Oui, j’ai lu ça dans la presse. Impressionnant
J’ai une petite fille qui n’est pas en retard. Cet après-midi, elle a dicté à sa mamie sa lettre au père Noël !
Ici, avec les coups de vents successifs, les oiseaux ne volent pas bien haut.
Mais, aux Etats-Unis aussi, les paroles des politiques volent au ras des paquerrettes …
https://www.lemonde.fr/international/article/2024/02/22/joe-biden-traite-vladimir-poutine-de-fils-de-p-cingle-le-kremlin-denonce-des-propos-honteux_6217894_3210.html
Alors j’aurai raté cette belle scène de couple, tant pis !
Pour me réconforter, et pour la énième année successive (10 ?), les effraies ont réinvesti mon nichoir, j’en suis très heureux, retour sur site cette semaine.
Elles sont absentes entre la fin de nidification et le début… sans doute faute de proies ou en raison de la concurrence avec les crécerelles. Ceux-ci ont comme d’habitude pondu dans le nichoir et se sont fait éjecter.
J’ai modifié le texte de mon article. J’avais écrit que le blog reprenait le mardi 4 mars.
En fait, c’est bien évidemment le lundi 4 mars.