Le chevalier arlequin

L’an passé, mes amis m’ont offert un super cadeau lors de mes 70 ans (eh oui, tout arrive … !) : un objectif Canon de 800 mm qui a la particularité de n’avoir qu’une seule ouverture possible (F11), ce qui en fait un objectif d’une maniabilité extraordinaire car il est très léger (1,260 kg). Et une super qualité d’optique ajoutée à un stabilisateur d’image très performant (qui s’ajoute au stabilisateur d’image qui est sur le boîtier) ! Comme l’objectif n’ouvre qu’à F11, il faut par contre l’utiliser dans de bonnes conditions lumineuses (ensoleillé), il ne peut donc être qu’un objectif d’appoint.

Quelques jours seulement après mon anniversaire et ce superbe cadeau, je suis allé faire mes premières photos en Camargue (j’avais cependant déjà testé l’objectif car Jérôme m’avait prêté une fois le sien). Le temps était très venteux (comme bien souvent dans cette région) mais la lumière était au rendez-vous.

Parmi les nombreuses photos ramenées de ce voyage éclair (une seule journée pleine en Camargue), celles du Chevalier arlequin. C’est un oiseau que je connais assez bien (je l’avais déjà observé quelques dizaines de fois) mais c’était la première fois de ma vie que je le voyais dans d’aussi bonnes conditions (très près).

Je n’avais jamais parlé de cet oiseau sur ce blog.

Comme le chevalier arlequin ne niche pas en France, on ne peut le voir qu’en période de migration. Ici, c’était en avril et les oiseaux remontaient par petits groupes vers leurs lieux de nidification situés dans le nord de l’Europe.

A cette époque de l’année, les chevaliers arlequins avaient déjà leur plumage sombre très caractéristique et qui empêche toute confusion avec d’autres espèces. Quelques images (parmi une bonne centaine de photos de cette espèce ramenée de notre court séjour) :

Dans son livre « Guide d’identification des Limicoles d’Europe » (livre dont je vous parlerai un jour), Lars Gejl nous dit quelque chose d’étonnant à propos de la nidification du chevalier arlequin dans les marais de la toundra et de la taïga : « La couvaison des quatre œufs et l’éducation des petits est principalement l’affaire du mâle, la plupart des femelles quittant la zone de nidification dès la première quinzaine de juin, avant l’éclosion ».

Un petit séjour en Camargue dans les temps prochains devrait me permettre de ramener de nouvelles images de ce magnifique oiseau.

8 réflexions au sujet de “Le chevalier arlequin”

  1. Oui superbes photos. Je n’en ai jamais vu en vrai.
    Oui Fifitoucourt pour viser c’est un peu du sport, surtout que Bernard utilise un appareil à capteur APS-C, ce qui en terme de visée donne l’équivalent d’un 1300mm !

  2. Sur mon Lumix ça ferait … 1600 mm. C’est monstrueux !
    Perso, le 100-400 Leica (équivalent 200-800 en plein format) que j’utilise suffit pour la majorité des cas. D’autant que viser avec l’équivalent 200 mm n’est pas toujours évident…

  3. Aujourd’hui, j’ai fait 3 282 photos d’oiseaux. Journée très très faste qui a commencé avec la huppe fasciée et la cisticole des joncs et qui s’est terminée avec la sterne naine. 👍
    Ce soir je passe 3 heures à trier mes photos…🤥

  4. Au prix de la pellicule 36 posés…
    On attend la sortie de la chambre noire !

  5. Prendre plus de 3000 photos dans la journée et passer 3h le soir à les trier, c’est de l’esclavage :wink:

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