Salades de début de printemps (2)

Dans mon dernier article consacré aux salades (un sujet qui me passionne depuis quelques temps), j’avais dit quelques mots de ces fameuses laitues que l’on appelle « laitues d’hiver »,  qui réussissent à passer la mauvaise saison sans geler et que l’on consomme en général en avril. J’avais dit que les conditions météo particulières de cette année avaient retardé leur production et que celle-ci n’aurait lieu qu’en mai, ce dont je parlerais ultérieurement sur ce blog.
Nous voici donc en mai et voici donc le moment d’en parler.

Je n’ai jamais vu autant de retard dans la production des laitues. Elles sont encore petites et il est évident qu’elles grossiront jusqu’en juin. Je pourrais donc attendre un peu qu’elles grossissent mais il y en a tellement … !

1J’avais semé sept variétés au début septembre (ici, en Franche-Comté, la période la plus favorable est la première décade de ce mois).  Je les avais repiquées fin octobre/début novembre dans le jardin de mes parents (n’ayant plus de place dans le mien).

L’une des variétés n’a pas réussi à passer l’hiver, il s’agit de la laitue rouge d’hiver. Pour l’instant je l’élimine de ma liste, sans doute définitivement, car c’est le deuxième essai non concluant avec cette variété.

Les six autres laitues ont passé allègrement la mauvaise saison. Il s’agit notamment de la merveille d’hiver qui est sans doute la laitue d’hiver traditionnellement la plus cultivée en Franche-Comté (et sans doute ailleurs).

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Mon frère, qui possède une terre bien meilleure (et surtout plus riche) que celle dont je dispose dans le jardin de mes parents, obtient des résultats bien meilleurs avec cette fameuse merveille d’hiver. Voici deux photos que je viens d’aller faire à l’instant dans son jardin :

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La laitue des Verrières, l’une des plus anciennes variétés françaises, lui ressemble beaucoup. Son goût est excellent mais je n’en avais repiqué à l’automne qu’une dizaine de plants.

3La triolaise est une très belle laitue originaire de Triaize en Vendée et qui aurait été introduite par une certain Monsieur Arnoud au début du 20ème siècle. Belle et bonne variété !

4Mon copain Palou, grand sportif devant l’éternel, avait fait il y a une quinzaine d’année un grand périple avec son copain Jacky : ils étaient revenus de Mongolie … à vélo (si, si !) ! Palou, qui est également jardinier, avait notamment ramené de son voyage des graines d’une laitue qu’il appelle merveille de Russie (est-ce son vrai nom ?). Depuis, il produit précieusement tous les ans des semences de cette variété. Elle est un peu moins tendre que les autres mais j’ai l’impression qu’elle pourrait supporter de bien plus grands froids.

5Annette m’avait donné il y a quelques années des graines d’une variété venant du village de Courchaton (dans le nord-est de la Haute-Saône), sous le nom de laitue blonde d’hiver de Courchaton. Sans doute que cette variété possède un vrai nom par ailleurs et que je pourrais faire quelques recherches sur le sujet, mais je dois dire que ça me plait infiniment de continuer à lui donner ce nom. Encore une bien bonne salade !

6Enfin, une dernière variété, la laitue baquieu, dont les graines m’avaient été données par Yves B., le responsable franc-comtois de Kokopelli. Je dois dire que j’ai une petit faible pour cette variété qui est très belle et très bonne. D’après ce que j’ai pu trouver comme renseignements, c’est une ancienne variété allemande appelée outre-rhin « Erstling » (« la première »).

BaquieuJ’ai réservé dans le jardin un petit espace dans lequel les plants ne seront pas consommés mais resteront en place et serviront pour la production de semences.

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Je pourrai donc diffuser ces variétés à l’automne.

126 réflexions au sujet de “Salades de début de printemps (2)”

  1. Bernard,
    Encore un bien beau sujet qui me touche comme tu t’en doutes. Tes salades ainsi que celles de ton frère sont bien belles. Chez moi j’ ai fait cette année de la laitue Val d’orge, Brune d’hiver et Merveille des 4 saisons qui n’a pas résistée. C’est la Val d’orge qui l’emporte cette année et que je conseillerai.
    La triolaise, De Courchaton et Baquieu sont très belles … j’ai un faible pour les laitues hautes en couleur !!! :smile:

  2. Oui, moi aussi, je trouve que l’esthétique des légumes est un critère important à prendre en compte lors du choix des variétés que l’on sème. De toute façon, les différences de goût ne sont pas si importantes que ça entre plusieurs variétés de salades, les différences d’ordre gustatif viennent surtout du côté croquant ou non, c’est à dire de la texture. Alors quitte à faire, entre plusieurs variétés aux goûts relativement similaires, autant prendre les plus belles.
    Les deux autres critères les plus importants à prendre en compte sont la résistance au froid (pour le type de laitues dont j’ai parlé dans cet article) et la résistance à la montée en graines (en général liée à la chaleur) pour les variétés d’été.

  3. Ah oui, Bernard, tu laisses carrément la pomme entière aux salades que tu réserves pour la production de semences ? Dans mon petit jardin, la place compte alors il faut faire double ou triple emploi dés qu’on le peut. Sur un conseil que donne Jérome Goust d

  4. Oups, mon doigt l’a glissé ! :whistle:

    Je disais donc :
    Ah oui, Bernard, tu laisses carrément la pomme entière aux salades que tu réserves pour la production de semences ?
    Dans mon petit jardin, la place compte alors il faut faire double ou triple emploi dés qu’on le peut. Sur un conseil que donne Jérome Goust dans son ‘Plaisir de faire des graines’ (éditions de Terran, 2005, p 91), je récolte la pomme en laissant assez de ‘trognon’ pour garder quelques beaux ‘yeux’ qui donneront autant de tiges florales. C’est très pratique quand on dispose de très peu de graines d’une nouvelle variété car on peut ainsi la goûter ET la reproduire…

  5. Très très bonne technique a priori ! Et puis, venant de Jérôme Goust (dont j’ai apprécié les livres chez Actes Sud) c’est forcément une technique éprouvée !

  6. C’est effectivement une bonne technique mais on risque de récolter et laisser monter en graine des plants que l’on aurait pas sélectionner normalement non ?

  7. J’ai bientôt fini la récolte des laitues d’hiver. Il faut dire qu’elles étaient dans la serre et donc je n’ai pas eu le même retard que vous. Elles sont au top, de grosses pommes. Une nous permet de faire au moins trois repas et pourtant on en mange….. D’ici peu de temps elles monteront si elles ne sont pas récoltées ; mais j’ai besoin de la place donc je ne ferai pas de graines avec celles là. Quoique il y a quelques semaines j’en ai déplacée une de la serre à l’extérieur avec une grosse motte de terre et elle se porte à merveille. Donc je tenterai peut être l’expérience d’en déplacer quelques unes pour profiter de l’avance.

  8. Ma grand-mère ne mettait que deux sortes de laitues d’hiver : la merveille d’hiver et la passion (passion blonde je crois). Quelqu’un de ce blog a t-il déjà essayé la passion ?
    Moi oui, mais c’était il y a longtemps et je ne me souviens plus de grand’ chose.

  9. Sans hésitation la grenobloise. Baquieu donne de plus petite pomme, ce qui peut être pratique selon les besoins. Merveille c’est une laitue typique, assez « banale ». En général je préfère, et mon épouse aussi, les batavias, la grenobloise donne de grosses pommes, est bien croquante, résiste mieux aux montées de températures dans la serre et se conserve bien une fois cueillie, conservation nécessaire vue la taille de certaines (pas de problème pour 1 jour ou deux). Je crois que si le temps avait été plus chaud merveille aurait eu des problèmes, il faut résister à des montées parfois assez élevées. J’ai commis une petite erreur : comme nous préférons la grenobloise j’en ai prélevé plus souvent. J’aurais dû prendre d’abord les merveilles qui résistent moins à la chaleur. Bon…. le temps de ce printemps fait que je n’ai pas eu beaucoup de perte. Mais si c’était à refaire…. ou alors je mettrais plus de grenobloise. La petite difficulté que j’ai eu c’est de jongler avec le repiquage des tomates et des autres légumes. J’ai bien prévu mais il faut faire attention à cela.

  10. Francis, la grenobloise c’est la préférée de ma grand-mère. Moi aussi j’aime beaucoup cette batavia du reste. Mais j’ai du mal à la faire pommer convenablement.

  11. Je trouve que la grenobloise cumule beaucoup de qualité et qu’elle est presque « la » variété idéale. Je dis « presque » car elle vieillit mal et le bout des feuille noircit assez facilement si on ne la cueille pas assez vite.

  12. Je n’ai pas ce problème de noircissement. C’est vraiment une bonne variété car pour moi le reconnaitre relève presque du miracle. Je suis un fidèle de l’équipe de hockey d’Amiens et Grenoble est en la matière presque plus un ennemi qu’un adversaire.

  13. Bonjour à tous! J’ai l’impression que beaucoup de salades sont racontées sur ce fil…

    Moi qui suis novice en jardinage, j’en apprends tous les jours. Il y aurait donc des variétés de salade pour chaque saison? Dans ce cas, il faudrait que je m’arme pour les saisons à venir!

    Deux questions saladesques me taraudent:
    – les salades résistent-elles à la chaleur estivale?
    – que veut dire « pommer une salade »?

    PS: je m’aperçois que la seule variété que je possède est une laitue dont les graines proviennent des Etats-Unis d’Amérique. Affaire à suivre.

  14. Oui, il existe des salades pour plusieurs saisons.
    Tout ce que je vais dire ici ne concerne que les laitues, je ne vais pas compliquer la chose en parlant des chicorées.
    Disons d’abord qu’il y a quatre grandes familles de laitues : laitues pommées, laitues batavias, laitues romaines et laitues à couper (+ quelques autres familles plus récentes mais trop anecdotiques encore pour que j’en parle ici).
    Lorsque le coeur de la salade devient serré (un peu comme un chou mais en moins dense), il se forme une boule ronde de feuillage (on dit « une pomme »). Ce sont les laitues pommées qui, évidemment pomment le plus. Le coeur des romaines et des batavias devient également dense, pomme un peu, mais jamais autant que les laitues pommées. Seules les laitues à couper ne pomment pas du tout.
    C’est une question de goût. Personnellement, je ne suis pas très amateur des laitues pommées car le feuillage est trop mince et trop délicat. Je préfère batavias et les romaines car elles ont un côté croquant et sont aussi tendres. Je ne suis pas un grand amateur de laitues à couper (type feuilles de chênes), mis à part quelques variétés comme la cressonnette marocaine, mais j’ai décidé que j’allais en tester pas mal de variétés, pour ne pas rester sur un jugement trop négatif.
    Si on prend l’exemple des laitues pommées pour répondre à ta question sur les saisons, disons que la plupart des variétés sont adaptées à la culture de printemps et à la culture d’automne (ce sont en général les mêmes variétés car finalement les conditions de l’automne et du printemps, vues du point de vue de la laitue, sont sensiblement les mêmes, à savoir ni trop chaud ni trop froid). Il existe un certain nombre de salades qui par contre résistent bien à la chaleur (et donc à la montée trop rapide en graines) et un certain nombre d’autres variétés qui peuvent passer l’hiver sans encombres. C’est de ces variétés-là dont je parle dans mon article. Pour avoir des salades toute l’année, on est obligé de jouer sur ces différentes variétés.
    J’ai pris l’exemple des laitues pommées car ce sont elles qui couvrent le champ le plus large. C’est un peu la même chose chez les laitues batavias, romaines et à couper, à la différence près qu’il existe très peu de variétés parmi ces trois groupes qui sont adaptées à passer l’hiver.
    Sujet passionnant, non ?

  15. Chez moi on est très amateurs de laitues à couper ! ( Et toi l’es-tu ? )
    On va voir si ça fonctionne aujourd’hui , ça fait 3 jours que mes commentaires sont refusés sur le blogàdupdup … je ne comprends pas , je suis un peu pommé !!
    :wassat:

  16. Yeeesss ça fonctionne à nouveau !!!
    C’est bien dommage , j’avais des trucs super-intéressant à vous raconter , comme les gelées matinales de ces derniers jours , et … !!
    :smile:

  17. Oui, c’est dingue mais finalement prévisible car le réchauffement climatique provoque du refroidissement. On perd, à cause du réchauffement, 150 milliards de m3 de glace par an. On a donc d’énormes quantités d’eau froide qui descendent sur nous depuis le pôle, qui induisent des courants froids et ralentissent fortement les courants chauds (gulf stream) censés remonter le long de nos côtes.

  18. Impressionnant ! j’avais vu la vidéo hier, elle fait le tour du Net en ce moment.

    Yves, il n’est pas trop tard pour nous dire tout ça.
    Oui, je sais, on est à l’heure de l’apéro, je comprends … :whistle:

  19. Ce que je remarque le plus , c’est le retard qu’a la nature cette année par rapport à l’année dernière . les fleurs sauvages de printemps ont mis un temps fou à s’ouvrir , les insectes comme les papillons ( rhopalocères , hétérocères ) ou les odonates ne sont pas nombreux dans les petits coins que je fréquentes depuis des années . De plus , il n’y a pas beaucoup de chenilles , je ne sais comment vont faire les mésanges pour nourrir les petits !

  20. J’ai un site qui annonce même -4° chez toi vendredi et samedi. -1° chez moi. Mais météo France +5°…..??????? En général je me fie sur météo France. J’ai quelques plants pas encore repiqués je crois que je vais attendre encore un peu.

  21. voilà ce que dit météo France pour ta région :
    http://france.meteofrance.com/france/meteo?PREVISIONS_PORTLET.path=previsionsville/701070
    si tu préfères les ricains : http://french.wunderground.com/q/zmw:00000.1.07288
    en bas tu déroules avec la flèche jusqu’au vendredi 24 : -4°. Tu as le temps de tricoter des écharpes et des moufles pour tes tomates.
    S’il y a un risque sérieux je déplante tout jeudi (je n’ai repiqué que depuis une semaine et je n’ai qu’une vingtaine de plants dehors). Pour les courges se sera pas la même histoire……

  22. Merci Bernard pour tes explications plus haut. J’ai tout compris. :cool:
    Maintenant, ça m’a donné envie de récupérer des graines de toutes ces salades. A ce propos j’aimerais bien procéder à des échanges, mais je n’ai pas grand-chose à offrir pour l’instant (ceci dit, avec un peu de temps je pourrai mettre la main sur des choses exotiques).

    Pour la météo, je vous plains. Chez moi: http://tenki.jp/forecast/point-1250.html
    Le temps est idéal. Il manque un peu d’eau par contre, et j’ai décidé d’élever mes légumes à la dure: sans apport de ma part.
    Du reste, mes quelques laitues (quelle variété?) poussent lentement, mais sûrement.

  23. Matthieu, je vais t’envoyer un mail afin de récupérer ton adresse postale et t’envoyer ensuite quelques variétés à tester au Japon.

  24. Dans mon texte explicatif ci-dessus, j’aurais pu expliquer que les variétés de laitues d’été sont des salades qui résistent aux grandes chaleurs de juillet/août et que ce sont donc des variétés que l’on sème en mai/juin.
    Les salades de printemps sont des salades qui donneront en mai/juin et que l’on sème en mars/avril.
    Selon le même principe, on sème les salades d’automne deux mois au préalable, c’est à dire en juillet/août. C’est aussi à cette période-là que l’on introduit dans notre alimentation une autre catégorie de salades : les chicorées. Mais là, c’est un autre sujet dont on parlera plus tard. C’est déjà assez compliqué comme ça, non ? :wink:

  25. Quand j’ai ouvert le lien météo de Matthieu S, j’ai failli m’étrangler… de rire!
    J’ai vite compris qu’il habitait encore plus à l’Est! :w00t:
    Plus sérieusement, je suppose qu’au Japon aussi, il existe des variétés de salades locales, adaptées. Non? Pourquoi commencer avec des « romaines » et des « grenobloises »? :smile:

  26. On achète nous-même des graines de grenobloise ou de romaine. Ce sont des graines qui proviennent de sélectionneurs ayant cultivé leurs laitues dans des conditions optimales (sous serre, avec arrosage goutte à goutte, solutions nutritives …), c’est à dire artificielles.
    Les laitues ayant une très grande capacité d’adaptation, s’adapteront ensuite à nos terrains , qu’ils soient calcaires, sableux, argilo-limoneux … Et si l’on fait ensuite nos propres graines, on ira encore plus loin dans l’adaptation des plantes et on aura au final telle ou telle variété de laitue qui sera vraiment adaptée à telle terre particulière.
    Ce que je veux dire, c’est que, tant que l’on n’en est pas au stade de la production des graines, il n’y a pas de raison que les graines de grenobloises et de romaines qu’on achète et qui proviennent de plants cultivés pour la sélection en conditions très artificielles, s’adaptent moins bien aux terres japonaises qu’aux terres franc-comtoises ou belges.
    Encore un sujet de discussion de plus ! :wink:

  27. Tu ne me lâcheras pas, hein..? :wink:
    Peut-être que je garderai un coin de jardin pour laisser monter en graines. Le problème pour moi, c’est que vu notre faible consommation de légume à Marie et moi (les enfants sont plutôt frittes pizza :blush: ), et le peu de place dans mon potager, quand je laisse quelques plants pousser, ils m’em… pour la suite des cultures.

    PS, tu as reçu mes photos?

  28. Brouillard givrant, gel annoncé encore plus tôt chez moi : jeudi matin… J’ai planté mes tomates samedi. :angry:

  29. Si ça se confirme retire les. Elles ne sont pas encore installées. Un bon arrosage et tu enlèves avec une motte de terre.

  30. J’hésitais entre ça et un couvercle avec paille, mais les retirer est préférable et plus rapide, un coup de bêche plate et hop !
    J’attends quand même un peu avant de m’affoler…
    Merci Francis pour le soutien technique, bientôt, vu le printemps et le moral de mes collègues apiculteurs, c’est aussi une assistance psychologique qui nous sera utile. :smile:

  31. Luc, Matthieu m’a envoyé un lien d’une boutique de semences au Japon. A part la langue on croit voir un site français ou américain. Ce sont les mêmes variétés que chez nous. Même les noms sont soit en français pour les variétés françaises soit en anglais, seule l’explication est en japonais.( J’ai même été surpris de ne pas voir plus de ce qu’ils appellent « leaf vegetales », et peu de courges). J’ai aussi remarqué cela dans des sites américains ou d’autres pays : pas mal de variétés françaises en laitues, carottes, haricots sont présentes ; pareil pour les radis et melons. En courges on trouve toujours le rouge d’Etampes. Par contre j’ai remarqué que sur le site du Japon les noms français sont écrits sans faute alors que sur les sites américains les noms français sont parfois un peu fantaisistes.
    Alors pourquoi ne pas lui envoyer de bonnes graines françaises ou belges ? Qui de Bernard ou toi lui enverra en premier des graines de houblon et de l’orge ? Le houblon japonais c’est du décoratif. Aucune efficacité !

  32. Tiens, en parlant de houblon, je vous avais parlé de mon copain Antoine qui brasse à Bucey-les-Gy. Il a amené deux bouteilles à un grand concours de bière. Et il a obtenu … la médaille d’or et la médaille d’argent ! :smile:

  33. Envie de vous saluer tous !!
    Je viens de passer un week end en Alsace (Ou d’ailleurs j’ai rencontré de très belles personnes notamment de Charleroi et de Namur !! ) et quand même je me rend compte qu’il y a en général des régions privilégiées question climat qui cette année en sont réduit au même point (ou presque) que mon coin perdu de Haute Saône…
    Chez moi les terrains sont tellement engorgés d’eau que régulièrement des arbres se déracinent et tombent… Il y a 15 jours un merisier de près de 15 mètres, le week-end dernier , un chêne de la même taille… En fait j’ai l’impression que les racines pourrissent et que le poids du feuillage plein d’eau fait le reste du travail :angry:
    Tout cela pour vous dire que mon potager … bref je désespère…

  34. Même constat en ce qui concerne les arbres mais je ne sais trop comment expliquer le phénomène : trop d’eau et donc de poids dans les parties aériennes ? Avant-hier, un voisin m’a appelé pour l’aider à enlever une grosse branche de frêne tombée sur son poulailler…

  35. Bernard, ce n’est pas juste de parler de brassage de bière devant moi :cwy: . Ici, on a droit à de l’eau amère gazeuse appelée bière, et chère de surcroît, puisque très taxée. Quelques bières locales sans trop d’intérêt.

    Heureusement qu’on a le climat pour vous faire bisquer, sinon la lutte serait inégale: 17° minimum la nuit, 30° max pendant la journée. Avec ça, si mes plantes ne poussent pas!

    Je vais tenter de prendre une petite vidéo de ma petite parcelle cette après-midi.

  36. J’vois pas où est le problème on a la même amplitude : 0 la nuit 13 le jour !!

  37. Bon ben voilà Matthieu une bonne idée pour le Japon : deviens brasseur ! Il y a de vraies traditions mais on peut commencer sans rien connaître au départ. Les agriculteurs s’y mettent de plus en plus pour diversifier leur production. J’en connais un qui d’agriculteur est devenu paysagiste et qui est maintenant brasseur. Et ça marche assez bien.
    Et puis sur ce blog tu auras encore plus de conseils que pour le jardinage.

  38. C’est en effet intéressant. Tellement même, que j’ai commencé à brasser de manière très amateure avec un ami, près de Poitiers, l’an dernier. Brassage à basse température, avec des kits d’ingrédients et levures pré-sélectionnés. Le résultat était excellent, et j’en garde un très bon souvenir.
    Peut-être qu’un jour, ici aussi… on verra plus tard.

    En attendant, mon sol est très sec malgré les herbes que je laisse pousser, et la pluie doit arriver dans une semaine. Mes nouvelles salades qui viennent de pointer leur nez hors de la terre vont avoir soif.

    Au fait, un vieux du coin m’a fait remarquer que le sol était acide par ici. Y a-t-il des contrindications?

  39. Tomates déplantées ce soir, il y a déjà des pertes dues aux limaces et j’ai perdu quelques variétés je le crains. Jamais vu ça, et les salades comme les choux n’ont pas un mal !
    Sûrement pas de changement avant la prochaine nouvelle lune…
    Mathieu, un sol acide n’est pas défavorable à la culture, et il est peu probable que le pH soit proche de celui d’une tourbière où effectivement pas grand chose ne pousse à part les sphaignes. Depuis longtemps je consomme les légumes d’un potager situé en Bourgogne sur une sol issu d’un granit porphyrique. Ça donne un sol plutôt limono-sableux et surtout de beaux légumes très goûteux ! Bien sûr, une fumure est apportée mais la qualité minérale du sol est à mon avis remarquable et les salades particulièrement bonnes, sans comparaison avec les mêmes graines semées chez moi, dans un sol argile-limoneux calcaire.

  40. Il doit y avoir une variété de sols au Japon comme ici mais les plantes dites japonaises sont plutôt des plantes pour terre acide, comme par exemple tous les érables décoratifs.

  41. J’ai entendu çà à la radio aujourd’hui…. C’est triste ….
    Pauvres gosses…. A qui la faute ???

  42. J(avais une amie instit qui ayant demandé à ses C.P de dessiner un poisson s’était retrouvé à 80% avec les dessins de poissons carrés, ils ne connaissaient que le poisson pané :sad:

  43. Il semblerait aussi que de nombreux élèves de classes préparatoires aux grandes écoles s’orientant pour devenir véto ou ingénieur agronome ne sachent pas reconnaitre un chêne, un charme etc … :sad:

  44. Deux anecdotes qui datent toutes d’il y a plus de vingt ans, alors que je faisais encore beaucoup d’animation avec des groupes d’enfants :

    – j’étais avec une classe de 25 élèves au milieu d’une centaine de pommiers, poiriers et cerisiers. Aucun enfant n’a réussi à trouver le mot « verger », le seul mot approchant a été « jardin ».

    – Je me suis trouvé à la même époque avec un petit groupe de 7 enfants sous un noyer. Aucun de ces élèves venant pourtant de la campagne n’avait réussi à reconnaître une noix dans sa coque verte.

    La déconnexion d’avec la nature ne date pas d’aujourd’hui mais cela s’aggrave très rapidement, mes collègues qui interviennent avec des classes pourraient en parler longuement.

  45. J’ai fait des essais en semant le même jour des salades en pleine terre et en godets ( des Batavia ) … Y a pas photo , elles sont beaucoup plus belles en pleine terre !!

  46. Oui, d’accord avec toi. Peut-être que des semis précoces (en février) peuvent se faire en godets si on veut gagner un peu de temps. Mais sinon, je n’en vois pas vraiment l’intérêt. Je vais resemer des laitues en pleine terre mais j’attends car le jardin est impraticable et mes pieds s’enfoncent de 20 cm.

  47. Ahhh , c’est sûr , si le potager est impraticable …..
    Tiens , t’as déménagé en Bretagne ?!?!
    :wassat:
    Non , je dis ça car , à la télévision , un reporter qui suivait l’actualité du mauvais temps dans l’Est de la France a commencé son reportage par :
    – » Malgré les apparences et tous les parapluies que vous pouvez observer autour de moi … Nous ne sommes pas en Bretagne !!  »
    Idiot va !!!!!
    :getlost:

  48. Punaise … résistance ! J’espère que j’aurai le temps de faire mon potager ! :cwy:

  49. Sous des apparences bonhommes, le débat qui se produit entre les lobbys et les instances politiques, ainsi que l’argumentation développée sous forme de communication de la part des mêmes personnes qui sont finalement un peu, beaucoup (je t’aime pas du tout ;-) consanguines, cette petite discussion, cette minable discussion, cette honteuse discussion, cette criminelle discussion, et donc la loi qui en découle puisque le monde est vendu aux puissants… est peut-être la plus grave des atteintes à l’humanité qui puisse se développer depuis la deuxième guerre mondiale.
    Il s’agit simplement de distribuer les derniers morceaux de cette planète miracle : le vivant, le minéral, tout le reste, jusqu’à nos âmes.
    La bière est au frais et ma fourche est prête. :wink:

  50. Hop hop hop … Pas si vite !! Ils vont vite en besogne les journalistes !! Ahh quand ils peuvent nous faire peur ces gens-là !!
    Extrait du communiqué de presse Europa :
    http://europa.eu/rapid/press-release_MEMO-13-398_fr.htm
    – L’utilisation des semences par des jardiniers amateurs est-elle concernée?
    L’utilisation de semences dans les jardins privés n’est pas réglementée par la législation de l’UE. Les jardiniers amateurs peuvent acheter tout type de semence ou de matériel végétal et vendre leur matériel en petites quantités. Ils peuvent choisir d’acheter du matériel qui n’a pas été soumis à essai et enregistré et dont l’identité, la santé et la qualité seront uniquement garanties par le producteur dudit matériel (matériel de niche).

    Dans le cadre de ce système, les jardiniers amateurs peuvent également vendre tout type de matériel. Ils peuvent aussi choisir d’acheter du matériel produit et commercialisé par des opérateurs professionnels, c’est-à-dire des opérateurs exerçant à titre professionnel des activités de sélection, de production et de vente de semences, dans les jardineries par exemple. Dans ce cas, des règles plus strictes s’appliquent et des essais concernant l’identité, la santé et la qualité sont nécessaires.

    La réforme clarifie la situation: tout non-professionnel (jardinier amateur, par exemple) pourra procéder à des échanges de semences avec d’autres particuliers sans être concerné par les dispositions du règlement proposé. Le règlement proposé prévoit que l’utilisateur de semences reçoit les informations nécessaires sur l’identité du matériel (nom de la variété et caractères soumis à essai, par exemple) et que la santé et la qualité du matériel sont garanties.

  51. Yves, tu as raison, sauf que la tendance qui a commencé aux USA (avec les lobbies qui demandent l’interdiction du jardinage par les particuliers) s’installe progressivement ici en Europe. La plus grande vigilance est donc de mise !

  52. De plus, on trouvera quoi dans le commerce ? Des graines Monsanto uniquement ( ou controlées ? ) ou on trouvera de tout ? :shocked:

  53. Tant que les jardiniers « amateurs  » seront les premiers clients des grandes firmes pétrochimiques et que cette tendance sera positive pour leurs budgets , ils ne viendront pas nous embêter .

  54. Je ne suis sûrement un copain de Monsanto et partage votre avis. Mais si nous avons quelques chose à craindre c’est que leur position vis à vis des gros utilisateurs de semences nous atteigne un jour. Sinon dans la logique libérale de notre société, que je ne partage pas, que leur reprocher ? Ils cherchent à faire le plus possible d’argent avec leurs produits chimiques et leurs semences. Beaucoup d’agriculteurs aimeraient profiter de ces « découvertes » en payant le moins possible. Que les uns et les autres se battent ce n’est pas mon problème. Mais cela le devient quand je reçois des éclaboussures qui dans ce cas sont principalement de deux types : une mauvaise appréciation du champ d’application des règles de leur combat et la pollution.
    En résumé ce qui n’inquiète le plus c’est d’abord la pollution par des produits chimiques et des OGM. Et deuxièmement seulement qu’ils ne m’emmerdent pas dans leur combat s’ils pouvaient même se flinguer les uns les autres…..

  55. Je ne suis pas certain que les agriculteurs cherchent à profiter des « découvertes » des grands groupes comme tu le dis. Je crois qu’il n’ont plus la possibilité d’utiliser des variétés anciennes, car non inscrites au catalogue officiel (ce qui rend leur utilisation illégale en quelque sorte, et qu’ils sont obligés de passer par les semenciers qui en profitent un max.

  56. Les brevets sur le vivant… Quelle drôle d’idée … Y’a des centaines d’agriculteurs qui se suicident tous les ans en Inde à cause de Monsanto, donc non ils ne profitent pas tous…

  57. Tout ce qui peut être source de profit sera un jour privatisé. On l’a déjà vu pour l’eau, on le verra un jour pour l’air … ça paraît impensable mais on le verra, plus vite peut-être qu’on ne l’imagine. :angry:

  58. « L’eau : Patrimoine commun de l’humanité » … Tu parles , c’est devenu une marchandise qui rapporte du pognon à certains !!
    :angry:
    Pour l’air , la source de profit est déjà en place dans beaucoup de maison … Avec les purificateurs d’air et autres climatiseurs avec filtres , qui coûtent les yeux de la tête !!

  59. Y’a déjà des taxes sur l’eau de pluie; :angry: sur l’air ça m’étonnerait pas que ça vienne aussi…

  60. Lorsque je pars en vacances quelque part, j’amène des salades pour la semaine. Ma technique est simple. J’enroule les têtes de salades dans du papier journal, je les mets dans une glaciaire pour le voyage. En arrivant sur le lieu de vacances, je les mets dans le bas du frigo en les laissant dans le papier journal puis je les utilise au fur et à mesure de mes besoins. Les salades se gardent ainsi toute la semaine.

  61. Lorsque je suis revenu de vacances, il y avait une quinzaine de pieds de salades qui n’avaient pas commencé de monter en graines. Je viens de les cueillir, je ne pensais pas qu’elles pouvaient ainsi être consommées jusqu’au 15 juin. Les 15 salades qui n’avaient pas monté en graines faisaient toutes partie de la même variété, celle que j’appelle Merveille de Russie. C’est donc une salade précieuse à conserver. Je pourrai en envoyer des graines cet été à celles et ceux qui en voudront.

  62. Il faudra me le rappeler en temps voulu car j’ai du mal à tout gérer, notamment pour les envois de graines.
    Le mieux serait que je les envoie en août car ce sont des salades à semer dans la première décade de septembre.

  63. bonjour bernard dupdup je viens te faire commentaire sur les salades de printemps j ai bien peur de t avoir envoye des graines de la cousine a merveille de russie celle que je compare dans mon jardin a simplement le pourtour des feuilles plus decoupe et une couleur de cotes plus blanche elle est croquante [il faut aimer ]mais a maturite complete la pomme centrale est serre et le plant varie entre 25 35 cm voir plus.pour mes semis sauvages de l an passe aux prelevement des graines les plants commencent a partir a la montee amicalement ae.bc ps je te passe un mail pour tes autres questions

  64. D’ici une semaine, je peux donner des replants de crassouse, cette « batavia du mineur » dont bourgognefr m’a envoyé des graines.

  65. REBONJOUR BERNARD suite ton nouveau message je pense le moment tardif pour repiquer a moins que se ne soit en lune montante et dans son dernier quartier dans des zones peux exposees au soleil a l abri du vent et avec un arrosage copieux tres tard ou plutot tres tot sans trop mouiller les feuilles je n ai pas fait l essai ae bc

  66. Oh, tu sais, « à dupdup rien d’impossible » ! :wink:
    (je dis cela car j’ai une terre extraordinaire et toutes les laitues que je sème jusqu’au début juillet arrivent au stade de production de semences.

  67. pour bernard dupdup et yves comme tout chez moi est de pleine terre sans protection ma recolte de graines sur celles tombees courant septembre 2012 et devenues salades qui commencent a monter (pas pour celles repiquees en mai) je ferai de meme cette annee.quand a l eau tombee jusqu a present dans le 71 c est pas mal non plus

  68. je vais également repiquer mes crassouses dont tu m’as donné des graines Bernard C’est important cette histoire de lune?
    Ici aussi bcp de pluie, j’ai des pissenlits géants dans mon jardin, feuilles de 38cm sur 13cm de large, jamais vu ça. De plus j’ai une courgette qui a des taches d’oidium, ça commence tot cette année et pas possible de pulvériser mon mélange de lait et autre, il pleut de trop. Je vous ai suivis et j’ai semé des haricots à rame sur mon plan de travail et du basilic. C’est plus une cuisine, mais une annexe du jardin.

  69. bourgogne fr a b dup dup bonsoir . en matiere de reponse sauf erreur tu te fais languire ah! oui tes occupations multiples ok! mais cela n excuse pas ta reponse pour CATH.au sujet de la lune j attends avec impatience tes explications je pense que tu nous dois bien cela sans rancune ,amicale poignee de main ainsi qu’a toute ton equipes JEAN AE BC

  70. Bonjour Bernard,
    Je serai bien content si tu acceptais de partager avec moi un petit assortiment de ces graines, avec bien sur la merveille de Russie. Il ne m’en faut pas beaucoup de chaque… Merci beaucoup ….

  71. Bernard, si tu as fait de la semences de Triolaise, blonde de Courchaton et merveille de Russie je suis partant aussi. Mille merci !!! :smile:

  72. Tiens , une question que je n’ai jamais posé ici … Alors qu’elle revient tous les ans !
    Pourquoi mes salades « batavia » sont vertes quand je les laisse à la place où je les ai semé , alors qu’elles prennent la couleur rouge lorsque je les repique un peu plus loin ?

  73. Tiens, je faisais le même genre de remarque aujourd’hui. Non pas sur un changement de couleur, mais sur l’intensité de celle-ci. Quand je repique des laitues rouges ou panachées, le rouge ressort beaucoup plus.

  74. Des 4 coins de France la même interrogation au même moment ? Ce soir je me suis demandé : « Etaient-elles aussi rouge lorsque je les ai repiquée ? »
    Je me suis dit que je devais arrêter quelque chose… La bière peut-être….

  75. Les grands esprits se rencontrent !
    Il faudrait arrêter la bière et le rouge ? :sad:

  76. Si on y a tous pensé en même temps, c’est parce que le temps n’a jamais été aussi sec (et pas seulement les gosiers !) en cette période de l’année et que le rougissement des plants n’apparaît que dans ces conditions extrêmes. C’est ce qui s’est passé lorsqu’on a transféré des plants qui avaient été élevés sous serre (ou achetés) et qui avaient grandi dans des conditions optimales à la terre en plein air. Enfin, c’est mon explication …

  77. Tout ça me parait bien logique: mes salade n’ont pas changé pas de couleur puisque je ne les ai pas repiquées… :smile:

  78. Il y a fort heureusement un scientifique sur ce blog : celui qui a pensé à ne pas modifier le paramètre étudié. Cela corroborerait la sagesse populaire : quand batave y’a froid, batave rougit. :blush:
    Respect docteur Luc.
    Les salades rougiraient donc en cas de refroidissement, à moins que des pratiques moins avouables n’entraînent un phénomène connu chez les tomates.
    Pauvres légumes.

  79. oh Christophe,…la gauloise bière….d’accord….j’ai eu peur que Luc parlait de ce boudin de papier de couleur blanche ou beige, rempli avec quoi…en fait….ah oui….avec cette sorte d’herbe appelée tabac.
    Cela va faire tout soudain 15 mois que cela sent bon chez nous, mon Jean arrêté de fumer le 29 janvier 2013, d’une heure à l’autre, et la vie a changé. C’est le bonheur retrouvé des odeurs, des senteurs et du goût.

  80. Je sais bien ce qu’est une vraie Gauloise. :smile:
    Mais si tu me donnais son prénom ou son téléphone, ce serait plus simple… :blush:

  81. Mon commentaire est en réponse à celui de Luc, uniquement sur la base de l’illustration en lien et se rapporte donc à la personne qui se trouve sous le casque.
    Désolé Jacqueline pour le manque de clarté, mais je voulais justement entretenir le doute sur ce qu’on pouvait comprendre du mot « gauloise ».
    Raté ! :tongue:
    Content quand même que Jehan ait réussi le sevrage. :smile:

  82. Bonsoir Bernard,
    Je viens de chercher (un peu) un article dans lequel tu parlais des salades que tu emportais en voyage, et comment tu les transportais pour qu’elles se conservent quelques temps. (Je crois que c’était sur le bateau vers texel…)
    Je pars une bonne semaine et j’emporterai bien quelques salades à consommer pendant ce temps là … Tu les transporte dans un journal ? mouillé ? avec la racine ?

  83. En général, je procède la manière suivante : je coupe mes salades au jardin (juste en-dessous du collet), je les mets dans du papier journal. Pour le voyage, elles sont dans une glaciaire. En arrivant dans le bungalow à Texel, je les mets dans le bas du frigo et elles se conservent toute la semaine (ou presque).

  84. Bernard, je n’ai pas pu produire de graine des laitues d’hiver que tu m’avais envoyées l’an passé à savoir Triolaise, De Courchaton et Merveille de Russie. T’en reste t-il un peu ? :smile:

  85. rien ne vaut une salade du jardin, mais faut avouer que c’est bien fait et comme ils disent à la fin, pas de pesticide, c’est déjà ça.

  86. Sans pesticides, je n’y crois pas. Ce qui est dit dans le reportage, c’est plutôt « pas de pesticides dans l’environnement », ce qui est probablement vrai vu que ça fonctionne en circuit fermé. Il est dit aussi « pas de fongicide ». Et ça je n’y crois pas car on voit que chaque graine de laitue est largement enrobée. Enrobée de quoi ? A part un fongicide, je ne vois pas de quoi il peut s’agir.

  87. l’enrobage d’argile, c’est surtout pour la « machinabilité » :whistle:

    ils n’utilisent surement pas de métaldehyde c’est déjà ça .

    même si on n’y croit pas, ils disent à 4min20 pas d’utilisation de pesticide/fongicide et pas de fertilisant dans l’environnement.

  88. En tous les cas, rien dans le reportage ne me donne envie de manger ces salades-là.
    Alors que les miennes, avec les limaces, y’a les protéines en plus ! :whistle:

  89. Concernant la soit-disant utilisation d’eau de javel pour jaunir le coeur des scaroles avant leur vente, j’ai décidé d’en finir une fois pour toutes avec ces discussions à la con et de chlore le débat ! :w00t:

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