Au pays des vautours (4)

9H. Le dernier vautour est parti et je m’attends à une longue journée. Une heure passe. Puis deux. Les grands corbeaux sont un peu moins actifs mais viennent quand même toutes les cinq minutes, ne s’attardant sur le site que peu de temps à chaque fois.

A partir de 11H, des vautours fauves se mettent de nouveau à survoler le lieu. Cela dure assez longtemps. Les battements d’ailes se font plus proches et puis d’un seul coup deux d’entre eux se posent. Il est exactement 11H40.

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D’autres vautours arrivent et se mettent à manger avec frénésie. Mais ce n’est pas la curée violente telle que je l’imaginais.

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Mais là aussi, même scénario que plusieurs heures auparavant. Les vautours s’arrêtent soudain de manger. Les têtes se lèvent et l’inquiétude gagne les rangs.

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Les vautours se mettent à s’envoler les uns après les autres.

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Deux d’entre eux s’attardent un peu plus que les autres. Je me dis que s’ils restent, les autres reviendront. Mais non, ils finiront malheureusement par quitter les lieux.

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Là aussi, la scène n’aura duré que cinq minutes. Je suis certain de n’avoir pas commis d’erreur et je ne comprends rien à ce départ soudain. Aucune tête de promeneur n’apparaît cette fois-ci.

Joëlle était avec Hélène à quelques centaines de mètres de là. Elles avaient observé toute la scène. Elles me raconteront le soir ce qu’elles ont vu de loin. Ce sont elles qui avaient le meilleur point de vue. Les vautours avaient commencé de descendre en tournoyant. Lorsque les premiers se sont posés, tous les vautours du secteur ont convergé et ce sont 80 vautours qui sont ainsi arrivé quasiment simultanément. Le spectacle était magique paraît-il … !

Allez Dupdup, plus que cinq bonnes heures à attendre !

Et cette odeur qui commence à être entêtante !

4 réflexions au sujet de “Au pays des vautours (4)”

  1. Près des vautours, ça cocotte, mais mes cocottes ça vaut le détour… En cocotte bien branchées, elles s’informent de ce qui circule sur le blogadupdup et ont concocté ce message.

     » Pas facile d’être « belles cocottes » même chez le Claude!
    Déjà on est nées dans une machine où il n’y avait même pas de plumes. Le Claude, il a mis trois semaines pour venir nous chercher et encore une semaines pour nous donner du vrai blé et surtout pour nous ouvrir la porte du poulailler.
    Après ce fut tous les interdits:
    – la route, c’est pour les voitures,
    – le chemin pour les tracteurs,
    – le potager pour le jardinier,
    – le foin pour les petits veaux…
    Le soir, il faut qu’on rentre avant la nuit, il y a les renards et même les martres.
    Ce coup-ci, on a vu que les petits pois étaient mûrs, bientôt la Manue va venir tâter nos cuisses, on sent déjà le rôti. Il manquerait plus que le petit Victor vienne nous piquer nos belles plumes blanches pour jouer aux indiens.
    Alors même si on s’éclate par rapport aux copines qui vont finir à Carrefour, c’est quand même pas le pied (de poule)! »

  2. Splendides !
    Mais comment font-ils, ces photographes ?
    Enfin, on peut supposer qu’ils n’ont pas un petit cybershot comme moi ! :sad:

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