A propos de la grippe aviaire (4)

Les journalistes nous ont tellement raconté n’importe quoi à propos de la grippe aviaire, qu’on est en droit de se demander si on n’a pas atteint, avec cette affaire, le summum de la connerie. Et bien non, le maire de Saint-Baudille de la Tour (Isère), en allant encore plus loin dans le délire, a réussi à crever le plafond et atteindre le niveau 11 sur l’échelle de la bêtise humaine. Voici le texte qu’il a envoyé à ses administrés le 27 février dernier.
« Chers propriétaires de volailles,
Les nouvelles directives prises concernant la grippe avaire, m’obligent à vous informer : je vous rappelle donc qu’il y a nécessité de confiner localement tous vos volatiles dans un lieu coupé de tout contact extérierur. Ce dispositif préventif demeure, à mon avis, insuffisant : il doit être assorti d’autres mesures et en particulier, par l’éradiction d’un certain nombre d’espèces de charognards ou de carnassiers sauvages, des animaux ou oiseaux susceptibles de manger un canard contaminé et ensuite de transférer ensuite la grippe aviaire des plans d’eau, d’où elle est arrivée, jusqu’à vos basses-cours. Il s’agit, notamment, des renards, des fouines, des belettes, des putois, des corbeaux, des pies, des buses et d’autres rapaces sédentaires. Ces différentes espèces ont déjà provoqué chez nous un déséquilibre total de notre faune sauvage, elles sont aujourd’hui trop nombreuses et trop dangereuses dans le contexte actuel. Je vais donc demander à Monsieur le Préfet une autorisation de diminuer considérablement la population de ces prédateurs à haut risque et agir en concertation avec la société de chasse ».

Cela se passe de commentaires !

7 réflexions au sujet de “A propos de la grippe aviaire (4)”

  1. Il y a de cela quelques semaines, en prévision de l’hiver approchant, je me suis procuré à prix d’or, un piège.
    D’un naturel non belliqueux, voir même contemplatif, j’étais cependant bien déterminé à ne pas me contenter de la contemplation de la disparition des carottes, poireaux, navets et autres racines d’hiver amoureusement semées dans le jardin, et qui nous permettraient d’affronter, Marie, les enfants et moi, les affres et la rigueur promises de l’hiver du grand nord… (Ben quoi, j’ai le temps donc je raconte.)
    Dès la fin Août en effet, les campagnols à nouveau batifolent, loin des bagnoles et des pin aroles pour se retrouver par centaines de millier dans le fond de mon jardin: c’est la guerre.
    Après avoir repéré une des nombreuses galeries de l’horrible ennemi http://static.blogstorage.hi-pi.com/blogzoom.fr/p/ph/photos-nature/images/gd/1204209958.jpg
    j’ai donc installé mon piège flambant neuf, garanti inoxydable, indestructible, capable d’éradiquer une armée de ces saloperies de bestioles, à raison de 12 à la minutes: 60(minutes)x12= 85 x 24(heures)=2018×365(jours) = tout juste ce qu’il me fallait.
    En tapant « topcat » la marque de mon piège, je tombe sur la photo édifiante d’une armée de campagnols; attention, âmes sensibles s’abstenir.
    http://assets.sbnation.com/assets/6924/2008_Top_Cat_Squad.jpg
    Voilà, j’ai trouvé. http://www.futura-sciences.com/uploads/RTEmagicC_campanole_402.jpg.jpg
    Et putain de putain de putain. C’est vrai que c’est efficace cet arme de destruction massive! Quelques jours à peine pour piéger et tuer d’un coup, sans distinction, une jeune belette, le plus efficace des prédateurs de campagnols! Mon plus précieux auxiliaire, la réussite absolue de mon action de sensibilisation auprès de mon voisin, qui après plus de cinq ans avait enfin arrêté de tondre son hectare de pelouse…
    J’en pleure encore… mais peut-être suis-je un peu fou de pleurer pour un puant… :sad:

  2. Luc, j’ai regardé attentivement le deuxième lien que tu as mis. Le troisième campagnol en haut en partant de la droite, c’est avec quel piège qu’on peut le capturer ? Tu peux repréciser, s’il te plait … ! :w00t:

  3. Il m’est arrivé un jour de tuer une taupe en voulant éliminer, à contrecoeur d’ailleurs, un campagnol. Je n’étais pas très fier … un peu comme toi avec l’hermine.

  4. Il me semblait avoir compris que tu savais, Dupdup, comment attraper de tels « campagnols » !
    Voir ton commentaire du 29 septembre de 7h51 sur l’article « Dans le vieux lierre ».

  5. Euh … dans mon commentaire de 14H06, il fallait lire « belette » et non pas « hermine » … Merci à Joëlle d’avoir remarqué l’erreur.

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