Dur dur pour les premiers migrateurs !

Dans son commentaire sur mon article consacré à l’ouette d’Egypte, Roland s’interrogeait sur la survie des hirondelles de rochers observées lundi dernier 13 mars à Saint-Claude par une température de -5°C. On se demande effectivement comment de telles bestioles, qui ne se nourrissent que d’insectes volants, arrivent à faire face à de telles conditions.

Michel me faisait remarquer lui aussi qu’une trentaines d’hirondelles de cheminée survolaient le Doubs à Osselle samedi dernier 11 mars (pour ma part, je n’ai jamais observé d’hirondelles aussi précoces). Depuis plus d’une semaine, la température est basse, la bise souffle et il n’y a pas l’ombre d’un moucheron qui puisse servir de nourriture à ces oiseaux (Michel me signale tout de même avoir vu avant-hier son premier papillon, un citron).

On ne peut qu’être admiratif devant ces oiseaux, qui paraissent si fragiles mais qui bravent la force des éléments naturels – certes, au prix d’une mortalité probablement élevée – pour rejoindre avec hâte leurs lieux de reproduction. Ah amour, quand tu nous tiens !

D’autres migrateurs arrivent les uns après les autres, le tarier pâtre, le bruant des roseaux, la bergeronnette grise et même le milan noir et le busard cendré (ces deux dernières observations étant également de Michel). Avez-vous vu d’autres espèces migratrices fraîchement revenues d’Afrique ?

9 réflexions au sujet de “Dur dur pour les premiers migrateurs !”

  1. QUE SE PASSE-T-IL AVEC LES CIGOGNES ?
    Ici et là, depuis près d’un mois, on signale quelques cigognes qui font une pause sur un toit ou dans un champ… et dernièrement, rue Plançon, en pleine ville, samedi 25 mars, elles se sont posées et reposées avant de repartir vers le nord…
    On peut se demander si dans quelques années elles ne vont pas se sédentariser en Franche-Comté et prélever leur part de grenouilles… au grand dam des erpétologues !!!
    D’ailleurs on ne voit pas pourquoi, en France, les Alsaciens auraient l’exclusivité de leur nidification !!!

  2. Les migrateurs passent en ce moment en Franche-Comté et on peut signaler par exemple une trentaine de grues à Brussey mardi dernier et quinze bernaches nonnettes sur la gravière de Geneuille il y a huit jours. Roland, tu parles des cigognes, je n’ai pas encore réussi à en voir une seule ce printemps, mais je sais qu’elles ont été observées les temps derniers ça et là en Franche-Comté, comme tu le rappelles. Rappelons que la cigogne est déjà franc-comtoise, elle niche dans la valée de l’Ognon depuis 1989 je crois (un nid tous les ans à Guiseuil et une nidification il y a une dizaine d’années à Marnay). On est loin des années 70 où il ne restait qu’une dizaine de couples en Alsace. Aujourd’hui, plusieurs centaines de couples nichent en France, jusque sur la façade atlantique et les alsaciens ne sont donc plus les seuls privilégiés. Une plateforme de nidification a été installée il y a dix ans à Bussières (70), mais on y attend toujours la venue de ce gracieux échassier qui se fait un peu désirer !

  3. Faut quand même en tenir une bonne couche pour perpétrer de tels actes de vandalisme !!
    Chez nous dans le Finistère , on dit la même chose de ceux qui profitent des tempêtes pour dégazer en mer et qui du même coup tuent des milliers d’oiseaux …. !!
    Ahh , la bêtise humaine ….
    :angry:

  4. quelle honte!!!l’^etre humain devient fou!!on aime pas les coqs qui chantent ,ni les pylônes ou sont installes les nids ,ni les cloches des vaches dans les champs!!! pffffff!!

  5. Effectivement, on peut faire le rapprochement avec les coqs qui chantent et les vaches qui ont des cloches.
    Je rêve d’être réveillé au son du coq et au son des cloches.

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