39 réflexions au sujet de “Où va la santé ?”

  1. A la radio l’autre jour j’entendais quelques spécialistes pas trop bêtes parler d’effondrement au sujet de l’hôpital… Je ne sais pas trop ce qu’il en est en général, mais pour ce que j’ai pu voir à l’hôpital, ça me paraît adapté.
    Sinon autre point : je suis vraiment en colère contre cette histoire des 11 vaccins et au sujet des herboristes.

    Bon ben… Bonne santé et bonne année. :unsure:

  2. En vécu, je n’ai qu’une seule expérience.
    Opération de la hanche pour la pose d’une prothèse totale début septembre 2017.
    J’ai choisi l’hôpital de Valence pour cette intervention.
    J’ai été très satisfaite à tous points de vue.
    Et je n’ai pas payé le moindre centime, ni même avancé d’argent !

  3. je n’ai jamais eut a me plaindre ni des soins ni des médecins qui ont toujours été a l’écoute et tous très compétents .par contre ,il n’y a pas assez de personnel soignant ,ni infirmière ni tout ce qui entoure le patient et pourtant je les admire car ils on toujours le sourire et toujours disponibles malgrés le nombre d’heures qu’ils on du mal a récupérer ,le maigre salaire,je leur tire mon chapeau et les remercie par l’intermédiaire de ce blog que j’aime beaucoup!!!!!!

  4. N’ayant pas ou peu d’expérience de l’hôpital, il est difficile d’avoir un avis mais ce qui me dit que le système de santé ne va pas pas bien ce sont tous les reportages sur les urgences qui n’arrivent pas à prendre en charge les patients sans des heures d’attentes interminables dans des conditions assez peu humaines et le mal qu’ils ont à trouver des lits d’hospitalisation pour les patients qu’ils ont pu traiter en 1ère urgence.
    Par ailleurs si les urgences sont aussi engorgées, dans certaines villes, c’est aussi par défaillance des médecins généralistes de garde ou parce que dans certains quartiers plus aucun médecin n’y met les pieds par peur d’y être agressé.
    Ce qui m’affole c’est le nombre de personnels médicaux et auxilaires(infirmiers, aides soignants…) qui font des burn out parce que très attachés aux valeurs humaines de leurs métiers, ils n’arrivent plus à les exercer en respectant ces valeurs.
    L’état a voulu gérer l’hôpital comme une entreprise, par exemple en tarifiant à l’acte. Ce qui emmène à la multiplication d’actes non essentiels qui grèvent l’assurance maladie et qui engendre des coupes franches dans les budgets qui entraînent des fermetures de lits, un manque de personnel , une pression sur les personnels en postes donc du stress, de la mésestime de soi quand on ne peut pas faire son travail correctement et donc des arrêts maladie etc… etc… Le serpent se mort la queue.
    La santé est un secteur à part qui ne peut pas être rentable. Il faudrait en prendre acte et que l’état compense les déficits dans certains endroits. Nos impôts sont fait pour cela: des services publics au service de tous.
    Je crois que j’ai été un peu longue mais pour avoir travaillé dans le médico-social où arrivent les méthodes qui ont été utilisées à l’hôpital avec les résultats que l’on sait, j’ai pu toucher du doigt ctte perte de repères liées aux cadences qui sont en contradiction avec le respect de la personne accompagnée. C’est ce qui m’a fait quitter le secteur.
    Voili, voilà.

  5. Merci Maïvon pour ton long propos, on aura l’occasion d’y revenir longuement.

    Je dirai plus tard dans un autre commentaire un témoignage récent mais je peux déjà dire un truc à faire se dresser les cheveux sur la tête. A côté de ma mère à la maison de retraite, il y a une dame, Madame B…. qui a une jambe en moins. Il y a cinq ou 6 ans, le chirurgien s’est trompé, il a amputé la mauvaise jambe. Cette dame, depuis, est dans la colère permanente. Le pire, c’est que l’autre jambe, celle qu’on devait lui enlever, va bien … !

  6. salut,
    Difficile de le juger dans sa globalité, évidemment, lorsqu’on ne fait pas partie du corps médical. Cependant, je suis pour ma part assez effaré des réponses, et pire, de l’absence de réponses, qu’apporte le système de santé allopathique français à certaines pathologies. Atteint d’une maladie chronique depuis environ 25 ans, j’ai délaisser les traitements prescrits par certains médecins en raison de leurs effets secondaires délétères. Heureusement, quelques rares médecins m’ont orienté vers d’autres solutions. En partant du principe « Que ton aliment soit ton médicament » attribué à Hippocrate je peux désormais me passer de la prise quotidienne de médicaments. Ça n’est pas sans mal, sans rechute, sans entorse au sans gluten, sans lait, sans alcool et encore moins sans sucre. Il est particulièrement difficile, je trouve, de changer ses habitudes alimentaires. Toutefois, force est de constater qu’avec une alimentation basée essentiellement sur les fruits et légumes, souvent consommé crus ou en jus, bio autant que possible, la maladie recule ou du moins progresse moins rapidement et surtout, permet d’éviter d’ingurgiter des médicaments chimiques quotidiennement. Je dois cependant avouer être bien content d’y avoir recours lors de crises aigues, mais de moins en moins souvent grâce à une hygiène de vie pas toujours facile à tenir. Mais ce que je trouve incroyable c’est que lorsqu’on aborde le sujet avec la plupart des rhumatologues ou des médecins généralistes ils disent au mieux que ça ne peut pas faire de mal (« ne pas nuire »), qu’ils ne savent pas car ce n’est pas prouvé « scientifiquement ». Pour le corps médical scientifiquement semble signifier qu’il faille systématiquement que les résultats soient issus de tests randomisés en double aveugle. Ce postulat me semble être complètement illusoire dans un domaine aussi complexe que le fonctionnement du vivant où l’immense majorité des phénomènes sont multifactoriels. Combien de patients sont laissés sur le bord du chemin sans réponse à leurs souffrances sur la base de ce principe ?
    C’est ignorer le travail d’autres médecins, français ou étrangers, qui au travers de leurs expériences thérapeutiques éprouvées auprès de milliers voire dizaines de milliers de patients ont non seulement soignés mais guéris des malades justement en ayant recours à des méthodes alternatives combinées, ou pas, aux traitements allopathiques classiques. Et cette négation, tenace, farouche, est incompréhensible, à l’opposé, me semble-t-il, d’une réelle démarche scientifique qui devrait, dans le domaine de la santé, avoir comme point de départ l’écoute attentive du patient et l’observation de son état de santé global. Combien de fois les médecins que l’on consulte se contentent-ils de supprimer le symptôme sans en chercher la cause ?
    Pour moi, la santé est une chose trop précieuse pour être intégralement déléguée aux médecins ! Beaucoup de personnes disent qu’elles font entièrement confiance à leur médecin. Pour ma part je n’ai pas (plus ?) cette confiance sans borne et j’ai pris le parti de prendre en main ma santé en explorant différentes pratiques alternatives. Je ne m’en sors pas trop mal jusqu’ici mais tout cela est très coûteux, en temps, en argent, banni par l’assurance maladie et si peu considéré par les mutuelles. Je découvre aussi depuis quelques semaines la maladie de Lyme dont un de mes proches est atteint. L’attitude du système de santé vis-à-vis de cette maladie est aussi incroyable et scandaleuse que la jambe coupée de la copine de la mère à dupdup que j’ai croisé (la mère à dupdup, pas la jambe coupée ;-) il y a plus de vingt ans et dont je suis content de la savoir toujours de ce monde.
    J’aurai encore beaucoup de chose à dire, mais là il fait soleil à Brest, il faut en profiter pour aller synthétiser un peu de vitamine D dehors ;O).
    Juste un dernier truc. Je vous recommande le site http://www.regenere.org : le mec est un peu barré mais la démarche semble cohérente.
    Portez-vous bien et prenez soin de vous !

  7. Excellent témoignage qui recoupe en de nombreux points le parcours de plusieurs personnes que je connais et dont la guérison passe effectivement par un régime draconien.
    Il y a beaucoup à dire, sans doute plus que sur l’hôpital dont Maïvon a bien résumé les maux, sur les médicaments. Deux commentaires à l’appui de ce que dit Yann. J’ai des amis qui après l’université sont devenus chercheurs en chimie. L’un d’entre-eux a travaillé pour l’institut Pasteur. Il m’expliquait que certaines voies de recherche n’étaient pas, ou presque pas suivies car les maladies concernées affectent des populations qui ne pourront pas payer les médicaments (par exemple bilharziose même si des solutions se profilent). L’essentiel des médicaments concerne donc des personnes disposant d’un niveau de vie élevé, en occident, y compris des maladies orphelines qui touchent peu de personnes mais capables de casquer lourdement.
    Yann a bien raison de dénoncer le traitement symptomatique des maladies et non celui de la cause, mais le marché du médicament a eu raison d’une part importante du soin, avec des moyens, un lobbying et des comportements douteux.
    Bref, cette histoire de vaccins ma paraît appartenir en grande partie à la case business, avec un discours ambiant qui tourne à la propagande.
    Quelques éléments de réflexion au sujet des vaccins issus de mon média préféré.
    https://www.bastamag.net/spip.php?page=recherche&recherche=vaccin

    Je suis cette discussion avec attention, et sans doute que je reparlerai de la maladie de Lyme qui affecte tant de monde.
    D’ailleurs, dans le rayon barré, je connais plus étonnant que Thierry Casasnovas ! J’ai déjà lu à ce sujet, j’irai voir de plus près. Encore des témoignages !

    Que la santé soit avec vous, et la sagacité. Car c’est bien ce qui nous est nécessaire : apprendre que l’on souffre d’une maladie grave a généralement pour effet de nous livrer pieds et poings liés à des spécialistes qui souvent n’écoutent que leurs propres voix. :smile:
    Avec le temps, beaucoup de bons conseils et un peu de chance, j’ai pu trouver quelques soignants remarquables. Je vous en souhaite autant !

  8. quelques réflexions : j’ai eu un infarctus il y a quelques mois..opération urgente, soins intensifs..J’ai été soigné par des équipes remarquables, alliant compétence et humanité.
    Une organisation sans faille, les personnes qui ont mis en place le dispositif sont vraiment excellentes. Ensuite, rééducation (facultative, mais le but, c’est que l’on ne revienne jamais !). C’est dur sur le plan « exercice physique », je suis un peu plus sportif que la moyenne de ma classe d’âge, et j’en ai ch..alors les « patates de sofa », je vous dis pas..J’ai été surpris par la légèreté de mes compagnons de soins, ex. un gus s’éclipse un quart d’heure avant la séance « vélo », avec capteurs et tout.pour fumer une clope..résultat : son coeur accélère de 20 battements/minute de mieux et il est HS pour l’exercice..un autre prend ses médicaments « parfois »,..aucun ne se rend compte du coût pour la collectivité, tout est gratuit en apparence, je fais ce que je veux..
    Le coût du système est colossal pour l’Etat, et appareils et médicaments devenant plus chers avec les découvertes scientifiques, pas besoin de gros calculs pour sentir que des coupes interviendront tôt ou tard dans les traitements.
    Dois je continuer à payer les soins des ivrognes et des fumeurs, responsables de leurs affections ?

  9. je suis plus modéré que vous au sujet de la chimie et autres médicaments qui seraient dangereux pour la santé … Car malheureusement , ça n’est pas avec des tisanes et un suppo à l’eucalyptus que j’aurai soigné mon cancer ! J’avais à peine 20ans , pas le temps de rechercher la cause et le pourquoi de cette saloperie de maladie , il fallait faire vite ,j’avais confiance aux médecins , même si c’est vrai que ça balbutiait encore pas mal sur le sujet dans les années 80 …
    Maintenant , on peut gueuler après la bouffe de l’hôpital , du toubib qui ne passe pas assez souvent à nos yeux , de l’infirmière qui n’a pas le sourire , de la queue aux urgences , de cette chimio qui vous met le corps à l’envers … Mais 30 ans après , je ne peux dire qu’un grand merci , oui merci à tous les personnels soignants de m’avoir sorti de là . Merci la vie ! :biggrin:
    Le plus triste là-dedans , c’est que j’ai su il y a peu , que le professeur qui m’a soigné et qui en a soigné des centaines et des centaines comme moi , est décédé d’un cancer :sad:

  10. Tu as raison Yves et les autres aussi.
    Les médecines alternatives sont formidables dans certains cas (je sais de quoi je parle : à Noël l’an dernier, je n’ai pas réussi à faire le tour de la très vieille maison (pour ne pas dire la ruine) que mon fils vient d’acheter.
    Et pourtant, en juillet, j’étais au Groenland, à crapahuter dans les montagnes.
    Et ceci, pas grâce à mon médecin (que j’estime beaucoup par ailleurs) qui m’aurait bien mis dans un fauteuil roulant (bon, j’exagère un peu).
    Il y a malgré tout des maladies, comme le dit Yves, qui pour l’instant nécessite d’aller chez son médecin traditionnel.
    Depuis peu, je commence à m’intéresser à la médecine chinoise ou la médecine indienne. Je pense qu’il y a des chose très intéressantes de ce côté.
    Tout ce qui a été dit ci-dessus m’a interpellé.
    Maïvon : Oui le le système de santé ne va pas bien mais tous les services publics sont dans le même cas (l’état des routes ! Les transports (mieux vaut ne pas avoir affaire avec la SNCF)! , les prisons !, j’en passe et des meilleures …) et pourtant, je n’ai pas l’impression que nos impôts diminuent. Mais où passent-ils donc ?
    Quand au rendement dans les hôpitaux. Je ne sais pas mais cela dépend peut-être aussi du chef de service ??? En ce qui concerne l’opération de la hanche (je parle de ce que je connais), il y a des endroits où on reste hospitalisé seulement 2 jours. Et même, cette opération se fait en ambulatoire à certains endroits. Je peux vous assurer que je n’aurais pas, mais alors pas du tout, aimé être lâchée dans la nature (enfin, chez moi … C’est pareil, chez moi, c’est dans la nature :biggrin: ) le soir même de l’opération.
    J’ai été opérée un lundi et suis rentrée chez moi le vendredi et c’était très bien. Beaucoup d’amis ne sont restés que 2 jours à l’hôpital et n’ont pas été satisfait.
    Pourquoi 5 jours, ou deux jours ou 1 jour ?
    Visiblement il n’y a pas de règle. J’en déduis que cela doit dépendre du chirurgien.
    Et donc que la tarification à l’acte, si elle pousse certains chirurgiens à accumuler les actes ne les influence pas tous. Il faut alors bien choisir son chirurgien.
    Yann: J’ai déjà répondu en partie ci-dessus. Je rajouterai juste, et là, je sais que je serai comprise par certains des mes amis du blogadupdup :whistle: , je trouve que pour l’hygiène de vie et la qualité de l’alimentation, c’est vraiment difficile de supprimer l’alcool :blush: . Surtout l’apéritif qui est un moment tellement convivial.
    Otto : Je comprends ton désarroi. Oui, parfois, on se demande pourquoi payer pour ceux qui ne veulent faire aucun effort ?

  11. C’est vraiment pénible de faire toutes ces fotes d’aurtografes quand on écrit avec un clavier … Cela m’énerve ! :angry:

  12. On progresse quand même du côté des médecins …
    Extrait d’un article du monde vu sur le net ce matin :
    « Or, « pour les douleurs chroniques, il est maintenant démontré que l’activité physique a des effets non seulement sur la douleur, mais aussi sur votre sommeil, votre humeur… Il s’agit donc d’un véritable traitement à part entière dont l’efficacité est au moins égale à celle des médicaments », explique le professeur ­Didier Bouhassira dans son livre L’Anti-Douleur »

  13. Hou la la, « marre de payer pour les fumeurs, ceux qui picolent …  » dites vous.
    Allez jusqu’au bout de votre raisonnement :
    Marre de payer les dépenses santé de ceux qui bouffent trop de viande, de ceux qui mènent une vie trop sédentaire, de ceux qui utilisent de produits ménagers chimiques et qui s’empoisonnent, de ceux qui bouffent des légumes pollués, marre de payer les dépenses ophtalmo de ceux qui passent leur vie devant leur ordi …, toutes ces différentes catégories le faisant en toute connaissance de cause, n’est-ce-pas, comme ceux qui fument …
    Si on prolonge encore le raisonnement : va t’on ne plus garantir un minimum vieillesse à ceux qui ont peu bossé, ne plus payer les dépenses santé de ces mêmes personnes sous prétexte qu’elles ont peu cotisé ?
    Vous le mettez où le curseur ?
    En tous les cas je n’aimerais pas habiter dans le monde idéal que vous imaginez ! :wink:

  14. Ah oui, j’ai oublié dans ma liste : ne plus subvenir aux dépenses de santé de ceux qui bouffent trop de sucre (l’infinie majorité des Français).
    Et je suis assez d’accord avec ce que sous-entend Yves : comme le sucre est extrêmement dangereux pour la santé, autant le consommer transformé … en alcool par exemple ! :wink: :w00t:

  15. Otto et Etincelle , avec mon boulot , je risque la longue maladie ou l’accident du travail tous les jours et pourtant , je persiste à me lever à 5h00 pour y aller… Alors vous pourriez aussi vous poser cette question :
    « Dois-je continuer à payer les soins des désosseurs , responsables de leurs affections ? »

  16. Oups, j’étais en train de rédiger un article tout à l’heure quand je me suis aperçu que j’avais fait une fausse manip et que mon début d’article apparaissait sur le blog. Désolé pour ceux qui ont eu avant l’heure un petit aperçu de mon prochain article … ! :blush:

  17. Désolée si certains propos ont pu choquer (je n’ai pas trop compris la réaction d’Yves qui n’est pas du tout à mon avis en adéquation avec la question posée par Otto et reprise en partie par moi).
    C’est pourtant une question récurrente dans d’autre domaines aussi et la question mérite d’être posée.
    Par exemple, faut il assurer des secours gratuits pour ceux qui vont chercher l’extrême dans certains sports ? Faut-il que tous assument la charge ou faut-il que les concernés s’assurent par eux-mêmes auprès de compagnies privées ?

  18. Je suis d’accord avec toi sur ce que tu dis sur les sports, et pas seulement extrêmes.
    Mais, pour essayer de se concentrer sur le domaine de la santé, je trouve que ce qui est dit sur les fumeurs (par exemple) reste extrêmement choquant sur le principe même.

  19. Ce que je n’ai pas compris c’est que je ne crois pas (mais il devrait plutôt s’exprimer lui-même) que Otto avait dans l’esprit que quelqu’un ne devrait pas être pris en charge pour des maladies professionnelles.

  20. le système de santé français fait partie d’un budget qui n’est plus financé par nos ressources. La France n’en a plus les moyens, donc elle emprunte, à l’étranger notamment. La Chine, censée être plus « pauvre » que notre pays, nous prête de l’argent à jets continus..L’endettement français augmentant sans arrêt, il ne sera sans doute jamais remboursé..ce que savent très bien les prêteurs..Je vous laisse chercher comment ils vont se payer..

    Ce qui me choque, c’est que l’on offre à certains des soins qu’ils prennent à la légère. C’est donc la double peine pour le pays : l’endettement augmente en permettant ces soins qui ne sont pas utiles par la faute des patients.

    pour le fun :

    http://www.jeanmarc-sylvestre.com/le-deficit-du-commerce-exterieur-francais-sanctionne-un-demi-siecle-de-lachete-et-d-erreur-c-est-une-catastrophe-honteuse-pour-le-systeme-francais

  21. Moi ce qui me choque , c’est que seuls ceux qui ont de l’argent peuvent se payer de bonnes dents , de bonnes lunettes . Que l’obésité règne surtout chez les pauvres où l’on se nourrit d’un paquet de chips et d’un soda , ces gens qui dépensent leur santé au lieu de l’argent qu’ils n’ont pas et qui prennent leur plaisir dans la clope et l’alcool qui sont moins ruineux sauf pour leur santé . Alors , il vaut mieux en France et dans d’autres pays qu’on dit riches , que le pauvre soit en bonne santé car c’est le riche qui a les remèdes .Lorsqu’on a un peu d’argent , qu’on a la chance d’avoir un travail ou d’avoir travaillé et être en retraite , on entre à l’hôpital , on présente sa carte de mutuelle et le tour est joué … Mais tous les autres , ils font comment ?
    Alors taxé les sodas , les cigarettes , augmenter les assurances , les mutuelles ça va emmerder qui ? Les pauvres gens qui n’ont déjà pas beaucoup d’argent .

  22. Au niveau santé, on fait des économies sur tout. Et le système santé, malgré toutes ces économies, reste déficitaire. Car les moindres économies faites sont captées par d’autres. Et notamment par les labos pharmaceutiques. Le journal Fakir a sorti il y a quelques mois un excellent numéro sur le sujet. Le prix des médicaments n’a aucun rapport avec leur valeur réelle. La moindre chimio vaut 2 000 €.
    A propos de l’hépatite C, vous vous souvenez peut-être du bras de fer entre le gouvernement et un labo au sujet du prix d’un médicament. Le labo avait accepté de baisser le prix du médicament de 30 000 € (si mes souvenirs sont bons), ce qui veut dire que ce médicament était surfacturé d’au moins 30 000 €. C’est quand même pas rien, non ? Est-il normal qu’un système santé qu’on a du mal à financer serve à engraisser des actionnaires ?
    Je vais essayer de retrouver ce numéro du fakir et retrouver des chiffres précis sur les surfacturations des médicaments, je me rappelle que les chiffres donnés étaient hallucinants.

  23. Et si on enfermait tous nos députés à huis clos pendant une semaine (sans qu’ils puissent avoir un seul contact avec les lobbies), que des médecins viennent leur expliquer la catastrophe sanitaire en France liée à la consommation de sucre, et qu’ils fassent ensuite dans la foulée une véritable loi qui taxe à son juste niveau la consommation de sucre, on aurait là une belle ressource financière. Idem pour la consommation de sel.

  24. Merci pour cet article.
    Lors de mon dernier séjour à l’hôpital, une diététicienne est venue me voir (je crois qu’elle fait le tour des services et voit tous les patients). Evidemment j’ai abordé avec elle la très mauvaise qualité de la nourriture servie à l’hôpital, chose dont tous les patients se plaignent. On a eu une belle conversation (elle est d’ailleurs revenue quelques jours plus tard pour continuer la conversation). Elle m’a notamment dit (en me précisant « je ne devrais pas vous le dire ») que l’hôpital allait faire diminuer le coût des repas et que l’argent économisé irait – devinez où ? – … aux compléments alimentaires !
    Le problème dans plein de secteurs publics n’est pas celui de faire des économies (puisque beaucoup d’économies ont déjà été faites, y’a même plus de chasses d’eau qui marchent correctement dans certains hôpitaux de province), mais d’empêcher à ce que les prédateurs (en l’occurrence les labos) captent ces économies.

  25. Un des moyens de faire des économies sur les soins est de faire plus de prévention et de consacrer du temps et de l’argent à l’éducation à la santé dans de vrais campagnes de terrain pas seulement des spots tv ou radio qui n’ont que peu d’impact. Non des interventions auprès des populations dans les lieux où elles se trouvent: à l’école dans un travail d’éducation parents-enfants par les services de PMI et de santé scolaire, chez Pôle emploi pour toucher les populations en galères +++, par les centres sociaux qui font déjà beaucoup mais pas encore assez par manque de moyens.
    Un autre moyen est pour nos politiques à tous niveaux de ne pas céder aux sirènes des pollueurs de tout acabit. Utopie me direz-vous… Plus de transparence sur les liens entre les représentants de l’état, les élus et les lobbies permettraient peut-être d’assainir et de proposer des études totalement indépendantes pour prendre les bonnes décisions pour la santé de la population.
    Plus d’audience pour la revue Prescrire qui travaille en toute indépendance.
    Des idées, ce n’est pas cela qui manque pour améliorer la santé de la population, c’est le mélange des genres au niveau des décideurs.
    Quant à refuser de prendre en charge les populations qui prennent des risques, je plaide pour notre système de solidarité nationale et pour la PREVENTION +++.

  26. Une nuit, ma mère a appelé les Urgences parce que mon père ne se sentait pas bien (c’était il y a trois ou quatre ans, peu de temps avant le décès de mon père). Il y a eu cette nuit-là la mise en place d’un dispositif hors normes : quatre véhicules et 13 personnes sont arrivées chez mes parents aux alentours de minuit sans que cela se justifie. Mon père est revenu à la maison le lendemain, ce n’était pas bien grave.
    Avant-hier soir, ma mère a passé la nuit complète aux Urgences parce qu’il n’y avait personne pour la ramener à la maison de retraite (« carence d’ambulances » nous a-t-on dit). Or, cette nuit-là il n’y avait pas beaucoup de patients aux Urgences, c’était bien plus calme que d’habitude et il y avait sans doute des ambulances de disponibles. Ma mère n’est revenue hier matin qu’à 11H45.
    Tout ça pour dire que le manque de moyens de l’Hôpital d’aujourd’hui est peut-être la contrepartie d’une débauche de moyens par ailleurs.
    Allez y comprendre quelque chose … !

  27. ce qui se passe au urgences est incompréhensible et défie l’entendement c’est l’usine à tous les niveaux. Pourquoi n’y a til pas plus de personnel???

  28. Oui, oui, bien évidemment, mais il n’empêche que les deux propositions sont intéressantes et que, même si les gens qui les portent ne sont pas élus, ça fait un peu bouger les lignes. Enfin, à peine …

    Je pensais que personne ne s’attaquerait à aux Agences Régionales de Santé. Hidalgo a jeté un pavé dans le mare, mais bien évidemment, comme sa campagne est inaudible, ce pavé ne fera pas beaucoup de vague. Mais au moins c’est dit … !

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