48 réflexions au sujet de “Petite devinette (4)”

  1. 1) C’est l’année de mes 15 ans (c’est bien loin !)
    2) L’année de naissance de Beethoven.
    3) Tu lui rajoutes 1 et tu trouves un nombre palindrome
    4) Tu prends l’année de ma naissance, tu lui ajoutes 5, tu multiplies par 3,
    tu divises par 2, tu multiplies par 5, et enfin tu divises par 1/4 … et miracle, le résultat est 1770 !!!
    Bof !
    Mon petit doigt me dit que je n’ai pas trouvé la bonne réponse …

  2. 5) Le nombre de campagnols dans ton jardin (Aïe, les dégats !).
    6) Si tu ajoutes tous les chiffres de 1770, tu retombes sur 15 (voir le 1) du premier commentaire).
    Bof !
    Mon petit doigt me dit que je n’ai toujours pas trouvé la bonne réponse …

  3. 1770, c’est bien l’année de naissance de ce pauvre Beethoven (je dis bien « ce pauvre Beethoven » car il était tellement sourd que toute sa vie il a cru qu’il faisait de la peinture !).
    Mais non, ce n’est pas Beethoven que j’ai choisi pour illustrer ce nombre.
    Ni d’ailleurs ta date de naissance, Oetincelleo. Tu en connais, toi des filles, qui divulguent leur date de naissance ?
    Aucun rapport non plus avec un chiffre palindrome (ni évidemment avec une phrase palindrome du genre « Esope reste ici et se repose »).
    Allez, continue de chercher…
    Oetincelleo, peut-être que l’étincelle va se produire … !

  4. Ce n’est pas non plus le nombre de campagnols de mon jardin et c’est encore très largement en-dessous du nombre de campagnols que tu as dans le tien…

  5. La naissance ou la vocation d’un révolutionnaire français ?
    La date de disparition du Sarkozy à moustache étroite ?
    Le nombre de degré que tu ajoutes à ta 1664 ?
    La quantité de neurones qu’il reste au PS ?
    Le nombre de noix que tu as cassées cet hiver ?
    La surface en hectares de ton carré de salades ?

  6. 7) Une chute assurée … je m’explique :
    1770=1800-30 donc en degrés, ça fait 5 tours sur soi-même moins un chouillat (30 malheureux petits degrés).
    Mais ces malheureux 30 petits degrés assureraient la chute au free-styler à skis qui raterait son 1800 et ne réussirait qu’à faire 1770.
    8) Ta taille (en cm) ?
    9) La distance approximative de Londres à Rome (en km) … Tous les chemins mènent à Rome mais pas forcément en 1770 km.
    10) Finalement, je pense que c’est la température atteinte par mon cerveau qui a largement dépassé sa température d’ébullition, à cause de ton énigme
    Bof !
    Je donne ma langue au chat.

  7. Ca doit être le nombre de fois qu’un oiseau (mais lequel?) s’est posé dans ta main pour manger?
    Ou alors le nombre d’heures que tu as passé à jouer les épouvantails?
    Ou le nombre de tomates récoltées?
    Ou le nombre de jours avant la retraite?
    Le nombre de fois par jour que tu penses à moi …? Hihihihiiii

  8. C’est le nombre d’oeufs de grenouilles rousses pondus à cette heure dans la plus grande des mares que j’ai creusées il ya longtemps, qui était en bien mauvaise posture il y a quelques semaines et que j’ai réussi à sauver d’extrême justesse grâce à un groupe de copains. La plus petite, elle, est toujours dans l’ennui mais je trouverai une solution un jour, nom de Zeus!
    Si l’on y ajoute, le nombre d’oeufs de grenouilles agiles que j’ai sauvés d’une mort certaine car ils avaient été pondus dans une flaque minuscule où passent de nombreux tracteurs, c’est un tout petit chiffre.
    C’est beaucoup moins que le nombre d’oeufs que douze grosses dames Crapauds sont en train de pondre laborieusement, toujours dans la grande mare, avec leur petit Monsieur Crapaud sur le dos.
    Et j’aimerais tant, et depuis si longtemps, que le nombre d’oeufs de Rainettes, dans quelques temps, s’approche de ce chiffre!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Mais ça, c’est encore autre chose, une autre longue histoire compliquée!
    En tous cas, pour le moment, c’est quand-même que du bonheur, malgré la prédation d’un putois, qui a le droit de vivre, lui aussi.

  9. Je me demande qui est le plus tordu (ou la plus tordue plus vraisemblablement) de vous tou(te)s. Enfin, j’ai ma petite idée …

  10. Petites réponses rapides à certaines de vos propositions :
    – la quantité de neurones qu’il reste pour l’ensemble du PS ? Ce qui ferait largement moins d’un neurone par adhérent … oui, c’est à peu près ça, mais c’est pas ça quand même.
    – le nombre de tomates récoltées ? Pas loin non plus
    – le nombre de fois où je pense à Brind’paille dans la journée ? C’est à peine moins que la réalité, mais ne le dites surtout pas à son Brind’foin !
    – la température du cerveau d’Oetincelleo ? presque.
    – le nombre de grenouilles de Jénofa ? Wouah, ça en fait des cuisses en perspective !!!
    – le nombre de jours avant la retraite ? Si seulement … !

    Allez, je donnerai la réponse jeudi soir, je vous laisse encore mariner un peu…

  11. 2X3X5X59 ? ça aurait pu ! J’y ai bien pensé mais avec autant de filles qui viennent sur ce blog, je m’étais dit que personne n’y arriverait …
    Dis Kn’L, à te voir aussi matheuse, tu serais pas un mec cachée sous ce pseudo… ?
    Aïe, aïe, aïe, je sens qu’Oetincelleo va réagir et me voler dans les plumes …

  12. Il parait que depuis quelques décennies, les filles, qui se sont mises à pratiquer le matières scientifiques, seraient plus fortes que les garçons en maths.
    Il parait.

  13. T’as raison … je te vole dans les plumes !
    Comment crois-tu que j’ai imaginé le 4) ?
    En utilisant 1770=59x3x5x2 gros malin … en compliquant un peu, je le reconnais.
    Y’a pas besoin d’être un mec pour ça.
    Allez, sans rancune, tu n’as plus qu’à re-lisser un peu tes plumes maintenant !

  14. Il n’y a pas longtemps, tu nous as parlé de la Chine …
    Alors, peut-être bien que 1770 est pour toi le nombre de personnes exécutées par la justice chinoise en 2005.
    (source : Amnesty International).

  15. Aïe !
    J’ai trop rapidement lu l’indice : « 2000 à 2006 » au lieu de « 2000 et 2006 ».
    Ce n’est donc pas au nombre d’exécutions chinoises en 2005 que tu pensais.

  16. Moi, je ne crois pas que les filles doivent se mettre à faire des maths, des sciences dures, à rouler en 4×4, à assister aux corridas, à faire de la boxe, du rugby, à descendre des litres de Kro en regardant le foot à la téloche, à faire des doigts d’honneur dans les rues de Toulouse en regardant passer les manifestants pour l’Ours, à participer en treillis aux battues au sanglier, à déverser des tonnes d’injures sur l’automobiliste d’à côté, à s’engager dans l’armée ou bien dans la police, à faire de la politique dans le seul but de choper ci où là un lambeau de pouvoir.
    Le féminisme, pour moi, c’est féminiser le monde, c’est à dire l’humaniser.
    Y’a du taff.

  17. Je suis désolée, je ne peux pas jouer, je connais la réponse…
    Ce sont les indices 2000 et 2006 qui m’ont mise sur la voie. Je venais de recevoir un document qui mentionnait toute ces évolutions entre 2000 et 2006. Et comme ce chiffre de 1770 était le plus frappant de la série, je m’en suis souvenue.

  18. Jenofa, je suis assez d’accord avec ton souhait de féminiser le monde, mais j’émets quelques réserves sur le fait que tu associes les maths au masculin. Et ces sciences dures dont tu parles, de quoi s’agit-il ?

  19. Je me demande quel est l’enchaînement logique qui, en partant des maths et des sciences « dures »(???), conduit à la télé, le foot, la bière, les treillis, la boxe, …

    Les hommes que je connais ne seraient donc pas de vrais hommes ?
    Parce qu’ils ne regardent pas la télé, ne connaissent rien au foot ni à la boxe, utilisent un treillis à la rigueur pour se camoufler et photographier des petits zozios et même, certains n’aiment pas la bière !

  20. A vrai dire, je ne connais pas le type de femmes dont parle Jenofa (qui vont aux battues aux sangliers en treillis, qui font des doigts d’honneur…) mais je sais que ça existe, il y a quelques exceptions mais probablement très peu nombreuses.
    Concernant la politique, j’ai plutôt tendance à faire un peu plus confiance au sexe féminin (les rares personnes de droite que j’apprécie sont des femmes) mais je n’en fais pas une règle absolue.
    Par contre, tout comme Anne et Oetincelleo, pour les maths, j’ai du mal à voir le rapport …

  21. Allez, un dernier indice pour ma devinette. Cela a trait au pouvoir d’achat !

  22. non, Bernard je ne suis pas intello et c’est juste un souvenir de philo de terminale;je suis incapable de dire précisement de quoi traîte la dissert de 1770 de Kant sûrement de la raison contre la métaphysique ou un truc du genre, et sûrement pas du pouvoir d’achat; sinon je suis une femme qui aime le foot, je suis les matchs à la télé et je ne me sens ni plus femme ni moins femme en faisant cela;bref, ce n’est pas le sujet; donc 1770,revenons à nos moutons: peut-être le salaire brut moyen des français?

  23. Je vis depuis toujours dans un milieu qui fait de la politique. Je vis aussi dans un milieu extrêmement féministe. Mais pour moi, le féminisme est tout à fait autre chose que ce ce que défendent ces femmes dont le souhait le plus cher est de ressembler à ce qu’il y a de pire chez les mâles.
    Quand j’ai vu le petit clin d’oeil sur les maths, de je ne sais plus qui à je ne sais plus qui (qu’ils me pardonnent), j’ai ressenti la pulsion d’y répondre en utilisant des ficelles bien plus grosses, plutôt genre pavé dans la mare. Ceux qui ont lu dans mon blog « Itinéraire d’une opportuniste patiente et dérerminée » « Que la Terre serait belle si les hommes (et les femmes) étaient plus bêtes » ou « Comédie humaine » doivent percevoir que ça bouillonne un max en moi en ce moment sur ce type de sujet. Je ne suis pas trop en état de faire dans la dentelle. Que l’on me pardonne donc à nouveau.
    Voili-voilou.
    ps : petite précision: des femmes qui sont tout ce que j’ai énuméré, j’en connais, hélas. C’est vous dire si j’ai de mauvaises fréquentations!

  24. Ça y est j’ai trouvé !
    J’ai reçu un document que j’avais survolé car déjà lu… et en lisant le dernier indice je suis retourné voir.

    Un autre indice : c’est un taux, chose que je soupçonnais, mais de tels pourcentages sont tellement rares quand il s’agit d’augmentation du pouvoir d’achat !

  25. J’ai vu, je ne sais plus où que le prix des pommes de terre avait augmenté de 1770 %
    Je n’ai pas alors pensé que ça pouvait être la réponse à ton énigme car ce nombre me paraît absurde.
    Est-ce que c’était ça ?

  26. ça paraît absurde a priori mais en 2002, un kg de pommes de terre ne valait qu’1,50 F (c’est à dire 0,23 euro) alors qu’il valait en 2006 la somme de 4,30 euros (c’est à dire 28,25 F).

  27. ça fait longtemps que j’ai envie d’écrire quelque chose sur le pouvoir d’achat mais ne savais pas trop comment m’y prendre. Alors, une petite devinette, pourquoi pas !

    Encore bravo Oetincelleo, les femmes sont souvent plus persévérantes !

  28. Je me demande d’ailleurs pourquoi j’ai été si persévérante puisque j’avais trouvé dès le premier jour !
    Mais je ne pensais pas payer mes pommes de terre aussi cher alors je n’ai pas cru à ce nombre … Dès demain, je vérifierai le prix, honnêtement, je ne crois pas que ce soit si cher. Je te tiendrai au courant, bien sûr !
    Cependant :
    Pour les salades, j’en suis sûre, on les payait environ 1 Franc et maintenant environ 1 euro … ce qui fait quand même 550% d’augmentation !!!

    Je voulais aussi dire à Jenofa : Y’a pas de problème … y’a pas mort d’homme ! Ni de femme ! Hi Hi !

  29. Ce que tu dis pour les laitues est vrai pour beaucoup d’autres légumes : le prix en franc est devenu le prix en euro en quelques années seulement …

  30. C’est vrai que j’y crois moyen aussi aux plus de quatre euros le kilo de pommes de terres ! (mais 1,50 francs en 2000, ça me surprend aussi !)

  31. « – le nombre de fois où je pense à Brind’paille dans la journée ? C’est à peine moins que la réalité, mais ne le dites surtout pas à son Brind’foin ! »
    Ce qu’il oublie de dire, c’est que le taux a là aussi augmenté de 1770% …!!
    J’le dis ici parceque je sais que le secret sera bien gardé.

  32. Comme promis, ce matin, j’ai noté le prix des pommes de terre chez mon marchand de fruits et légumes (J’avais l’air fine avec mon bloc-note et mon crayon !)
    Il s’agit d’un magasin « Espace Fraîcheur », c’est à dire du même style que les magasins « Grand Frais ».
    Voici donc les prix en euros au kilo et l’augmentation correspondant par rapport au prix de 1.50 francs que tu as donné :
    Non lavée : 0.59 —-> 156%
    Chéri (rouge) : 0.99 —> 330%
    Agak (lavée) : 0.99 —> 330%
    Vitelotte (violette) : 1.95 —> 748%
    Juliet (en filet) : 1.50 —> 552%
    Charlotte (en filet) : 2.95 —> 1183%
    Petites pommes de terre nouvelles (B15) : 9.99 —> 4243%
    Ces taux d’augmentation n’ont pas grand sens si on ne sait pas à quelle sorte de pommes de terre se rapportait le prix de 1.50F.
    En tout cas, quand l’étude dont tu as parlé prend comme prix 4.30 euros pour un kilo de pommes de terre, ce n’est pas le prix de base.
    Attention ! Je ne dis pas que les prix n’ont pas outrageusement augmenté, je le constate tous les jours, comme vous tous.
    Cependant, pour qu’une étude soit crédible, il faut qu’elle soit réalisée de façon objective et scientifique.
    Je n’ai pas eu sous les yeux celle dont tu parles mais seulement un résumé sur internet.
    Je ne sais pas, par conséquent, si elle est valable ou non.
    Certaines études de ce type prennent en compte uniquement les prix des produits vendus sur Internet, qui ne sont pas représentatifs de ceux pratiqués dans le supermarché du coin.
    Bon, allez, on ne va pas « chipoter » … notre pouvoir d’achat a considérablement diminué !
    Et ça, pas besoin d’étude compliquée pour le croire !!!!

  33. Voilà au moins un travail rigoureux …
    Effectivement, il y a tellement de disparités que si on ne prend pas les mêmes références (à savoir la même variété, le même conditionnement, la même époque de l’année, la même région, voire le même type de magasin…), ça ne veut pas dire grand’chose.
    Ce qui est certain, c’est que fruits et légumes ont considérablement augmenté et que ce qui valait un franc et quelques vaut aujourd’hui un euro et des bananes … et vu le prix des bananes !

  34. Une petite pierre à la réflexion :

    « Vie chère pour petits budgets
    Par Jean Viard, directeur de recherche CNRS au Cevipof

    Nous avons tous le sentiment que les prix ne cessent d’augmenter depuis le passage à l’euro. Et pourtant les chiffres de l’Insee ne le confirment pas. Alors ? Mensonge, erreur, changement de mode de vie ? Telles sont les questions que je me suis posées en observant une journée de consommation d’un Français ordinaire, du “petit noir” du matin (+ 44,7%) au sandwich jambon-beurre de midi (+ 53%) au loyer (+ 30%). Mais il est vrai que si j’achète un ordinateur portable, c’est – 57%, ou un écran plat, c’est – 86,7% !

    Autrement dit, des petits prix en hausse forte, des produits français en hausse à peu près égale à celle du Smic (+ 23%), des produits technologiques importés en baisse brutale. Autrement dit encore, ce n’est pas d’abord l’euro qui change les prix, c’est le commerce mondial qui fait baisser ce qui vient de loin et augmenter ce qui est produit en France. Et si nous sommes si sensibles à ce phénomène, c’est que les revenus, eux, sont quasiment stables : fini le temps des hausses régulières de salaires.

    Alors le “panier de la ménagère” des gens modestes est de plus en plus cher car il n’y a dedans ni ordinateur ni écran plat. Mais les gens aisés, et les statistiques de l’Insee, récupèrent d’un côté ce qu’ils ont perdu de l’autre. S’il y a une morale à cette histoire c’est qu’il devrait y avoir différents indices des prix, celui des gens qui vivent avec moins de 1 000 euros par mois, celui de la majorité d’entre nous, qui vit avec 1 000 à 2 000 euros par mois, et un indice pour les revenus supérieurs. Enfin un peu d’équité, donc, grâce à une information plus fine.

    Ce que le passage à l’euro nous a masqué, c’est cette évolution rapide de la valeur des choses et surtout que, l’indice des prix ne nous servant plus à nous comparer aux Allemands, aux Anglais ou aux Italiens, nous nous sommes mis à en faire un usage franco-français pour mesurer nos revenus. C’est donc pour ce nouvel usage qu’il doit être réformé. Puissent les politiques tenir compte de cette profonde mutation.

    Commentaire Contre Info
    Dans les nombreux débats autour de l’Indice des prix qui ont lieu en ce momment, il y a un grand absent, jamais mentionné dans le débat public : le calcul hédoniste.

    La méthode de calcul dite « hédoniste », inventée par l’administration américaine sous les gouvernements Clinton, consiste à considérer que si un produit offre plus de fonctions à coût constant, son prix est considéré comme ayant baissé dans le calcul de l’indice.

    La distortion décrite par Viard ne provient donc pas seulement de baisses réelles des prix de vente sur les produits technologiques, mais aussi de baisses théoriques provenant de l’amélioration à prix de vente constant.

    Ces méthodes sont utilisées pour les produits micro-informatique, et – sous une appelation différente -l’automobile.

    L’OCDE précise les méthodes utilisées en France :
    Des méthodes spécifiques sont appliquées les mouvements des prix purs à qualité constante, lorsqu’un produit est supprimé et remplacé par un autre en cours d’année. On utilise la méthode du raccordement, sauf pour les micro-ordinateurs (modèle hédoniste)et les voitures (coûts des options de de production).

    Le collectif du 29 Mai décrit l’impact de ces méthodes sur l’Indice des Prix à la Consommation (IPC) de l’Insee.
    l’IPC intègre régulièrement des produits nouveaux, résultats d’innovations technologiques. Produits chers à leur arrivée sur le marché, mais dont le prix baisse ensuite notablement, à mesure de leur diffusion dans le public. L’INSEE enregistre ces baisses qui influent sur l’indice global. Or, pour beaucoup, ces articles ne relèvent pas de la consommation courante. L’impact des baisses se trouve dans ce cas surévalué pour les foyers à revenus modestes. De même, l’indice ne prend pas en compte l’apparition de nouveaux comportements : « L’indice des prix des communications téléphoniques ne cesse de baisser, mais le budget télécoms des ménages ne régresse pas parce que nous passons plus de temps au téléphone et qu’il y a de plus en plus de portables », note Robert Rochefort, directeur du Crédoc.

    S’ajoute à cela la problématique de « l’effet qualité ». Des articles disparaissent régulièrement du marché et sont remplacés par d’autres, semblables, mais de qualité différente. L’INSEE, qui mesure les prix « à qualité constante », entre ces nouveaux produits dans son indice, mais en éliminant l’effet sur le prix dû à cette différence de qualité. Résultat, le tarif des ordinateurs, objets d’innovations incessantes, a été divisé par quatre dans l’indice entre 1998 et 2006. Or, chacun peut le constater, si le prix des micros a diminué, la baisse n’a pas pris, loin de là, de telles proportions.

    Ainsi, pour l’Insee, payer le même prix c’est faire une économie.

    Molière a fort bien décrit cette méthode de calcul dans l’Avare, quand Frosine affirme à Harpagon que le mariage qu’il projette avec une jeune femme économe sera pour lui une rente :
    FROSINE : C’est une fille qui vous apportera douze mille livres de rente.
    HARPAGON : Douze mille livres de rente !
    FROSINE : Oui. Premièrement, elle est nourrie et élevée dans une grande épargne de bouche ; c’est une fille accoutumée à vivre de salade, de lait, de fromage et de pommes, et à laquelle par conséquent il ne faudra ni table bien servie, ni consommés exquis, ni orges mondés perpétuels, ni les autres délicatesses qu’il faudrait pour une autre femme(…)
    HARPAGON : Oui, cela n’est pas mal ; mais ce compte-là n’est rien de réel. (…)
    HARPAGON : C’est une raillerie, que de vouloir me constituer son dot de toutes les dépenses qu’elle ne fera point. Je n’irai pas donner quittance de ce que je ne reçois pas ; et il faut bien que je touche quelque chose.

    Apparemment l’Insee nous imagine encore plus ridiculement crédules que Molière son Harpagon.

  35. Une petite pierre ?
    Peut-être, mais une belle pierre …
    Avec des pierres comme celle-ci, on pourrait construire de beaux murs !

    Bien vu le rapprochement avec le dialogue de la pièce de Molière.

  36. Toujours chez le même marchand de fruits et légumes, j’ai vu des minuscules pommes de terre (grosses comme un oeuf de merlette), pas chères du tout …
    Seulement 0,99 euros …
    Les 100 grammes !!!

Laisser un commentaire

:D :-) :( :o 8O :? 8) :lol: :x :P :oops: :cry: :evil: :twisted: :roll: :wink: :!: :?: :idea: :arrow: :| :mrgreen: