La culture du basilic

Depuis longtemps, je connais « échec sur échec » pour la culture du basilic. Echecs tout à fait relatifs d’ailleurs car « tout dépend du point de vue où l’on se place » … ainsi diraient les limaces qui se sont gavées de mon basilic semé au fil des années.

J’avais fait un magnifique damier « spécial aromatiques » avec des dalles, en m’inspirant de ce que fait Cédrock en Belgique, mais c’était exposé plein sud et la plupart des plantes aromatiques n’ont pas tenu le choc. Au bout de deux ans, j’ai tout arraché les plantes et enlevé les dalles.

Finalement, je me rends compte que j’étais parti sur un mauvais constat de départ, croyant que la plupart des aromatiques, parce que beaucoup d’entre elles étaient originaires du Sud, pouvaient résister au soleil violent d’aujourd’hui. Que nenni !

Je me rends compte maintenant que la plupart des plantes aromatiques que j’ai mises en jardinières derrière la maison, côté nord, et qui ne voient jamais le soleil, se portent infiniment mieux.

Cette année, en étant convaincu que l’exposition Nord était la meilleure, j’ai quand même donné un petit peu de soleil à mon basilic en le mettant dans des jardinières sur le rebord de la fenêtre côté Est. Et c’est parfait !

Comme il y a pas mal d’arbres de ce côté là, mon basilic ne bénéficie que de deux heures de soleil matinal, mais c’est largement suffisant pour qu’il soit très beau, aussi bien pour le basilic à grosses feuilles que celui à petites feuilles.

Je pense, au vu des canicules estivales qui sont devenues la norme (l’année 2024 n’ayant été qu’une « exception qui confirme la règle »), que la plupart des plantes – et pas seulement le basilic – ne supportent plus la face Sud (et même Ouest) des maisons et qu’il ne nous reste que deux possibilités : soit au Nord, soit à l’Est.

Amis jardiniers, qu’en pensez-vous ?

2 réflexions au sujet de “La culture du basilic”

  1. Je constate aussi que le basilic semé en pots , donc hors sol, et situé côté est , avec très peu de soleil se développe bien.
    Est-ce que cela veut dire que la production d’aromatiques ne peut plus réussir que hors sol, pour être mobile, ou éventuellement sous tunnel ?
    Il n’est plus possible d’avoir une production  » au jardin  » comme  » dans le temps » ?.
    Les variétés de graines disponibles sont-elles toujours les mêmes ? ou bien des sélections à fort rendement ?

  2. Pour confirmer ce que tu dis, je viens d’avoir une info d’une maraîchère : en maraîchage bio, les serres qui n’occupaient qu’une surface de 10% occupent désormais 20% de la surface des exploitations. C’est une manière, d’une certaine façon, de s’affranchir un peu des conditions climatiques. C’est un moyen accessible au professionnel mais pas au jardinier amateur (celui-ci peut, avec une serre, lutter contre le froid, mais pas contre les chaleurs actuelles).

Laisser un commentaire

:D :-) :( :o 8O :? 8) :lol: :x :P :oops: :cry: :evil: :twisted: :roll: :wink: :!: :?: :idea: :arrow: :| :mrgreen: