Le tétras sombre

Un article proposé par Etincelle
Quelle bonne idée que d’avoir cheminé, en ce mois de mai 2008, sur le « 4th of July » Trail, le seul sentier non enneigé de toute la Chaîne des Cascades.
Il faut dire que la quantité de neige tombée ici cet hiver, est à faire pâlir de jalousie les adeptes du ski dans les Alpes.
Les cols routiers ouverts (deux seulement) ont encore des murs de neige de 6 ou 7 mètres de haut de chaque côté de la route.
Nous sommes au nord-ouest des Etats-Unis (Etat de Washington), dans une région montagneuse sauvage où la faune est nombreuse et facilement observable.
Mais revenons à notre sentier sans neige, qui se révèlera être lui aussi recouvert d’une épaisse couche de neige, après seulement deux heures de montée.
Deux heures malgré tout suffisantes pour faire une rencontre inoubliable.
Pas trop rassurée à l’idée d’un nez à nez surprise avec un ours, qui pourrait être attiré par l’odeur du pique-nique que je transporte dans mon sac à dos, je tends l’oreille.
Un bruit bizarre se fait entendre. Un peu comme un bruit de ventriloque.
C’est alors qu’un bout de queue en éventail apparait derrière un rocher.


Oh ! Quel bel oiseau !
Il s’agit d’un tétras sombre mâle (Dendragapus obscurus), blue grouse en anglais.
En pleine parade nuptiale, perché sur un rocher, il dresse sa queue en éventail et hérisse des plumes d’un blanc pur, situées sur le côté de son cou, qui laissent apparaître un sac dilaté, de couleur jaune-orangé… Une marguerite en guise de collier.
Tout ça pour attirer le regard d’une dame !
Messieurs, prenez-en de la graine !


Et ça marche …
La femelle, beaucoup plus discrète que le mâle, n’est pas dénuée de charme pour autant.


Avec son sourcil maquillé d’orange, sa délicate bavette sous le cou et l’arrangement harmonieux des couleurs de ses plumes, pas de doute, elle doit être tout à fait séduisante pour l’original oiseau à la marguerite.


Nous aussi, en France, nous avons nos tétras, mais celui-ci, nous ne le verrons ni dans le Jura, ni dans les Alpes ou les Pyrénées car il ne vit que dans les montagnes de l’ouest du continent nord-américain.
Dès que la neige commence à fondre dans les hautes forêts de conifères, le mâle entame ses appels pour attirer les femelles. Ce son résonnant comme un fredonnement dans la tête pour qui se tient à faible distance de l’oiseau, est si grave que seule une partie est audible pour l’oreille humaine. Ce cri est un des signes les plus précoces du printemps.
Le Tétras sombre mâle est à peu près de la taille d’une poule (environ 50 cm de longueur). La femelle est légèrement plus petite.
Ils se nourrissent de baies, de feuilles, de bourgeons, de graines, de fleurs …
Des végétariens ?
Que nenni, il leur arrive de croquer une sauterelle ou deux au passage, notamment la femelle pendant la saison de reproduction.
Durant la saison hivernale, cette alimentation se réduit aux seules aiguilles de conifères, ce qui conduit l’oiseau à passer une bonne partie de son temps sur les branches des arbres. Cette habitude a inspiré le choix de son nom, Dendragapus, qui veut dire « ami des arbres » en grec.
Comme tous les autres tétras, le tétras sombre est recherché par les chasseurs.
Comment peut-on appuyer sur la gâchette et tuer un animal aussi fabuleux ?

124 réflexions au sujet de “Le tétras sombre”

  1. Incroyable ce plumage du mâle, on dirait un œuf au plat.
    C’est comme chez les humains : la grande cuisine et les coureurs de jupons, ça fait deux !

  2. Magnifique reportage, merci Etincelle.
    Je me souviens avoir vu dans un documentaire sur la parade de cet oiseau, comme toujours chez les Tétraonidés, c’est spectaculaire.

  3. Lorsque j’ai vu ce tétras sombre, je n’avais pas la moindre idée de l’existence de cet oiseau …
    Et j’ai été fascinée !
    C’est pourquoi, j’ai eu l’idée d’en parler sur le blogadupdup car je pense que beaucoup de français (sauf Christophe) ne connaissent pas non plus cet oiseau, qui, ma foi, vaut la peine d’être vu au moins une fois, ne serait-ce qu’en images.
    En ce qui me concerne, je n’ai pas vu d’oeuf sur le plat sur le cou du tétras sombre mais … une marguerite.
    Je t’aime un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, pas du tout, ce qui est d’actualité lors d’une parade nuptiale.
    Christophe n’est pas très romantique, vous ne trouvez pas ? :smile:

  4. Superbes images, qui ne traduisent que faiblement l’émotion que tu as due ressentir lors de cette rencontre.
    Si tu y vois une marguerite et Christophe un oeuf au plat, pour ma part, je trouverais assez cocasse que l’oiseau découvre un sympathique petit :happy: comme le permettent les commentaires du blog.
    Bravo encore pour ce reportage !! :whistle:

  5. J’avais lu un article sur cet oiseau , les photos avaient été prises par un photographe Russe au Nouveau Mexique . Comme quoi tout arrive !!!
    Merci Etincelle pour ce partage .

  6. Certains pourraient se demander pourquoi je n’ai pas été présent pendant deux jours sur ce blog. Voici l’explication.
    Il y a deux jours, j’ai lu l’article d’Etincelle avant de le mettre en ligne. Et j’y ai lu la phrase suivante : « Il dresse sa queue en éventail …Tout ça pour attirer le regard d’une dame ! Messieurs, prenez-en de la graine ! ».
    Figurez-vous que ça m’a donné une drôle d’idée. Je me suis donc mis au bord de la route,exhibant ma … queue en éventail. Aucune de mes voisines n’est sortie. Aucune conductrice ne s’est arrêtée. Seul un fourgon de police …
    Deux jours au poste ! Merci Etincelle pour le conseil ! :angry:

  7. Hi Hi Hi !!!
    Désolée Bernard, je ne pensais pas que tu tenterais d’imiter le tétras sombre. :w00t:
    Et tu dis qu’aucune nana n’a été attirée par ton exhibitionnisme… ?
    Eh bien, si j’étais toi, je me poserais des questions ! :tongue:

  8. Les gens n’ont plus le goût des choses simples.
    Faire du plat, dresser sa queue en éventail (quelle souplesse !), tout ça ce compte plus.
    Les tétras ne sont quand même pas déjà sur meetic ?!!!

  9. Le plus dur n’a pas été de dresser la queue en éventail, mais de tenir ainsi, de longues heures durant, avec une température de 5°C en-dessous de zéro. Finalement, heureusement que les flics se sont arrêtés au bout d’une heure ! :smile:

  10. Désolée (imaginez-moi arriver sur la pointe des pieds) d’interrompre cette si charmante discussion. :smile:
    Les fidèles de ce blog savent que le premier de mes rêves (malgré mon demi-siècle bien tassé, je n’ai pas encore réalisé tous mes rêves, ce qui est merveilleux) est de voir un boeuf musqué, en chair et en os, dans son habitat naturel, ce qui sous-entend tout ce que j’aime : grand nord et tutti quanti.
    Un autre de mes rêves dans ce domaine est de voir un jour un tétras des armoises, qui ne vit lui aussi que sur le continent nord-américain.
    On peut voir une photo de ce magnifique oiseau à cette adresse :
    http://www.voiceforthewild.org/images/sage_grouse_protection_clip_image002.jpg

  11. pauvres tétras!
    et pauvres haitiens passés aux dernières nouvelles de 3 millions à 2, 5 millions….
    pas vu de commentaires…mais est-il important de penses aux pauvres démunis de la planète alors que l’on ne protège pas ce qui fait notre plaisir quotidien?

    excusez-moi : c’est mon tout premien coup de gueule sur ce blog…
    je m’enhardis…

  12. De quoi se documenter sur la situation des tétraonidés, des oiseaux souvent trop chassés c’est vrai, mais qui subissent surtout une disparition de leurs habitats, souvent si fragiles.
    http://www.gamewildlifetrust.net/gsg/

    Et puis la parade du Tétras des armoises… spectaculaire.
    Dupdup, t’es peut-être balèze côté éventail, mais là… c’est l’HP.

  13. Qu’est-ce que ça doit être épuisant ces parades !
    En ce qui concerne le tétras sombre, voici une vidéo sur laquelle on le voit dilater les sacs orangés au coeur des deux marguerites (ou les jaunes d’oeufs, au choix !).

  14. N’ayant pas de nouveau commentaire à me mettre sous la dent, j’en suis réduite à relire les anciens.
    Qui se cache sous les pseudos Adam et Eve ?
    En tout cas, ces Adam et Eve se complètent non seulement phyqiquement mais également dans leurs commentaires qui, bien que passés inaperçus, étaient excellents.

  15. Si tu dis que les commentaires étaient excellents, les blogueurs concernés vont peut-être se dévoiler, non ? (ou tout du moins enlever leur feuille de vigne) :wink:

  16. J’ai été très pris ces jours-ci (et pas seulement à cause du poste de police). J’ai donc déserté mon blog pendant quelques temps.
    Pas vraiment le temps non plus d’aller sur le blog de Yves, sur celui de Jenofa ou sur celui de Lurbeltz et j’en suis désolé.
    Mais me voila un peu plus disponible, j’ai trois jours pleins devant moi.

    Petite question concernant le tétras sombre : est-ce qu’il y a des variations de plumage en fonction des saisons ? On pourrait penser qu’avec autant de neige, l’évolution aurait pu favoriser un plumage clair en hiver (comme chez le lagopède). Tu as la réponse, Etincelle ?

  17. Je ne crois pas que le tétras sombre change de plumage entre l’été et l’hiver.
    En tout cas, il n’y est pas fait allusion, ni sur oiseaux.net, ni sur le guide ornithologique que j’ai acheté aux Etats-Unis.
    Puisque qu’on parle d’homochromie, qui sera capable de citer les trois espèces françaises (je crois qu’elles ne sont que trois) qui changent de pelage ou de plumage suivant la saison ?

  18. Les limicoles changent de plumage en hiver ?
    Par exemple ?
    J’avoue ne pas connaître grand-chose question limicoles.
    Pour les trois dont je parlais, il s’agit d’animaux qu’on trouve dans les Alpes (mais pas seulement).
    Alors, personne n’a trouvé ?

  19. si si j’ai trouvé (je peux même te dire que l’un d’entre eux a été introduit récemment dans les Pyrennées).
    Mais je laisse un peu chercher les autres.

  20. Lagopède, Hermine et lièvre variable bien sûr !
    Le lièvre variable, connais pas… et toi Etincelle ? Ça m’étonnerait que tu ne l’aies pas déjà vu celui-là !
    Chez les limicoles, le sanderling retiendrait effectivement l’attention tant il est pâle en hiver… mais ce n’est sûrement pas une adaptation à la neige.
    Quant au Tétras sombre, pas de mue hivernale originale si « propre » au lagopède.
    Et moi, j’aurais tendance à blanchir en hiver aussi, mais c’est une autre histoire !

  21. ??? Dans les pyrénées ? Ces trois animaux n’y étaient pas ?
    En ce qui concerne les limicoles dont tu parles, Bernard, est-ce qu’ils changent totalement leur plumage ou bien est-ce que celui-ci s’éclaircit simplement, comme chez la niverolle alpine ?
    Puisque tu as parlé du lagopède qui est une des trois réponses à la devinette, pendant l’hiver, non seulement son plumage devient complètement blanc mais en plus, une couche de duvet apparaît pour le protéger du froid et des plumes volumineuses poussent sur le bas de ses pattes, qui agissent un peu comme des raquettes à neige et lui permettent de circuler dans la neige légère sans s’enfoncer.

  22. Bravo Christophe !
    Quand je pense que la pauvre petite hermine doit peindre chacun de ses poils en blanc avant l’hiver …
    Quand on sait qu’elle en a 20 000 par centimètre carré !
    Quel boulot !

  23. Je viens de vérifier et effectivement le lièvre variable n’existait pas dans les Pyrénées jusqu’à une époque récente (1978). Voici ce qu’en dit Wikipedia :

    « L’espèce se serait différenciée au cours de la dernière glaciation quaternaire, le climat rigoureux qui régnait alors sur l’Europe, avait alors obligé la faune à des adaptations importantes. La stratégie de camouflage du lièvre variable en a fait une espèce à part entière.

    Cette glaciation a duré 100 000 ans pour s’achever environ 15 000 ans avant notre ère, ce qui a poussé le lièvre variable à se séparer en deux groupes. Le premier groupe a migré toujours plus au nord vers la Scandinavie, l’autre groupe s’est laissé piégé dans la zone montagneuse des Alpes au centre de l’Europe. Absent naturellement des Pyrénées sa présence actuelle est due à une introduction artificielle en 1978. »

  24. Intéressant ! Je ne connaissais pas l’histoire du lièvre variable.
    Donc si je comprends bien, le lièvre variable de nos Alpes est plus proche du lièvre variable de Scandinavie que du lièvre commun bien de chez nous, malgré l’éloignement géographiquement …
    Conséquence d’un changement climatique du passé.

  25. Etincelle, tu aurais dû parler d’animaux dont le pelage ou le plumage devient blanc en hiver. Car changer de plumage ou de pelage, beaucoup le font (par exemple le chamois dont les poils deviennent sombres en hiver).

  26. Oui, tu as raison. :blush:
    Encore une fois, je ne me suis pas exprimée correctement.
    En fait comme j’avais parlé d’homochromie …
    Mais peut-être n’ai-je pas compris correctement la définition de ce mot qui pour moi est le changement de couleur pour devenir invisible par rapport à la couleur du sol donc la neige blanche en hiver en montagne.
    Est-ce que les changements de couleur des oiseaux, des chamois, bouquetins, … font partie de ce qu’on appelle l’homochromie ? Je ne le pensais pas.
    Est-ce que quelqu’un peut me le confirmer ?
    Pour revenir à l’hermine, je pense qu’elle ne change de couleur qu’en montagne (pourquoi le bout de la queue reste-til noir ?). En plaine, elle garde sa couleur marron toute l’année.
    C’est bien une adaptation à l’environnement.
    Quand aux oiseaux, pourquoi leur plumage change-til suivant les saisons. Le traquet motteux par exemple qui n’est jamais pareil ! Heureusement que sa queue est caractéristique pour permettre de le reconnaître !
    Pour le chamois qui devient foncé en hiver, on ne peut pas dire que ce soit pour se cacher sur la neige.
    Peut-être que ses poils s’éclaircissent en été par l’action du soleil, comme nos cheveux ?
    Est-ce que des études ont été réalisées sur ces phénomènes ?
    J’ai l’impression d’être une enfant de 5 ans …
    Et pourquoi çi, et pourquoi ça … :smile:

  27. Le noir des poils du chamois lui permet de mieux absorber les rayons lumineux (alors que le blanc les refléterait) et de mieux conserver la chaleur.

  28. Ah oui !
    C’est une explication valable pour le chamois. Et lui n’a pas trop de problèmes de prédateurs et n’a donc pas besoin de se cacher.
    Pour l’hermine, c’est sans doute parce que ta région est assez froide en hiver et était enneigée en hiver (avant le réchauffement climatique actuel).
    Qui sait si dans quelques générations elle changera toujours de couleur en Franche-Comté ?

  29. Pour le traquet motteux il y a le plumage juvénile , nuptial et automnal . On peut aussi le confondre avec le traquet oreillard .

  30. Il y a aussi le renard arctique qui change de pelage l’hiver .
    Tandis que l’ours polaire lui ne change pas de fourrure en hiver c’est la réflexion de la lumière visible sur la surface interne de ces poils creux qui fait qu’on les voit blancs … ses poils ne sont pas pigmentés, donc incolores, translucides et creux .
    La nature fait si bien les choses !!!!

  31. Homochromie veut bien sûr dire même couleur.
    Les trois animaux de la devinette d’Etincelle deviennent donc homochromiques en hiver, adoptant ainsi une sorte de mimétisme : imitation de forme (homotypie), de comportement (mimétisme comportemental) ou de couleur (homochromie).
    Il s’agit évidemment de passer inaperçu.
    Exemple remarquable :
    http://tpe-mimetisme.e-monsite.com/rubrique,2-la-seiche,103019.html
    Chez les oiseaux, les changements de plumage ont toutefois beaucoup de fonctions différentes assez bien synthétisées dans l’article suivant :
    http://www.fr.ch/mhn/expositions/expo-plume/plume.htm

    Le plumage des oiseaux joue donc plusieurs rôles en permettant de situer leur âge et leur sexe (fonction reproductive), isolation, vol, etc.
    La nécessité de leur remplacement impose des mues le plus souvent progressives à des moments stratégiques (avant migration par exemple) car elles sont consommatrices d’énergie.

    Les oiseaux DOIVENT donc changer de plumage.
    Il est utile de savoir tout de même, que le magnifique plumage nuptial (souvent chez les mâles) ne signifie pas plumage neuf. Au contraire ! Ainsi la livrée printanière si colorée du Pinson des arbres est-elle due à l’usure des plumes…
    Je n’irai pas jusqu’à détailler le cas des oiseaux qui mettent plusieurs années pour revêtir un plumage adulte avec à chaque fois des livrées différentes, ni parler de certaines vieilles femelles qui finissent par avoir le même plumage que les mâles (cas du Merle noir).
    Mais la complexité des plumages devient rude pour l’ornithologue débutant en fin de saison de reproduction : oiseaux en mue, oiseaux encore en plumage nuptial, plumages juvéniles, perte de plumes si caractéristiques (échancrure de la queue des milans qui disparaît à cause de la perte des rectrices externes)… Mieux vaut commencer au printemps !
    Mais pour confronter ses connaissances à la réalité, une sortie automnale, l’observation de groupes d’identification difficile… c’est formateur (les oiseaux communs tels que pouillots et pipits suffisent).
    Je me souviens de l’excellent quiz proposé par Bernard à la suite de son passage en Bretagne : une belle bande de goélands ou de bécasseaux en août, aïe aïe aïe !
    http://www.leblogadupdup.org/2009/08/26/oiseaux-de-bretagne-2/
    Sont courageux les Bretons…

  32. Oui, c’est bien compliqué avec les oiseaux !
    Je me pose une question et j’ai un peu honte de ne pas savoir ça : pour l’hermine et le lièvre, est-ce que ce sont les poils qui changent de couleur ou est-ce que les poils tombent et sont remplacés par d’autres d’une autre couleur ?
    Autre question à Christophe qui m’a l’air bien calé côté oiseaux …
    Est-ce que tu sais reconnaître des plumes d’oiseaux parce que j’en ai plein, des plumes trouvées, et pour un certain nombre d’entre elles, je ne sais pas de quel oiseau il s’agit.
    Si tu pouvais m’aider ?

  33. Magnifiques images.
    Ah les plumes !
    Ben je dois dire que c’est une science particulière et je ne suis qu’un grand amateur en la matière. Il y a bien sûr des spécialistes mais ils sont évidemment très sollicités.
    La détermination est possible grâce à des images mais aussi des indications précieuses comme : taille, milieu et localité de récolte, etc. ce qui procure des indications indispensables.
    Des livres (j’en ai un seul, mais je peux accéder à d’autres sources) permettent d’identifier bien des espèces, mais c’est souvent impossible pour moi.
    On ramasse en général des plumes de vol : rémiges, couvertures, rectrices, etc. C’est beaucoup plus ardu avec les autres plumes (et je ne parle pas du duvet !).
    Si tu parviens à m’envoyer des documents corrects, je veux bien essayer !
    La dernière fois que je l’ai fait, je ne me suis pas trompé (troglodyte), mais j’ai eu plein d’échecs.
    Alors si tu veux tenter avec quelques plumes, je suis prêt à faire mon possible : Bernard de donnera mon adresse mail sans problèmes (sauf s’il lui manque une jardinière pour atteindre une dizaine supplémentaire bien tentante !).

  34. Merci Christophe.
    Je vais faire des photos et te les envoyer.
    Moi aussi j’ai un livre là-dessus, peut-être le même que toi ?

  35. Le mien est « Reconnaître les plumes, les traces et les indices d’oiseaux de Roy Brown, John Ferguson, Michael Lawrence et David Lees chez Bordas ».
    Je peux juste apporter en plus des quelques planches ma petite expérience.
    Mais il y a d’autres livres plus complets.

  36. Waouh, elles sont belles tes photos du grand tétras.
    La seule fois où j’en ai vu un, je n’ai pas pris de photos car il m’a attaquée et j’ai pris mes jambes à mon cou comme on dit.
    Je me rends compte que en commentaire de ton article (premier lien), j’avais parlé du tétras sombre et avais même mis un lien vers mon blog.
    C’est dingue, je ne m’en souvenais même pas.
    Ce n’était pourtant pas si vieux ! En juillet 2009 !
    :sad:

  37. C’est vrai ça ! Pourquoi l’appelle t’on ainsi en français ?
    En anglais, il s’appelle blue grouse (tétras bleu) ce qui est plus proche de la réalité.
    Et en latin, son nom veut dire « qui aime les arbres », j’en ai expliqué la raison dans l’article.
    Ah, ces traductions en français !
    C’est souvent approximatif !

  38. J’adore les noms locaux. (vernaculaire)
    En voici deux de chez nous qui sont particulièrement… chantants.
    La litorne en wallon se fait appeler: tchecress Il faut l’avoir entendue pour bien apprécier. De même pour le nom flamand du vanneau huppé: le Kievit… (se dit plus ou moins: kivwiiiit)

  39. Ah oui, c’est parfois dur de s’y retrouver, mais ces noms sont souvent très instructifs ; alors un quizz en 3 questions :
    – c’est quoi un tiatia ?
    – un traîne-buisson ?
    – un tapon ? :wink:

  40. Tiens, à propos du vanneau, vous connaissez l’origine du mot « vanneau » ?
    J’avais lu (dans le livre de Géroudet ?) que le mâle de vanneau a les ailes à peine plus larges que celles de la femelle et que ses ailes font un bruit particulier lorsqu’il parade en vol devant la femelle. Ce bruit serait le même que celui fait par un instrument qu’on utilisait autrefois pour vanner les céréales. Cet instrument, que l’on appellait un « van » (ou « tarare » en Franche-Comté), je l’ai actionné pendant plusieurs journées chaque année lorsque j’étais gamin. Il y avait une large pale en bois qui tournait et qui faisait s’envelopper les enveloppes des graines et tous les petits résidus. Seuls les grains restaient et tombaient sur une série de deux ou trois tamis. Je me rappelle effectivement que cette pale faisait du bruit lorsqu’elle était actionnée. Evidemment, à l’époque je ne savais pas que c’était un bruit similaire au bruit des ailes du vanneau amoureux. Je ne savais pas encore ce qu’était un vanneau.
    Je n’aimais pas ce travail (qui était dévolu aux enfants) et notamment quand il s’agissait de l’orge. On finissait la journée la peau attaquée de partout (la poussière d’orge, ça pique).
    Petite explication donc qui permet de comprendre l’origine du mot « vanneau » qui viendrait de « van » ou « vanné ».

  41. Oups, Christophe … ! Je n’avais pas vu ton commentaire sur le tia-tia, commentaire qu’on a dû mettre au même moment, à quelques secondes près.
    Les grands esprits se rencontrent souvent sur ce blog ! :smile:

  42. tia-tia, j’aurais proposé avant l’intervention de Bernard, le pouillot véloce (le tchif-tchaf)
    Traîne-buisson: accenteur? troglodyte?
    Est-ce que ce sont des oiseaux?
    Tapon: un pic?
    Caracouin: effarvatte? En flamand: Karakiet.

    Qui au printemps répète sans cesse « paie tes dettes, paie tes dettes »?

  43. Oh ! mais c’est intéressant tout ça !
    Je ne connais aucun de ces noms et je crois qu’on pourrait essayer d’en faire une petite compilation car ils sont charmants.
    Moi qui ai un peu de temps libre, je veux bien m’y coller.
    Entre Luc, Bernard et Christophe …
    Et puis Yves va bien avoir deux ou trois idées ?

  44. J’ai tapé « caracoin » sur google et je suis tombée sur …
    Baguage à Brussey !!!!
    Ecrit par un certaine JLR !!!
    C’est bien lui qui vient sur ce blog et qui connait plein de choses sur les insectes ?
    Par contre, JLR parle de caracoin mais ne dit pas ce que c’est ! :sad:

  45. Pour le tia-tia, c’est plié : Bernard avait anticipé sans le savoir, il s’agit effectivement de la Grive litorne (c’est une onomatopée qui ressemble à son cri).
    Pour le traîne-buisson, bravo à Luc, c’est bien l’accenteur mouchet et je trouve que ce surnom lui va bien.
    Le caracoin : encore bravo à Luc ! Il y a le petit caracoin (Rousserolle effarvatte) et le grand caracoin (Rousserolle turdoïde). Encore une fois, c’est une retranscription du chant.
    Le tapon… je vous laisse chercher, mais la boubotte, alors là, je ne connais pas et il faut que j’y réfléchisse.

  46. Pour l’accenteur mouchet, Toussenel, qui est un ancien naturaliste, anarchiste proudhonnien (il cumulait pas mal de tares :biggrin: ) parlait même, si je me souviens de mes lectures, de la « fauvette traîne-buisson ».
    J’aime bien ce nom de « traîne-buisson » qui me semble infiniment mieux pensé que « accenteur mouchet ».

  47. Ce changement de consonne (boubotte devenue poupotte) m’a orienté sur la piste d’une bien belle espèce…son nom de genre, en latin, n’est-il pas lui-même une onomatopée assez proche de poupotte ?
    Pour le traîne-buisson, c’est vrai que ça lui va comme un gant : c’est une espèce très méconnue en période de nidification, et sans jumelles, il est rare de distinguer son bec fin, sa poitrine bleutée, à cause de son apparence de moineau ou de fauvette.
    http://images.google.com/imgres?imgurl=http://www.oiseaux-nature.com/oiseaux_de_france/accenteur_mouchet/accenteur_mouchet17.jpg&imgrefurl=http://www.oiseaux-nature.com/oiseaux_de_france/accenteur_mouchet/accenteur_mouchet.html&usg=__1Vo5Hklqk4OQQ43AC0_SqMetYdE=&h=291&w=425&sz=54&hl=fr&start=1&um=1&tbnid=lHGtLfSPhCNI8M:&tbnh=86&tbnw=126&prev=/images%3Fq%3Daccenteur%2Bmouchet%26hl%3Dfr%26client%3Dsafari%26rls%3Den%26sa%3DX%26um%3D1
    Paul Géroudet en dit : « Il n’a rien qui retienne le regard, ni dans sa silhouette, ni dans son plumage. »
    On le voit un peu à la mangeoire, mais lorsque les beaux jours sont là, il est plus facile de l’entendre que de le voir.
    Et c’est bien souvent en cherchant à savoir quel oiseau disparaît dans le buisson pour se cacher du curieux que l’on découvre, sinon un rougegorge, un accenteur.
    Même son chant, pourtant caractéristique, n’évoque pas grand chose aux personnes qui l’entendent, et c’est pour bientôt.
    http://www.xeno-canto.org/sounds/uploaded/UXOKEACNUT/BLUEROBIN_Heggenmus_Katwijk_ArnoldMeijer_210309_LS100540.mp3

  48. Bon travail les gars !
    Allez, encore un effort, vous en connaissez bien quelques autres ?
    J’ai trouvé boubotte mais je ne le dis pas parce que j’ai triché, j’ai regardé sur google.
    Ah oui ! Moi j’en ai un … un super bien …
    Cuicui qui veut dire oiseau. :biggrin:

  49. Moi, j’en ai un aussi, dérivé du chant de l’oiseau. Mais j’ai l’impression que ça va être trop facile pour vous.
    Allez, je vous donne le chant comme indice : « coucou »
    :biggrin:

  50. Puisque que Christophe parle du chant de l’accenteur mouchet (qui vient à ma mangeoire), je me permet de remettre le lien du diaporama que j’ai fait au printemps avec les photos de Bernard et d’Yves sur les chants d’oiseaux.
    Le premier chant qu’on y entend est celui de l’accenteur mouchet.
    http://www.youtube.com/watch?v=_eDZIG7SWuQ

  51. Quand on entend un drôle de bruit dans les buissons, comme si un oiseau était en train de se mouchet, il s’agit de l’accenteur ? :smile:

  52. « Coucou » ?
    J’trouve pas ! :sad:
    Chez nous on dit que si la première fois qu’on entend le chant du coucou au printemps, on a un sou ou deux dans la poche, on fera fortune pendant l’année.
    Chez vous aussi on dit ça ?
    Qu’est-ce ça m’énerve …
    Chaque année c’est pareil, j’entends pour la première fois le chant du coucou lorsque je jardine et évidemment, je n’ai pas un sou dans la poche ! :angry: :smile:

  53. Chez nous, on ne dit pas « un sou ou deux » dans la poche, mais « un euro ou deux ».
    On leur dit aux gens de la Drôme que la monnaie a changé plusieurs fois depuis le Moyen-âge ?
    :w00t:

  54. Pour le tapon, arrêtez de vous faire mal au crâne, c’est une stupide blague :
    C’est un héron qui vole, tout pépère, et un petit garçon en dessous l’appelle :
    « tapon, tapon ! »
    Le héron le regarde étonné et continue à voler. Le petit garçon continue à l’appeller :
    « tapon, tapon ! »
    Le héron commence à être agacé. Le petit continue :
    « tapon, tapon ! »
    Le héron est énervé et dit au garçon : « Héron petit, pas tapon! »

  55. Qui répète au printemps « paie tes dettes, paie tes dettes »?
    Facile, son plumage se rapport à son ramage, c’est-à-dire pas terrible
    Alors, pour se venger, il nous plume
    C’est l’inspecteur des impôts!

  56. Voilà comment on nomme quelques oiseaux de la région .
    Le boc’h’hruz
    Le lapous strak
    Le filip
    Le rousig
    Le melegan
    Le beuf

  57. Est-ce que les caracoins (le petit et le grand) ont été appelés ainsi à cause de leur chant comme la tchecresse par exemple dont a parlé Luc ?
    Je savais bien qu’Yves aurait deux ou trois idées !
    Par contre, ce serait sympa, Yves, de nous faire la traduction, non ? :smile:

  58. C’est dingue, je connaissais la blague du tapon et amenée comme ça, je n’y ai vu que du feu. :tongue:
    -Boubotte: La huppe?
    -Rougeaud: rouge-gorge?
    -Paie tes dettes: bien vu Bernard.
    -Pour les oiseau breton, Yves, il me faudrait l’accent tonique… :wink:
    -Quel est l’oiseau qui au printemps siffle sans cesse: « fi de dieu, fi de dieu »?
    -Le plus terrible, c’est le tète-chèvre! (connus des naturalistes, je pense)
    Appelé également « crapaud volant »

  59. Oui, la poupotte (ou la boubotte), c’est bien la huppe, dont le chant ressemble à « houphouphoup » ou « houbouboub » (selon qu’elle est enrubée ou non :smile: )
    Si vous tapez avec google les deux mots clés « boubotte huppe » ou « poupotte huppe », vous tombez chaque fois sur le site d’obsnatu de la LPO Franche-Comté. Il doit donc s’agir de noms populaires utilisés surtout dans notre région.

    « Rougeaud », ce n’est pas le rouge-gorge. Est-ce que ça serait le « rousig » de notre ami breton ?

  60. T’inquiète Luc, j’ai commencé la compilation de tous ces noms d’oiseaux et je ne manquerai pas de relancer les uns et les autres pour avoir les réponses.
    Tiens, justement, et le tête-chèvre ? Tu ne nous a pas tout dit. :sad:
    Christophe, on avait déjà vu cette vidéo sur le dahu sur le blogadupdup. :tongue:
    Je ne sais plus qui l’avait mise : toi ? Luc ? Un des deux il me semble.
    Eh ! Yves, tu dors ? :sleeping:
    Tu en a trop dit ou pas assez, avec tes noms d’oiseaux en Breton …
    Si tu nous donnais tes traductions, ce serait :cool:

  61. -Le tète chèvre tourne le soir autour des troupeaux pour se nourrir…

    Quand on tape canard rougeot sur google, ça donne ça:
    « Un dérapage dont le Canard se dédouana en se servant de Rougeot comme fusible… » :whistle:

    Le rougeot, c’est donc un électricien du canard, comme canardo est un canard inspecteur… :pinch:

  62. Alors :
    – paie tes dettes : mésange charbonnière
    – fi de Dieu : pinson
    (à moins que ce ne soit l’inverse …??)

  63. Voilà les noms de ces oiseaux , en Breton et en Français .
    Le boc’h’hruz – Rouge-gorge
    Le lapous strak – Tarier pâtre
    Le filip – Moineau domestique
    Le rousig – Accenteur mouchet
    Le melegan – Verdier d’Europe
    Le beuf – Bouvreuil pivoine

  64. Le tête-chèvre, encore appelé crapaud volant est l’engoulevent.
    Pour la caille qui dit « paie tes dettes », il faut quand même un peu d’imagination ! :smile:

  65. Plutôt déconcertant le breton ! :smile:
    Pour le « fi de Dieu », est-ce la mésange charbonnière ?
    Il nous manque aussi le « rougeot », un canard, dit Bernard.

  66. En réécoutant le chant de la fauvette noire, je n’ai pas trouvé de ressemblance avec « fi de dieu » ???

  67. Anecdote de chasse!

    Par un beau jour d’automne 1820, le duc de Mirnouf, passionné par la chasse mais frustré par le maigre gibier qu’il ramenait de ses pérégrinations forestières, imagina qu’il devait être possible de fabriquer un outil apte à lui faciliter la tâche et rendre plus plaisante sa traque aux animaux.

    Il convoqua tous les artisans de la contrée pour mettre au concours la concrétisation de cette idée et leur laissa deux mois pour fabriquer le plus inventif et le plus efficace des appareils.

    A peine une semaine plus tard, un marchand du nom de Martin Ecouye, se présenta au château clamant à qui voulait l’entendre qu’il possédait ce dont le duc rêvait.

    Il obtint sans peine une audience auprès du noble et s’empressa de lui faire la démonstration de sa merveille.

    Devant une assemblée dubitative mais curieuse, il sortit de sa poche un minuscule appeau (sifflet) et le porta à la bouche pour produire un son strident qui aussitôt imposa le silence parmi les personnes présentes.

    A peine quelques secondes plus tard, des dizaines d’oiseaux de toutes sortes s’étaient approchés et virevoltaient autour de lui, comme attirés et charmés par cette étrange mélodie.

    Le duc imagina sans peine le profit qu’il pouvait tirer d’un tel accessoire lors des ses futures chasses.

    Il s’éclaircit la gorge et ne prononça qu’une seule phrase:

    – Combien cela va-t-il me coûter ?

    Martin Ecouye, sûr de lui, répondit qu’il accepterait de se séparer de son objet en échange de la moitié de la fortune de son interlocuteur.

    Cette requête fit sourire l’assemblée mais le duc garda tout son sérieux et accepta la transaction.

    La nouvelle fit grand bruit et se répandit vite bien au delà des limites du duché : Un marchand avait vendu un sifflet pour une somme astronomique au Duc qui en paya le coût sans broncher.

    On ne sait plus aujourd’hui ce que le marchand est devenu par la suite et l’objet n’a hélas pas survécu aux années mais cette anecdote a survécu dans la langue française pour qualifier les objets hors de prix.

    On sait maintenant en effet d’où vient l’expression :  » ça va coûter l’ Appeau d’ Ecouye « 

  68. fi de dieu et zinzinulage…

    Zinzinuler: Du latin tardif zinzilulare, « gazouiller (en parlant de certains oiseaux) », formé par onomatopée.
    zinzinuler /zɛ̃.zi.ny.le/ intransitif 1er groupe (conjugaison)

    1. Chanter, crier en parlant de certains oiseaux comme les fauvettes ou les mésanges.
    * La mésange bleue zinzinule de manière stridente en cas de danger.
    (wiktionari.com)

    Fi de Dieu:
    Lorsque j’étais gamin, mes vielles tantes paternelles attiraient mon attention chaque printemps, lorsque apparaissaient les premiers « fi de dieu, fi de dieu » sifflés et suraigus. Je suis certain qu’il s’agit d’une mésange, je vérifierai à la première écoute si il s’agit, comme je le pense, de la mésange bleue.

  69. J’ai ré-écouté les chants et comme je l’ai dit plus haut, je pense qu’il s’agit plutôt de la mésange charbonnière ???

  70. Je ne savais pas si tu voulais parler de Rougeot du Canard enchaîné (ou plutôt déchaîné) ou du Millouin :tongue:
    (je crois que les deux orthographes sont bonnes, non ?)

  71. Conversation de chasseurs trouvé à l’instant sur le net:

    « En dombes, nous parlons de rougeot pour le milouin, de brante pour la nette rousse, de judelle pour la foulque.
    Dans l’hérault,
    le milouin chez nous c’est le bouy
    le pilet c’est la queue d’hironde
    le souchet c’est le cueilleras »

  72. Les différents noms de la Nette rousse : Brante roussâtre , canard siffleur huppé , pilet à bec rouge , canard rufin , canard espagnol ( Camargue) …..
    C’est pas « Nette » tout ça !!!
    :smile:

  73. Etincelle, je te propose de faire une synthèse de tout ça. Ensuite, on en fera un article et on fera ensuite de vraies recherches pour compléter la liste (un peu comme pour les expressions utilisant des noms de fruits et de légumes). Je pense que ça pourrait faire un vrai travail collectif. Tu prends les rênes de l’opération ?

  74. J’ai déjà commencé …
    Moi, je compile et vous,vous cherchez, c’est bien comme ça, non ? :whistle:

  75. Les oiseaux sont vraiment champions pour décontenancer le pauvre petit observateur amateur.
    Non seulement, ils changent de plumage selon la période (et éventuellement de chant) mais en plus ils changent de chant suivant le temps qu’il va faire.
    Je viens de lire que les indiens du grand nord canadien savent s’il va faire du vent rien qu’en entendant le chant du plongeon huard.
    Quand à nous, nous avons perdu le lien avec la terre …

  76. Oh , pas tous !!!!!
    Et heureusement que bien des gens tentent de garder ce lien avec la terre envers et contre ce monde ou l’ARGENT est ROI ….
    Quand on voit la liste des conneries que veulent faire certains avec cette nature … Elle me désole la bêtise humaine !!
    :sad:

  77. Hier ou avant-hier, quelqu’un (je crois qu’il s’agit d’Yves) a donné un autre nom local d’oiseau en commentaire dans un article (pour la compilation).
    Le mieux serait de toujours mettre ce genre d’info sur Tétras sombre car si je ne peux pas m’en occuper tout de suite, comme c’etait le cas cette fois, je ne me souviens plus où cela a été écrit.
    Donc, c’était quoi cet oiseau ? C’était quoi son nom local ? De quelle région ?

  78. Excuse moi !!!
    :blush:
    Pour la compilation d’Etincelle : La Fauvette des jardins que l’on nomme Becfigue dans le midi .

  79. il me semble aussi que j’avais ajouté une petite remarque sur Etincelle qui est un drôle d’oiseau, mais je ne sais plus sur quel article, c’était à la suite du commentaire de Yves.

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