Un article proposé par Etincelle.
A la demande de Bernard, c’est à mon tour de préparer un petit atelier d’écriture.
Avant de vous donner les dix mots qui, je l’espère, vous inspireront, j’aimerais vous exposer la méthode que j’ai utilisée pour choisir ces mots « au hasard ».
Ceci simplement pour conforter les hommes dans l’idée que les femmes ont l’esprit tortueux.
J’ai pris les dix premiers livres sur une étagère de ma bibliothèque, mais pas n’importe quelle étagère. Une étagère justement où sont rangés les livres inclassables (ni littérature alpine, ni nature, ni littérature sud-américaine, ni grand-nord, ni histoire …) pour éviter de tomber plusieurs fois sur le même genre de mots. J’ai ensuite ouvert chaque livre au hasard et posé mon doigt sur un mot, le tout les yeux fermés. Ceci m’a donné une première liste de dix mots.
Je suis allée chercher mon dictionnaire. Pour chaque lettre de l’alphabet, j’ai ouvert au hasard sur une page et posé mon doigt sur un mot (toujours les yeux fermés). J’ai ainsi obtenu 26 mots que j’ai écrits sur un bout de papier plié en quatre. Les 26 bouts de papier se sont retrouvés dans une jolie petite boîte (il fallait qu’elle soit jolie, c’était essentiel) pour que j’en tire dix au hasard. Et voilà une deuxième liste de dix mots.
Je suis allée sur ma messagerie et ai choisi le premier mot de l’intitulé de chacun des dix mails les plus récents dans la boîte de réception. Ce qui a donné une troisième liste de mots.
J’aurais pu continuer ainsi pendant longtemps, les idées ne manquant pas mais comme je n’ai pas non plus que ça à faire, j’ai stoppé là.
Ensuite, chaque liste a été écrite sur un bout de papier et la toujours aussi jolie petite boîte a reçu son lot de trois papiers parmi lesquels j’ai tiré (les yeux fermés, promis, juré, craché) celui sur lequel était écrit :
Validation, tigre, texte, week end, maison, téléphone, Tenzin, crise, malentendu, maître.
Pour avoir l’esprit tordu, tu l’as, y’a pas de doute ! :biggrin:
Juste un petit rappel de la règle (au cas où de nouvelles personnes prendraient ce blog en cours de route) : il suffit juste d’écrire un texte, de quelque longueur que ce soit, utilisant les 10 mots imposés.
Tenzin ?
:wassat:
Avec une telle méthode, les textes ne risquent-ils pas d’être un peu …tarabiscotés?
Est-ce que le tirage de ces mots a été fait sous le contrôle d’un huissier ?
Non …. Alors tu recommences !!!
Plus c’est tarabiscoté, plus c’est drôle ! :w00t:
Tenzin est un prénom féminin tibétain.
Pour moi, c’est trop tard pour un huissier mais quand ce sera ton tour, Yves, tu pourras le faire venir. :tongue:
Merci pour Tenzin . Maintenant je vais pouvoir m’attaquer à un texte avec tes mots .
Tiens c’est curieux, je connais un Tenzin masculin et il est réellement Tibétain.
http://livre.fnac.com/a856296/Tenzin-Kunchap-Le-moine-rebelle
Mais je ne sais pas encore comment je vais l’accommoder !
Le tigre et la poule.
Un tigre dans sa cage, enfermé
Etait, par une poule, importuné.
Laquelle, du haut de ses ergots,
devant les barreaux
Se pavanait, le narguait,
Et sournoisement se moquait
De sa liberté perdue
Alors qu’elle-même arpentait la rue.
Enervé, le tigre attendait son patron,
Pour le débarrasser de l’intruse
Mais, le maître, en week-end à la maison
Tentait d’extorquer par ruse,
Au téléphone avec l’administration
Du grand cirque Tenzin
Où ne travaillent que des zinzins
L’indispensable validation
de son dernier numéro farfelu
supprimé suite à un malentendu.
Pendant ce temps, la chipie poussa si loin sa comédie
Que le tigre au bord de la crise de nerf,
En vint, fou de poulophobie,
A forcer la porte de fer.
Paniquée, la poule s’enfuit dans un concert de pathétiques « cot cot »
Mais le tigre plus rapide croqua la cocotte.
Ce petit texte vous émeut ?
Sachez qu’un tigre prisonnier
N’est pas un tigre de papier.
Une poulette avertie en vaut deux !
En fait, Tenzin est un prénom tibétain mixte.
D’ailleurs, c’est le prénom du 14 ème Dalaï-Lama.
ça y est on peut enfin accéder au blogàdupdup !!!
Dalaï … C’est pas un cousin de Serge … Lama ?
Joli texte Bergatincelle … De la fontaine n’aurait pas fait mieux !!
:wub:
Pour mieux connaître l’aventure de la bibliothèque E. Ionesco de Galati :
http://www.tourainemedia.com/2011/03/07/une-bibliotheque-francaise-a-galati-en-roumanie/#more-6684
Désolé pour le problème de serveur qu’il y a eu cet après-midi. Mais tout est réparé maintenant.
Parodie d’un texte connu qui n’attend que la validation des lecteurs du blogadupdup (oui je sais, je triche, j’ai déjà placé deux mots !) :
Maître Tenzin sur un arbre perché
Tenait en son bec un portable
Maître le tigre par l’iphone alléché
Lui tint à peu près ce langage :
« Hé bonjour, Monsieur beau Tenzin
Quel très beau téléphone ! On s’fait la bise hein ?
Sans mentir, si en temps de crise
On peut se payer une telle bêtise
Vous êtes le plus bling-bling des hôtes de cette maison ! »
A ces mots beau Tézin se fait une raison :
Car il sait que s’il ouvre sa gueule c’en est fini de l’iphone
Et que ce week-end il lui faudra être aphone.
Alors pour éviter tout malentendu
Il la ferma et sourit au tigre d’un air détendu.
« Merde alors ! se dit le Tigre,
Notre ami Tenzin connaît la Fontaine
C’en est fini, je me tire, je migre
Il me faut quitter ce pays sous huitaine ! »
Contrairement donc à la fable
C’est le tigre qui partit d’un air minable
Il s’en alla honteux, « la bite sous le bras »
Loin de ce con d’Tenzin qui le chambra.
(merci à Yves pour m’avoir mis sur la piste de La Fontaine)
Bergatincelle !
Tiens, une nouvelle venue sur le blog ! :w00t:
Bravo pour ce texte, va falloir maintenant qu’Etincelle et Bergamote se défoncent vraiment pour faire mieux ! :tongue:
Om mani padme hum
Lorsque les parents de Tenzin étaient arrivés en Inde, elle n’était pas encore née mais déjà dans le ventre de sa mère. Ils avaient marché pendant longtemps, de nuit, en se cachant le jour, terrorisés par l’idée de se faire arrêter. Ensuite, ils avaient traversé de hautes montagnes enneigées, dans lesquelles ils avaient failli périr de froid, puis la jungle népalaise au risque de se faire dévorer par un tigre mangeur d’hommes. Ils avaient du abandonner leur maison et tous leurs biens, là-bas à Tsume, le jour même du Losar, suite à un malentendu avec les soldats chinois qui les avaient accusés de cacher des rebelles khambas. Ces soldats étaient devenus les maîtres du village et mieux valait ne pas entrer en crise avec eux.
Mais voilà, le pire était arrivé et maintenant, ils étaient là, exilés en Inde. Dès qu’ils avaient reçu la validation de leur statut de réfugiés, ils avaient été transférés à Dharamsala où ils avaient retrouvé un grand nombre de tibétains réfugiés comme eux, et même Sa Sainteté le Dalaï-Lama.
Maintenant, la petite Tenzin avait 9 ans et allait à l’école au « Tibetan SOS children’s village ». Elle apprenait à lire des textes avec des mots étranges dont elle ne saisissait pas toujours la signification comme « téléphone » ou encore « week-end ».
La fillette connaîtrait-elle un jour le pays de ses aïeux ?
Om mani padme hum
Mille bravos !
Finalement, pour moi Tenzin c’est un nom (ou un prénom) masculin. Ce qui explique que j’en aie fait un monsieur dans mon texte.
« Om mani padme hum ». Etincelle, quatre fautes de français en quatre mots, tu bats tous les records ! :w00t:
Au coin doux de l’âtre, quand dans cette maison
Le week-end venu, serein il se repose,
L’écrivain est heureux et rien ne le dispose
A ce qu’un téléphone perturbe sa raison.
C’est pourtant lui, l’infâme, le tirant du néant,
Qui signifiant son deuil (funeste vibration)
Apporte l’éditeur, cherche validation.
Il est bien loin, son texte, de plaire à ce forban.
La crise tibétaine secoue notre étendu,
L’épopée de Tenzin, c’est un malentendu,
On ne la publiera qu’à l’heure des damnés.
Mais le maître des mots à ce couard cloue le bec :
Vieux tigre de papier étouffe le blanc-bec.
Aucune sieste, rien… ne sera condamné.
J’apporte ma modeste contribution… :silly:
J’attends ce courrier depuis dix longs jours.
Enfin, en rentrant de notre week-end, je trouve l’ enveloppe tant désirée!
Je la regarde sous toutes les coutures avec une timidité soudaine, sans oser l’ouvrir, comme s’il me fallait la validation de mon pépé pour le faire.
Je lui téléphone alors pour lui dire que j’ai reçu ses mémoires puis je décachète l’enveloppe tranquillement.
Quelle surprise!
Il ne s’agit pas d’ un petit texte ridicule sur quelques feuilles éparses, mais de 115 pages, recto verso, calligraphiées d’une main de maître.
Finalement, émue, je feuillète le précieux manuscrit.
Dès les premières lignes, je suis transportée quatre-vingts années en arrière.
Je découvre peu à peu la vie de ma famille, que je pensais sans histoires, sans malentendus.
Dans ma tête, je replace la naissance de mon pépé dans le contexte de l’époque,
la crise de 29 et son enfance pendant la seconde guerre mondiale…
La vie n’était pas facile, mais pourtant, il avait l’air heureux!
Je suis assise dans mon canapé, avec le confort de mon chauffage central, et je pense à mes aïeux, qui vivaient dans un maison dont le sol était en terre battue.
Je découvre que certains des membres de ma famille étaient des résistants et qu’une rue porte désormais notre nom, dans une petite ville berrichonne!
Je songe à eux, qui se sont battus comme des tigres et qui sont mort pour défendre notre liberté!
Un jour, je ferai lire ces mémoires à ma fille Tenzin, mais pour le moment, je la laisse grandir…
Une drôle de soirée pour l’ami Ludo .
Alors que le week-end touche à sa fin , le Ludo rentre tranquillement à la ferme par un petit chemin de campagne . C’est vrai qu’il a bu quelques verres avec les copains au bar des sports du village de Kernez , mais sans abus , pas le droit d’être malade le lundi matin quand il faut se lever à cinq heures . Alors qu’il est au dernier croisement avant la maison , il voit un bonhomme bleu au milieu de la route qui lui fait signe de se garer . Mince se dit-il , voilà la maison bleu . Pas de papiers sur lui , l’haleine qui sent le vin , et hop dans le panier à salade pour un retour au village direction le bâtiment en face du bar des sports . Ludo bougon et très énervé refuse la prise de sang , il insulte les gendarmes et dit vouloir retrouver ses vaches . Et puis on lui annonce un problème de validation de son permis de conduire , il ne comprend rien de ce qui lui arrive . Ce grand gaillard à l’accent prononcé , solitaire une bonne partie de l’année qui parle plus à ses bêtes qu’aux personnes qui l’entourent , passe pour un fou aux yeux de beaucoup de villageois . Moi qui le connait depuis notre enfance où il m’a appris tant de chose sur la nature , je sais que c’est un gros malentendu , il n’est pas fou Ludo , simplement timide face aux regards des autres . Bien sûr qu’après quelques verres , la timidité s’évapore avec les vapeurs d’alcool … Et là , il a de la gueule le Ludo , mais gentil pas un gars à problème , pas le vin mauvais !!
Les gendarmes ne sachant plus quoi faire de lui et ayant surtout peur à cause des « on dit que » qu’il parte dans une crise , décident de le transférer au centre psychiatrique le plus proche . Le voilà dans une chambre avec un petit gars l’air abasourdi , assis sur le bord de son lit , qui a un livre à la main et qui lit à haute voix toujours le même texte , en répétant à la fin » maître au mon maître » . C’est Tenzin , qui est-il vraiment ? On ne sait pas , il est venu en France pour travailler et malheureusement il est tombé dans la drogue . Le voilà sans papier , interné pour folie et ne sachant que quelques mots de français , abandonné de tous dans cette chambre en attendant un retour vers son pays . Tenzin fini par se coucher après avoir déposé délicatement sur une chaise qui sert de table de chevet un espèce de gri-gri qu’il a autour du cou au bout duquel pend une dent de tigre ou d’un autre grand félin . Le voilà bien le Ludo comme seul dans cette chambre pour la nuit et peut-être pour une plus longue durée . Un infirmier au bout d’une ou deux heures vient enfin le voir et lui demande s’il est calmé . Ludo répond d’un geste de la tête pour dire oui , même s’il manque toujours ce sourire à son visage . L’infirmier lui fait sa prise de sang et lui donne un médicament pour la nuit mais Ludo pense trop à ses bêtes pour avoir envie de dormir et Tenzin qui tourne dans tous les sens dans ce lit qui couine comme un vieux tas de ferraille .
Le lundi matin , le professeur du centre le convoqua dans son bureau pour lui annoncé que le contrôle d’alcoolémie était négatif , qu’il n’y avait rien contre lui et aucune raison de l’interner plus longtemps .
– « Au revoir monsieur vous pouvez partir , si vous voulez prévenir quelqu’un pour venir vous chercher , il y a un téléphone à l’entrée « .
Ludo sans broncher pris la route à travers les champs pour rejoindre ses vaches au plus vite , jamais plus il n’est retourné au village boire un coup et chaque fois qu’il vit une voiture de gendarmerie , il se cacha comme s’ils venaient le chercher et l’envoyer chez les fous comme il disait .
Bergatincelle, Yves, Christophe, Etincelle, Bergamote …
Je suis scotché par tant d’imagination ! :angel:
Au tour maintenant de Brind’paille, Luc, Fifitoucourt, Thierry, Jean-Louis …
C’est vraiment toujours étonnant de constater que 10 mots puissent donner autant de résultats, Tenzin vit à cette fois bien des aventures !
Moi aussi, je suis (je crois que je l’ai déjà dit) admirative devant nos imaginations et nos textes si différents mais tous intéressants et agréables à lire. On sent que chacun fait des efforts et essaie de donner le meilleur de ce qu’il peut, comme ça gratuitement, pour le plaisir des autres (et peut-être aussi un peu pour soi-même), et je trouve ça formidable.
Beaucoup de ces histoires que nous inventons ici nous touchent, enfin me touchent en tout cas, comme celle d’Yves ci-dessus.
Etincelle,
Comment Yves fait-il pour te toucher ainsi à distance, lui en Bretagne et toi dans la Drôme ? Il doit avoir de bien grandes mains ! Il s’en passe des choses par l’intermédiaire de ce blog !
Pour éviter tout malentendu qui provoquerait une crise, le maître de maison prit son téléphone, rugit son texte comme un tigre et, sans attendre la validation de ce qu’il venait de proposer, monta Tenzin train et partit en week-end.
… monta Tenzin train …
:biggrin: :w00t: :silly:
Personne n’a fait de remarque au sujet de la photo au début de l’article. Je suppose que tout le monde a deviné à quel oiseau appartenaient ces plumes. C’était très facile. Par contre, j’en ai d’autres qui sont autrement plus difficiles à déterminer. La prochaine fois, ce sera plus dur ! :devil:
C’est vrai quoi, c’est un tel jeu d’enfant pour vous tous de répondre avec talent à cet atelier d’écriture qu’ il faut bien corser un peu la chose. :whistle:
J’essaie de faire au plus court avec quelque chose un peu semblable à Brind’paille (juste retour des choses) :biggrin:
» Tenzin, âme de tigre en crise, reste à la maison, sans téléphone, tout le weekend. Mais pas de malentendu : le disciple attend la validation du maître… »
:ninja:
Comme je connaissais les mots avant tout le monde, j’ai eu plus de temps pour m’amuser avec eux (les mots, pas tout le monde ! :biggrin: ).
Voilà deux autres petits textes que j’avais écrit avant celui sur la famille tibétaine ayant fui son village, qui reste bien sûr mon préféré.
Texte 1:
Un malentendu avec le maître du tigre et la petite animation que j’avais commandée pour l’anniversaire de Tenzin à la maison ce week-end est tombée à l’eau.
Elle serait pourtant si heureuse de voir ce gros chat pour de vrai.
Peut-être pourrais-je rattraper le coup par téléphone avec le directeur du cirque ?
Il faut absolument que la validation de l’affaire se fasse au plus tard demain pour que je puisse rédiger le texte des invitations à temps.
Quelle crise !
Texte 2:
Tout le week-end enfermée à la maison, le téléphone débranché, Tenzin a réfléchi à ce qu’elle dirait le lendemain à son maître de stage pour obtenir de lui la validation de son texte exposant les résultats de sa recherche sur le tigre. Pas question d’un autre malentendu qui le plongerait dans une nouvelle crise de colère.
J’ai ma petite idée sur ces plumes dont le propriétaire est effectivement facile à trouver.
Pour ceux que ça intéresse, un site internet tout frais mais visiblement très dynamique car il s’étoffe à vue d’œil (on ne peux tout de même pas dire qu’il se remplume ?) :
http://feathers-identification.over-blog.com/
Vous y trouverez le propriétaire des plumes avec lesquelles écrit Etincelle !
Genre oiseau commençant par G et finissant par i… :silly:
Ah ! Génial Christophe …
Un site pour aider à l’identification des plumes.
Il va aller direct dans mes favoris celui-là.
Parce qu’avec mes deux bouquins, je n’arrive pas à déterminer toutes les plumes que j’ai trouvées. La dernière en date, j’ai réussi (je crois) : une petite plume de chouette Athéna.
Toutes celles et ceux qui auraient envie de proposer un atelier d’écriture peuvent le faire en m’adressant un mail avec le texte de leur article. A priori, le rythme serait d’environ un tous les 15 jours.
moi, je suis partante ! :biggrin:
J’ai aussi une proposition à faire, mais il s’agit d’un autre exercice, tout aussi prometteur je crois, mais je laisse la primeur à Bergamote, séduit que j’ai été par ses écrits.
Si j’oublie mon offre, j’aurai vite fait de pondre un truc alors sonnez-moi le tocsin !
J’attends donc le mail de Bergamote.
Puis je file apprendre à jouer du tocsin …
Il est de bonne heure le Christophe pour la ponte cette année … C’est vrai qu’il a changé de nid il y a peu !!
Les oeufs , les cloches qui sonnent … C’est bientôt Pâques !!!
Comme Christophe, j’ai pensé à un autre style d’atelier d’écriture. Pour être honnête, cette idée est de Bergatincelle. Cela viendra en son temps je pense car j’ai l’impression que pour l’instant, nous sommes plusieurs à n’être pas encore lassés des dix mots imposés.
–J’ai battu un record! Dit Tenzin tout fier à Etincelle :angel:
— Ah oui! J’ai malentendu, toi battre un record! Le maitre dit toujours: Tenzin est un tigre sans validation. :silly:
— Ben pourtant ce week end à la maison, j’ai terminé un puzzle il m’a fallu que quinze jours pour le faire et pourtant sur la boite le texte disait 3ans à 5ans. :blush:
— Ah…..la bonne blague!!! Il faut que je téléphone la nouvelle au copains et copines ça va être la crise de rire. :w00t: Tenzin la roi des puzzles il fait en 15jours ce qu’un enfant de 3ans à 5ans fait en une journée à peine!!! :whistle:
Merci Etincelle
excusez le (la) à la place du (le) erreur de frape!! :whistle:
Merci à toi Emilie.
Dans cette crise majeure pour la bio diversité, qu’est la possible disparition du tigre du Bengale , on ne s’attendait pas ce week end à entendre l’appel du maître Tenzin. Ses interventions sont si rares. Il a voulu lever un malentendu sur son positionnement face à ce désastre qu’il faut éviter à tout prix. En effet, sa discrétion sur le sujet avait été comprise comme un désintéressement de la survie des espèces, comme une validation du caractère inéluctable de l’évolution de la vie sur terre.
Par ce texte sans ambiguïté, maître Tenzin rappelle la place de l’homme dans ces processus de disparition des espèces. Il fustige l’inconséquence de ses actes: déforestation, pollution massive aux pesticides, chasse pour subvenir aux délires sur les prétendues vertues de quelque partie de tel ou tel animal, modification du climat, etc…
Son appel à ce que chacun regarde dans son jardin et se responsabilise, replace l’importance pour le bouddhisme, de l’équilibre entre l’homme et la nature. Ce texte fort est une réponse à tous ceux qui accusaient maître Tenzin de déroger aux principes fondamentaux du bouddhisme. Ce texte va bien au delà d’une simple remise de pendules à l’heure, il rappelle à chacun sa responsabilité et mobilise chacun à agir.
Le téléphone a sonné tout le week-end à la maison. Les commentaires ne furent pas réduits à une simple interprétation des propos du maître mais les uns et les autres qui luttons depuis des années pour la bio diversité sommes renforcés dans notre action : la lutte continue.
Je pense que l’approche de la pleine lune n’y est pas pour rien dans mon inspiration matinale. Je revisite les premiers ateliers auquel je n’avais pas participé car je n’avais pas encore découvert cette rubrique sur le blog.
Je me rends compte que ça fait un p’tit bout de temps que j’y viens sur le blog. Ah! Les années passent.
Bravo Maïvon, continue pour notre plus grand plaisir
Maïvon va forcément continuer. Si j’ai bien compris son texte, elle est plutôt du genre « jusqu’au bouddhiste » !
:biggrin:
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