Deux petits oiseaux des dunes

OISEAUX DE TEXEL (47)
Que ce soit dans le sud, en Bretagne ou en mer du Nord, personne ne remarque les petits passereaux qui sont dans les dunes. Ils ne sont pas nombreux mais ils sont pourtant là.

Deux espèces observées le premier soir de notre arrivée sur Texel :

Le Traquet motteux (ici un mâle en plumage nuptial) …



… et le Pipit farlouse.


J’aime beaucoup les pipits. Ils sont en bas de l’échelle car on a tendance à mépriser les petits oiseaux au plumage gris. Mais, en y regardant de plus près, quelles nuances !


La prochaine fois, je vous parle d’une espèce qu’Etincelle adore : le Bécasseau sanderling.

9 réflexions au sujet de “Deux petits oiseaux des dunes”

  1. Superbe !
    C’est un sac fécal que transporte ce pipit ?
    Je me dis en voyant ces images, en sachant aussi celles d’antan, quel parcours !
    C’est dingo entre les images prises avec la cellule, l’attente du développement de la pelloche, puis le passage au numérique qui déjà pulvérise les progrès chaque année.
    Témoin en est le guide expert des oiseaux, inimaginable ne serait-ce qu’en 2020 même si il a sans doute démarré à ce moment.
    Alors je crois que jamais l’alternative observation/photo n’aura été aussi tendue.
    On peut faire les deux, mais ces deux démarches restent différentes.
    Elles ne sont pas loin d’être confondues avec les deux sens de ce mot non ?
    Confondues, c’est-à-dire ensemble, selon deux approches qui se rapprochent.
    Confondues : c’est à dire démasquées. L’une n’a rien à voir avec l’autre.
    C’est juste une question, je n’ai pas la réponse.

  2. Oui superbe ce costume de marié du traquet motteux. C’est un oiseau que j’ai découvert à la montagne, à plus de 2000m d’altitude dans les Alpes en été, ou il niche. A cette époque il a rangé son costume de noces.
    J’en ai vu un une fois en plumage nuptial, c’était à 850m de chez toi (à vol de traquet) !

    Quand aux pipits, ils sont encore délicats à reconnaitre pour moi

    Christophe, je ne sais pas répondre à ta question, mais je peux témoigner que pour moi la photo est une manière d’accéder au monde des oiseaux, autrement trop rapide, distant, et souvent petit pour être apprécié. Visionner les photos me fait revivre ces moments de rencontre et tout leur contexte. Au début je découvrais les oiseaux au fur et à mesure. Chaque photo était une surprise que j’allais ensuite ouvrir en me renseignant sur l’oiseau en question. J’ai beaucoup appris et le reste à apprendre et à découvrir est sans limites.

    J’ai aussi une sensibilité esthétique, et les oiseaux sont une source de beau incroyable quand on les regarde de près. Autant de détails que je ne pourrais voir sans photo.

    Et puis de temps en temps on fait de belles rencontres d’autres personnes généreuses qui regardent aussi les oiseaux et qui partagent leurs savoirs :wink: :smile:

  3. En fin de compte, le traquet motteux se retrouve un peu partout !
    Je le vois souvent en montagne. je le vois aussi vers chez moi. Visiblement, on le trouve aussi au bord de la mer, chez nous ou à Texel.
    Je l’ai même vu au Groenland.
    Quelle est sa répartition ?

  4. Je partage l’avis de Jérôme, notamment sur le fait que seule la photo permet l’accès à des choses invisibles à l’oeil nu car souvent les choses sont trop distantes et trop rapides. Le magnifique plumage très nuancé de l’accenteur mouchet ne peut même pas être vu avec une longue-vue car l’oiseau passe son temps ici à farfouiller sous les buissons.

    J’ajouterais qu’avec la photo, lorsqu’on fait de l’affût, on va bien plus loin dans l’observation. Qui peut dire quel est le type d’insectes amenés par le pic mar au nid à ses jeunes, à quelle fréquence se font les nourrissages, quelle est la part du mâle dans l’élevage des jeunes. Seul celui qui a passé des heures caché auprès du nid peut le dire, donc en général les photographes et non les observateurs munis de jumelles et de longue-vue.

    Cela dit, la démarche de photographie n’a de sens que si la personne possède avant tout un regard de naturaliste. C’est d’ailleurs pour cela que je garde beaucoup de distances avec les photographes animaliers d’aujourd’hui.

  5. Je comprends bien vos arguments et cela m’apporte des pistes de réflexion parmi quelques confirmations.
    Mais je me posais quand même la question de la différence entre contemplation, observation active et geste de plus en plus technique.
    Mais c’est vrai que quand on passe des heures à l’affût, c’est bien autre chose.

  6. Peut-être que la photographie en affût réunit ces trois choses : contemplation, observation active et pratique technique … avec en plus quelque chose qui ressemble à de la méditation : car il y a beaucoup d’heures où il ne se passe rien et où l’on se retrouve seul avec soi-même.

  7. Observation/photographie : comparé par exemple à un ornitho qui sillonne la nature jumelles autour du cou et longue-vue sur l’épaule, il est certain que le photographe observe moins de choses, mais peut-être les observe-t-il mieux. Et en plus il le fait au plus près, il y a là un corps à corps avec la nature. Mais le photographe qui est photographe sans être naturaliste (ça existe) passe à côté de tout cela.
    Un jour, j’écrirai peut-être un ouvrage (pas forcément pour être publié) sur ce que m’ont apporté 45 années de nourrissages de rapaces, 45 ans à photographier toujours les mêmes oiseaux, enfoui au fond de ma cabane.

  8. bonsoir à tous , je ne vois plus de miland, comme Jean est parti ils sont obligés de chercher à manger ailleurs
    amitiés y compris à Jean s’il a le temps de venir sur ce site, mais j’en doute

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