Cinq disques de l’automne 2025

Un peu de musique à l’approche des fêtes de Noël !

Je n’ai pas écouté beaucoup de disques parus cette année mais, parmi les disques de chanson française des dernières semaines, cinq m’ont beaucoup marqué :

  • Stephan Eicher, dont le dernier album « Poussière d’or », sorti il y a tout juste 15 jours et encensé par la presse, est admirable en tous points. Je connaissais très mal ce chanteur (j’avoue même être passé à côté) et là, je dois dire que j’ai été conquis par la qualité musicale du disque.
  • Areski Belkacem (qu’on appelle souvent simplement « Areski ») qui, à plus de 85 ans, nous offre un opus incroyable « Long courrier », très sobre et chargé d’une belle émotion.
  • Bertrand Belin, qui, depuis plus de 20 ans, nous offre toute une série de pépites, dans la continuité de Bashung, et qui vient de publier son huitième et très bel album « Watt ».
  • Salvatore Adamo qui vient de sortir son 32ème album « Des nèfles et des groseilles ». Oui, Adamo est toujours là et il  pousse même le luxe cette fois-ci de publier un double album. J’aime beaucoup.
  • Birds on a Wire, qui vient de sortir un troisième album magnifique « Nuées ardentes » (la moitié des chansons est en français, le reste en d’autres langues). Si vous ne connaissez pas ce groupe à la formation très inhabituelle (juste une chanteuse  – Rosemary Standley – accompagnée seulement d’une violoncelliste, Dom la Nena) … découvrez vite en toute urgence, vous serez séduits !

Vous retrouverez ces cinq disques sur votre site de streaming habituel.

Quelques vidéos de Stephan Eicher, pas forcément en lien direct avec le disque qui vient de sortir (dont un extrait de son interview la semaine dernière dans la Matinale sur France Inter) …

… ainsi qu’une vidéo de Bertrand Belin dans une magnifique interprétation de Ain’t Talkin’ de Dylan.

Bonne écoute à tous.

1 réflexion au sujet de « Cinq disques de l’automne 2025 »

  1. Lu tout juste à l’instant dans le Monde de ce matin, sous la plume de Stéphane Davet, cette critique du disque de Stephan Eicher :
    « Comme s’il se confiait dans une chambre, au volant d’une voiture traçant sur une route isolée, ou devant un feu de camp de chercheur (de poussière) d’or, Stephan Eicher nous fait le privilège de nous murmurer à l’oreille les douze chansons de son dix-huitième album. Le timbre voilé qui identifie le Bernois depuis le début des années 1980 s’est enrichi de la profondeur d’un vécu « entre creux et bosses ».
    Eternel complice, l’écrivain-parolier Philippe Djian retranscrit à sa façon – épurée, évocatrice, fuyant toute préciosité poétique – l’apaisement né des épreuves, la soif lumineuse des moments à vivre, même dans un monde qui s’assombrit. Parfait support de cet intimisme, un dépouillement folk où miroitent nostalgie country (Poussière d’or, Toute la place), rudesse frissonnante de l’americana (Fontaine) et raffinement orchestral (Cheveux blancs, Au secours), au service de multiples pépites. »

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