Le pic noir (1)

Belle surprise ce midi ! Alors que nous étions en train de déjeuner, un magnifique pic noir est venu se nourrir de fourmis, au sol, à une vingtaine de mètres de la maison.

Les mouvements derrière la fenêtre l’ont fait s’envoler sur l’arbre voisin. Juste le temps de faire quelques photos à travers la vitre …

27 réflexions au sujet de “Le pic noir (1)”

  1. Superbes photos, comme d’habitude ! Merci Dupdup !!

    Le rouge et le noir ! deux couleurs qui s’épousent bien !

  2. C’est le jardin d’Eden la Haute-Saône ! :wub:
    Bon, Bernard, je crois que je vais déménager du côté de chez toi. Je rêve d’arbres en bois et de pics dessus… :biggrin:

  3. Moi aussi, je suis jalouse. :sad:
    Dans mon jardin, il y a toujours beaucoup de pics vert mais je n’ai jamais vu de pic noir ni de pic épeiche, ni de pic mar.
    Bon allez, on ne va pas se plaindre, y’en a qui n’ont ni pic vert, ni pic noir, ni pic épeiche … dans leur jardin.
    Et y’en a même qui n’ont pas de jardin du tout.
    Et pis d’abord, moi, j’ai vu un jour un pic rouge et noir, le Pic de Magellan, Na ! …
    :tongue:
    http://www.oiseaux.net/oiseaux/pic.de.magellan.html
    Bon, d’accord, ce n’était pas dans mon jardin ! :blush:

  4. Pour avoir un pic noir dans son jardin, il faut surtout avoir la chance d’avoir sa maison adossée à un gros massif forestier. Et même avec ces conditions-là, ce n’est pas garanti.

  5. Ma maison est contre un bois mais je ne pense pas qu’on puisse qualifier ce bois d’un gros massif forestier.
    Donc, il faut se faire une raison, il n’y aura jamais de pic noir dans mon jardin.
    J’aurais bien rajouté une émoticone qui pleure mais il n’y en a pas.

  6. Le Pic noir est en expansion et on le trouve désormais dans des milieux de plus en plus divers mais il n’a pas atteint la frange occidentale ou méridionale du pays… ni la vallée du Rhône je crois. Comme il est d’origine montagnarde ou nordique, on le trouve aussi dans les Pyrénées.
    S’il vous arrive de marcher en forêt ailleurs (c’est à dire tout de même trois quarts du territoire français au moins), vous avez donc sans doute entendu deux de ses manifestations sonores les plus caractéristiques, celles que l’on entend au début de cet enregistrement :
    http://www.xeno-canto.org/sounds/uploaded/ZNCDXTUOFL/dryocopus_martius_Grabnik_Poland_Jarek_Matusiak_m_20100307.mp3
    Le tambourinage, très puissant, peut être entendu à près d’un kilomètre, et lorsqu’on trouve un endroit où il a creusé du bois, les copeaux sont impressionnants : plus qu’un ciseau à bois, c’est un gros bédane ce piaf !
    Mais même là où il est très présent, le Pic noir reste une espèce farouche, difficile à observer.
    Dupdup a eu de la chance, et en plus celle de pouvoir réaliser de très belles images de ce mâle avec une magnifique lumière !

  7. Ici on les trouve dans des bois qui ne dépassent pas 3-4 hectares !!
    :wassat:
    Ils affectionnent particulièrement les bois de pins qui longent les estuaires .
    Je sais où il y en près de chez moi …. Mais comme ils sont sur des terrains privés avec de grands panneaux rouges et blancs « défense d’entrer » , je ne fais que les apercevoir à travers le grillage planer entre les arbres comme des ombres . Comme au zoo !!!!
    J’aime au printemps écouter le bois qui s’éveil au son du tambourinage et du cri de cet oiseau noir comme la nuit .

  8. C’est vrai que le comportement du pic noir a bien changé. S’il a réussi à gagner un département par an en direction de l’ouest, c’est bien parce qu’il s’est adapté à des milieux plus ouverts. Tout comme au début du XXème siècle d’ailleurs, il avait colonisé les grands massifs forestiers de plaine alors que jusque-là il était cantonné aux forêts d’altitude.
    Quelle chance qu’on puisse le voir maintenant sur une grande partie du territoire français !

  9. Le problème n’est pas de voir ou entendre le pic noir, en tous cas en Franche-Comté, mais d’avoir sa visite dans son jardin. Parce que c’est là qu’il est spécial le Bernard, c’est qu’il attire les oiseaux rares. :biggrin:
    (dans son jardin et sur son blog :w00t: )
    Par exemple, y-en-a-t-il beaucoup, parmi vous, qui peuvent se vanter d’avoir un torcol fourmilier nicher régulièrement chez lui? Moi, le torcol, il me fait l’honneur d’une visite très rapide, et pis c’est tout! :blink: En fait de pic, je vois le pic vert et le pic épeiche. Ah si! Un pic épeichette est venu un jour dans mon jardin, mais c’était il y a bien longtemps. :cwy:

  10. J’ai la chance d’avoir le torcol et tous les pics de Franche-Comté (sauf le pic tridactyle cantonné à quelques rares zones d’altitude) « à domicile ».
    – pic épeiche : vu toute l’année
    – pic mar : tous les hivers au poste de nourrissage
    – pic épeichette : vu deux ou trois fois par an
    – pic vert : vu toute l’année (recherche de fourmis sur la pelouse)
    – pic cendré : le plus rare (trois fois en neuf ans)
    – pic noir : vu une quinzaine de fois par an, entendu toute l’année
    – torcol : nicheur à 10 m de la maison tous les ans jusqu’à il y a deux ans (il a disparu lorsque le voisin à couper la haie entre nos deux maisons), depuis il niche sur le secteur (je l’entends continuellement au printemps) mais il ne se reproduit plus sur la propriété

  11. Tu as raison tout court Fifi !
    Cela dit, on est tout de même gâtés avec les Pics en Franche-Comté.
    Comme Bernard, j’avais la chance jusqu’à changer de maison de voir ou entendre les 7 pics les plus fréquents. Et c’est le Pic cendré, cette année, qui m’a apporté les plus belles observations. Mais le Pic noir ou le Pic épeichette sont ceux que j’observe le moins souvent.
    Depuis deux mois dans une nouvelle maison, je n’ai pour l’instant vu que le Pic épeiche et le Pic vert et entendu le Pic cendré, mais la forêt et la rivière étant proches et le nourrissage imminent… J’espère voir dans l’ordre : le Pic mar, le Pic épeichette et le Pic noir (mais je ne m’appelle pas Dupdup et en plus je suis nul au tiercé !).
    Pour le Torcol, j’attends le printemps !
    Il semble qu’au sujet du Pic cendré, au vu des premiers bilans de l’atlas des oiseaux nicheurs de France, la Franche-Comté soit extrêmement bien lotie.

  12. Le domaine d’un couple de pic noir est très vaste : de 350 à 800 hectares. Nul besoin donc de dire qu’il est peu probable de découvrir le nid (à moins de s’appeler Christophe et d’avoir un pic noir qui vient creuser son trou au-dessus de son tas de bois ! :whistle: ).
    Toujours est-il qu’aujourd’hui, alors que je ne le cherchais pas vraiment (j’étais surtout parti observer le pic mar), j’ai touvé le nid du pic noir en observant deux adultes qui avaient un comportement particulier, j’ai deviné qu’ils étaient en train d’échanger leur place à la couvaison des oeufs. Je suis resté à bonne distance (sous deux petites écharpes de camouflage) et j’ai observé pendant plus d’une heure la cavité : le mâle était en train de couver dans un nid peu profond et il sortait la tête toutes les 10 minutes pour observer les alentours. A suivre …
    Finalement, si j’ai fait une pause sur le blog, c’est aussi parce que le démon de l’ornitho m’a repris et je passe du temps dans les forêts derrière la maison. D’ailleurs, ça me réussit plutôt bien en ce moment, il y aura quelques articles sur le sujet à la rentrée.

  13. Alors ça c’est effectivement une belle surprise, c’est une des deux espèces de pic les plus rares de notre région, et en régression importante en France.
    Si tu trouves le nid… ça m’intéresse. Je l’imagine bien en bordure de l’Ognon dans un peuplier.

  14. Il vient de chanter. Je pense que son nid est dans la petite ripisylve qui est en face sur la rive gauche. A suivre, je te redis … En tous les cas, je vais faire le forcing sur cette espèce. Je suis très très émoustillé depuis hier après ces deux découvertes (pic cendré et nid du pic noir). :wub:

  15. bonsoir, j’écris ce message ic i car je ne sais pas ou le mettre.
    nous rentrons du Valais et avons vu une nature extraordinaire, de la neige sur les toits de Montreux et de Martigny, avec un soleil merveilleux mais pas plus de 3-4 degrés. Mais tout est en fleur, les jardins, les prés, les prés, les haies et les cultures fruitières.
    Jean a photographié une culture fruitière mais ne savons pas si ce sont des pommiers, poiriers, amandiers, etc.
    Alors à vous de nous le dire si Bernard veut bien reproduire la photo que je lui envoie par mail. je vais aussi essayer de l’envoyer à Christophe.
    merci à Bernard

  16. je pense qe Bernard n’arrive pas à vous transmettre la photo que je lui ai adressée, j’attends ce soir et je vous raconterai quelle était l’objet de notre énorme surprise.
    du jamais vu, on savait que cela existait nême moi je n’avais jamais vu et pourtant pendant 18 ans j’allais chaque week end en Valais, dans toutes les saisons.

  17. les amis, si vous voulez voir cette photo spectaculaire envoyez-moi un mail reymondej@hotmail.com, c’est de l’inédit, du jamais vu. sauf peut-être Etincelle, je crois qu’elle a de la famille en Valais

  18. Jacqueline, on ne peut pas mettre de photo dans un commentaire sur ce blog, sauf si tu avais auparavant mis ta photo sur un serveur (et auquel cas, je n’aurais qu’à mettre le lien). Mais là, c’est vraiment impossible !!! Je suis vraiment désolé … :blush:

  19. Jacqueline, c’était la même chose pour la photo de corneille que tu m’avais envoyée : impossible de la mettre !

Laisser un commentaire

:D :-) :( :o 8O :? 8) :lol: :x :P :oops: :cry: :evil: :twisted: :roll: :wink: :!: :?: :idea: :arrow: :| :mrgreen: