Spectacle de La Salamandre

Quand je pense aux troupes artistiques qui ont été (ou sont encore) le fleuron de la Franche-Comté, deux noms me viennent immédiatement en tête : « le cirque Plume » (bien évidemment) et la troupe « La Salamandre ».

Le 6 septembre dernier, nous étions au château de Moncley (25) pour le spectacle « Le songe de Prométhée » par La Salamandre qui vient de fêter ses 35 ans (et dont on entend dire ça et là que l’aventure touche malheureusement bientôt à sa fin) et dont tous les spectacles mettent en avant LE FEU !

Spectacle magnifique dans un cadre tout aussi magnifique !

Voici le texte de présentation du spectacle, texte issu du site internet de la compagnie : « Prométhée volera le feu aux dieux de l’Olympe, pour le donner aux hommes.  Provoquant la colère de Zeus, il subira ainsi sa punition, pour être un jour délivré. Le spectacle est un va-et-vient entre l’histoire du mythe et sa symbolique, une lutte du progrès et de la liberté contre le pouvoir, la méfiance des règles établies, le savoir dilué par les contraintes de l’idéologie. L’élément feu évoque ici la passion, l’amour, le risque. Entité vivante, sacrée et universelle, il est vecteur de la fête dans les traditions culturelles et les rites de la planète tout entière. »

Voici une quarantaine d’images (dans l’ordre chronologique) faites lors du spectacle que Joëlle et moi (mais aussi notre petite fille Maya) avons adoré (vous pouvez cliquer sur chacune des images pour les avoir en grand écran).

L’huîtrier-pie (6)

LES OISEAUX DE TEXEL (71)

En préambule à cet article, une petite vidéo faites avec des séquences tournées en 2024 et qui a été montée par notre ami Fifitoucourt (Philippe Parolini) (sans Philippe, il y aurait longtemps que j’aurais arrêté de faire des bouts de films, car je suis dans l’incapacité – et le manque de volonté je dois dire – de les assembler).

L’huîtrier-pie est sans doute le limicole le plus abondant de l’île Texel. Parfois plus de 20 000 individus y sont notés.


Cet oiseau se rencontre un peu partout, notamment sur les vasières …


… et où il recherche, grâce à son bec très tactile, les petites bestioles enfoncées dans la vase.


Son vol, tout comme son plumage, sont caractéristiques. Impossible de le confondre avec un autre oiseau de la famille des limicoles. Rien à voir avec la difficulté à identifier certaines espèces comme les bécasseaux.


Si les milieux humides ont nettement sa préférence …


… il s’adapte volontiers aux zones urbanisées et on l’observe régulièrement sur les parkings, les toits …


Le nombre d’oiseaux nicheurs est bien inférieur au nombre d’oiseaux que l’on peut voir car, fait unique chez les limicoles, cet oiseau ne se reproduit pas avant l’âge de 3 ans, parfois même 5 ans. Les oiseaux que l’on voit voler par deux au printemps sont sans doute des couples déjà nicheurs.


Ces oiseaux sont très actifs, volent beaucoup en période de reproduction et sont très loquaces pendant toutes les périodes de l’année (mais bien plus au printemps, bien évidemment).


Les nids sont installés au sol dans des sites très différents (sur une zone pierreuse, une zone enherbée, la zone élevée d’une plage, le toit plat d’une maison …).


L’attitude des oiseaux permet de localiser le nid facilement …


un oiseau couve (le mâle et la femelle se relaient)…


… l’autre n’est jamais bien loin et semble monter la garde.


Les huîtriers-pies sont assez querelleurs près de leur nid.


En juin dernier, un oiseau avait son nid très près de la route. Il y a toujours quelques personnes à quelques mètres de son nid car c’est un endroit où les gens viennent photographier et observer les sternes et les avocettes présentes sur le site. L’huîtrier se foutait complètement de la présence des gens.


Dans le cas présent, le couple d’huîtrier-pies a amoncelé des coquillages autour de lui (mais c’est très variable d’un nid à l’autre – voir d’ailleurs les deux photos de nids montrées précédemment – certains se contentent de creuser un peu le sol, certains amènent parfois quelques végétaux, et Paul Géroudet dans son ouvrage parle même de décorations faites avec des crottes de lapins ou de moutons, des arêtes de poissons, des chiffons, des débris de bois …).


Quelques images de l’huîtrier-pie arrivant sur son nid.


L’oiseau quitte souvent son nid mais reste assidûment sur ses œufs lorsque les conditions météos ne sont pas très bonnes.


Dans l’un des prochains articles, je vous parlerai des huîtriers se nourrissant en bord de mer.

La pie-grièche grise

Lorsque j’ai commencé l’ornitho dans les années 70, il y avait des oiseaux qui étaient communs et que je voyais à chaque balade. Jamais je n’aurais pensé à l’époque que certaines de ces espèces disparaîtraient. Quand est jeune, on est un peu naïf et on pense que les choses autour de soi sont immuables.

Et puis les décennies se sont succédées, beaucoup de choses ont disparu, très peu sont apparues, et je me suis habitué progressivement à l’idée que je ne reverrais plus jamais certaines espèces qui, entre temps, sont devenues peu communes, puis rares, puis rarissimes.

Ainsi en est-il de la pie-grièche grise que je voyais souvent à Bussières (à toutes les saisons) et que je n’ai plus jamais revue (ma dernière observation date de 1984). Il y a longtemps (et notamment depuis que je sais qu’elle a complètement disparu de Franche-Comté) que je me suis fait à l’idée que c’est désormais un oiseau qui ne sera plus jamais dans le viseur de mes jumelles.

Mais les miracles, ça existe !

Vers 14H30 cet après-midi, mon ami Bruno Cattenoz m’appelle en me disant qu’il a observé une Pie-grièche grise et qu’il m’invite à venir la voir.

Quelques dizaines de minutes plus tard, j’étais sur le site. La première balade sur le terrain s’est révélée infructueuse, l’oiseau restant invisible. Mais après une bonne bière chez Bruno (comme quoi ça aide !!!) on est revenu sur le site et là, miracle, l’oiseau était présent !

Beaucoup de mes photos se ressemblent, alors je n’en mets qu’une seule, que voici :


Evidemment, je ne vais pas donner l’emplacement précis de cet oiseau qui pourrait passer tout l’hiver sur ce site (car, d’après Paul Géroudet, l’oiseau est fidèle à ses zones d’hivernage), il suffit juste de savoir que ça se passe dans la basse vallée de l’Ognon.

Bruno est donc capable de créer, à mes yeux, un miracle. Un immense merci à lui et à ses capacités d’observation (car, dans la nature, rien ne lui échappe !).

La sterne hansel

La Camargue est un de mes lieux de destination favoris.


Je parle régulièrement sur ce blog des oiseaux de cette région mais je m’aperçois que je n’ai jamais fait d’article sur la sterne hansel. Je connais bien moins cet oiseau que les trois autres sternes nicheuses de Camargue (caugek, pierregarin et naine) mais je l’observe malgré tout à chaque séjour.


C’est une espèce assez grosse, de la taille de la mouette rieuse.


Elles est plus massive que les autres sternes. Elle est facilement reconnaissable à son bec noir et ses pattes noires.

Lors d’un séjour que j’ai fait en Camargue, j’ai eu la chance (depuis un poste d’observation) d’être assez près d’un couple. Les deux oiseaux semblaient un peu excités, la saison de nidification commençait.


Cette espèce se nourrit en grande majorité de petits invertébrés (dont beaucoup d’insectes). Contrairement aux autres sternes, elle consomme peu de poissons. Mais là, pour séduire la belle, peut-être que l’offrande d’un insecte est insuffisante. Alors, pourquoi pas un poisson ?


Et pourquoi pas aussi une grenouille ?


Dans l’un de mes prochains articles, je vous parlerai de la sterne naine, beaucoup plus petite que sa cousine hansel.

C’est normal !

Areski et Brigitte Fontaine ont publié en 1973 un album magnifique appelé « Je ne connais pas cet homme ». C’est à cette époque que Joëlle et moi avons pu les écouter à Besançon.

Dans cet album au style musical inclassable, Areski et Fontaine chantent un titre très drôle intitulé « C’est normal », morceau déjanté et loufoque …

La semaine dernière, alors que Lecornu venait de démissionner et qu’il n’avait pas encore repris du service, François Morel et Rebecca Manzoni ont parodié sur France Inter le titre d’Areski et Brigitte Fontaine. Très drôle !

Le parc animalier de Sainte-Croix

Comme je l’ai déjà dit, je prends désormais un certain plaisir à aller de temps à autre dans les parcs animaliers, ce qui n’était pas dans mes gènes d’origine. Je  continue évidemment à penser qu’une observation dans le milieu naturel est mille fois supérieure à celle faite dans un enclos, aussi grand soit-il.

Je vous parlerai prochainement des cerfs du parc animalier de Sainte-Croix en Lorraine. Mais pour l’instant juste un texte court pour dire combien j’ai aimé l’esprit du lieu, aménagé avec goût avec une belle touche d’humour.

Quelques photos de lieux et de rencontres faites au hasard des balades dans les coins et recoins du parc :


Le parc animalier de Sainte-Croix, les gens s’y plaisent et s’y attardent tellement qu’on ne les retrouve parfois qu’au bout de quelques années.


Ainsi, en fouillant le parc dans quelques années, peut-être que vous nous retrouverez, Joëlle et moi, sous cette forme :

Le glanage, une activité méconnue

Le glanage est une activité tolérée en campagne : on va ramasser ce qui reste dans les champs et qui n’a pas été récolté par les engins agricoles. Cette pratique vient de loin, sans doute de l’époque ou existait en France le droit de vaine pâture.

Ce matin, Sylvain et Barbara sont allés glaner des pommes de terres dans des champs qui avaient déjà été récoltés. Résultat des courses : 150 kg de pommes de terre récoltées gratuitement en 1H30 seulement de temps !

Et vous, ça vous arrive d’aller glaner ?