Potirons 2013

2013 ne fut pas une très bonne année pour les potirons. Je n’ai eu souvent que quelques fruits par pied. Problème de pollinisation ? Oui sans doute. Avec aussi comme problème la difficulté pour certaines variétés (notamment les courges musquées) à venir à maturité. Evidemment, comme je n’ai pas le sens de la mesure (vous le savez, non ?) et que j’ai récolté plus de 30 variétés différentes, il m’en reste suffisamment pour passer l’hiver et même tenir un siège de deux ans.

IMGP6081Et vous, amis jardiniers, ça a donné quoi vos potirons 2013 ?

30 réflexions au sujet de “Potirons 2013”

  1. Pire année depuis mes débuts avec une terre pourtant remarquable et amendée.
    Pour les variétés habituelles, le rendement a été divisé par 2 ou 3 et les plantes manquaient de vigueur.
    En ce qui concerne la pollinisation, je me demande si les bourdons étaient là au bon moment et au bon endroit, comme les abeilles : début juillet a été le moment des grosses miellées, et il est bien possible que nos pollinisateurs habituels aient été détournés vers des sources de nectar et de pollen plus abondantes, alors qu’elles sont d’habitude exploitables bien plus tôt.
    Il me semble donc que la phénologie* a eu des répercussions originales cette année, et que c’est, à bien des points de vue, le critère déterminant.

    Pour cette raison, je comptais placer mes souliers sous le sapin à la fin janvier.
    Mais comme la science se trompe souvent (et en plus s’en vante), figurez-vous que j’ai reçu aujourd’hui par la poste un des plus beau cadeaux de Noël de ma vie. :heart:
    Encore une fois, j’aurai raté le traîneau… De deux mois !
    Mais je m’en fous, je connais désormais la véritable adresse du père-noël. :wink:

    *Phénologie : un lien avec une vidéo sympa. http://www.obs-saisons.fr/about/phenologie

  2. Diable…. Voilà un mystère mystérieux. :whistle:
    Encore une histoire de graines ?
    Ce n’est pas ma tasse de thé, mais j’irai un jour où mes potes iront… :blush:
    Bien jolis ces potirons, Bernard… :wub:

  3. le Père Noël est en avance cette année, et c’est vraiment le Père Noël celui qui nous fait retrouver notre âme d’enfant. :heart: :heart: :heart:

  4. Et chez les Dupdup ça va être courge à toutes les sauces. Encore une chance que la production ne soit pas fameuse, on ne verrait même plus la porte. :tongue:

  5. Au sujet des potirons, encore, cette année ce sont tout de même les légumes racines qui d’une façon générale m’ont posé des problèmes. Pour les fruits, c’est pas terrible mais on en a mangé (très mauvaise année pour les pommes), ce sont les légumes feuilles qui s’en sortiraient le mieux…

  6. J’ai laissé quelques commentaires sur les courges sur un autre post. Depuis j’ai goûté un blue kuri de ma production (semence). Quelle surprise !!!
    L’an passé j’ai récolté les graines alors que les fleurs n’étaient pas protégées et qu’il y avait plusieurs variétés de maxima…. le truc à pas faire. Finalement j’ai un blue kuri, dans l’aspect, peut être pas pur, mais comme j’ai beaucoup de semences j’en ai pour plusieurs années. Cela m’a donné l’idée de refaire ce genre d’expérience. Après tout on a des f1 mais du stock.
    Bon, bien magnifique ce « blue kuri  » j’en ai donné en premier à ma fille qui en a vite réclamé. Cela m’a mis la puce à l’oreille. On en a cuisiné un pensant faire un repas on en a fait 3 pour 3 personnes en ne mangeant que cela et pourtant il n’était pas gros. Chair dense, sucrée, douce et …. nourrissante.
    Ma récolte a été médiocre, comme pour tous les légumes tous les ans, j’ai déjà évoqué les causes. Mais finalement la médiocrité à cela de bon, on n’a pas de niveau à maintenir, on se réjouit de quelques exploits très locaux….. (tient messieurs-dames j’écoute en vous écrivant « the last ship » de Sting en vous écrivant, ça c’est pas médiocre).
    Ah oui j’offre trois jours plein de désherbage ou de binage à celui qui m’aidera pour ce problème d’attaque des jeunes courges. Certaines sont piquées (probablement un insecte, une punaise ?) si les piqûres ne sont pas trop nombreuses elles cicatrisent sinon le fruit meurt. Je n’ai ainsi eu aucune récolte sur des variétés pourtant sans problème : thelma sanders sweet potato. Les seules références que j’ai sont sur des punaises de la courge aux US mais qui attaquent aussi les feuilles, chez moi seuls les fruits sont atteints. Je n’ai jamais vu l’adversaire en surveillant la nuit et en essayant de le piéger.
    Y a-t-il un chasseur de prime parmi vous ?
    « I Love Her But She Loves Someone Else ….. » pauvre Sting

  7. Oui, blue kuri, je l’ai cultivée il y a une vingtaine d’années.
    Tiens, ça serait super si chacun nous donnait son top 5 des meilleures variétés de potirons, ça pourrait nous aider dans nos choix pour l’an prochain.

  8. Pour moi, 2013 fût une bonne année, enfin je trouve. J’ai planté deux pieds de Butternut et j’ai récolté huit belles courges ce qui est mon meilleur score. Par contre les Red kuri ont moins donné, 3 courges pour deux pieds.
    L’année dernière j’avais planté des Pleine de Naples et je ne les avais pas trouvé extraordinaire au nivea

  9. Il est certain que si tu les cuisines au nivea, ça doit être moyen au niveau goût ! :whistle: :devil:

  10. Pour moi, 2013 fût une bonne année, enfin je trouve. J’ai planté deux pieds de Butternut et j’ai récolté huit belles courges ce qui est mon meilleur score. Par contre les Red kuri ont moins donné, 3 courges pour deux pieds.
    L’année dernière j’avais planté des Pleine de Naples et je ne les avais pas trouvé extraordinaire au niveau goût. La Butternut est la meilleure variété que j’ai pu manger … pour le moment :smile:

  11. Je pense aussi que les butternut figurent parmi les meilleures variétés mais cette année certaines ont un goût moyen et l’intérieur des fruits n’est pas aussi orange que d’habitude, sans doute que leur maturité est insuffisante.

    J’ai remarqué que les potirons se gardent moins bien cet hiver et plusieurs ont déjà pourri. :angry:

  12. C’est pas a la bonne place et je n’arrive pas à mettre un lien, alors si ça interesse, il faudra aller à la pêche Dans la Drôme, des bataillons d’insectes pour remplacer les pesticides

    Le Monde.fr | 07.12.2013 à 11h56 • Mis à jour le 07.12.2013 à 12h12 | Par Pierre Le Hir (Livron-sur-Drôme, envoyé spécial)

  13. Pas encore goûté tout cette année. Blue kuri serait dans le top 5. A quelle place ? Mais un autre potimarron ferait aussi l’affaire.
    Deux nouvelles variétés testées.
    Australian butter. Difficile de donner un avis. La plante est robuste et a un fort développement. Produit assez bien, mais je n’ai pas taillé et je crois que j’aurais dû le faire pour avoir plus tôt des fruits, ceux-ci ont peut être manqué de maturité à la récolte. Ont donc besoin d’un temps de maturation plus long. La couleur plus jaune que pêche annoncée (encore maturité ?). Forme bien ronde en forme de meule de fromage avec une dépression importante à l’ombilic (je ne sais pas comment ça s’appelle exactement). Le plus étrange : la chair est très tendre et la courge se pèle facilement, crue un peu le goût de la carotte, mais après cuisson même rallongée la chair reste toujours ferme et ne s’écrase pas facilement. Peut être un avantage pour certaines recettes. Au niveau du goût cuit, ici nous ne somme pas d’accord : médiocre pour certains, bonne pour d’autres (moi). Donc avis très mitigé, mais j’ai quand même envie de la refaire pour vérifier si la maturité n’est pas la cause du jugement en demi teinte. J’oubliais conservation médiocre….. encore maturité ????
    Tennessee sweet potato. C’est une mixta ou argyrosperma. Donc pas des plus courantes. Forme de poire, sans col très marqué, blanc crème et une peau épaisse et dure ce qui doit faciliter la conservation. On l’annonce comme ayant le goût de patate douce. Je n’ai jamais mangé de patate douce donc …. mais le goût est excellent, doux, très fin. reviendra ici et peut figurer dans le top 5.

  14. Année très mitigée pour ma production de potirons. Les variétés que j’ai mises dans le jardin de mes parents ont donné de superbes fruits (notamment Red Kuri, Rouge Vif d’Etampes et Potiron Gros Jaune de Paris). Mais le gros de mes plantations était en plein champ et je pense avoir deux ou trois moins de fruits que d’habitude (j’en aurai suffisamment pour ma consommation mais pas pour donner). Par contre, ils sont de très bonne maturité et devraient se conserver bien mieux que l’année précédente. Et vous ?

  15. Bernard, c’est également mon cas. L’an dernier, j’avais planté deux pieds de Butternut et avais récolté 8 courges. Cette année j’en ai planté cinq et n’en ai récolté que dix … Leur taille aussi est plus petite alors que c’est le même paquet de graine.
    J’ai remarqué que pendant le mois de juillet/aout, alors que les températures étaient basses et que le temps était plutôt maussade, mes pieds de courge avaient beaucoup de fleurs mâles et une absence de fleurs femelles. Un document canadien explique très bien ce phénomène de dominance d’un type de fleur en fonction des températures.

  16. 2 fois moins de fruits qu’à l’accoutumée… C’est le constat global. Cette histoire de températures correspondrait bien avec la phénologie de fructification : une arrière saison plus productive, un été pauvre. La pollinisation n’est-elle pas le facteur primordial ? Les pollinisateurs volent peu ou moins lorsque les températures sont basses et l’humidité reste un de leurs ennemis.

  17. Merci pour cet article très intéressant.
    Concernant les potimarrons, je me suis fait la réflexion suivante : autrefois les potimarrons étaient les meilleures cucurbitacées sur le plan gustatif mais il me semble que leur qualité a diminué au fil des années et qu’ils ne sont plus tout à fait aussi bons. Quelqu’un d’autre a t-il fait le même constat ?

  18. Pas tout à fait. Mais hier, je me disais que je préfère nettement la butternut au potimarron. Sur une même recette, c’est à dire, un oignon, du céleri branche et un morceau de potimarron ou de butternut, à choisir, je préfère la butternut. Il me semble que c’est moins fade.
    Mais c’est sans doute juste une question de goût

  19. Je connais quelqu’un qui consomme la peau des potimarrons. J’ai essayé une fois mais c’était en fin d’hiver et je n’ai pas trouvé ça excellent, sans doute parce qu’en fin d’hiver l’épiderme n’est plus aussi tendre qu’à la récolte.

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