Le coucou gris

Le coucou gris est plutôt difficile à photographier et je n’ai aucune bonne image à vous présenter. Voici quand même trois photos réalisées dans les dunes de la baie d’Authie au printemps dernier.

IMGP3860IMGP4761IMGP4759La photographie du coucou, dans de bonnes conditions, est l’une de mes priorités du printemps prochain. Alors, peut-être qu’avec un peu de chance …

26 réflexions au sujet de “Le coucou gris”

  1. Magnifique coucou gris… brun! Une femelle donc, comme dix % de la population des dames de cette espèce, si je me rappelle bien de Géroudet, ce que ne semble pas confirmer l’article de Genside découverte. Beau coup de bol!!! :smile:

  2. J’ai souvent vu des femelles de coucou en phase rousse dans la vallée de l’Ognon. Effectivement, on parle souvent de 10% mais il me semble que le pourcentage est plus élevé ici. Christophe, toi qui as l’habitude de venir dans la vallée vers Pagney, tu en dis quoi ?

  3. Il se peut que tu l’aies vu au vol. Mais comme il ne faisait pas « coucou » à ce moment-là, tu n’as pas su que c’était un coucou. Enfin, peut-être …

  4. Yes !!
    :wink:
    Moi non plus , je n’ai jamais réussi à approcher un Coucou gris pour une image de près !!
    Pourtant , il m’est arrivé d’en voir un se poser furtivement à 3-4 mètres de moi … Mais le temps de viser et déclencher , pffff , il s’était envolé !

  5. Mais bon , il y a plein d’oiseaux ou d’insectes que l’on dit qu’on n’arrivera jamais à prendre en photo …. Et puis un jour , c’est le jour !!
    :happy:

  6. J’imagine pourtant la méthode pour le photographier : il faut connaître ses postes de chants habituels et faire de la repasse avec un magnéto en étant caché dans un affût.

  7. Le coucou sifflé dans les mains est très efficace. J’ai vu des coucous en vol faire demi tour pour répondre à mon appel.
    Il y a trois oiseaux que j’arrive à attirer sans problème en les imitant: Le coucou, le pic-vert et le bouvreuil. :smile:

  8. Bête pas simple à photographier car vol rapide et tendance à vivre caché… comme un parasite !
    J’essaie de ne pas réagir le premier sur les images d’oiseaux. :smile:
    Ici, je pense qu’il ne s’agit pas d’une femelle en « phase rousse » (elle est vraiment toute rousse sur les parties supérieures) mais d’un jeune oiseau : rémiges secondaires rousses. Sûrement pas une image du printemps. Un mâle je pense (gorge bien grise).
    Je ne suis d’ailleurs pas persuadé que la première image se rapporte au même oiseau (un adulte cette fois ?).
    Bof, je ne suis pas un spécialiste du coucou mais deux commentaires :
    – oiseau abondant dans la forêt riveraine ou ripisylve car il y trouve en abondance les espèces parasitées (rouge gorge, rousserolles, fauvettes…). C’est donc un oiseau commun en val d’Ognon. Luc parle d’évangile (Géroudet :wink: ) car la phase rousse reste rare, elle nous tire un peu plus l’œil tout de même, un peu comme un oiseau albinos ou « cinnamon ». On la voit, mais les oiseaux gris (il y a des différences entre mâles et femelles) sont très réguliers.
    – pour la photo, la vallée de l’Ognon ou la basse vallée du Doubs (abondance remarquable) c’est donc parfait et je privilégierais le printemps, lors de l’arrivée des migrateurs qui se perchent en vue et sont très démonstratifs.
    A la repasse c’est incroyable, un peu comme la bière : tous les mâles du secteur rappliquent ! :wink:

  9. Utile précision !
    En ce qui concerne le second oiseau (2 images), il ne s’agit donc pas d’un jeune de l’année.

    Voici un article qui me paraît recéler la solution, il m’a fallu aller jusqu’en Bulgarie :whistle: :
    http://www.birdsinbulgaria.org/birds.php?l=en&semeystvo=30&vid=212&type=bird

    Si on traduit la partie pertinente du texte cela donne à peu près :
    « Au printemps, les oiseaux éclos dans l’année précédente peuvent conserver des couvertures alaires et rémiges secondaires barrées. Les éléments d’identification les plus évidents de jeunes coucous communs sont le patch nuque blanche et franges de plumes blanches. »
    En l’absence des liserés blancs sur les couvertures alaires et surtout de la tache blanche à la nuque, il s’agit donc d’un jeune vieux ou d’un vieux jeune. :smile:

    Au sujet du premier oiseau, la comparaison des « couvertures primaires » vues de dessous mérite l’attention.
    Pour ceux qui veulent jouer et ne connaissent pas la topologie de l’oiseau, ce lien :
    https://fr.wiktionary.org/wiki/grande_couverture

    Tout ça pose des questions sur la vitesse de mue des coucous et d’autres oiseaux : certains goélands mettent 4 ans avant d’acquérir le plumage adulte, certains rapaces 8 ans, et la plupart des passereaux 1 an.
    Mais… il y aussi les aléas de la croissance, ce dont semble témoigner cet article bulgare.

  10. A creuser mais je pense qu’à cette date les mâles sont d’ordinaire entièrement gris sur le dessus.
    Ma mémoire me joue des tours mais j’ai observé quelques autres passereaux de plus d’un an qui avaient gardé des caractères juvéniles.

Laisser un commentaire

:D :-) :( :o 8O :? 8) :lol: :x :P :oops: :cry: :evil: :twisted: :roll: :wink: :!: :?: :idea: :arrow: :| :mrgreen: