Hugo Chavez à Copenhague

Ce blog était en congés jusqu’au 1er janvier.
Mais cette vidéo de Hugo Chavez à Copenhague, il me faut absolument la diffuser. Alors j’interromps ma petite trêve hivernale.
Tout est dit dans ce discours. Rien à ajouter.

Joyeuses fêtes ! Et rendez-vous donc au jour de l’an. En attendant, je reprends ma petite hibernation.

56 réflexions au sujet de “Hugo Chavez à Copenhague”

  1. Copenhague.
    Et pendant ce temps-là, la ville de Nancy dépensait chaque jour 2000 litres de fioul pour empêcher la pelouse de son terrain de foot de geler. Et pendant ce temps-là, certains mouraient de froid dans les rues. N’aurait-on pu transformer la pelouse du stade de Nancy en immense dortoir ? :angry:

  2. Malheureusement, étant un petit débiste (qui refuse le WIMAX), je ne pourrais pas regarder cette vidéo. Par contre je sais que Lula au Brésil déconne sérieusement. Sa ministre de l’écologie a démissionné, les agrocarburants von bon train, la culture du soja (OGM) qui provoque la déforestation de la jungle amazonienne va bon train. Et ce soja sert à nourrir nos bestiaux à nous en France.

  3. Oui, je sais que Lula déconne au Brésil, mais cela n’enlève rien à la qualité du discours de Hugo Chavez. Cela dit, je ne sais pas comment Chavez se comporte au Vénézuela.

    Ce soja et ces agrocarburants qui détruisent le Brésil, c’est dans nos pays riches qu’il arrive. C’est avant tout dans nos pays qu’il faut changer le mode de consommation, ce que dit d’ailleurs Chavez, et il est évident que cela aura de grosses répercussions sur l’utilisation des terres au Brésil et dans l’ensemble des pays du Sud.

  4. La mise en ligne de cet article fait suite à un début de discussion sur un article ancien et sur lequel j’avais mis le lien vers une déclaration de Corinne Lepage. Pour celles et ceux qui prendraient cette discussion en route, il me semble indispensable de lire ce texte de Corinne Lepage qui est un complément intéressant à la vidéo de Chavez :
    http://www.lemonde.fr/opinions/article/2009/12/22/planete-la-societe-civile-ne-peut-plus-compter-que-sur-elle-meme-par-corinne-lepage_1284002_3232.html#ens_id=1275475

  5. Merci Bernard d’avoir mis cette vidéo en ligne qui permet de mieux cerner « l’ambiance » de ce « sommet » qui n’a que le nom….!

  6. Il y a déjà tant et tant de temps que les Robert Jaulin et Claude Levi Strauss, même René Dumont, nous ont dit toutes ces choses. Mais ils nous les ont dites avec émerveillement, avec amour, avec générosité, avec respect, mais sans beaucoup d’écho, pour ne pas dire pas du tout, si ce n’est celui des ricanements gras.
    Aujourd’hui, on ne peut pas allumer la téloche, la radio, ouvrir un journal, sans tomber sur des appels à la trouille, sur des leçons de morale et des adjonctions aux plus pauvres, où qu’ils vivent, à se serrer encore plus la ceinture pendant que les Hulot et autres, ces générosissimes, « compensent » leur bilan carbone 10 000 fois plus lourd que le mien en faisant planter trois arbres. Ce sont les dames patronnesses du 21ème siècle. Ils sont à pacser avec les assos humanitaires qui acceptent le fric de la torture tauromachique.
    Perso, excusez-moi, mais ça me donnerait envie de faire ce que j’ai toujours refusé de tous les pores de ma peau depuis ma plus tendre enfance : consommer et gaspiller.
    Il y a trop d’embrouilles derrière tout ça.
    Quand Madame Lepage qui prétend pouvoir sauvegarder la vie de l’Homme sur la planète sans remettre en cause le système libéral, se permet de dire que la solution ne passera pas par la politique, alors qu’elle est elle-même une politicienne de première, je rigoooole—-
    Le marché de la peur est un marché porteur et je lui refuse le droit de me porter.

  7. Oui Jenofa, je partage totalement ton analyse sur la peur. C’est un terrible instrument qui a deux effets : laisser les puissants à leurs manettes et pétrifier les « faibles ».
    C’est donc l’image réelle, inversée, qu’il faut restituer : les puissants sont tétanisés par la trouille (d’où la société de contrôle qu’ils nous imposent), et les « faibles » oublient malheureusement leur puissance… d’où l’instrumentalisation de cette peur, même infondée.
    Mais il me reste un vieux doute : combien parmi les soumis seraient sans scrupules s’ils en avaient les moyens ?
    Cela fait deux lièvres à courir à la fois : l’abus du pouvoir certes, mais aussi et surtout, affirmer des valeurs fondamentales, et consécutivement, dénoncer toutes les déviances, systématiquement, même dans son camp, même en soi.
    Ce dernier versant est le plus dur je pense, mais c’est une source de vrai profit…
    C’est là le plus grand drame de la valeur argent : détourner les Hommes de leurs vraies valeurs, en les aliénant.

  8. Copenhague est le sommet le plus puissant auquel on a assisté : 117 chefs d’états, du jamais vu dans l’Histoire. Et, si on en croit Chavez sur la vidéo et ce qu’on lit dans la presse, il n’y avait aucun document sur lequel se prononcer. La grande farce, quoi !

  9. Pire que ça si j’ai bien compris : un document, mais à l’usage d’un cercle restreint… à ceux qui doivent se restreindre. Et ce sont eux qui décident bien sûr.
    C’est je crois une des terribles dérives d’un système vers le totalitarisme : le contrôle de l’information d’abord; ce qui mène directement à la propagande.
    Allez hop ! Encore un effort, et on nous dira que ceux qui dénoncent ce dérapage sont des terroristes.

    Mais la réalité est plus triste encore : la sacro-sainte croissance sur laquelle se fondent nos économies fonctionne avec un seul carburant : la consommation.
    Pas étonnant que les puissants aient confisqué le débat : ils espèrent encore une dose de pognon, ce sont des junkies, et ils nous gouvernent comme ils sont gouvernés.
    Produits et charges sont leurs seules valeurs. Chargés en produits… Ça c’est sûr !
    Mais c’est légal… médico-légal.

  10. Ignacio Ramonet a dit ceci et ça intéressera les lecteurs de ce blog :

    « Peu de gouvernants au monde font l’objet de campagnes de démolition aussi haineuses que M. Hugo Chávez, président du Venezuela. Ses ennemis n’ont hésité devant rien : coup d’Etat, grève pétrolière, exode de capitaux, tentatives d’attentat… On n’avait pas vu un tel acharnement en Amérique latine depuis les attaques de Washington contre M. Fidel Castro. Les calomnies les plus misérables sont colportées contre M. Chávez, conçues par les nouvelles officines de propagande – National Endowment for Democracy (NED), Freedom House, etc. – financées par l’administration du président des Etats-Unis George W. Bush. Dotée de moyens financiers illimités, cette machine à diffamer manipule des relais médiatiques (dont des journaux de référence) et des organisations de défense des droits humains, enrôlés à leur tour au service de ténébreux desseins. Il arrive aussi, ruine du socialisme, qu’une partie de la gauche sociale-démocrate ajoute sa voix à cette chorale de diffamateurs.

    Pourquoi tant de haine ? Parce que, à l’heure où la social-démocratie connaît une crise d’identité en Europe, les circonstances historiques semblent avoir confié à M. Chávez la responsabilité de prendre la tête, à l’échelle internationale, de la réinvention de la gauche. Alors que, sur le Vieux continent, la construction européenne a eu pour effet de rendre pratiquement impossible toute alternative au néolibéralisme (lire, dans ce numéro, les articles de Jean Bricmont et Denis Duclos), au Brésil, en Argentine, en Bolivie et en Equateur, inspirées par l’exemple vénézuélien, les expériences se succèdent qui maintiennent vivant l’espoir de réaliser l’émancipation des plus humbles.

    A cet égard, le bilan de M. Chávez est spectaculaire. On comprend que, dans des dizaines de pays pauvres, il soit devenu une référence obligée. Dans le respect scrupuleux de la démocratie et de toutes les libertés (1), n’a-t-il pas refondé la nation vénézuélienne sur une base neuve, légitimée par une nouvelle Constitution qui garantit l’implication populaire dans le changement social ? N’a-t-il pas rendu leur dignité de citoyens à quelque cinq millions de marginalisés (dont les indigènes) dépourvus de documents d’identité ? N’a-t-il pas repris en main la compagnie publique Petróleos de Venezuela SA (PDVSA) ? N’a-t-il pas déprivatisé et rendu au service public la principale entreprise de télécommunication du pays ainsi que la compagnie d’électricité de Caracas ? N’a-t-il pas nationalisé les champs pétrolifères de l’Orénoque ? Enfin, n’a-t-il pas consacré une part de la rente pétrolière à acquérir une autonomie effective face aux institutions financières internationales, et une autre au financement de programmes sociaux ?

    Trois millions d’hectares de terre ont été distribués aux paysans. Des millions d’adultes et d’enfants ont été alphabétisés. Des milliers de dispensaires médicaux ont été installés dans les quartiers populaires. Des dizaines de milliers de personnes sans ressources, atteintes d’affections oculaires, ont été gratuitement opérées. Les produits alimentaires de base sont subventionnés et proposés aux plus démunis à des prix inférieurs de 42 % à ceux du marché. La durée de travail hebdomadaire est passée de 44 heures à 36 heures, tandis que le salaire minimum montait à 204 euros par mois (le plus élevé d’Amérique latine après le Costa Rica).

    Résultats de toutes ces mesures : entre 1999 et 2005, la pauvreté a baissé de 42,8 % à 37,9 % (2), tandis que la population vivant de l’économie informelle chutait de 53 % à 40 %. Ces reculs de la pauvreté ont permis de soutenir fortement la croissance, qui, au cours des trois dernières années, a été en moyenne de 12 %, parmi les plus élevées du monde, stimulée aussi par une consommation qui a progressé de 18 % par an (3).

    Devant de tels succès, sans parler de ceux obtenus en politique internationale, faut-il s’étonner que le président Chávez soit devenu, pour les maîtres du monde et leurs affidés, un homme à abattre ? »

  11. Merci Carlo de rappeller ce texte que peu de gens ont lu. Très belle harangue de Chavez. Les vérités se diffusent lentement, mais se diffusent. On peu espérer un avenir plus citoyen, plus équitable. « Si le climat était une banque, il serait déjà sauvé depuis longtemps », dit il. On comprend que parmi les 500 personnes les plus riches au monde, Chavez soit l’homme à abattre.
    Pas de culpabilité, moi je me sens pas autruche. La plupart des gens d’ailleurs. La « crise » vient de passer et tout continue comme avant. Décroîre au Pére Noel, c’est le voeux. Et comme dit mon gamin: Noyeux Joél

  12. Ignacio Ramonet fut le directeur du Monde Diplomatique, il est régulièrement invité dans l’émission de Daniel Mermet « Là-bas si j’y suis » sur France Inter.

  13. Cette semaine, dans Charlie, excellent article bien noir et désespéré, de Cavanna. Un bémol concernant sa déclaration sur l’agrobio. Mais bon, si Cavanna ne fait plus de provoc—

  14. Le roi Sarko s’est voulut une fois de plus sauveur du monde. Il se l’est joué perso comme d’hab. C’était la meilleure manière de casser l’unité de l’Europe en la matière. Il a détruit Copenhague pour des raisons d’égo !!!!!!!!!!!!!!! Qu’on se le dise dans les chaumières !

  15. Elixir42, je partage ton avis sur la personnalité de Sarko, mais je pense que ce serait lui donner beaucoup d’importance que de le rendre responsable de la faillite du sommet de Copenhague.
    L’ensemble des pays dont le modèle économique est basé sur un libéralisme plus ou moins dur a conduit cet échec programmé, et ce ne sont pas les cris d’orfraie de notre omni-président (avec tout mon respect pour les orfraies ou pygargues) qui peuvent cacher ses réelles intentions.
    Cela dit, je souhaite un très bon Noël à tous et plein d’amour dans vos chaumières.
    :heart:

  16. OK moi aussi sur le côté gesticulatoire du personnage qui ridiculise notre pays sur l’ensemble de la planète mais comme Christophe, je pense aussi que ça n’aurait rien changé. Obama lui aussi porte une lourde responsabilité dans l’échec de ce sommet.

  17. Cet homme qu’il me semble vous admirez , cautionne aussi le terrorisme ….
    Le 21 novembre 2009 à Caracas , Hugo Chávez a qualifié son compatriote Ilich Ramirez Sanchez, alias Carlos ou Le Chacal , de héros révolutionnaire .

    -« Je le défends, a-t-il ajouté sous les applaudissements des partis de gauche. Peu m’importe ce que l’on dira demain en Europe. »

    Désolé de casser l’ambiance …. Joyeux Noël à tous .

  18. Sanchez n’est pas un terroriste. Il a été condamné pour un meurtre de deux agents de la DST et de leur indicateur, dans un contexte militaire et non civil. Soit il est innocent comme il l’a toujours dit, puisqu’il a accusé les services israéliens d’avoir monté le coup, soit il est un meurtrier de droit commun. Mais meurtrier de droit commun, ce pour quoi il a été condamné, ce n’est pas la même chose que terroriste.
    Pasqua l’a fait capturé au Soudan et l’a fait ramené sans qu’il y est de mandat d’extradition. Tout est trouble dans cette affaire. Aussi gardons nous de donner un avis définitif sur la question.

  19. Bonsoir tout le monde et joyeux noël!
    Je me repasse en boucle le discours de Chavez… c’est fort, ça fait du bien… et ça fait mal aussi… je prépare un petit texte pour exprimer tout ce que je ressens…ressent … ressents?
    C’est quoi cette culpabilité d’orthographe catastrophe face à la question du bienfondé de l’existence de l’homme sur terre..?

  20. bonnes fêtes de fin d’année,en espérant qu’un jour les grands (cons ) de ce monde se mettent d’accord sur l’avenir de notre chère terre,mais je ne doute pas qu’ils y arrivent du moment qu’ils y trouvent des intéréts financiers.amitiés

  21. Merci pour tes bons voeux, Dominique, mais je ne crois pas que les grands de ce monde trouveront un intérêt financier à ce qui va arriver. Car c’est bien la décroissance forcée qui va venir. Beaucoup moins de consommation donc. Et donc peu de profit à faire sur le dos de ceux qui ne consommeront plus beaucoup.

    Putain, si même les riches ont de mauvais jours devant eux, où va le monde ?

    Il y a quelqu’un sur ce blog, qui croit à la « croissance verte » ? Moi pas.

  22. Jared Diamond a écrit ceci :

    « Le pouvoir de la société viking du Groenland était concentré au sommet de la pyramide entre les mains des chefs et du clergé. Ces derniers étaient propriétaires de la plus grande partie des terres, possédaient les bateaux et avaient la mainmise sur le commerce avec l’Europe. Dans ce commerce, ils firent le choix d’importer essentiellement des marchandises qui leur conféraient du prestige ou les consolidaient (…). Ils utilisèrent les rares navires pour partir à la chasse dans le Nordesta afin d’acquérir des produits de luxe (comme l’ivoire et les peaux d’ours polaire) qu’ils pouvaient exporter en échange de ces importations d’article de valeur. (…) De nombreuses innovations furent suggérées qui auraient pu améliorer les conditions matérielles de Vikings : importer plus de fer et moins d’article de luxe ; utiliser les navires pour se rendre dans le Markland, afin de s’y procurer du bois et du fer ; fabriquer de nouveaux modèles de navires imités des embarcations Inuits (…). Mais ces innovations étaient susceptibles de menacer le pouvoir, le prestige (…) des chefs. (…) La structure sociale du Groenland créa donc un conflit entre les intérêts à court terme des détenteurs du pouvoir et les intérêts à long terme de l’ensemble de la société. Les chefs vikings finirent par voir disparaître tous leurs partisans.
    Le dernier privilège qu’ils purent s’attribuer fut celui , d’être les derniers à mourir de faim ………. »

  23. C’est tout à fait vrai que ne pas savoir ou vouloir changer son mode de vie et s’adapter conduit à l’extinction la plupart du temps.
    On en trouve un exemple dans le livre « Le garçon qui voulait devenir un être humain » de Jorn Riel.
    Les islandais colonisateurs du groenland n’ont pas voulu abandonner leurs pratiques agricoles, notamment l’élevage des vaches. Mais ces pratiques là ne convenaient pas du tout pour le climat du Groenland. Ils sont effectivement morts de faim.
    D’une manière générale, le manque ou l’absence de capacité d’adaptation conduit inévitablement à la disparition d’une espèce et même d’un peuple, tout au moins de son identité..

  24. Comment un journal (à peu près) sérieux comme le Monde peut-il se lamenter de l’échec de Copenhague et, quinze jours plus tard, se féliciter des excellents résultats de l’industrie automobile en 2009 ?

    Je crois que les cases du cerveau de nos concitoyens sont souvent bien remplies mais que les cases ne sont pas forcément reliées entre elles.

    Moi j’m’en fous, j’en ai qu’une (de case) ! Pas besoin donc qu’elle soit reliée aux autres ! :silly:

  25. Quelqu’un a dit sur ce blog (Marie-Jo peut-être ?) il y a quelques jours que le principal problème était d’ordre démographique. Oui, mais quelles solutions à cela ?

  26. Je crois à l’éducation sur le principe. Mais pas vraiment dans la réalité. Car pour que ça fonctionne, il ne faut pas seulement que l’éducation soit prise en charge par la collectivité mais aussi et surtout par le milieu familial. On ne peut pas demander, dans aucun pays, au système éducatif de suppléer aux carences du milieu familial. Et, il faut bien le reconnaître, il se transmet de moins en moins de choses dans ce milieu là. Sans doute un discours de vieux chenoque, mais bon, la réalité est là, ici comme ailleurs.

  27. Bien sûr, c’est peut-être une goutte d’eau dans l’océan mais, notamment en Afrique et en Inde, donner accès à l’éducation à des enfants, surtout les filles donnent des résultats, et en particulier dans ce domaine.
    Ces filles, une fois devenues grandes peuvent accéder à un travail, avoir un revenu, qui, même s’il est faible, compte beaucoup et deviennent elle-même à leur tour éducatrices pour leurs propres enfants ou pour d’autres.
    Beaucoup d’institutrices dans ces pays ont d’abord été à l’école grâce au soutien de parrains des pays riches.
    Personnellement, je crois beaucoup à cette démarche et depuis une trentaine d’année, j’ai parrainé (et parraine encore) beaucoup d’enfants et même une classe de formation professionnelle en Inde justement pour les enfants qui n’ont pas eu la chance d’aller à l’école.
    On peut constater que partout où le niveau de scolarisation augmente, le nombre d’enfants par femme diminue.
    Ce n’est sans doute pas la seule solution au problème bien sûr, mais c’en est une parmi d’autres.

  28. Oui sans doute. Mais si on donne aux enfants de ces pays-là une éducation occidentale et que cette éducation les empêche d’être « dans la continuité » de ce qu’ils sont, c’est à dire qu’on les coupe de ce qu’ils sont réellement, de leurs valeurs à eux, de leur histoire, de leur manière de penser, … et qu’ensuite ils n’auront rien à transmettre de tout ça à leurs propres enfants, alors on aura tout faux car le milieu familial n’aura plus rien à apporter.

    Je crois beaucoup au fait d’être « dans la continuité ». Dans nos sociétés comme ailleurs.

  29. Bernard, je t’enverrai quelques exemplaires du bulletin de liaison de l’association avec laquelle je parraine ces enfants et tu verras que l’éducation qui leur est fournie n’est pas du tout calquée sur le mode occidental mais tient toujours compte justement de la continuité dont tu parles.
    Je parraine aussi, depuis une quinzaine d’années, avec une autre association, une adolescente tibétaine dont les parents se sont réfugiés en Inde après les évènements que l’on sait, et là-aussi, l’éducation qui est donnée, par des tibétains, ne néglige pas les enseignements traditionnels de leur pays d’origine, dans lequel ils ont toujours l’espoir de pouvoir retourner.

  30. Oh, excuse-moi, j’espère que tu n’as pas compris que je parlais de l’éducation des enfants que tu parraines, je parlais de manière générale et j’avais surtout en tête les pays d’Afrique où tout n’a pas été simple avec l’arrivée des ONG et leurs « bonnes intentions ».

  31. Non, non, je n’ai pas mal pris ce que tu disais Bernard, d’autant plus que ta remarque était tout à fait pertinente.

  32. Sans compter toutes les censures actuellement dans ce pays.
    Un peu totalitaire quand même, non ?

  33. Voilà exactement à quoi sert la manipulation de l’information et l’art ( :tongue: ) du lobbying : juste faire passer la valda, par voie rectale.
    J’avais bien sûr lu avec attention ces mails et surtout l’exploitation qui en était faite : encore une fois, aucune argumentation, ou si peu, mais l’événementiel est primordial, car un autre événement, postérieur, efface le précédent.
    La vaseline moderne est aussi efficace que l’ancienne, plus virtuelle, mais ses effets sont indiscutables.
    Désolé pour les âmes sensibles, car j’en suis !

  34. 80% de popularité pour Lula au Brésil au bout de 8 années de pouvoir.
    30% seulement pour le nôtre au bout de 3 ans.
    Va falloir qu’il aille prendre de cours en Amérique du Sud notre sarkoléon.

  35. Lula quitte le pouvoir. Sans doute est-il le seul chef d’Etat à être encore plus populaire à son départ (au bout de 8 ans de mandat) qu’à son arrivée (popularité à 80%). Il a permis à 25 millions de pauvres d’accéder à des conditions de vie décentes. Ici, c’est l’inverse : au moins 25 millions de personnes se sont appauvries … :angry:
    … ce qui explique surtout le faible taux de popularité, bien plus à mon avis que le côté guignolesque du personnage.

  36. Le problème est qu’au Brésil , les consommateurs ont en moyenne 15 cartes de crédits dans le portefeuille pour s’acheter tous ce dont ils ont besoin et pas besoin … C’est un gros risque de consommer de cette façon quand même . Cette impression d’être plus riche alors que …. Bon , il est vrai qu’en France ça se passe un peu comme ça aussi depuis quelques années .

  37. Oui, c’est bien mais ça ne doit pas faire plaisir aux ultra-libéraux et à tous ceux qui prônent la dérégulation et le pillage des ressources du pays.

  38. Micaela : fêtez dignement l’évenement ! Nous on attend encore…
    L’argent tint la France.

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