C’est quoi ces plantouzes ?

Il y a une quinzaine de jours, nous étions une douzaine à visiter un endroit paradisiaque : les jardins aquatiques Acorus à Autoreille. Le lieu n’est plus ouvert au public depuis un certain temps (seule l’activité de production et de commercialisation de plantes continue) mais peut-être le sera-t-il de nouveau un jour.

(merci à Joëlle pour les quatre photos précédentes)

Des tas de plantes vivent dans les bassins pour le plus grand plaisir des yeux. Ainsi ce magnifique nénuphar.

 J’ai peu de connaissance dans le domaine des plantes et notamment celui des plantes aquatiques. Je vais donc mettre à contribution les lecteurs de ce blog pour m’aider à les identifier.

Tiens, par exemple, ces deux plantes flottantes qui semblent bien cohabiter, vous en faites quoi ?

 Et sur ces trois belles photos que vient de m’envoyer Jean-Pierre Hérold (qui faisait partie de notre groupe en visite à Acorus), il s’agit de quelles plantes ?

12 réflexions au sujet de “C’est quoi ces plantouzes ?”

  1. Bonsoir à tous les heureux blogueurs réjouis du maintien du blogadupdup et salut Bernard,
    Quelle chance, vous avez eu de pouvoir visiter « Acorus » car j’en ai entendu parler mais je n’y suis jamais allé et les photos que tu as placées en ligne, donnent envie.
    Pour la reconnaissance des plantes, voici quelques pistes.
    D’abord, la jolie fleur rose que tu qualifies de nénuphar est en fait une nymphéa, chère au peintre Monet qui les a rendues célèbres. Les nénuphars (au moins les 2 espèces de notre région) ont des fleurs jaunes. Pour en revenir au nymphéa, il s’agit probablement d’un hybride horticole proche de Nymphea splendida.
    Ensuite, les 2 compagnes qui semblent inséparables sont d’une part la lentille d’eau bossue (Lemna gibba) avec ces feuilles ovoïdes et rondes qui servent de flotteurs et d’autre part une petite fougère aquatique du genre Azolla, qui forme des colonies flottantes assez denses, les feuilles sont disposées en rosettes et sont imbriquées étroitement. Cette fougère est d’origine américaine, elle fut introduite dans les jardins botaniques au XIXème siècle puis elle s’est échappée pour coloniser le monde entier puisqu’aujourd’hui on peut la rencontrer sur tous les continents. A noter qu’elle se manifeste en automne par des teintes magnifiques en camaïeu de rouge, avant de disparaître pendant l’hiver. J’en avais observé à la confluence de la Saône et du Durgeon, à Chemilly il y a quelques années déjà mais je n’en ai jamais revues à cet endroit.
    Les images de J.-P. HEROLD ne m’inspire pas grand chose si ce n’est que je trouve la fleur blanche pictée de noir fort belle.
    Mais c’est le dernier cliché retient mon attention car j’y repère plusieurs choses.
    Au centre, on retrouve la petite fougère du genre Azolla.
    En bas à gauche, on voit une partie d’un rameau d’Élodée.
    Sur le côté droit de la photo, s’étale un rameau d’Utriculaire, une plante carnivore aquatique qui se nourrit des micro-crustacés (copépodes ou daphnies) qu’elle capture avec un « diabolique » dispositif d’aspiration dont on voit les pièges sur cette photo (cette plante si étrange pourrait faire l’objet d’un article à venir sur le blog).
    Enfin le coin inférieur droit de l’image semble occupé en arrière-plan par un rameau de cornifle (Ceratophyllum pour les botanistes).
    Voilà, c’est tout pour aujourd’hui ; je ne me suis pas hasardé à donner des noms d’espèces car je n’ai pas tous les éléments sur ces photographies.
    En tout cas, j’espère pouvoir m’y rendre un jour dans ces conditions car ces images m’ont donné envie d’aller voir ce lieu.
    Bonne nuit à tous :sleeping:

  2. Damned !!
    Les images de J.-P. HEROLD ne m’inspirent pas grand chose… ; bien sûr.
    Ilest tard, faut qu’j’allions m’ coucher pasque j’fatigue à c’t’heure pardi.
    Salut ! :sick:

  3. Eh bien ! On pensait que le Sieur Albert avait disparu de la circulation mais non, il était tout simplement à l’affût d’un article sur les plantes aquatiques, mousses et autres fougères pour se manifester.
    Sans lui, je crois qu’on était mal barrés !
    Albert, ces pièges de l’Utriculaire dont tu parles, est-ce que ce sont ces « choses » qui font penser à des espèces de bulles qu’on voit sur la photo ?
    Je ne sais pas les autres blogueurs mais en ce qui me concerne, j’attends avec impatience que tu nous expliques plus en détail ce « diabolique » dispositif dans un article sur cette « plante si étrange ». Voilà ce que c’est que d’exciter notre curiosité, maintenant, il va falloir que tu assu…es, avec un « r » ou un « m » au choix. :tongue:

  4. Pour la plante qui fait de superbes fleurs blanches (photo 7), il s’agit du genre Aponogeton. Pour l’espèce, je vous laisse chercher, il faut que je parte travailler (oui, quand même un peu !)

  5. De la vanille d’eau … C’est beau , mais ce sont des plantes introduites qui peuvent dans le temps devenir envahissantes sur nos étangs et canaux !! Ayant lutté désespérément contre les jussies , je n’aime pas ça .

  6. Vraiment Étincelle est toujours avide et pressée de connaître les petites histoires de la grande histoire naturelle ; désolé mais tu vas devoir patienter et donc pouvoir un peu plus travailler.
    En effet, pour vous présenter un article sur les diaboliques utriculaires il me faudrait quelques photos supplémentaires et la saison est trop avancée à présent pour que je puisse les faire donc il va falloir patienter jusqu’à l’année prochaine.
    Juste pour soulever à peine le voile si mystérieux des utriculaires, je tiens juste à préciser que les utriculaires doivent ce nom à ces petites bulles désignées par Étincelle mais qu’on appelle « utricules ». Ces utricules servent à capturer les daphnies pour procurer quelques protéines d’origine animale à la plante en mal de substances nitrées.
    Les détails de cette sombre histoire du « carnivorisme » chez les végétaux seront développés dans un futur épisode des aventures de « la viande pour nourrir les plantes ».
    A bientôt et bonne soirée à tous.

  7. A propos d’utriculaires, je me souviens il y a déjà pas mal d’années (au moins 20 ans de cela) qu’il y en avait dans les mares près de la Maison de la Nature à Brussey. Je crois qu’il s’agit de l’espèce la plus courante : Utricularia australis.
    Peux-tu confirmer cela, Bernard ?
    Il n’est pas exclu que tu les aies photographiées, auquel cas tu dois bien avoir quelques images dans ta photothèque. L’inconvénient, si il y a, c’est qu’on n’était pas encore à l’ère du numérique et alors il te faudra replonger dans la diapothèque.
    Si tu n’as pas cela en magasin, je suis quasiment sûr que nos amis Pascale et Michel l’ont.
    Bon weekend à tous.

  8. Je confirme qu’il y avait beaucoup d’utriculaires à cette époque-là, dans des mares que j’avais fait creuser. Elles n’y sont plus à ma connaissance. Malheureusement, je n’ai pas fait de photos.

  9. bonjour a tous

    Je travail chez acorus et oui quelle chance et je peux vous annoncez que le jardin sera visible de tous, le week end des jardins c’est a dire le 2 et 3 juin venez nombreux c’est encore plus beau et bravo pour albert toutes les réponses sont bonnes sauf le nymphea qui est un ‘attraction’ au 14 rue des corvées 70700 autoreille

  10. j’avais pas vu les autres photos! en 7 c’est bien un aponogeton en huit c’est un acorus calamus variegata et la dernière Albert a encore tout juste mais l’utriculaire c’est une ‘vulgaris’ et en haut en long avec de grande feuilles longues c’est un potamogeton lucens ce sont toutes des plantes dites oxygènantes
    voila pour complété le tableau et bravo a tous

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