Le grèbe huppé

OISEAUX DE TEXEL (11)
Il en est de Texel comme d’ailleurs : lorsqu’on va régulièrement dans une région, il est des coins où l’on retourne à chaque fois. Les deux étangs aux iris (c’est le nom que je leur ai donné) font partie de ces endroits texellois qu’on ne manquerait sous aucun prétexte.

Deux petits étangs sont coincés entre les dunes du village de Den Horn et une route passe entre eux. C’est depuis cette route que l’on peut observer les nombreux oiseaux de ces plans d’eau.


Parmi ces oiseaux, le grèbe huppé …


Aller voir le grèbe huppé sur son nid aux étangs aux iris est devenu un rituel pour la famille Dupdup (on devine l’oiseau sur son nid au beau milieu de la photo suivante).

Il faut dire qu’à Texel, les grèbes sont comme bon nombre d’oiseaux, ils sont indifférents au passage des piétons, des cyclistes et des automobilistes. Notre grèbe huppé a donc choisi de nicher tout près de la route pour le plus grand bonheur des passants.


Il y a quinze jours, le grèbe huppé était en début de ponte. Régulièrement, nous avons vu l’adulte qui se levait sur son nid flottant et qui examinait avec attention son premier oeuf.


Mâle et femelle couvent tous deux et se relaient régulièrement.


L’an passé il y avait deux couples. Un seul cette année. Là aussi, comme chez bon nombre d’espèces, les effectifs semblent en baisse.

33 réflexions au sujet de “Le grèbe huppé”

  1. Peut-être y avait t’il un autre couple caché plus loin dans les iris et que tu n’as pas vu ?
    Heureusement pour nous, tu as pu en voir un couple. :wink:
    Les américains n’ont pas la chance de voir ce très bel oiseau car il est totalement absent du continent américain.
    Ils se rattrappent avec d’autres espèces, comme le Geai de Steller ou le Condor, par exemple, qui sont inconnues chez nous.
    J’habite juste à côté d’un plan d’eau sur l’Isère (barrage à 2 kilomètres en aval). Malheureusement, il est difficile d’y observer les oiseaux car les roselières sont si larges qu’on ne peut pas accéder au bord de l’eau. J’y ai cependant déjà vu le le grèbe huppé.
    L’ami dont nous a parlé Luc un jour a fait des photos absolument sublimes de cet oiseau …
    http://www.dimitricrickillon.com/portfolio-plumes.php
    Rien à voir …
    C’est une très bonne idée de ne montrer qu’une partie des articles sur la page d’accueil. Il n’est pas bien compliqué de cliquer sur « Lire la suite » et ainsi, les autres derniers articles sont plus visibles.

  2. Oui, je suis très content de cette nouvelle formule. Auparavant, je culpabilisais dès que je mettais trop de photos, je trouvais que cela surchargeait le blog. Vous n’avez donc pas fini d’en bouffer de la photo ! :tongue:

    Fabuleuses les photos de copain de Luc !

  3. Est-ce qu’il y a d’autres oiseaux qui transportent ainsi leurs petits sur le dos ?
    (Voir les photos du site dont j’ai laissé le lien plus haut, et notamment la dernière qui est extraordinaire.)

  4. Sur le lac où je pêche, il y a pas mal de couples de grèbes huppés (excellents pêcheurs, qui plongent à un endroit pour ressortir beaucoup plus loin, au bout d’une trentaine de secondes) qui cohabitent en bonne harmonie avec des grèbes castagneux, espèce beaucoup plus petite.

  5. Le grèbe castagneux semble disparaître progressivement des zones où je le connaissais. Encore une espèce sur le déclin ! :angry:

  6. Etincelle, je viens de consulter le Géroudet, je pensais que des espèces proches comme les plongeons pouvaient peut-être se balader avec les petits sur le dos. En fait, le Paul nous dit simplement que pour le plongeon arctique, les petits dorment deux ou trois jours après l’éclosion dans le nid puis ensuite sur le dos des adultes. Rien sur les deux autres espèces de plongeons.

  7. Ici, il est bien présent, il est vrai que c’est une réserve naturelle, ceci expliquant peut-être cela……

  8. Petite devinette :
    Quel est l’animal qui, lorsqu’il nage, transporte son petit … sur son ventre ?

  9. Lorsque les poussins sont encore très jeunes, l’adulte étire sa patte juste sous la surface de l’eau et les poussins utilisent alors cette patte comme marche-pied.

  10. Il s’agit de la loutre de mer, qui a été quasiment exterminée à cause de sa fourrure d’une qualité incomparable.

  11. Yes !
    La prochaine fois que je veux aller à Besançon, je me mets au bord de la route, j’attends qu’un escargot passe et hop, sur le dos du gastéropode ! Elle est pas belle la vie ?

  12. Elles sont superbes ces images de Grèbes, Bernard… Ne culpabilise surtout pas et envoie : on est prenneurs. :tongue:

  13. Quelques renseignements sur la nidification du grèbe huppé :
    – 3 ou 4 oeufs pondus à 2 jours d’intervalle et pondus dès le premier oeuf, ce qui veut dire que les jeunes naissent à 2 jours d’intervalle.
    – oeufs d’une couleur blanc crayeux au début et qui deviennent jaunâtres au fur et à mesure de leur incubation, en raison du contact avec les plantes aquatiques en fermentation
    – incubation : 27 jours en moyenne
    – les adultes se relaient toutes les 3 heures sur le nid.
    – ponte dès avril mais souvent bien plus tard, parfois jusqu’en plein été (ponte de remplacement en cas de destruction du nid), parfois une seconde ponte.
    – les jeunes quittent le nid au bout d’une semaine et sont pris en charge pour moitié chacun par un adulte qui les balade sur le dos.
    – émancipation complète des jeunes à l’âge de 9 semaines (ce qui est assez tardif).
    (renseignements pris sur le livre de Paul Géroudet)

  14. Ce cher Paul a du dire « couvés dès le premier oeuf » je suppose … :smile:
    Petite précision pour la loutre de mer.
    Lorsqu’elle transporte son petit sur son ventre, c’est en nageant sur le dos bien sûr.
    Je connais un autre animal qui porte (qui a porté) ses petits sur son dos …
    C’est moi !
    Ils en ont fait, mes petitous, du chemin sur mon dos en montagne, là où la poussette n’accède pas ! :biggrin:

  15. « pondus dès le premier oeuf » !!! J’étais entrain de mettre cette phrase dans tous les sens pour tenté de comprendre ce que voulait dire Dupdup …
    :wassat:
    ça a l’air d’être un merveilleux coin à iris au bord de ce petit étang ?
    Tu y as vu beaucoup de libellules et agrions ?

  16. Oui, Etincelle a tout de suite remarqué que j’avais employé « pondu » » au lieu de « couvés » !
    Il faisait encore trop froid pour les libellules et les agrions.

  17. Je viens de consulter le Géroudet. Pour le harle bièvre, le mâle ne prend pas part à l’élevage des jeunes, contrairement à ce qui se passe pour le grèbe huppé.

  18. Bernard, si on compare ce que dit Paul Géroudet et tes photos, on ne voit qu’un seul oeuf, qui parait blanc crayeux plutôt que jaune, ce amène à pense que tu as pris les photos en début de ponte (un peu tardive comme ponte, non ?).
    Si on compte 27 jours d’incubation plus une semaine au nid, il te faudra retourner à Texel aux environs du 14 juillet pour voir les petits sur le dos d’un adulte. :cool:

  19. Ouh là !
    Qu’est-ce que j’ai fabriqué ?
    « ce qui amène à penser » est ce que je voulais dire. En général, quand il y a ce genre d’erreurs, c’est que la personne a écrit une phrase puis l’a modifiée.
    Eh bien moi, j’ai fait fort, je n’ai rien modifié du tout mais l’ai écrite directement comme ça …
    J’ai besoin de vacances on dirait ! :biggrin:

  20. J’ai chopé cette jolie famille de Harles Bièvres le 13 mai exactement en fin de journée (merci le « numérique » de conserver pour nous ces précieuses informations) au niveau du V que forme le Doubs à Avanne… (On était passés par là)… J’y suis retourné régulièrement depuis, mais je n’ai pas réussi à les retrouver…

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