Le kéfir

Cet article est classé dans une nouvelle rubrique que je viens de créer et qui s’appelle « santé et alimentation ». Il y a longtemps que j’ai envie d’écrire une série d’articles sur le sujet.
Le premier est consacré au kéfir, une boisson que les vieux de mon âge connaissent certainement car elle a eu un très gros succès en France dans les années 50 et 60. Celles et ceux qui pensaient jusqu’à présent que le Dupdup se nourrit exclusivement de bières belges vont tomber de haut : sa boisson quotidienne est, depuis de très nombreuses années, le kéfir, une délicieuse boisson pétillante.

 Le kéfir fait partie des boissons hygiéniques qui favorisent un bon état de l’organisme. Ses propriétés sont nombreuses et vous trouverez de nombreux sites internet les décrivant. En vrac : amélioration du transit intestinal, probiotique (apporte les bactéries utiles au bon fonctionnement interne de l’organisme), augmentation du système immunitaire, lutte contre certaines tumeurs, augmentation de la longévité … La composition du kéfir explique ces nombreuses propriétés : oligoéléments et surtout une trentaine de levures et de microroganismes différents (dont la composition exacte varie d’ailleurs d’un kéfir à l’autre).

Si vous souhaitez faire du kéfir, inutile de l’acheter en pharmacie à l’état sec, celui-ci ne permet pas de reproduire les levures qui vont s’étioler en quelques générations. Le kéfir se transmet donc « de la main à la main ». Le nombre de personnes qui en font est important et il n’est pas très difficile de s’en procurer (si on me prévient une semaine à l’avance, je peux en préparer à ceux qui n’habitent pas très loin de chez moi).

Le kéfir se présente sous forme de gros grains translucides.

Pour faire un litre de boisson, j’utilise un bocal d’un litre et demi dans lequel je mets trois poignées de grains de kéfir.

J’ajoute de l’eau, une grosse rondelle de citron, une figue sèche et deux grosses cuillerées à soupe de sucre de canne blond (c’est avec ce sucre que je fais le meilleur kéfir).

Le citron créé un milieu acide nécessaire au travail des levures. Les grains de kéfir vont transformer le sucre en gaz carbonique (mais aussi en alcool, la boisson finale en contient une toute petite quantité : 1%). Le bocal est ensuite refermé mais l’air doit passer (je referme simplement le couvercle du bocal qui n’est pas muni de caoutchouc). Normalement, le kéfir est prêt lorsque la figue est remontée à la surface (en général au bout d’un jour ou un jour et demi à température ambiante, plus longtemps si on met le bocal au frais au sous-sol, ne jamais dépasser trois ou quatre jours car le kéfir est alors trop acide pour être consommé).

A l’aide d’un entonnoir, on verse le liquide dans une bouteille de type bouteille de limonade (caoutchouc indispensable cette fois-ci).

On place cette bouteille à température ambiante.

 Au bout de 24 heures, on met la bouteille au frigo et on peut boire rapidement.

Les grains de kéfir sont réutilisés pour refaire une nouvelle génération de boisson. Comme ils se sont multipliés, on n’en garde que trois poignées, on jette le surplus ou on le garde pour le donner (il se conserve bien dans de l’eau au frigo, avec un peu de sucre et une rondelle de citron).

La prochaine fois, je vous parlerai de la Kombucha (que l’on voit dans le bocal à droite de la bouteille sur la dernière photo).

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