Dans la lignée de Maître Albeniz

Evidemment, peu de gens s’attendent à ce que je parle sur ce blog des mésaventures du couple Cécilia-Nicolas. Ce n’est pas trop le genre de la maison. Je répugne à parler de ce qui relève de la vie privée. Pourtant je dois dire que ça me démange un peu car les interférences entre ce qui semble n’être qu’un fait divers et la vie politique sont plus que troublantes. Je vous conseille à ce propos de lire le dernier numéro de Marianne. J’attends aussi avec impatience le prochain numéro du Canard car si ce journal a l’habitude de ne rien dire sur la vie privée des hommes politiques (comme on l’a vu lors de l’escapade de Cécilia en 2005), j’ai le sentiment qu’il en sera tout autre ce mercredi.

Mais là n’est pas mon propos. Je viens juste d’apprendre que Cécilia (de son vrai nom Cécilia Maria Sara Isabel Ciganer-Albeniz) n’est autre que l’arrière-petite fille du grand Isaac Albeniz. Peut-être que ce nom ne vous dit rien, mais quand vous aurez écouté Asturias, son chef d’oeuvre (joué ici par John Williams), vous allez vous dire qu’il y avait de la passion et du sang-chaud chez ce compositeur et qu’il pourrait en rester encore quelque chose quelques générations plus tard …

10 réflexions au sujet de “Dans la lignée de Maître Albeniz”

  1. … et quand on sait que le dit-grand-père s’est embarqué en cachette à 12 ans sur un bateau pour aller en Amérique, qu’il y est resté deux ans avant de revenir, que cela ne l’a pas empêché d’appendre le piano et de composer, malgré son indiscipline notoire, je me dis qu’il devrait être cité en exemple par tous les profs qui descendent les enfants et leur promettent pis que pendre s’ils ne sont pas « dans la norme »!!

  2. La musique d’Albeniz, c’est le chant d’une âme toute simple qui a pour langage la complexité d’une harmonie entièrement nouvelle et littéralement « inouïe ».

    *

    Rien ne se compare à la générosité de la musique russe, à l’ivresse très particulière et à l’heureux emballement qui nous emportent dès que sa voix s’élève. Elle est certes plus chamarrée que la musique française ; quelque chose pourtant est commun à l’une et à l’autre : l’envoûtement qu’elles suscitent n’est pas de l’ordre des maléfices, c’est un élan vers la hauteur et la lumière, vers les promesses du matin. (…) A cette aventure libératrice, il ne faut pas manquer d’associer la musique espagnole, et tout particulièrement Albeniz ; de ce grand génie on devrait dire, comme cela fut dit de Baudelaire, qu’il inventa un frisson nouveau. car c’est dans l’Iberia d’Albeniz que Dionysos fit alliance avec la nostalgie… Aussi Albeniz aurait-il comblé le voeu de Nietzsche peut-être encore mieux que Bizet.

    (Quelque part dans l’inachevé, Gallimard, 1978)

  3. Bonjour,

    Votre blog est très intéressant. Je me permets de vous contacter aujourd’hui pour vous proposer de contribuer à un nouveau site internet qui s’appelle OBIWI. c’est un magazine qui propose des sujets types magazine : culture, famille, sport, loisirs, saveurs, mode, déco… c’est un magazine créé par et pour des passionnés.
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    Merci par avavnce et à très bientôt, j’espère!

    Elisabeth Guillaud
    Editeur Obiwi

  4. Pour en revenir à la version d’Asturias de John Williams que tu as mis en ligne, j’ai l’impression qu’il n’y a pas beaucoup de fans (ou alors la pub était mal faite) : la salle où il joue est toute vide !!!

  5. Rectification : « post » signifierait davantage « article » que « commentaire ».

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