La Camargue est un de mes lieux de destination favoris.

Je parle régulièrement sur ce blog des oiseaux de cette région mais je m’aperçois que je n’ai jamais fait d’article sur la sterne hansel. Je connais bien moins cet oiseau que les trois autres sternes nicheuses de Camargue (caugek, pierregarin et naine) mais je l’observe malgré tout à chaque séjour.

C’est une espèce assez grosse, de la taille de la mouette rieuse.

Elles est plus massive que les autres sternes. Elle est facilement reconnaissable à son bec noir et ses pattes noires.
Lors d’un séjour que j’ai fait en Camargue, j’ai eu la chance (depuis un poste d’observation) d’être assez près d’un couple. Les deux oiseaux semblaient un peu excités, la saison de nidification commençait.

Cette espèce se nourrit en grande majorité de petits invertébrés (dont beaucoup d’insectes). Contrairement aux autres sternes, elle consomme peu de poissons. Mais là, pour séduire la belle, peut-être que l’offrande d’un insecte est insuffisante. Alors, pourquoi pas un poisson ?

Et pourquoi pas aussi une grenouille ?

Dans l’un de mes prochains articles, je vous parlerai de la sterne naine, beaucoup plus petite que sa cousine hansel.














Belle tranche de vie et belles images !
La sterne hansel est beaucoup moins fréquente et plus localisée que ses cousines. Elle n’est présente en Camargue qu’à l’ouest du Vaccarès je pense.
Rare en migration en Franche-Comté, pour elle comme pour d’autres espèces la Camargue est une région fantastique.
Je ne sais pas où en sont ses effectifs aujourd’hui.
Paul Géroudet, en 1995, disait que la Camargue était la seule région de France où cette espèce se reproduit avec une population en baisse (500 à 800 couples dans les années 50, 317 couples en 1995).
Elle est belle ton histoire Bernard, mais je reste sur ma faim, est-ce que le monsieur est arrivé à ses fins après toutes ces offrandes ?
Non, rien de concret d’observé ! Un poisson et une grenouille ne lui suffisaient pas, elle voulait un bijou !
Entre 1751 et 2009 couples en 2023 presque exclusivement en Camargue.
Source « Nicheurs rares et menacés en France » Ornithos N°170 page 19. (légère régression après une phase d’extension).
Avec tous les chevaux qu’on trouve en Camargue il est normal qu’il y ait beaucoup de sternes en selle dans cette région.
Bernard, toi qui va régulièrement en Camargue, quel serait pour toi le meilleur moment pour y aller, avec dans l’idée de ne pas trouver trop de monde, pas de moustique, et quand même un peu des oiseaux, même si ce n’est pas l’objectif principal ?
Je suppose que tu as un hébergement sympa quand tu y descends. Sans doute un repaire d’ornithologues
Pour moi, le meilleur moment est le printemps. Avril et mai me semblent bien.
Le problème de l’hébergement est un vrai problème en Camargue, j’ai eu des tas de déceptions et je ne conseille plus qu’une seule adresse : l’hôtel « Les rizières », 5 km avant d’arriver aux Saintes-Maries. Je le conseille à plein de gens et tout le monde est ravi !
Ce n’est pas un repaire d’ornithologues, si c’était le cas, je n’y irais pas !!!
Merci Bernard
Les Saints-Maries de la Mer sont à l’ouest du grand delta (à l’ouest donc de l’étang du Vaccarès qui est l’élément central de la Grande Camargue). Le côté Est (du côté des Salins de Giraud) est bien plus sauvage mais les quantités d’oiseaux y sont bien moins importantes qu’autrefois. Alors, pour avoir ma dose « oiseaux » à chaque séjour, il faut que je sois hébergé tout près du parc de Pont-de-Gau, donc du côté des Saintes-Marie. C’est plus touristique, bien moins sauvage, mais globalement j’y trouve plus d’avantages.