Observation de Jupiter

Juste un petit mot pour signaler, à ceux qui aiment rêver devant le ciel étoilé, que la planète Jupiter est magnifique en ce moment. Pour la voir, il suffit de regarder plein sud en début de nuit puis vers le sud-ouest plus tard dans la nuit… encore faut-il que la nuit soit claire et que vous habitiez à la campagne !

A l’oeil nu, Jupiter est facile à trouver. Contrairement aux étoiles, une planète comme Jupiter ne scintille pas, elle ressemble à une grosse lampe accrochée pas très loin dans le ciel.

Avec de bonnes jumelles, on aura la surprise de distinguer quelques satellites naturels de Jupiter, souvent entre deux à quatre (généralement alignés, comme sur la photo ci-dessous prise sur internet). Une longue-vue vous permettre à coup sûr d’observer ces satellites (j’en ai observé 7 au début juillet mais c’est plutôt rare !).

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24 réflexions au sujet de “Observation de Jupiter”

  1. J’ai vu un gars à la télé faire une démonstration avec de la pâte à modeler : si j’ai bien compris, pour que ce soit une planète faut que ce soit suffisamment gros pour que ça devienne sphérique (par gravité), c’est bien ça ? (je vais aller voir le lien que tu proposes) Le souci vient principalement de Pluton (qui est petit et « double » à ce que je crois me rappeler) et des autres corps gravitant autour du Soleil que les téléscopes de plus en plus perfectionnés parviennent désormais à déceler, même très loin.

  2. C’est en fait hyper important ce qui se passe actuellement à Prague… si on prend le point de vue de « l’astrologie structurale » que je vais tâcher d’exposer ici sans trop vous faire rire, ni trahir ce cher Raymond Abellio.

    Rappelons-nous que l’Antiquité ne connaissait que les 6 premières planètes, seules visibles à l’oeil nu. Uranus, Neptune et Pluton ont en effet été découvertes, respectivement en 1781, 1846 et 1930 soit peu avant les révolutions américaine et française, la révolution de 48 et le développement du socialisme, et la montée des fascismes. Ces trois planètes (inconnues des premiers astrologues) correspondent en quelque sorte à trois étapes de la dialéctique de l’individu et des masses, à trois crises même, chaque fois violentes.

    Uranus apparaît ainsi en même temps qu’une nouvelle forme de conscience individuelle au sein des sociétés, l’affirmation d’une autonomie irréductible d’où découlent tout autant la notion des « droits de l’homme » que le capitalisme libéral et son apologie de la concurrence poussée jusqu’à l’anarchie.

    Neptune marque ensuite une réintégration de l’individu ainsi isolé dans les masses : la conscience individuelle, dans sa revendication libertaire, se fait alors « conscience de classe ». Pendant que naît et se développe le socialisme, le capitalisme libéral se « massifie » lui aussi, en quelque sorte, dans le développement spontanné des « trusts » et des monopoles.

    Pluton, enfin, semble synthétiser (exacerber ?) ces deux pôles en inaugurant une période de mobilisation des consciences individuelles au sein des masses. S’opposant à l’ère collectivisante et apatride du capital financier comme du marxisme, ce sont en effet les rêves individualisants des hommes perdus au sein des foules domestiquées et fanatisées, portés par les forces souterraines (et plutoniennes) du sang et du sol, qui se sont projetés lors sur des chefs hiératiques tels Hitler, Mussolini, Staline et Mao.

    Allons-nous aujourd’hui « supprimer Pluton », comme on rêverait de supprimer cette dernière phase, plutôt noire, de notre histoire… et entamer alors, non pas la « fin de l’histoire » que certains proclament, mais sa « disparition » ? Ou faire surgir une dixième planète, marquant l’amorce d’une nouvelle ère équilibrant par exemple les valeurs plutoniennes d’agression et de compresion par les valeurs complémentaires et opposées de coordination et d’expansion ?

    Hé hé ! L’enjeu est de taille, hein, vu comme ça ?

    Le célèbre astrologue Jean Garneret nommait « Prospérine » cette dixième planète dont certains astronomes du Lawrence Laboratory de Livermore, en Californie, avaient paraît-il déjà affirmé l’existence en 1972 et calculé les caractéristiques en partant des perturbations constatées dans la marche de la comète de Halley. Il proposait de lui associer le symbole de l’éventail, remplaçant la rigueur plutonienne des confrontations par la grâce des harmonies, Pluton étant quant à lui symbolisé par l’entonnoir et le tube. Voulait-il ainsi annoncer le début d’une « ère écologique » que ce blog même participe à sa façon à faire advenir ?

    Un peu délirant tout ça… mais intéressant, vous ne trouvez pas ?

  3. Je ne suis pas certaine d’avoir saisi les subtilités de l’astrologie structurale !
    Mais celle-ci n’était peut-être qu’un prétexte pour aborder le sujet de la place de l’individu au sein des sociétés.
    Même si la démonstration n’est pas des plus convaincante (enfin, ce que j’ai pu en saisir), la conclusion me plaît plutôt :
    Une planète ayant pour symbole un éventail représentant la nouvelle ère !
    Ça ne vous fait pas penser à une aile de papillon ?
    Un peu de légèreté et de poésie. Enfin.
    Je rebondis sur la question de la priorité posée dans les commentaires sur les OGM :
    La priorité est peut-être PLUS DE POESIE DANS LA VIE DE CHACUN.

  4. Y’a pas de « subtilités » dans l’astrologie structurale, c’est juste un jeu de correspondance… qui se prend au sérieux !

    Quant à « plus de poésie dans la vie de chacun », oui… on peut dire aussi – ce qui revient sans doute au même – plus de « gratuit ». N’est-ce pas le meilleur moyen de résister à l’idéologie de l’échange généralisé qui tend à tout envahir. Pour lutter contre la « marchandisation du monde », cultivons donc des « bulles de gratuité » ! Ce blog me semble d’ailleurs en être une bien jolie, nan ?

  5. En regardant de nouveau la photo accompagnant l’article de Bernard, j’admirais l’alignement des satellites comme le cercle parfait de Jupiter en me disant que la division du cosmos par les Grecs en deux mondes opposés – le céleste et le sub-lunaire – n’était peut-être pas si idiot que ça : existe-t-il en effet « sous la lune », bref sur terre, des lignes droites et des cercles parfaits comme on peut en apercevoir dans le ciel ? J’ai beau chercher……

  6. Ca y’est j’en ai trouvé au moins un : la pupille des yeux de la personne en face de moi… d’où peut-être la « magie » de tout regard !!! (sa transcendance, la sensation qu’il vient d’un autre monde)

    Quant aux lignes droites « parfaites », à part les rayons du soleil transperçant les nuages, je n’en vois pas… mais ça ne compte pas car le Soleil qui produit ce phénomène vient justement du monde céleste !
    Vous en voyez, vous ?

  7. La ligne droite suppose qu’aucun obstacle ne s’est interposé . Ce qui doit être assez rare dans la nature. Je pense à certains bambous dont la pousse atteint plusieurs dizaines de centimètres par vingt-quatre heures.
    « Kandinsky a été fasciné par le pouvoir d’expression des formes linéaires. Le pathos d’une force qui entre en action et dont aucun obstacle ne vient contrarier l’effort victorieux, c’est le lyrisme. C’est parce que la ligne droite procède de la mise en jeu d’une force unique à laquelle rien ne s’oppose que son domaine est lyrique. Quand deux forces au contraire sont en présence et entrent en conflit, comme c’est le cas avec la courbe ou avec la ligne brisée, nous sommes dans le drame. » (Michel Henry, Voir l’invisible, sur Kandinsky)

  8. La décision prise à Prague aujourd’hui est donc… d’effacer Pluton des manuels scolaires.

    L’ex-neuvième planète, traitée désormais de « naine », se retrouve donc sans papiers et priée de quitter la cour des grandes et retourner dans le néant d’où elle est venue.

    Désolé pour ceux qui ont cru un temps à Prospérine et au « Nouveau Monde » qu’elle pouvait annoncer… Nous voilà revenu, au contraire, au XIXe siècle. La priorité est en effet de supprimer le Mal. Et, non content de s’en prendre à son prétendu « Axe » actuel, on n’oublie pas dans le même temps d’épurer le passé de toute trace de négativité. On vient là, de façon symbolique, d’effacer ce XXe siècle, politiquement trop incorrect avec ses deux guerres mondiales. Joli travail !

    Ne nous arrêton spas en si bon chemin… supprimons ensuite les planètes non visibles à l’oeil nu, puis les gazeuses, les trop rocheuses, jusqu’à la Terre elle-même. Peut-être atteindrons-nous alors ce Paradis perdu, ce monde d’avant la Chute, qui semble tant hanter les « dégoûtés du Réel » que nous sommes tous !

  9. Vincent voulait sans doute parler de PROSERPINE, l’épouse de Pluton !!!
    Son lapsus « calami » nous fait rêver d’un Nouveau Monde PROSPERE… et par les temps qui courent c’est bien sympa de nous sortir de la réalité, de nous faire planèter …
    Et comme diraient les pêcheurs marseillais face au bateau de Greenpeace : PLUS THON QUE MOI TU MEURS ….
    Les plus malheureux dans tout ça ce sont les astrologues qui vont devoir tracer l’avenir des gens sans l’aide de cette ex 9ème planète !

  10. Lapsus « calami »… faute de plume. Décidément, il est beaucoup question d’oiseau.
    Certains proposent Lapsus Clavis.
    Personnellement, je préfère croire que Vincent l’a fait exprès.
    Ou qu’une étoile lui a soufflé à l’oreille.

  11. Oui c’est bien Proserpine et non Prospérine (mais je dois vraiment être dislexique car j’ai mis bien du temps à me rendre compte de la différence !!!)… Bien vu ! (Tu étais où Roland ? ça fait un bout de temps qu’on ne te lit plus)

    Sinon, votre histoire de « calami »/ »Clavis »… j’ai rien compris !

  12. C’est juste une histoire de lapsus.
    Tout le monde connaît le lapsus linguae. Il existe aussi, beaucoup plus rare, le lapsus calami ou erreur de plume, qui doit son nom au calame, roseau taillé pour l’écriture. Il fallait une expression pour le lapsus commis par faute de frappe. Comme dans les deux premières expressions, c’est respectivement sa langue et sa plume qu’on accuse, il a été proposé une expression qui accuse le clavier, le lapsus clavis.

  13. ok… waouh… c’est de haute volée tout ça (des jeux de mots en latin !) Chapeau !

  14. Evidemment, Vincent, y’a rien de scientifique dans la théorie de Raymond Abellio mais je dois dire que j’ai adoré le raisonnement qui se tient bien. Mais ma rigueur scientifique m’empêche d’adhérer à ce genre de chose pouvant s’expliquer par le hasard des correspondances.

    Dommage que je découvre votre discussion tardivement, la priorité qu’énonce Anne (« Plus de poésie dans la vie de chacun ») mériterait beaucoup d’échanges entre nous, c’est un vrai sujet et c’est un sujet qui me plait. On y reviendra probablement plus tard, j’espère. Je fais confiance à Anne pour nous relancer là-dessus.

    Quand au lapsus clavis, je ne connaissais pas, bien qu’en faisant régulièrement sans le savoir, et d’ailleurs souvent les mêmes. Ainsi, mon clavier oublie toujours le n de « financer » et le transforme à chaque fois en « fiancer ». Je ne suis pourtant pas un obsédé du mariage ! Alors, allez savoir pourquoi … !

  15. Avant de lire la fin de ta phrase, j’ai cru, qu’au lieu de financer tu écrivais « finacer » (finasser).

  16. Tu as souvent l’occasion d’écrire « financer », Bernard ???? Ecrirais-tu plus souvent à ton banquier que des lettres d’amour ???

  17. Sur la question de l’astrologie, d’accord avec toi sur les réserves, mais au nom de la même « rigueur scientifique », il faudrait peut-être émettre les mêmes pour des théories au statut plus « scientifiquement correct » mais pourtant tout aussi « hasardeuses ».

  18. 100% d’accord avec toi, ça pourrait d’ailleurs faire l’objet d’une prochaine discussion sur ce blog si l’occasion se présente !

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