La spatule blanche (1)

OISEAUX DE TEXEL (28)
On revient toujours de Texel avec des tas d’images dans la têtes, des images de champs fleuris, des images d’ambiances marines, … et des images d’oiseaux surtout.

Je ne vous ai jamais parlé de la spatule blanche qui a toujours été pour moi l’emblème de  l’île (c’est d’ailleurs là que Paul Géroudet allait l’observer, précisément dans la baie de Cocksdorp ).

Si je n’ai jamais abordé cet oiseau sur le blog, c’est parce que je n’avais que de bien piètres images. J’avais souvent constaté que la spatule était farouche et n’avais jamais vraiment eu l’occasion de la voir de près. Et cette année, j’ai été très surpris de voir combien elle était abondante et combien elle s’était accommodée de la présence des promeneurs.

La spatule se pose peu dans les prés. Lorsqu’elle le fait, c’est pour aller aussitôt rejoindre un chenal ou un fossé dans lequel elle va rechercher sa nourriture.

Le promeneur qui passe à vélo ou en voiture aperçoit souvent la tête de l’animal qui dépasse d’un fossé.

Lorsque la distance avec le promeneur devient trop faible, elle monte sur le berge et s’éloigne de quelques pas, attendant que le promeneur soit parti. Mais il arrive aussi qu’elle prenne son envol pour se reposer quelques dizaines de mètres plus loin.

Si la spatule affectionne particulièrement ces petits fossés que l’on trouve partout sur l’île, on la trouve également beaucoup à découvert sur les vasières qui se découvrent à marée basse et sur les petits étangs à l’intérieur de l’île.

Le bec est étonnant et sa forme a donné le nom à l’oiseau. La partie renflée et aplatie contient des tas de terminaisons nerveuses et cet avec cet appareil que la spatule, en « sabrant » l’eau, va localiser les proies qu’elle saisit avec l’extrémité du bec.

Le bec agit donc comme une pince de type brucelles. C’est un organe tactile assez souple, bien différent donc du bec dur des hérons et des cigognes. Les proies capturées sont constituées de tas de petites bestioles telles que crustacés,  mollusques, sangsues, vers, insectes, petits poissons et amphibiens …

On remarquera sur cette photo la gorge très colorée de la spatule au printemps. Cette couleur est très vive chez certains individus, elle disparaîtra à l’automne (ainsi d’ailleurs que la huppe et la couleur jaune à la base du cou).

En mai les spatules nourrissent leurs jeunes et leurs allées-et-venues sont très nombreuses.

Elles sont évidemment très actives pendant toute la durée de la période de reproduction et peuvent être observées du lever du jour à la tombée de la nuit (Paul Géroudet dit dans son ouvrage que la spatule met à profit les nuits claires pour chasser).

50 réflexions au sujet de “La spatule blanche (1)”

  1. Beau reportage sur cet oiseau qui vient me rendre visite en hiver . Je n’avais jamais vu les couleurs vives sous son cou … Superbe image !!

  2. Cette image des cultures de tulipes me fait penser qu’à une quarantaine de km de chez moi dans le pays bigouden on les cultive aussi .

  3. Christophe, la spatule te trouble-t-elle toujours autant ? :whistle:
    (ou n’était-ce qu’un émoi passager dû à un passage prolongé aux 12 poutres ?) :sick:

  4. Christophe, est-ce que tu as constaté aussi que les spatules sont observables de bien plus près qu’autrefois ?

  5. Je ne sais pas ce que Christophe a constaté mais lui aussi arapporté une super photo de spatule (de texel) qu’il a eu la gentillesse de m’envoyer par mail (sans doute à vous aussi d’ailleurs). L’oiseau avait une attitude humaine tout à fait étonnante.
    Je n’imaginais pas que le bec de la spatule blanche était souple.
    Bien bel oiseau ma foi ! :wub:

  6. Comme le dit Etincelle, c’est l’attitude de cette spatule, à l’allure humaine qui m’a troublé. Je précise pour ceux qui ne l’ont pas vue, que cette image représente une spatule vue de face, on dirait avec un peu d’imagination qu’elle a des bras croisés dans le dos.
    C’est vrai que le trouble à Texel, c’est aussi la soirée que les nombreuses belles observations partagées nous permettent de fêter avec plaisir. Cette année, ce ne sont pas les douzes poutres qui m’ont le plus ému (un apéro prolongé m’a laissé quelques séquelles neurologiques sans gravité), bien que dans ce bar j’aie vécu des moments où les douzes poutres me paraissaient plus nombreuses !
    Nous avons testé d’autres lieux où l’on mange très bien, où la Skumkoppe coule aussi bien.
    L’atmosphère aux douze poutres reste sans conteste une des meilleures de l’île, je vois que tu as su en profiter, Bernard. Je me demande d’ailleurs si ce n’est pas en tombant dans un fossé que tu as pu photographier aussi bien ces spatules !
    Mais pour en revenir à ta question, je n’ai pas constaté que les spatules étaient moins farouches. Peut-être que les adultes étaient plus actifs, moins attentifs aux humains, préoccupés davantage par le nourrissage des jeunes ?

  7. On a tous une appréciation différente des photos.
    Christophe aime particulièrement les photos 12 et 13.
    Je suis sûr que si on interrogeait chacun d’entre vous, on aurait des avis différents …
    Celui du photographe est sans doute le moins « objectif » et il vaut mieux que l’avis soit donné par d’autres.

  8. C’est ton métier de faire des reportages animaliers? Parce que je trouve toujours tes photos tellement bien faites.

  9. Non, non, ce n’est pas mon métier …
    Disons, pour simplifier, que la nature est ma passion, que j’ai eu envie de la faire partager à d’autres et que j’ai réussi, au moins aux débuts, à en faire mon métier. Il fut même un temps ou je sillonnais les campagnes pour animer des soirées avec mes diapos sur la faune (285 conférences par exemple en 5 ans entre 1984 et 1989). Et puis mon travail s’est modifié, je passe mon temps, toujours dans la même structure d’éducation à l’environnement, a monter des dossiers avec des trucs qui me prennent la tête …Il m’arrive encore d’être sur le terrain, très rarement (une fois par an ?) et, bizarrement, ça me plait toujours autant même si c’est parfois très pesant (comme le sont tous les métiers d’ailleurs). Et comme je n’arrive plus à satisfaire mon besoin de nature dans mon travail, je le fais le reste du temps, le week-end et pendant les vacances : photographie animalière, observation d’oiseaux avec ma longue-vue, soirées d’affût en forêt, jardinage …
    Je crois que je n’aurais pas aimé être photographe animalier et que très vite j’aurais détesté ce métier, car, intuitivement, je n’aime ni le monde des photographes, ni celui des ornithos, je préfère côtoyer des gens infiniment plus simples (et mes amis de ce blog le savent), amoureux de la vie tout simplement, qui aiment les autres, qui aiment partager des choses autour d’une bonne bière (quitte à refaire le monde comme des ados), qui aiment la musique, qui s’engagent concrètement dans leurs idées …
    Hou la la, j’en ai dis beaucoup … ! :whistle:

  10. « Celui du photographe est sans doute le moins « objectif » et il vaut mieux que l’avis soit donné par d’autres. »
    Le problème du photographe est qu’il associe ses images à des impressions, des émotions liées aux circonstances de la prise de vue. D’où, obligatoirement un manque d’objectivité, même si, par ailleurs, il traite ses images en fonction de sa sensibilité e de sa personnalité.
    J’aime beaucoup la 7 et la 10. (Les autres aussi, évidemment ! :wub: :wub:

  11. Je n’aime pas regarder mes photos car une photo c’est frustrant. Elle ne reflète qu’une petite partie de ce que l’on a vu, de ce que l’on aimerait faire passer …
    Il y manque tellement de choses.
    Par contre les images restent dans la tête et les photos ont l’avantage de nous le rappeler.
    Vingt ans plus tard devant une photo de qualité moyenne : « Ah bon, c’est moi qui avais fait cette photo ? Ah oui peut-être … Ah oui, c’est même sûr … ». Et petit à petit des souvenirs qui étaient disparus reviennent en force. Fabuleux !

  12. Ah oui , souvent frustrant la photo …!!
    Alors je tente d’utiliser les mots pour faire vivre les images mais il manque toujours ce petit quelque chose . Comme m’avait écrit Etincelle dans un commentaire sur un de mes articles  » Il y a les images , le son du ruisseau et de l’oiseau qui chante , il ne manque plus que les odeurs ..  » C’est vrai , il manque toujours ce petit quelque chose qui donne vie aux images aussi belles qu’elles soient .

  13. Et, pour être honnête, je dois dire qu’inversement la photo amène des choses qu’on ne voit pas (le détail de la nervure d’une aile de libellule par exemple) ou qu’on n’a pas le temps de voir avec précision (la bagarre des sternes pierregarins dans les airs par exemple). Sur mon écran, les photos que je découvre (et que je ne regarde qu’une seule fois en général) m’apprennent des tas de choses.
    Il y a donc ce paradoxe dans la photo : elle transmet moins qu’on ne le souhaiterait, mais aussi des tas de choses qui nous ont échappé.

  14. Ma préférée, c’est la première. La moins « belle » peut-être mais celle qui raconte le plus. Un oiseau, sans ce qu’il y a autour, c’est un peu comme un oiseau en cage: c’est pas un oiseau… Mais j’adore aussi la 7 parce qu’avec elle, j’ai l’impression que c’est moi qui vole!

  15. Je repensais hier soir à ta question Bernard : est-ce que tu as constaté aussi que les spatules sont observables de bien plus près qu’autrefois ?

    Sûr que mon autrefois n’est pas aussi ancien que le tien… :biggrin:
    Mais sans rire, d’abord je n’ai aucun souvenir de la spatule lors de mes premiers passages à Texel il y a près de 30 ans, mais c’est normal car ça se passait en hiver.
    Je ne peux donc me référer qu’à mon seul voyage de printemps (en plumage nuptial donc), et c’était l’an passé. Ces deux derniers printemps; sur Texel, j’ai donc pu observer régulièrement des spatules assez près, disons de l’ordre de 20 à 50 mètres…
    Mais ce à quoi je pensais hier, c’est une réflexion partagée avec Guy et Anne alors que nous avions observé longuement la Gorgebleue à miroir près de De Hors : Pascale et Michel y ont poireauté longtemps pour la voir, nous y avons raté la Panure à moustaches qu’ils ont vu là où chantait la gorgebleue… et Guy a raté la Nette rousse, espèce manquant à sa liste pour Texel, alors que nous l’avons superbement observée, Anne et moi, pendant qu’il était à la colonie de spatules de De Gueul !
    Je repense aussi aux nombreux ornithos qui signalaient des observations nombreuses du Busard Saint-Martin, alors que j’ai eu du mal à en voir trois pendant mon séjour.
    Et ainsi de suite.

    Ce n’est donc pas la première fois, lors d’un séjour ornithologique, que je constate à quel point nous ne voyons pas la même chose, à une heure d’intervalle, à 1 km de distance, et même pire : à 30 secondes d’intervalle, ou à 10 mètres, la tête tournée à gauche ( :wink: ), ou la tête dans la boîte à gants !
    C’est particulièrement fort sur des sites où la quantité d’oiseaux est élevée, même expérience en Camargue par exemple pour moi… Un autre lieu magique où le Flamant rose remplace la Spatule comme emblème.

  16. Oui, sans doute … sauf que c’était la 20ème ou 21ème fois que je vais à Texel, à chaque fois une semaine en général, et que c’est la première année où j’observe la spatule de près (et déjà un petit peu au printemps il y a deux ans). Lorsque j’encadrais des séjours pour ados en août (j’en ai encadré 6 ou 7), dans les années 90, nous avions beaucoup de mal à en observer, et c’était toujours de très loin.

  17. Christophe, pour la nette rousse, j’ai vu à cinq reprises la femelle dans la zone des petits moulins, le long du chemin qui va en face à la ferme et qui est un chemin sans issue. Si j’avais su, je l’aurais dit à Guy …

  18. Photo 1: « Oh! Un joli champ de fleurs. Je vais atterrir là » :smile:
    Photo 2: « Mince j’ai raté le champ :blush: . Ils sont trop moches ces bâtiments »
    Photo 3: « Je me sauve vite pour plus voir ça »
    Photo 4 : « Ouf, de l’eau. Il faut d’abord que je vérifie ma coiffure »
    Photo 5: « Y’a un mec qui m’épie. Si je cache mon bec, il me prendra sûrement pour une aigrette et il me fichera la paix » :silly:
    Photo 6: « Mince, toujours là le gars »
    Photo 7: « Allez, je lui fais le saut de l’ange, il sera content »
    Photo 8: « Et je lui fausse compagnie »
    Photo 9: « Enfin seul ! » :cool:
    Photo 10: « Ah, il ne faut pas que j’oublie ma gymnastique matinale »
    Photo 11: « Eh, ne te sauve pas, on pourrait jouer un peu ? »
    Photo 12: « Non, mais j’y crois pas! Il est revenu l’autre abruti avec son appareil photo ! » :sad:
    Photo 13: « J’ai beau faire le dos rond en attendant qu’il s’en aille mais non, il reste planté là »
    Photo 14: « Allez hop, je m’en vais voir sous des cieux plus tranquilles »
    Photo 15:  » Il ne me lâche pas ma parole. Maintenant, ce sont mes dessous qu’il reluque. Quel vicieux le gars ! » :angry:
    Photo 16: « Allez, viens vite chérie, il nous mitraille »
    Photo 17: « Cette fois, je crois que je l’ai semé pour de bon » :tongue:
    Photo 18:  » Je vais pouvoir faire ma toilette en toute intimité ».

  19. Je vois bien l’endroit dont tu parles, nous n’y avions vu aucune Nette rousse, mais en revanche très belles observations de la Bergeronnette flavéole et du Bécasseau de Temminck.
    Guy devra retourner à Texel !
    Et moi, rien qu’à l’évocation des petits moulins, j’y suis encore… ou déjà !

  20. Un truc qu’on ne dit pas sur la magie de Texel au printemps : c’est qu’avant et après il y a un travail sérieux au jardin. Et pour l’apiculteur, pas simple non plus : c’est la période au cours de laquelle les ruches ont essaimé.
    Mais l’an prochain, si des fois j’y retourne ou vais ailleurs, je saurai parler aux reines, sans révérence : hors de question que ce soit la révolution du prolétariat dès que j’ai le dos tourné !
    L’autre solution ce serait d’emmener les ruches pour faire du miel sur Texel, j’ai vu le prix pratiqué sur l’île… :shocked: C’est peut-être du miel de spatule ? :blink:

  21. Juste avant de partir au jardin, j’ai semé plein de légumes, malgré le mauvais temps. Lorsque je suis revenu, quinze jours plus tard, tout était sorti de terre. En temps normal, je n’aurais pas osé mettre certains légumes aussi tôt, mais là, grâce à Texel, j’ai maintenant près d’un mois d’avance sur les autres jardiniers qui, ensuite, n’ont pas pu semer avant le 20 mai à cause du mauvais temps.
    Mais je dois dire qu’il est très difficile pour le jardinier d’être absent 15 jours au printemps.

  22. Comment choisir parmi toutes ces belles photos?
    J’aime bien la trois : le cadrage, le côté intimiste de la photo, l’attitude de l’oiseau; on sent que l’oiseau est bien à son affaire.
    La 9 : l’aspect dynamique, le mouvement des ailes.
    La 11 : on voit très bien le détail du bec et les couleurs du cou; la petite mèche folle derrière la tête lui donne un air très zazou. Elle a l’air de dire : « vous avez vu ce que ça donne, de raconter trop de mensonges …? ».

  23. Il y a erreur sur les numéros des photos, il suffit de survoler la photo avec la souris pour voir apparaître le numéro.

  24. J’imagine, quand je vois cette photo, qu’il y a autant de bordel dans son bec que dans le sac à mains de n’importe quel nana.
    Enfin, c’est la première idée qui m’est venue …

  25. Oh le vilain macho ! :w00t: :w00t:
    Je suis un mec, je n’ai pas de sac à main mais c’est le bordel dans mes affaires ! :silly:
    Perso, je ne m’engagerais pas sur ce terrain… :silly:

  26. Faut vraiment être un homme pour imaginer un sac à mains pareil … à part pour ranger des baguettes chinoises, ce qui n’est absolument d’aucune utilité dans un sac à mains (qu’on se le dise).

  27. Oh ! Tu sais Brind’paille, le Dupdup n’a certainement pas pensé aux baguettes chinoises mais cela ne m’étonnerait pas qu’il ait pensé à des aiguilles à tricoter.
    On sait bien que nos hommes se moquent des femmes qui tricotent mais sont bien contents de se couvrir de beaux et moelleux pulls tricotés par leur amoureuse :whistle:

  28. Bonsoir,
    Je reviens vers vous car c’est décidé je retourne à Texel.
    Est ce que la deuxième quinzaine d’avril est déja propice?

    Merci

  29. Je retourne également à Texel mais plus tard en juin. Ce sera mon 22ème séjour je crois.
    Je suis souvent allé à Texel pendant la deuxième semaine d’avril. C’est une belle période car on est à la fois en période de migration et en période de nidification. Il y a même encore pas mal d’hivernants (bandes de bernaches cravants). Il est facile à cette époque-là d’y observer plus d’une centaine d’espèces d’oiseaux. Seul petit bémol : les sternes ne sont pas forcément installées en colonie et arrivent seulement sur l’île. Il peut y avoir à cette période-là des milliers de barges rousses et des centaines de bécasseaux sanderlings. Les petites oies sont déjà nées, les avocettes sont en train de parader, le busard des roseaux est déjà de retour, etc…
    Bon séjour !

  30. En complément, voici la liste des 106 espèces d’oiseaux que j’ai observées du 18 au 25 avril 2003 :

    Grèbe à cou noir
    Grèbe castagneux
    Grèbe huppé
    Grand cormoran
    Butor étoilé
    Héron cendré
    Spatule blanche
    Cygne tuberculé
    Oie cendrée
    Bernache nonnette
    Bernache cravant
    Tadorne de belon
    Ouette d’Egypte
    Canard colvert
    Canard chipeau
    Canard pilet
    Canard souchet
    Canard siffleur
    Sarcelle d’hiver
    Sarcelle d’été
    Fuligule milouin
    Fuligule morillon
    Eider à duvet
    Macreuse noire
    Harle huppé
    Erismature rousse
    Busard des roseaux
    Busard Saint-Martin
    Buse variable
    Épervier d’Europe
    Faucon crécerelle
    faisan de Colchide
    Poule d’eau
    Foulque macroule
    Huîtrier-pie
    Avocette élégante
    Petit gravelot
    Grand gravelot
    Pluvier argenté
    Pluvier doré
    Vanneau huppé
    Bécasseau maubèche
    Tournepierre à collier
    Bécasseau variable
    Chevalier culblanc
    Chevalier gambette
    Chevalier arlequin
    Chevalier aboyeur
    Chevalier stagnatile
    Barge à queue noire
    Barge rousse
    Courlis cendré
    Bécassine des marais
    Combattant varié
    Mouette rieuse
    Goéland cendré
    Goéland argenté
    Goéland brun
    Sterne caugek
    Sterne pierregarin
    Sterne arctique
    Pigeon biset domestique
    Pigeon ramier
    Tourterelle turque
    Coucou gris
    Hibou des marais
    Alouette des champs
    Hirondelle de rivage
    Hirondelle rustique
    Hirondelle de fenêtre
    Pipit maritime
    Pipit farlouse
    Bergeronnette grise
    Bergeronnette printanière
    Troglodyte mignon
    Accenteur mouchet
    Rouge-gorge familier
    Rossignol philomèle
    Gorgebleue à miroir
    Traquet motteux
    Tarier pâtre
    Grive musicienne
    Grive mauvis
    Grive litorne
    Merle noir
    Merle à plastron
    Fauvette à tête noire
    Fauvette babillarde
    Fauvette grisette
    Phragmite des joncs
    Pouillot fitis
    Pouillot véloce
    Mésange charbonnière
    Mésange bleue
    Panure à moustaches
    Grimpereau des jardins
    Pie bavarde
    Geai des chênes
    Choucas des tours
    Corneille noire
    Etourneau sansonnet
    Moineau domestique
    Pinson des arbres
    Linotte mélodieuse
    Verdier d’Europe
    Bruant des roseaux

  31. Je me suis trouvée nez à nez avec une spatule blanche sur la plage de Wissant, il y a des années … j’étais en promenade, perdue dans mes pensées, je lève les yeux et trouve la spatule en face de moi. Je ne sais pas laquelle des deux était la plus surprise!
    En tout cas, c’est le genre de rencontre qui fait croire au bon dieu … :angel:

  32. Il y a un comportement « consommateur » qui me gène beaucoup sur internet, et même parfois sur ce blog.
    Par exemple : quelqu’un découvre ce blog, pose une question. On y répond (moi ou d’autres) en y passant parfois beaucoup de temps (exemple ci-dessus de ma liste d’oiseaux vus à Texel). Et puis, on ne sait pas si la personne en question revient ou pas pour consulter la réponse. Et on ne le saura jamais. Dans le cas présent, ça ne me gêne pas trop, car je pense que cette liste peut servir à d’autres (en fait, je l’espère surtout pour ne pas avoir fait tout ce travail pour rien).
    Donc, ça ne ne me gêne pas trop, mais quand même … !
    C’est mon petit coup de gueule de la journée (c’est plutôt rare, mais j’avais envie de le dire).

  33. Oui, ça arrive souvent qu’on passe du temps à mettre en forme nos connaissance sur tel ou tel sujet sans être payé de retour… sauf, lorsqu’à notre tour nous sollicitons les connaissances d’un autre qui nous donnera de son temps et de son énergie. Les gens qui donnent reçoivent souvent aussi.
    Sauf que nous, bien sûr, on fait le retour !
    Après tout, plus qu’un manque de savoir-vivre, c’est peut-être aussi le fait de personnes qui n’imaginent pas que leurs propres observations peuvent nous intéresser, même si elles sont partielles et pas aussi pléthoriques… Où ils n’imaginent pas le plaisir que nous procure le partage de leurs observations sur des sujets qui nous sont chers.
    Mais c’est vrai que parfois, c’est énervant, et tu peux te permettre ce coup de gueule : pour un Français, tu ne râle pas beaucoup !

  34. éh,éh! Classique ce comportement sur internet.
    Je constate ça aussi sur mon site de musique. Des visites régulières à partir du forum du repère numérique (post sur la musique libre de droit) et jamais aucun retour. Les gens écoutent, se servent et adieu. (quelques exceptions tout de même…) :blink:
    Comme dit Bernard, pas très grave, juste agaçant et décevant dans le sens où on a envie de savoir si le service rendu est utile, inutile? D’autant que, ne serait-ce que sous la forme d’une simple suggestion, tout avis est bon à prendre, pour progresser ou aller dans une direction plutôt qu’une autre ou mieux répondre aux attentes. :unsure:

  35. Quelquefois (je parle en connaissance de cause) les commentaires vont tellement vite qu’on ne se retrouve plus sur la liste des commentaires récents.
    Du coup (ça m’arrive) on ne se rappelle plus où on a posé la question (parce qu’aussi les articles se succèdent très vite) et donc on ne voit pas la réponse.
    L’essentiel, comme le dit Bernard, c’est que ça serve aussi à d’autres!
    En tout cas je témoigne : je visite régulièrement le blog, j’apprécie énormément, je suis d’un piètre secours en termes de commentaires parce que sur plein de domaines je n’ai pas autant de connaissances que la plupart et surtout qu’il me manque du temps.
    Mais l’échange de connaissance reste pour moi essentiel, même si c’est frustrant pour ceux qui « donnent ».
    Au fait :
    UN GRAND MERCI A TOUS :kissing: :kissing: :kissing:

  36. Je crois que c’est un peu pareil sur tous les blogs . J’ai moi aussi fait des recherches pour aider des gens qui me posaient des questions via mon site du genre pour déterminer un insecte , une plante … ou donné des conseils lorsqu’ils trouvaient un oiseau au sol . J’ai rarement de retours ou même un Merci . Et c’est comme ça aussi avec des jardiniers auxquelles j’ai donné des graines pour leur potager … Je ne sais même pas si elles ont germé un jour !

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