L’avenir appartiendrait-il aux vers de terre ?

Erhard Henning, chercheur à l’Université de Zürich, a écrit : « Une poignée de bonne terre de jardin contient plus d’êtres vivants qu’il n’y a d’Hommes sur terre ». Enfin, voici une bonne nouvelle, c’est plutôt rassurant pour la suite, non ?

7 réflexions au sujet de “L’avenir appartiendrait-il aux vers de terre ?”

  1. La vie, une présence rassurante ? Vraiment ?
    Et la quantité, un gage de qualité ? Mouais !

  2. La suite, oui mais y en aura t il une pour nous êtres humains ? …
    Déjà qu’on se fait bouffer par des vers quand on est en terre !
    A défaut de s’envoyer en l’air, on est en train de s’envoyer en terre ! et ce, plus tôt que prévu …
    Triste sort que celui de l’homme qui voulait se moderniser en tirant le maximum de profit, en dépit du bon sens écocitoyen et des avertissements lancés sans cesse aux dirigeants de notre planète …
    Aller, pour se donner du moral, il nous reste combien de temps à vivre encore ? quelques maigres milliers d’années tout au plus ! ???

  3. Combien de temps encore pour notre espèce ? Arfff… Bien malin qui peut le prédire ! Si ça se trouve, elle est capable de durer bien plus longtemps qu’on ne le croit. Mais on peut tout aussi bien penser que les « maigres milliers d’années » qu’évoque Nico sont bien optimiste.

    En revanche, la fable des gentils et raisonnables écocitoyens s’opposant aux méchants dirigeants (et autres « profiteurs »), désolé j’n’adhère pas ! Pourtant j’ai comme tout le monde été bercé par les films et dessins-animés manichéens (souvent américains soit dit en passant)

  4. Arrêtons de dire que la planète est en danger. La réalité est bien plus crue que celà : l’espèce humaine se met en danger, il y a un vrai processus de destruction des espèces qui est en marche et qui est, finalement, un processus d’autodestruction.

    Mais ce n’est pas parce que nous nous croyons le centre du monde qu’il faut voir la planète uniquement de notre point de vue. Car notre espèce, aussi destructrice soit-elle, ne peut pas grand chose contre les forces de la nature. Il est vrai, certes, que nous assistons à une extinction massive des espèces, la cinquième je crois, la seule différence avec les autres est que l’une des espèces en est à l’origine. Le décompte a commencé, une espèce disparaît toutes les vingt minutes, à un rythme cent fois plus rapide que la normale (ce sont juste des ordres de grandeur, personne ne peut avancer des chiffres précis).

    L’Homme fera t-il partie du lot qui va disparaître ? Ce serait peut-être justice mais rien n’est moins sûr. Comme le dit justement Vincent, notre espèce pourra peut-être encore vivre plusieurs milliers d’années, mais peut-être aussi beaucoup moins. Mais que ce soit quelques centaines d’années ou quelques milliers, ça ne change pas grand chose au problème si on regarde ça à l’échelle de la terre. Celle-ci vit à un autre rythme, son échelle de temps n’a aucune commune mesure avec la nôtre.

    Si on extrapole la tendance constatée aujourd’hui, Il est certain qu’il ne restera probablement qu’une partie des espèces actuelles. Mais c’est à partir de ce qu’il restera que le processus de reconquête des « niches écologiques » vacantes repartira. La place laissée libre permettra une évolution accélérée des espèces survivantes et tout recommencera.

    Les vers de terre (cf. le titre de mon article) en ont vu passer d’autres au-dessus de leurs têtes, non ? Finalement, nous ne sommes sur terre que depuis 7 millions d’années alors qu’ils y étaient déjà lorsque des cataclysmes ont détruit 95% de la vie sur terre il y a 250 millions d’années. Nul doute, évidemment, qu’ils nous survivront.

    Bien sûr, il y aura un jour une vrai fin de notre planète, mais ce sera dans quelques milliards d’années seulement.

    Ne prenez donc surtout pas mon article comme celui d’un oiseau écolo de mauvaise augure mais simplement comme le regard de quelqu’un qui essaie de réfléchir froidement aux choses. Mon article est en demi-teintes, c’est un mélange de réel optimisme (la terre nous survivra) et de pessimisme mesuré (quel gâchis finalement que tout ça !).

  5. Pour les méchants dirigeants, je suis bien d’accord avec Vincent ; c’est quand même nous qui les élisons la plupart du temps. Encore faut-il aller voter dès que l’occasion se présente, non ?

  6. Des études d’écologistes spécialistes de la mer ont montré que les humains sont en train de ramener l’écosystème marin à son niveau d’il y a 550 millions d’années, avant l’explosion de la diversité animale. L’astéroïde qui a éliminé les dinosaures n’aurait pas réussi cela.

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