Sylvain a participé récemment, en tant que contrebassiste, au tournage d’un clip.
Limonchiki, c’est un morceau jubilatoire et ça décoiffe.
Ambiance digne d’un film de Tony Gatlif ou d’Emir Kusturika !
Mois : novembre 2025
Un jeune milan noir
Cet été, depuis ma cabane où j’ai l’habitude d’observer buses et milans, je n’ai pas vu autant de rapaces que je l’espérais.
Comme chaque mois de juillet, j’espère toujours qu’un jeune milan noir vienne se poser mais ça n’arrive pas chaque année, loin de là.
Malgré le peu d’activité, il y a eu cependant quelques jours où les milans noirs ont été très nombreux à venir …

… et où j’ai pu observer « mon » seul juvénile de l’été.

Petite image pour illustrer les différences de plumage entre adulte (à gauche, plumage assez uniforme et usé) et juvénile (à droite, plumage tout neuf, très moucheté).

Quelques rares images donc de ce juvénile posé devant moi.
Le jeune milan noir a déjà bien acquis les méthodes de ses parents, à savoir essayer de chaparder un peu de nourriture lorsque les buses sont là. Car le milan noir, avant d’être un véritable prédateur, est surtout un chapardeur et un très grand opportuniste !

La Cisticole des joncs
Les oiseaux de la famille des fauvettes (les Sylvidés) sont globalement difficiles à voir car ils mènent une vie cachée dans la végétation. Il n’est pas facile par exemple de photographier une fauvette des jardins, une locustelle tachetée, un pouillot siffleur …
Certains sont même tellement difficiles à observer dans de bonnes conditions qu’on est obligé bien souvent de se contenter d’une vision fugitive. Ainsi, il était impossible pour moi, jusqu’à présent, d’imaginer photographier un jour la Cisticole des joncs.
Et puis, miracle, alors que vous êtes en train de discuter sur un parking, un tsipp tsipp tsipp tsipp retentit dans l’arbre qui est au-dessus de vous. Pas de doute, il s’agit bien de la Cisticole des joncs … (je dis « la cisticole » alors que dans certains livres ornithos récents, on dit plutôt « le cisticole »).

Et si en plus elle reste cinq minutes au-dessus de votre tête, c’est du pur bonheur !
La foulque macroule (3)
LES OISEAUX DE TEXEL (73)
Nous revoici de nouveau sur l’île de Texel en Mer du Nord, réputée pour ses milieux humides et ses oiseaux.

Dans un article que j’avais publié ce printemps, j’ai parlé des foulques adultes et j’avais annoncé un article prochain sur les jeunes de cette espèce. J’avais oublié mes propos, mais finalement Jérôme m’y a fait repensé tout récemment dans l’un de ses commentaires.
La foulque macroule est abondante à Texel mais il m’a semblé que les effectifs sont à la baisse. Le nid est en général très visible.

Les années précédentes, il y avait souvent, dans chaque famille de foulques, au moins deux jeunes qui survivaient à la prédation (car, ne l’oublions pas, le busard des roseaux et d’autres prédateurs éclaircissent bien les rangs) …

Et les jeunes étaient déjà bien développés dès le moi de mai.
Or, cette année, nous n’avons jamais vu plus d’un jeune par couple. Et de plus, ces jeunes étaient encore au stade « poussins » alors que la saison était déjà bien avancée. Sans doute une pression plus élevée des prédateurs ce printemps … !
Les poussins ont un look très drôle, immédiatement reconnaissable.

Leurs pattes déjà fort développées leur donnent parfois une allure gauche, un peu comique. Mais, sur la vase, ils s’en sortent bien.

A bientôt pour un nouvel article sur Texel (j’ai encore des photos plein ma besace !).
Aznavour et Brassens
Cette vidéo d’une rencontre en 1976 sur un plateau télé entre Brassens et Aznavour, évoquant ensemble de vieilles chansons françaises, m’était sortie de la tête. Et je suis retombé dessus hier par hasard. C’est très approximatif, les deux chanteurs ne se souviennent pas complètement des textes des chansons qu’ils chantent (alors ils fredonnent pour combler les trous) mais ça reste un très bon témoignage de ce qu’était la télé à une époque où le présentateur s’effaçait devant ses invités et leur donnait carte blanche. J’adore !
Pirates, brailleurs et chapardeurs !
LES OISEAUX DE TEXEL (72)
Nouvelle petite escapade à Texel en Mer du Nord.

D’une manière générale, les gens aiment peu les goélands (même chez les ornithos, très peu s’y intéressent).
Moi j’aime bien leur tête de pirate …
… et leur côté braillard.

A Texel, trois espèces sont très abondantes :
Le goéland argenté …
… le goéland brun (ici en compagnie de quelques goélands argentés)…

… et le goéland cendré (dont la tête est fine comme celle d’une mouette).
Les goélands sont des oiseaux chapardeurs qui mettent à profit toutes sortes de situations. Au resto, les serveurs ont intérêt à vite venir débarrasser les tables.

Les touristes qui prennent le ferry pour accéder à l’île connaissent ce côté familier des goélands.

Et gare aux poubelles qui ne sont pas bien fermées !

Mais tout ça n’est qu’une petite introduction aux articles à venir que je ferai sur chacune de ces espèces.





















