Et vive les poteaux électriques !!!

D’un point de vue visuel, le seul truc qui me gênait depuis ma terrasse était un affreux poteau électrique. Finalement, le temps fait bien les choses et le poteau s’est entouré au fil des années d’un magnifique manteau de lierre. Je crois même pouvoir dire que c’est là le plus beau poteau électrique de France.


Ce serait bien, non, si on laissait les poteaux électriques se garnir naturellement de végétation et devenir des zones de nidification pour fauvettes, merles, pigeons ramiers, tourterelles turques, écureuils … !?!

La Gorgebleue à miroir

LES OISEAUX DE TEXEL (52)

La Gorgebleue à miroir est un oiseau rare dans la vallée de l’Ognon où j’habite. Une seule observation pour moi au bout de 45 années de terrain, c’est peu ! Mais comme c’est à 1km seulement de la maison, cette observation a de l’importance pour moi.


Par contre, en Mer du Nord où je me rends de temps en temps, elle est plus fréquente mais difficile à détecter si on ne connait pas son chant. Et même quand on le connaît, la photographie de cet oiseau n’est pas des plus faciles, ma première image à peu près correcte date de 2018 (alors que je vais sur l’île Texel depuis plus de 30 ans).


En mai dernier, Michel, Pascale, Joëlle et moi avons eu plus de chance et nous avons pu admirer un mâle chanteur à plusieurs reprises.


La prochaine fois, je vous parlerai du bécasseau violet.

L’oie cendrée

LES OISEAUX DE TEXEL (51)

L’érosion de la biodiversité est constatée partout. Texel, en Mer du Nord, n’échappe pas à ce phénomène. Bon nombre d’espèces y sont en diminution (notamment les passereaux mais aussi certaines espèces comme les sternes, les vanneaux, les courlis).

Certaines espèces s’en sortent mieux. Parmi elles : l’Oie cendrée.


Dans son texte de 1959, Paul Géroudet dit que cette espèce se reproduit « parfois en Hollande ». Que de chemin parcouru depuis ! L’oie cendrée se reproduit partout !


Lors de mon dernier séjour sur l’île en mai dernier, il y avait des petites oies un peu partout.


J’ai remarqué que certains adultes, au lieu d’avoir le bec orange, avaient une partie de bec de couleur rose.


La littérature ancienne (telle que Géroudet) parle dans ce cas-là de la sous-espèce rubrirostris qu’on trouve pluôt dans l’Est de l’Europe. Mais j’ai l’impression que c’est plus compliqué que ça, car la plupart des oies de Texel qui sont censées avoir le bec bien orange avaient du rose. Affaire de spécialistes !


La prochaine fois, je vous parlerai de la Gorgebleue à miroir.

Le coucou gris

LES OISEAUX DE TEXEL (50)
Le Coucou n’est pas un oiseau facile à voir, encore moins à photographier. J’ai fait très peu de photos de cet oiseau en Franche-Comté, alors mes premières images présentées sur ce blog ont été faites il y a quelques semaines en Mer du Nord.


A Texel, Michel, qui imite le coucou à la perfection, a provoqué la venue de cet oiseau qui a aussitôt été houspillé par des pipits farlouses. Evidemment, ces petits passereaux, ont, vu le mode de reproduction parasite du coucou, quelques raisons de lui en vouloir un petit peu.

Ce n’est pas souvent que j’ai assisté à ce genre de scène. C’est un peu loin, les photos n’ont pas le « piqué » habituel …


Et puis, tout est redevenu calme, Michel ayant arrêté ses imitations. Coucou et pipits sont repartis à leurs occupations habituelles.


Dans le prochain article, je vous parlerai de l’Oie cendrée.

Le canard chipeau

LES OISEAUX DE TEXEL (49)
Je connais bien le canard chipeau qui est de passage chaque année (au moins chaque printemps) dans ma petite vallée franc-comtoise. Je me souviens d’une femelle avec des poussins à Marnay dans les années 80 mais c’est plutôt un nicheur très rare ici.


Par contre à Texel, en Mer du Nord, c’est un canard assez commun en période de nidification. C’est dans une petite zone que j’appelle « les étangs au iris » (parce qu’au début juin le tour des étangs devient magnifique avec la floraison des iris) que je retrouve le canard chipeau à chacune de mes escapades dans cette île.


C’est le moins coloré des canards d’eau douce, même le plumage du mâle est discret, mais plus coloré tout de même que celui de la femelle (c’est la règle chez les canards).

Chaque espèce de canard a une bande colorée sur l’aile (violet chez le colvert par exemple) qu’on appelle « le miroir ». Chez le chipeau, elle est blanche et c’est un critère qui permet surtout l’identification en plein vol (mais visible aussi sur les oiseaux au repos, voir l’image précédente).


Quelques images faites lors du dernier séjour :


A noter qu’on était en pleine période de reproduction, les chipeaux avaient l’air excités comme des poux, et ce fut l’occasion d’assister à de petites querelles, le nombre de prétendants masculins semblant être un peu supérieur au nombre de femelles (je pense qu’un certain nombre d’entre elles étaient déjà en train de couver).


Mon prochain article sera consacré au Coucou gris.