Le guêpier d’Europe (1)

C’est toujours un immense plaisir pour moi que d’aller traîner mes guêtres dans la basse vallée du Doubs. Les lumières du matin y sont toujours superbes.

Tous les ans, autour du 14 juillet, je vais faire un tour « au guêpier ». C’est devenu une sorte de pèlerinage pour moi. Cette année, Christophe et Michel faisaient aussi partie de l’expédition.

La quantité d’oiseaux qui nichent dans cette vallée est impressionnante. A peine descendus de voiture, nous apercevons dans le ciel des aigrettes garzettes, des bihoraux gris qui regagnent leur colonie, des grands cormorans …

L’affût photographique (un magnifique cadeau que m’ont fait Michel et Pascale) est vite installé juste au-dessus d’une petite berge abrupte. C’est dans ce talus de terre qu’une trentaine de couples de guêpiers a choisi de nicher.

Les premiers guêpiers tournent dans le ciel …

… et se posent très vite sur des perchoirs à proximité des nids.

Au bout de quelques minutes seulement, quelques guêpiers viennent se poser juste devant l’affût. On en prend alors plein les yeux.

Voilà, c’était juste une petite mise en bouche. J’en dirai bientôt un peu plus sur la vie de cet oiseau.

19 réflexions au sujet de “Le guêpier d’Europe (1)”

  1. La basse vallée du Doubs ?
    Mais non Dupdup, error dans le classement de tes diapos, c’est la Loire et ses bancs de sables…et ce guêpier, non, pas dans nos contrées…ses couleurs sont celles des oiseaux d’Afrique !
    Non ! ? c’est vrai ?
    Ouaouhhh !!! Tu nous la montreras ta Franche-Comté, elle a l’air chouette, et c’est partout comme ça ?
    Alors veille au grain, ça risque de ne pas durer !
    Résiste !

  2. C’est vrai que cette région que j’ai pu apercevoir en seulement deux jours , m’a conquise … Les paysages , les gens et cette tranquillité ambiante même en plein mois d’août . J’y retournerai un jour avec plus de temps .
    Bon , sauf en haut du Mont-d’or , ça c’est pas mon truc … Je préfère et je suis bien plus à l’aise , sur la mer même déchainée !!!
    :sick:

  3. Ouais…
    Par contre, ce qui est moins évident, c’est de trouver un pareil endroit pas trop loin de chez soi. Pour un paradis des oiseaux d’eaux, je dois rouler une bonne heure. Pour un belge, c’est énorme. Et toi Bernard, tu te déplaces de beaucoup pour les guêpiers?

  4. Le site à guêpiers est à 1H30 de chez moi. Il y en a un autre bien plus près dans la vallée de l’Ognon (à 10 mn seulement de l’endroit où je travaille) mais je préfère aller dans la basse vallée du Doubs car les colonies y sont très florissantes (je crois avoir entendu le chiffre de 280 couples !).

  5. Tenez , j’ai trouvé sur le net un site qui parle du guêpier dans la basse vallée du Doubs .
    http://ftillier.perso.neuf.fr/ornitho/doubs/index.html
     » Il serait souhaitable que les activités touristiques sur les cours du Doubs (baignades, descentes en canoë… ) soient mieux réglementées afin que les colonies de Guêpiers nicheurs restent stables et afin d’offrir aux futurs générations le bonheur d’admirer ces chasseurs venus d’Afrique ….  » Dit ce site .
    Et bien , si c’est comme chez nous …. Y’a du boulot pour éduquer les touristes verts !!! Leurs petits plaisirs avant tout et les oiseaux on verra après , ça ne rapporte rien à la société ces trucs à plumes .

  6. Merci pour ce lien.
    Concernant le dérangement par les touristes, je pense que dans la basse vallée du Doubs, ce dérangement est très faible car on peut rester toute une journée près d’une colonie de guêpiers sans voir passer une seule personne. La vallée du Doubs n’est guère fréquentée par les humains et les quelques utilisations de plages pour la baignade ne semblent pas porter préjudice aux guêpiers.

  7. Ils en ont de la chance vos guêpiers … Je comprends pourquoi ils ont choisi ce coin pour se reproduire en toute tranquillité .
    Et puis pour les photos des oiseaux au nid , il y a de très bonnes télécommandes sans fil pour réflex numériques . ça ne coûte pas bien cher et ça évite donc de déranger les oiseaux bien longtemps … on dépose le matériel en quelques secondes et on s’en va à plusieurs dizaines de mètres se planquer .

  8. Bonjour Bernard, ………
    ………… et bravo pour ces splendides photos qui feraient pâlir de jalousie bon nombre de photographes nature dont je fais partie…
    La qualité de ces clichés (en particulier les gros plans) est tout à fait remarquable !
    Je constate que le numérique n’a déjà plus de secrets pour toi ! ;)
    Bonne continuation et bise à Joëlle !
    Nico.

  9. Oh si, le numérique a plein de secrets … Je n’utilise même pas 5% des possibilités de mon reflex. Pour les 95% restants, je suis complétement ignare… :sad:
    A un de ces dimanches !

  10. Sûr que la photo au nid ne doit pas être un genre traité à la légère.
    La colonie sur laquelle nous nous sommes rendus est très facile à photographier et les oiseaux reviennent facilement.
    Mais la remarque de Guillaume fait écho à une discussion que j’ai eue avec un observateur pour un autre site sensible dont je tairai les précisions… on est sur un blog tou’d’même !
    Après avoir réalisé comme Bernard de belles images (pas aussi belles que les siennes, c’est sûr :wink: ), je me suis rendu compte, une fois de plus, de deux paramètres à ne pas sous-estimer :
    – en montrant nos images nous avons tendance à inciter d’autres photographes à faire de même, et ceux-ci n’ont pas nécessairement la prudence ou l’expérience qui permet l’adaptation des naturalistes que nous sommes.
    – ces sites qui apparaissent vierges un jour sont en fait extrêmement fréquentés et les perturbations ajoutées ne sont pas perceptibles pour le photographe, et même le simple observateur ou promeneur.
    Pas évident tout ça, en sachant que ce genre de cliché devient accessible au plus grand nombre vu l’évolution du matériel de prise de vue. Alors il reste un gros travail de sensibilisation ou de pédagogie à faire, en expliquant bien que les meilleures images seront obtenues grâce à une bonne connaissance des espèces… et à leur plus grand respect : aucun intérêt de photographier une espèce disparue pour cause de dérangement !

  11. Je pense effectivement que toute activité sur un site en période de nidification des oiseaux porte un préjudice, même minime. Mais tout dépend comment l’activité est pratiquée et quelles sont les règles que se donne celui qui pratique cette activité.

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