Petit dimanche musical un peu rétro

Je suis plutôt dans une période jazz et je me régale à réécouter des vieux standards de la fin des années 50 (peut-être ma période préférée). Mais aujourd’hui j’ai envie de vieux standards de la chanson française. De trucs « vieux comme mes robes » comme dirait Joëlle.
Et j’ai surtout envie de mettre en premier celui qui a sans doute été le premier des poètes chanteurs français : le grand Charles !

Encore un petit Trenet …

… la môme Piaf :

Continuons avec le grand Bourvil :

Evidemment, on ne peut pas finir une « petit dimanche musical » aussi rétro sans notre ami Fernandel :

sans oublier bien entendu cette variante désormais célèbre :
http://www.youtube.com/watch?v=KhKqM6rROTg

Bon dimanche à tous. Aussi.

50 réflexions au sujet de “Petit dimanche musical un peu rétro”

  1. J’ai failli mettre la chanson de Gabin dans mon petit dimanche musical, mais finalement je l’ai mise de côté en prévision d’un article sur … les musiques de guingettes !

  2. Non non au contraire, ça ne me gênera pas de la remettre une nouvelle fois. Les blogueurs du blogadupdup sont assez vieux pour beaucoup d’entre eux et ont la mémoire qui flanche souvent. Leur répéter les choses, ça réactive leurs neurones ! :whistle:

  3. comme cette chanson (trenet) irradie modernité, fantaisie et joie !
    et regardez donc cette vidéo du « petit bal perdu » : j’adore !

    bisous

  4. Ces vidéos sont vraiment agréables à regarder. « Étrange et bouleversant ».
    Pareil pour la vidéo proposée par Claudine: des moyens tout simple pour des lectures multiples. Ça donne du mystère.

  5. Super, tout ça! Mais dans les cours de récré, aujourd’hui, on entend ça:

    Alors, on peut se demande où sont les jeunes et où sont les vieux, à quoi servent les combats menés jusqu’à ce jour puisqu’ils semblent gagnés— alors qu’en vérité! Allez, les filles, on se réveille!

  6. Je n’aime pas le clip, ni musicalement, ni le rythme des images, ni la manière dont c’est filmé, ni la manière dont c’est écrit. Mais je trouve ça très bien que l’on puisse s’exprimer sur le sujet de l’avortement, on ne peut que s’en féliciter. Ce n’est pas la génération 68 (dont je fais partie) qui va reprocher à des plus jeunes leur engagement, non ?

  7. Etincelle, je ne regarde plus rien qui m’énerve, enfin j’essaye.
    Dis-moi plutôt ton sentiment, à toi, à toi ce qui se vit—euh—- pardon, à tout ce qui se dit—– là.
    S’engager sur l’avortement? De la part d’un gonze qui n’a connu rien de ché rien du combat des femmes et ne veut certainement rien en connaître?
    Je ne milite absolument pas pour l’avortement, ni contre—- Mais pour le droit à l’avortement, ça oui!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Et en ce qui concerne les adolescentes, sans la pression immonde de la religion islamiste ou catholique et surtout sans la pression de la soupe merdico-soit disant musicalo-djeune qui n’est pas sans servir certains intérêts.
    La famille a poussé il n’y a pas si longtemps des filles à noyer leur enfant dans le ruisseau à la naissance! J’ai des noms, et des adresses! Et alors? Elles font quoi, les gamines de nos jours, d’après ce pauv’mec de colonel machin chose? Pas bien du tout, ça, vilain pan pan cul cul de se débarrasser de cette chose dont on n’a pas voulu parce qu’on était trop jeune pour savoir et parce que papa et maman fermaient les yeux.
    Ben, c’est vrai, là, je commence à m’énerver! C’est vrai, quoi, merde: Y’a pas que les oiseaux, les arbres et les droits sociaux. Les femmes, les filles, les petites filles existent aussi.

  8. J’avoue que je ne comprends pas grand chose à la discussion. Jenofa, si tu « ne milites absolument pas pour l’avortement, ni contre, mais juste pour le droit à l’avortement », je ne vois pas en quoi un clip dont le thème est une jeune fille qui se bat pour avoir le droit de garder son enfant te gêne. Ou alors, j’ai mal regardé ce clip …

  9. Je pense que ni la société ni personne n’a le droit de porter de jugement sur le fait que quelqu’un choisisse d’avorter ou de ne pas avorter.
    La personne qui prend la décision le fait avec ce qu’elle croit être bien. Son sentiment profond, sa culture et sa religion entrent en ligne de compte (et sans doute son entourage aussi).

    Cela dit, chacun peut s’exprimer sur le sujet, puisque c’est un fait de société.
    Jenofa peut dire « Les femmes, les filles, les petites filles existent aussi. »
    Mais si quelqu’un ajoute « les embryons filles aussi », c’est aussi son droit le plus respectable.

  10. On oublie aussi que, assez souvent, cette décision se prend à deux et qu’il n’y a pas « la femme d’un côté et la société machiste de l’autre » mais assez souvent deux êtres (l’un homme, l’autre femme) désemparés.

  11. La personne, Bernard, a 16 ans Tu avais la maturité, toi à 16 ans? Et en +, pour une décision qui n’engageait pas un mais une? Sur le coup des embryons, tu rejoins les cathos trados qui nous prennent la tête à Tenon! Ben dis-donc!!!!

  12. Le dimanche musical n’était pas rétro, non. Mais les commentaires suite à mon intervention— aie! Remarque, vu l’air du temps——, Vous êtes sans doute plus en adéquation que moi!

  13. Ecoute, Jenofa, je ne rejoins personne, je dis juste que ceux que tu combats (les cathos) ont aussi le droit de s’exprimer sur le sujet. Si tu as envie de me mettre dans le même sac qu’eux, fais-le, ne te prive pas, puisque tu ne vois dans l’autre que ce que tu as envie de voir. Et hier soir, visiblement, tu avais envie de me voir ainsi …

    Je pense que mes propos ci-dessus sont bien plus respectueux des positions des deux camps que les tiens.

  14. Ce qui m’emmerde avec une certaine catégorie de femmes pro-avortement, ce n’est pas qu’elles avortent mais qu’elles veulent à tout prix que les autres avortent aussi.

  15. Je crois Bernard que tu n’as pas compris ce que Jenofa voulait dire. (Mais peux-être est-ce moi ?)
    Tout comme Bernard, je pense que avorter ou non doit être un choix personnel et réfléchi et que ni le fait de garder l’enfant ni le fait d’avorter n’est répréhensible.
    Jenofa pense sans doute la même chose aussi.
    Si ce qui a gêné Jenofa est la même chose qui m’a gênée, c’est cette espèce de propagande pour faire des gosses à tout prix et j’ai l’impression que c’est ce qui se passe en ce moment. Propagande mise en place par les islamistes, les cathos, simple mode ?
    S’il vraiment il y a propagande, comme je le ressens, les jeunes filles ne sont alors plus du tout dans une situation de libre choix.
    Est-ce que c’est cela que tu voulais dire Jenofa ?
    Qu’une gamine de 16 ans ait envie de garder un enfant, cela peut se comprendre aisément mais les suites seront sans doute moins enchanteresses.
    J’ai été très surprise quand à moi de constater que toutes les jeunes du Quartier Femmes de la maison d’Arrêt de Valence (dans laquelle je donne des cours de maths) ont déjà 3 ou 4 gamins (je parle là de jeunes de 25 ans environ). J’ai aussi constaté que les femmes incarcérées avaient dans l’ensemble beaucoup d’enfants (il y en avait une l’an dernier qui en avait 10 !) et que le premier est arrivé très très jeune.
    Elever un enfant quand on n’a pas de revenu, aucune instruction, pas de compétences particulières et qu’en plus la période économique est très défavorable est une porte grande ouverte sur la délinquance.

  16. Ben oui, c’est exactement ce que je voulais dire, Etincelle. Cela me semblait tellement évident et lumineux que je n’ai pas pris le temps de l’expliquer mieux. Et je ne crois pas avoir été irrespectueuse. En tous cas, pas volontairement. Mais j’étais stupéfaite.
    Jusque dans les minuscules écoles laïques des villages du Pays Basque profond,on entend des gamines de 8 ans réclamer cette chanson, c’est terrifiant. Qu’on ne me parle pas de liberté, c’est tout simplement du bourrage de crâne avec l’assentiment des parents, totalement béats. Derrière, il y a les extêmismes religieux mais il y a aussi beaucoup de fric, la pub, les radios merdiques style NRJ, c’est révoltant. La chanson d’Orelsan était monstrueuse, tellement monstrueuse que chacun, à moins d’être un gros provocateur, ne pouvait que la rejeter. Ca n’aura été qu’un modeste avatar, en définitive. Là, c’est 10 000 fois plus insidieux, plus dangereux. Bernard, je suis désolée si j’ai pu te blesser, pardonne-moi.
    Bon, je retourne draguer sur Facebook (rires)

  17. Les pro-avortement prennent toujours des exemples de cas extrêmes pour justifier leurs positions, par exemple le fait qu’une gamine de 16 ans soit enceinte. Et effectivement, il y a sans doute 5 000, 10 000, 20 000 cas, ou même peut-être un peu plus qui correspondent à des situations difficiles. Le problème, c’est qu’en étant passé de ces quelques dizaines de milliers de cas pour lesquels la loi était évidemment nécessaire, on est passé à 220 000 IVG par an. Ce côté banalisation de l’acte a entraîné en face une réaction énormes des traditionnalistes. Les excès ont entraîné d’autres excès. Et nul doute que c’est à cause de cette banalisation de l’acte, voulue par les pro-avortement eux-mêmes, que les traditionnalistes gagneront leur combat au bout du compte, ce qui sera évidemment dramatique. Les pro-avortement, en se trompant de combat, ont alimenté les extrémistes religieux et c’est regrettable.

  18. Jenofa, tu peux m’expliquer simplement pourquoi la chanson d’Orelsan (dont je n’avais jamais entendu le nom) est monstrueuse?
    Luc de Belgique, alias cerveau lent. :smile:

  19. Euh—-, la chanson sur la jeune fille de 16 ans, rassure-moi, c’est bien un anti avortement qui l’a écrite? Ou alors, j’ai les neurones qui ramollissent, je ne comprends rien à rien, moi!
    En outre, je réfute cette appellation de pro-avortement. Personne, dans l’absolu, ne peut être pro ou anti avortement. Je ne suis pas pro avortement, je suis pour la liberté de l’avortement , même si c’est une bourgeoise de 40 ans qui est concernée, parce que c’est son affaire et celle de personne d’autre. C’est bien là le combat que mènent les personnes qui se battent pour sauver l’IVG, qui n’a jamais été installée de manière satisfaisante dans ce pays et qui est de plus en plus gravement menacée. Faudrait quand-même pas revenir à avant la loi! Y’a des risques.
    Quant tu parles de mise en avant par les « pro » de cas extrêmes, tu fais peut-être référence au procès de Bobigny. Mais ça date de 72, quand-même, et c’était avant la loi.
    Et puis, des cas extrêmes, il y en a bien plus que tu ne le crois, ce qui leur retire le statut de cas extrêmes.
    Un grand, grand, grand salut à Madame Veil!
    Il pllllllllllleeeeeeeeeeeeuuuuuuuuuuuuut! Alors, je retourne sur FB. Une signature d’artiste pour l’abolition de la corrida gagnée ce matin. Ca me « booste ».

  20. J’ai pas pu écouté jusqu’au bout… :sick:
    Je ne comprenais pas bien parce que c’est une autre chanson que j’avais écouté.

  21. Pfffff! Ca fait longtemps que j’y suis! Recordwaman du monde des conneries à ne pas faire mais qu’on a faites, recordwoman du monde des illusions perdues, j’en passe et des meiulleures de ché meilleures. Bon, à part àa, si vous voyez un rayon de soleil, dites-lui de venir me voir, je vous raconte pas la gadoue!

  22. François Nicot (1858-1929) – Les trois cloches.
    Baume-les-Messieurs est un village situé dans une reculée du Jura, il est entouré de falaises calcaires et dominé par un belvédère. C’est de celui-ci, alors qu’il se rendait à Paris en voiture, que Jean Villard-Gilles aurait eu l’idée de sa chanson « Les trois cloches ». Le « Village au fond de la vallée » de la chanson, créée en 1940, est donc inspiré de celui de Baume-les-Messieurs.
    De même, le personnage de Jean-François Nicot de cette chanson, est inspiré de François Nicot (1858-1929), duquel l’auteur a vu la tombe et celle de son épouse Louise, dans le cimetière de l’église paroissiale Saint-Jean-Baptiste du village, des noms que l’auteur transformera en Jean-François Nicot et en Elise.
    Cette chanson sur le sens de la vie raconte l’histoire de Jean-François Nicot, du berceau à la tombe. La chanson décrit le passage du temps, rythmé par les sonneries des cloches d’un village, annonçant les grands événements de la vie : Trois cloches pour marquer une vie, le baptême, le mariage et la mort.
    Edith Piaf et les Compagnons de la Chanson en ont fait un succès en 1946. Ce titre a été repris par Mireille Mathieu, la Compagnie Créole, Frank Sinatra, Roy Orbison, Ray Charles, Tina Aréna ….
    http://www.baumelesmessieurs.fr/

  23. coucou Christophe,

    sauf erreur de ma part, Jean-Villars Gilles était suisse, avec un répertoire chants et poèmes chers à mon coeur.
    Bon dimanche

  24. Je connaissais bien la chanson mais pas du tout son histoire. Je dois même dire que je ne connaissais pas du tout Jean-Villard Gilles.
    Ce devait être quelqu’un car Brassens et Brel en ont parlé de belle manière.

    « On peut dire que Gilles est un des ancêtres des auteurs-compositeurs d’aujourd’hui parce que c’est lui qui le premier, et surtout à une époque où cela ne se faisait pas du tout, a délibérément écrit de bonnes chansons. Il a fait confiance au public. » (Georges Brassens)

    « À Gilles, mon maître depuis toujours. Humblement. Sincèrement. » (Jacques Brel)

  25. je confirme NOTRE GILLES, c ‘était un auteur, compositeur, poète, musicien totalement au top.
    Peut-être que si vous tapez Gilles et Urfer, vous trouverez quelques perles.

  26. je viens de taper gilles et urfer, et vous trouverez beaucoup d’indications et de références musicales.
    ces musiciens étaient mes préférés pour moi la vaudoise.
    Gilles a aussi écrit le sublime poème La Venoge, cherchez sur internet c’est tellement vivant.

  27. Les journaux ont titré ce matin sur la mort de Fred Mella le dernier des Compagnons de la Chanson. En fait, les médias se sont trompés, Marc Herrand, co-fondateur du groupe, est encore vivant. Il faut préciser toutefois qu’il avait quitté le groupe en 1952.

  28. Merci Jacqueline pour tes précisions, tu es notre Vaudoise préférée !
    Mais tu le sais bien.
    Pas étonnant au fond qu’un Suisse visite le Jura, pas plus qu’un Jurassien explorant la Suisse.
    Cette frontière m’évoque une anecdote de l’ancien conservateur du musée d’histoire naturelle de la Chaux-de-Fonds (pas sûr de son nom désolé), dont il nous avait fait cadeau, à nous naturalistes franc-comtois, lors d’un colloque du Groupe Naturaliste de Franche-Comté. Une association qui me permit, au moins, de faire la connaissance de Dupdup. :wink:
    Un des premiers crânes humains découvert en Suisse, à la frontière du Suisse/France, portait une marque particulière : son crâne était percé d’une flèche. Les scientifiques suisses aboutirent à 2 conclusions : le crâne était français… et la flèche… suisse !
    Pour le conservateur du musée, qui en témoignait avec humour, ce fût la première preuve de contrebande franco-jurasienne, et elle était évidemment le fait d’un Français !
    Pourquoi pas, toujours est-il que, en bon frontalier (ma famille est issue des Franches-Montagnes), je me dois de rendre la parole à la Suisse (dont ma famille se trouve immigrée, autres temps…).
    Un Genevois de ma connaissance rapportait cette parole de sagesse…
    :smile:
    – En chaque Suisse, il y a un flic qui sommeille… Mais dans le canton de Vaud, ils sont tous réveillés !

    Ce n’est aucunement une parole négative de ma part, juste un petit ferment de frontalier, celui qui permet de considérer l’étranger comme un parent, le voisin comme un proche, et le migrant comme un frère.
    Bises du Jura, merci Jacqueline :wink:

  29. Bonjour les amis, merci Christophe,vous êtes mes amis français préférés avec Bernard et toutes les personnes qui écrivent. J’apprends beaucoup de choses, en vous lisant.
    Bonne journée à tous.
    Ici la bise souffle, mais je t’envoie un bisou.
    Comme tu le sais j’habite à 5 kil de la frontière, en l’occurrence Divonne
    A bientôt.

  30. petite histoire vaudoise émanant de notre parolier Gilles.
    cela se passe dans un petit village du Gros de Vaud, région qui a conservé ses habitudes paysannes, son parler et surtout son accent vaudois.

    désolée de ne pas vous mettre le son pour l’accent inimitable.

    Donc un soir dans un petit village, dans la salle communale, il y a assemblée politique.
    Beaucoup de discours et la parole est donnée à l’assemblée. Alors le « taguenet » monte sur la scène, se frotte les mains, se gratte derrière les oreilles, s’éclaircit la voix et dit: et bien, puisque je suis là, sur cette scène,devant vous, il me faut…….il me faut……………et on entend, depuis le fond de la salle : Jules, il te faut descendre.
    Si cela vous plait et si je retrouve le recueil des bons mots de Gilles, je reviendrais.

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