Liberté bafouée (3)

Le fichier de police Edvige ?
C’est quoi ce truc qu’on nous érige ?
« Le début de la fin » vous dis-je.
Foutue loi, faut qu’on la corrige !

Une sarkonnerie de plus, Edvige ?
Non : la liberté qu’on tue ! Tu piges ?
Faisons de ces ploucs des vestiges !
Quant à MAM ? … Je m’en bats la tige.

Good night. Je vous fais de groches bijes !

100 réflexions au sujet de “Liberté bafouée (3)”

  1. Tu dérapes de la tige ?
    Là se trouve le vertige
    Tu kiffes ou bien tu piges
    alors c’est bien que tu m’obliges :

    Ta grosse Edvige
    Ça fait du temps qu’elle voltige
    Avec l’ensemble de la volige
    Le contrôle toujours nous afflige !

  2. En prose.
    Il fallait voir, hier soir au, télé-journal, MAM jouer la sainte-nitouche pour nous faire accroire qu’il n’y a rien de nouveau, que de tels fichiers ont toujours existé, que la police en a tellement besoin pour assurer la sécurité publique, itou, itou, pour vérifier que décidément Edvige est une belle saloperie.
    En effet, rien à voir avec les précédents fichiers :
    – Inutile d’avoir commis un acte délictueux pour figurer dans ce fichier. Il suffit que vous paraissiez susceptible de le commettre ! Et, n’en doutez pas, on trouvera au besoin dans l’interconnexion des éléments constitutifs du dossier individuel de quoi établir à l’occasion un faisceau de présomption de culpabilité.
    – Contrairement aux précédents fichiers judiciaires, celui-ci comportera simultanément les données personnelles, religieuses, politiques, syndicales, associatives, sanitaires, sexuelles, scolaires, professionnelles, familiales, économiques, ET TOUT CELA A PARTIR DE L’AGE DE 13 ANS.

    Une pétition « nonaedvige » est ouverte sur le Net.
    Exprimer son opposition reviendra sans doute à figurer dans le fichier.
    Alors, concrêtement, qu’est-ce qu’on fait ?

  3. Tiens, s’il s’agit d’épingler dès l’âge de 13 ans les futurs délinquants, cela nous aurait évité un certain président de la République et la face de la France des dernières années en aurait été changée. Finalement, Edvige aurait-elle du bon ? :devil:

  4. Nous voilà donc revenus au temps de la Stasi !
    « La liberté qu’on tue » dit Bernard …
    Moi, j’aurais dit « qu’on achève » parce que cela fait bien longtemps qu’on a commencé à la tuer !
    Je pense en particulier à la liberté d’expression …
    Vous en voyez beaucoup vous qui osent exprimer leurs idées si elles ne sont pas politiquement correctes ? (Même sur ce blog !).

  5. Quel amalgame !!! On nous parle de délinquants potentiels mais on sait qu’Edvige va aussi servir à mettre en fiche des renseignements sur les militants associatifs, les syndicalistes, … Tous ceux qui font avancer aujourd’hui notre société et qui tentent d’empêcher qu’on la tire vers le bas vont être assimilés, d’une certaine manière, à des pseudos-délinquants. Quelle honte !

  6. D’accord avec la seule solution actuellement possible : signer la pétition, je l’ai fait dès que j’ai eu l’information.
    Ça me paraît d’autant plus urgent que ce projet semble avoir du plomb dans l’aile, et comme le 14 septembre c’est l’ouverture de la chasse… A vot’bon cœur !

    Mais qu’on ne s’y trompe pas : stocker des informations sur les individus est une vieille manie humaine, le premier gardien de troupeau a du le faire.
    Des tas d’informations circulent sur vous et moi, vendues, volées, exploitées : internet est un haut-lieu de leur marché, les spams, virus et autres vacheries ne sont que la version commerciale d’Edvige, celle qui procure un intérêt à l’individu plus qu’à sa société.

    Mais comme les symboles sont plus forts que tout, nous devons les élever au-dessus de tout ça, pour devenir des bergers acceptables. Haro sur Edvige !
    Ouverture le 14 septembre.

  7. La devise « Liberté, Égalité, Fraternité » ne serait elle pas mise à mal avec cette merde , alors que notre président nous affirme qu’elle est le symbole de la république !!!

  8. Pour répondre à ta question, Etincelle, il faudrait savoir ce que tu entends personnellement par « idées politiquement correctes ».
    Il me semble que sur ce blog un certain nombre de personnes expriment des idées qui ne correspondent pas tout à fait au discours dominant, tu ne crois pas ?
    D’autres, par contre, je te l’accorde, ne bousculent pas beaucoup le cocotier.
    Que faire ?

  9. J’ai entendu un auditeur d’une radio nationale s’exprimer ainsi :
    « Ben, si on n’a rien à se reprocher… »
    J’avais lu un commentaire du même genre sur un article du journal Le Monde.
    :dizzy:

  10. Sinon, je viens de vivre une curieuse expérience sur le blog.
    En tapant le début de l’adresse, mon navigateur m’ayant proposé automatiquement la suite, j’ai juste cliqué sur une de ses propositions.
    Je dois avouer que ça faisait plusieurs jours que je n’avais pas eu le temps d’aller lire les derniers articles.
    Je tombe sur un article sur un papillon (avec des commentaires interminables), je reviens à l’article précédent où Bernard dit devoir se dépêcher car il est attendu sur le terrain de pétanque (je me dis, au passage, tiens, Bernard joue à la pétanque en semaine malgré la nuit précoce… et sans moi !).
    Le commentaire suivant est de Steph qui lui demande s’il s’est pris un Fanny (0/13) comme la fois précédente.
    Et là, je ne comprends plus rien, parce que le 0/13, j’y étais, je faisais équipe avec Bernard et je m’en souviens parce que je déteste prendre un Fanny. Mais ça ne collais pas. C’était il y a plusieurs semaines…
    Et j’ai alors seulement réalisé que je m’étais connectée sur une page de 2006 !
    J’ai alors compris pourquoi certains commentateurs avaient réapparu…

    Dis-donc, Bernard, c’était pas déjà moi qui jouait avec toi lors du Fanny de 2006 ? :whistle:

  11. « On est gouvernés par des lascars qui fixent le prix de la betterave et qui ne sauraient pas faire pousser des radis. »
    Michel Audiard

  12. Il y avait comme un préliminaire de débat qui s’initiait autour de « la liberté bafouée » et voilà que, de Fanny en radis, une poule n’y retrouverait plus ses oeufs. Puis, vient la litanie des ministres déjantés : la confusion est alors à son comble…
    Quand, soudain, du fond de l’immensité des steppes russes apparaît la figure rédemptrice et ré-ordonnatrice du Chef. Il revient et la chape retombe : il y aura peut être un fichier de police, si le Grand Lui en décide ainsi.
    Car son unique but c’est la défense des libertés, tout comme l’élévation du pouvoir d’achat !

  13. Avec la contestation qui s’installe sur ce fichier Edvige, il semblerait que c’est la première fois que le gouvernement n’est pas suivi par les Français sur une question sécuritaire.

  14. On nous avait dit que la réforme des institutions donnait plus de pouvoir au Parlement. Alors, pourquoi Sarko a t-il voulu, dans un premier temps, faire passer ce projet Edvige en catimini, sans demander l’avis du parlement, uniquement en procédant par ordonnance, ce qui est une procédure exceptionnelle ?

  15. Je crois qu’un nombre croissant de français suspectent Big Brother d’avoir des intentions cachées tout à fait opposées à celle qu’il proclame.
    Et ils ont raison de le penser quand une question comme le fichage d’un bon quart des citoyens se résout au fait du prince.
    Pour ou contre Edvige, c’est Lui qui décide.
    Et c’est surtout ça qu’il veut instaurer dans le pays, et c’est aussi ça que le pays en vient à refuser. Un conflit d’une grande ampleur se prépare.

  16. Reçu par mail ce matin, un communiqué de France nature Environnement :

    Fichier Edvige : la concertation ne doit pas servir qu’à enterrer Edvige !

    Le Président vient d’annoncer la fin prochaine du fichier Edvige au terme d’une concertation avec les associations. Réaction de FNE.

    France Nature Environnement, fédération de 3000 associations et de centaines
    de milliers de militants concernés par le fichier Edvige, salue la décision
    du Président de la République de lancer une concertation qui devrait en
    toute logique, permettre d’abroger son décret de création, que FNE a
    attaqué.

    FNE entend participer à cette concertation et est prête à retirer son
    recours dès que le décret de création du fichier Edvige aura été retiré par
    le Premier ministre.

    Sébastien Genest, Président de FNE, souligne : « Si la concertation
    annoncée par le Président de la République n’est qu’une grand messe pour
    enterrer Edvige, ce serait une occasion manquée. Le débat actuel sur le
    fichage des citoyens qui s’engagent au service de l’intérêt général doit
    être l’occasion d’une concertation sur la manière de mieux garantir les
    libertés individuelles au sens large. Il faut passer du temps de la
    surveillance et fichage au temps du respect des partenaires sociaux et
    environnementaux ».

  17. « Il faut passer du temps de la surveillance et fichage au temps du respect des partenaires sociaux et environnementaux ».
    Certes, mais qui peut croire un instant que cela soit possible avec ce pouvoir-là, alors qu’il poursuit globalement des objectifs exactement inverses ?
    Faire cette hypothèse, c’est démontrer qu’on n’a encore pas pris la mesure exacte de la nature anti-démocratique du régime qui règne actuellement sur la France.
    Après les suites désastreuses du soi-disant Grenelle de l’Environnement, comment peut-on encore entretenir l’illusion en  » saluant la décision
    du Président de la République de lancer une concertation ? ».
    N’a-t-on encore pas compris qu’on tombe dans le panneau ?

    La stratégie la voici (quelque soit le sujet, la structure reste valable) :
    1. Le pouvoir veut 100.
    2. Un ministre quelconque annonce publiquement 150.
    3. Les gens gueulent.
    5. Sarko désavoue son ministre, voire même son premier ministre, et annonce une concertation.
    5. A l’issue de cette « concertation », ce sera 100.
    Le tour est joué !
    Donc je saluerai la Présidence quand elle fera la concertation AVANT TOUT CE TIN TSOUIN médiatique qui ne sert qu’à manipuler l’opinion afin de lui faire avaler la pilule préalablement prévue (voir 1.).

  18. On enterrera Edvige mais Cristina est déjà dans les cartons …

    « Cristina, le fichier caché – Par Gaël VAILLANT – leJDD.fr
    Dans l’ombre d’Edvige, une seconde polémique se profile: Cristina, un fichier complémentaire classé secret-défense qui doit servir la lutte anti-terroriste. Et on ne badine pas avec la sécurité de la Nation. Mais les associations et syndicats s’inquiètent sur la véritable portée du fichier. Plusieurs questions, comme celle du fichage des mineurs, restent, devant le silence du gouvernement, sans réponses.

    Après l’ouragan Edvige, une autre tempête se prépare: le fichier Cristina. Le système d’Exploitation documentaire et valorisation de l’information générale (Edvige), devenu célèbre en quelques semaines, est censé unir tous les fichiers de police et de gendarmerie préexistants, formant la base de donnée de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), née de la fusion des Renseignements généraux (RG) et de la Direction de la surveillance du territoire (DST). Pourtant, un autre système vient compléter les carences d’Edvige: la Centralisation du renseignement intérieur pour la sécurité du territoire et les intérêts nationaux (Cristina). Selon une source proche du dossier, ce second fichier recense des données « rigoureusement identiques » à celles contenues dans Edvige et ne diffère que par ses « finalités » de contre-terrorisme et contre-espionnage. Néanmoins, aucune source officielle n’a précisé les types de renseignements de ce fichier classé secret-défense. Seule information connue: Cristina contribue notamment « à la surveillance des communications électroniques et radioélectriques susceptibles de porter atteinte à la sûreté de l’Etat ».

    L’argument du terrorisme
    Le fichier Cristina pose donc problème: comment vérifier que ce système ne porte pas atteinte aux libertés privées individuelles? Inquiètes de ne pouvoir apporter une réponse à cette question, un collectif composé, entre autres, de la Ligue des droits de l’Homme ou le Syndicat de la magistrature, a déposé le 29 août « un recours en annulation du décret non publié » créant Cristina. Les associations regrettent que ce fichier secondaire fasse moins parler de lui. Mais il paraît difficile pour un homme politique de critiquer la volonté gouvernementale de lutter contre le terrorisme. D’après Michèle Alliot-Marie, « il n’est pas sérieux de renoncer à une lutte efficace [contre le terrorisme] ». Mais une telle détermination peut impliquer certaines dérives. Par exemple, toute « personne susceptible de porter atteinte à l’ordre public » peut être incluse dans Edvige… mais aussi dans Cristina, comme l’a indiqué la ministre de l’Intérieur en juin dernier. Selon Michèle Alliot-Marie, la grande délinquance et le terrorisme peuvent être liés dans le cadre d’événements comme les émeutes des banlieues, qui se sont produites en 2006. Le fichage des mineurs pourrait donc être lui aussi inclus dans Cristina. Une possibilité que le gouvernement s’est bien gardé d’évoquer.

    Alors que le président s’est engagé mercredi à lever toutes les inquiétudes suscitées par le fichier de police Edvige pour tenter de désamorcer la polémique, il se refuse à transiger sur le fichage des mineurs, mais aussi sur Cristina. Après une réunion de crise tenue à l’Elysée mardi soir, Michèle Alliot-Marie a entamé des consultations avec les associations, syndicats et responsables politiques. Mais Cristina ne semble pas être à l’ordre du jour de ces discussions. Au contraire, les préoccupations des acteurs entendus par la ministre de l’Intérieur semblent bien éloignés de l’anti-terrorisme. Ces derniers jours, les inquiétudes, qui ont émergé, concernent le fichier des personnalités et les questions de santé ou d’orientation sexuelle. Soucieux d’éteindre la controverse, Nicolas Sarkozy a remis en cause mardi soir l’utilité des profils sexuel et médical. Concernant la pertinence du fichier « personnalités », le président a ironisé, soulignant que le « Who’s Who » suffisait. Mais sur Cristina, silence radio…  »

    Question subsidiaire : pourquoi des noms de femmes …?? :face:

  19. Christina, Edvige …
    Derrière de jolis prénoms féminins, bien anodins, se cachent des choses terrifiantes.
    Un peu comme derrière les jolis noms que l’on donne aux cyclones en zone tropicale …

  20. La stratégie gagnante énoncé par Robert n’est pas née d’hier.
    Ne serait-ce pas celle pratiquée dans les souk lors des marchandages ?
    Sarko est un malin (Il paraît qu’il est très intelligent) et l’a appliqué à la politique (Ce n’est pas le premier d’ailleurs !).
    Ce qui laisse à penser qu’au sommet de l’état, « c’est le souk ! ».

  21. On n’arrête pas de nous faire le coup de : « Mais ça a toujours existé, c’est pas nouveau, faut pas vous en faire ! »
    Toi, Etincelle, tu en remets une louche : la stratégie du pouvoir, ça n’est qu’un souk, c’est-à-dire un marché ordinaire des pays arabes (!), bref de la babiole pour touriste.
    Alors, faudrait savoir si c’est grave ces putains de fichiers ou si c’est du pipeau ?
    En tout cas j’en ai marre que sur ce blog aussi le tranquillisant généralisé qui sévit ailleurs tente là aussi de nous endormir en déniant une quelconque importance à ce qui ne cesse de nous inquiéter depuis les OGM jusqu’aux fichiers de police !

  22. Mais, Yves, il ne s’agit pas de mettre un terme à la lutte contre le terrorisme. Il s’agit seulement que la nécessité de cette lutte ne serve pas de prétexte au musellement des libertés publiques. Tu comprends la nuance ?
    Personne n’exclut que cela passe éventuellement par l’établissement d’un fichier de police, mais les conditions d’inscription à un tel fichier, sa pérennité et son utilisation doivent être clairement et démocratiquement définies et inscrites dans la loi.
    Faute de quoi, la possibilité est ouverte qu’un pouvoir discrétionnaire en fasse un jour un usage contraire à l’intérêt des citoyens. C’est clair ?

  23. Tiens une petite récréation au sujet de a société de contrôle.
    Un mien voisin a lu un bouquin qui relate par le menu les attentats du 11 septembre, du sordide au détail technique.
    On y découvre que lorsque la défense aérienne, lancée sur une mauvaise direction, apprend trop tard le sens de l’attaque, l’état major, au moment où la situation est considérée critique, demande à tous les avions de se poser.
    Seul un avion reste en l’air : celui du président Bush, Air Force One.
    Ce qui est apparu à la suite de cette décision qui apparaît raisonnable est pour le moins surprenante. En effet, tous les avions de type boeing sont équipés d’une station météo qui retransmet ses informations, rendues disponibles par le biais du Web, cartographie en temps réel à l’appui.
    Sur la carte de localisation des sources d’émission, au moment où tous les avions étaient cloués au sol, un point lumineux, seul, unique, éclairait le ciel étasunien : celui d’Air Force One ! Incroyable non ?!
    C’est pourtant vrai : le contrôleur suprême pouvait être contrôlé, y compris par Al-Qaïda…

  24. Tiens, Christophe, je m’attendais à ce que tu fasses un lien éventuelle avec le sujet qui nous occupe, celui de « La liberté bafouée », mais point.
    Etonnant, non ?
    Ah, oui, encore une récrée…
    Pourtant, il me semble que tu tenais un fil sur l’inefficacité de la société de contrôle.
    Mais qui croira que le terrorisme est le sujet principal de ce contrôle-là ?
    Si tel était le cas, irait-on ficher le syndicaliste ou le responsable associatif du coin ? Irait-on leur chercher des poux dans le sexe ou la religion ?
    Quant à Bush dans son putain d’Air One, il a assez fait de mal comme ça. Il s’est servi de la tragédie du 11 septembre pour s’approprier effrontément le pétrole irakien.
    Il peut crever en puanteur de damnation.
    A propos des odeurs liées à la mort et autres insondables bêtisiers :
    http://www.dailymotion.com/relevance/search/perles%2Bdu%2Bbac%2B2008/video/x5tr1h_perles-du-bac-2008-guerre-de-cent-a_fun

  25. Avec des termes aussi flous que « susceptible de porter atteinte à l’ordre public » Edvige peut ficher n’importe qui , serait-on tous susceptible d’être des terroristes pour ce gouvernement , la paranoïa des Américains est-elle entrain de gagner la France de Sarko ???

  26. On le voit, il suffit de poser une question à un flic pour être « susceptible de porter atteinte à l’ordre public” …

  27. Même éloigné par biglotron interposé, rassure-toi Robert, j’ai bien perçu ta colère grandissante ainsi que les justes préoccupations sous-tendues (pas trop tendues j’espère ?). Tiens même ce mot si on lui ajoutais un tiret pourrait devenir dangereux non ? Pré-occupation…
    Liberté bafouée… évidemment, et j’ai été très rapidement signataire de la pétition sans trop me poser de questions, tant je trouve cette volonté de classer, suspecter, dangereuse. J’ai même, comme il m’arrive parfois, regardé qui avait signé pour y trouver la présence rassurante de personnes connues.
    Ma colère est grande depuis bien longtemps, face aux dérives que trop peu condamnent ouvertement, et que beaucoup ne contestent même pas. C’est une des raisons de l’absence de virulence de ma part : échaudé peut-être, consensuel je ne crois pas, mais soucieux de voir émerger une nouvelle conscience politique, oui !
    On ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif. Les difficultés gagnent les classes moyennes, ceux qui étaient dans la merde vivent des situations de plus en plus critiques, les critiques professionnels (les médias notamment) ferment leur gueule : difficile de mordre la main qui te nourrit.
    Il me semble que depuis longtemps une forme de résistance passive est à l’œuvre dans ce pays, elle a permis de subsister jusque-là, alors qu’ailleurs bien des valeurs humaines ont été mises à mal, suscitant une réflexion inexistante chez nous, ou induisant de nouvelles dérives.

    La France est dans le coma, alimentée par un discours presque unique et je me demande si les quelques vitamines que distillent ça et là quelques énergumènes, salvatrices, ne servent finalement pas un ennemi plus malin et plus déterminé que l’on pourrait croire, ainsi qu’à perfuser inutilement un mort-vivant que l’on devrait rebaptiser gauche-droite. Je ne supporte plus du tout cette opposition, elle n’existe pas et la discussion qui s’est tenue après la publication sur ce blog au sujet de la mort (Il est des jours où…) me paraissait dépasser fort justement ce triste, car faux, clivage.
    Je n’espère plus grand chose à ce jour de ce qui advient et qui adviendra encore un moment… sauf qu’effectivement, avec certains remparts enfoncés, quelques dégoûts ruminés, de nouvelles consciences viennent. Foncièrement attaché à l’humain tout en assumant de mieux en mieux ma misanthropie, je ressens le même plaisir que la vigie qui découvre une nouvelle terre.
    Manquerait plus qu’un petit gaulois survitaminé vienne me pêter mon rêve !
    Les gau… les gau…gau… les gaulois !
    Les gau…gau, les gogos !
    Sarkozix nous les brise, c’est d’accord, mais à son insupportable arrogance s’ajoute une immense puérilité qui ne lui appartient pas entière : il a ainsi d’un revers de la main, par exemple, su renvoyer les vieux soixante-huitards, même plus au courant de leurs valeurs. La confusion est totale, et elle se vend bien dans les médias.

    Allez Robert, de nouveau ma proposition : je dispose d’une quantité fort conséquente de potion magique, sans doute même beaucoup trop pour l’humanité entière. T’en veux ?
    Mais avant, constate toi-même les effets indésirables !

    Et comme le disait si bien Bernard : si Antoine Pinay, Robert plante !

  28. Si je suis, Christophe, plutôt d’accord avec le début de tes propos, je persiste cependant à croire au clivage entre droite et gauche.
    Rien ne serait pire, à mon avis, que de verser dans le cynisme « Tous pareils, tous pourris ».
    Céline, Drieu La Rochelle et d’autres le firent, on sait ce qu’il advint.
    Contre tous ceux qui s’étant planqué durant l’Occupation n’eurent de cesse de dénigrer après coup la Résistance, je reste fidèle à la mémoire de Jean Moulin, Lucie Aubrac et Manouchian.
    Que certains pseudo-soixantuitards en aient fait ultérieurement profession perverse, que certains frustrés d’avoir raté l’événement ne manquent pas depuis une occasion de lui cracher dessus… par le passé comme présentement, ainsi vont les choses : désolantes.
    Mais, te voir emboiter le pas au Grand Lui pour jeter une génération entière dans une même poubelle à ordures, m’afflige profondément.
    Etant, ainsi que quelques autres, resté fidèle aux valeurs qui nous animaient alors, je reçois tes paroles comme une injure personnelle.
    Alors, pour poursuivre dans la même veine, l’ajouterai tristement à  » Si Antoine Pinay, Robert plante… et Christophe colon ! »
    Maintenant, si je me suis mépris sur le sens de ton propos, éclaire-moi. Cela vaudra, sois-en assuré, toutes les potions magiques du monde.

  29. Une nuit d’insomnie méditative pour conclure ceci :

    Ce n’est pas parce que l’abjection est de ce monde qu’il faille s’en repaître au point que l’esprit n’exhale plus que puanteur.
    Il convient au contraire de cultiver la vie.

  30. J’ai relu trois fois le texte de Christophe et je ne vois pas qu’est ce qui, dans ce texte, ait pu mérité cette volée de bois vert. Et je ne vois vraiment pas en quoi il y a injure personnelle.
    C’est le passage sur le clivage gauche-droite qui t’a amené à cette réaction, Robert ? A une époque où une bonne partie de la gauche a rallié les thèses libérales et ne s’en réfère plus à ses valeurs habituelles, force est de constater qu’aujourd’hui les cartes sont brouillées, à la fois par les partis politiques et par les médias qui augmentent la confusion ambiante. Alors, dire que ce clivage n’a plus la même signification qu’autrefois, qu’il est des sujets qui dépassent le cadre de ce clivage, ne revient pas à dire « tous pareils, tous pourris », c’est un raccourci trop facile.

  31. J’aimerais bien que tu m’aies lu également trois fois, Bernard.

    La phrase qui m’a fait tilter sur gauche-droite est :
    « Je ne supporte plus du tout cette opposition, elle n’existe pas… ».
    Que la gauche soit en crise est une évidence. Que cela signifie sa disparition est un parti-pris pour moi inacceptable. Et que j’y voie la marque d’un cynisme politique si communément répandu ne devrait pas t’étonner. Mais là n’est pas l’injure.

    C’est sur : « il a ainsi d’un revers de la main, par exemple, su renvoyer les vieux soixante-huitards, même plus au courant de leurs valeurs. » que je me sens personnellement offensé. Et je prends le soin de dire pourquoi :
    « Que certains pseudo-soixantuitards en aient fait ultérieurement profession perverse, que certains frustrés d’avoir raté l’événement ne manquent pas depuis une occasion de lui cracher dessus… par le passé comme présentement, ainsi vont les choses : désolantes.
    Mais, te voir emboiter le pas au Grand Lui pour jeter une génération entière dans une même poubelle à ordures, m’afflige profondément.
    Etant, ainsi que quelques autres, resté fidèle aux valeurs qui nous animaient alors, je reçois tes paroles comme une injure personnelle. »

    Tu comprends mieux maintenant ?

  32. Hé bien, la phrase sur les vieux soixante-huitards de Christophe ne me choque pas du tout.
    Quand on voit le précédent congrès du PS, on se rend compte, à travers de ce qu’on a pu lire, qu’il n’a pas été fait référence aux valeurs de la gauche, et notamment à celles qui ont sous-tendu 68. Les propos qui ont été tenus par les uns et les autres (qui sont presque tous d’anciens soixante huitards ne l’oublions pas), montrent qu’eux-mêmes ont d’une manière ou d’une autre enterré cet héritage soixante huitard. Et si la gauche jette elle-même à la poubelle son histoire parce que « mondialisation oblige », où va-t-on ?

  33. Tu m’as vu, moi, jeter l’héritage à la poubelle ?
    Alors, il ne faut pas me renvoyer à ce lamentable PS dans lequel je ne puis en rien me reconnaître.
    C’est une génération entière qui est visée par Christophe (LES SOIXANTE-HUITARDS), génération à laquelle j’appartiens que je le veuille ou non et c’est dans cet amalgame que réside l’injure.
    OK ? Alors quand une telle opprobre est ainsi jetée, je m’insurge.
    Tu ne comprends toujours pas ?

  34. Non, je dois être con. Je ne vois toujours pas en quoi dire que Sarko a su renvoyer les soixante huitards, même plus au courant de leurs valeurs … est une hérésie. C’est un constat. Un triste constat. Point barre. Le quarantième anniversaire de 68 a été une triste grand messe au cours de laquelle les responsables politiques, anciens soixante huitards, n’ont pas revendiqué les valeurs de l’époque. Et force est de constater qu’ils sont frappés d’amnésie. Et Sarko a lui même brouillé les cartes. Et les médias aussi. Dire tout cela n’est pas une insulte à la petite partie de cette génération qui s’est reconnue dans les événements de 68.

  35. Le clivage droite-gauche ne doit pas être ramené à toutes les sauces.
    Il y a des valeurs -liberté, égalité, fraternité – qui sont partagées de part et d’autres, ne l’oublions pas, c’est le fondement même de la République. Bien sûr, ensuite, il y a les faits récents qui montrent que Sarko s’assoit sur certains de ces principes. Mais il n’est pas inutile quand même de rappeler que la gauche (dont je me sens faire partie) n’a pas le monopole de ces valeurs.
    Et puis il y a des sujets qui dépassent ces clivages. Et il me semble que c’était aussi ce que voulait dire Christophe.

  36. Je suis sincèrement désolé que tu n’entendes pas ce que je dis.
    Dans ces conditions, il me paraît inutile de poursuivre ce débat.

  37. Holà !

    Désolé de t’avoir offensé Robert, ce n’était pas le sens de mon propos. Comme à chaque fois que l’on généralise, que l’on met tout une diversité dans un même sac, il y a erreur, et je l’assume. Je me reconnais des accointances avec l’esprit de 68, mais comme pour tous les événements, bien des conneries ont été dites et surtout, bien des personnes qui ont dansé à l’époque n’avaient pas compris la musique. C’est ainsi.
    A Bernard comme à toi je tiens à dire la chose suivante : la colère ou la virulence ne me gênent pas et je suis même content de la voir s’exprimer, pas parce que je souhaite provoquer, mais plutôt parce qu’il y a sûrement une chose intéressante à éclaircir dans cette discussion, il me paraît difficile d’être en profond désaccord avec l’un d’entre vous. Au fait Robert ! Tu en avais marre du ronron apparent de ce blog non ?! Fallais pas m’appeler ! Pour ne pas verser plus dans l’humour balisé, je vais juste le décrire le Smiley que je souhaite ne pas insérer ici : une sorte de soleil avec une auréole, celui qui se trouve à côté de la tête de mort. Ce que j’écris n’est pas l’évangile !
    Pour avancer, je crois qu’avoir dit « vieux soixante huitard » était maladroit, je comprends la rogne de Robert, mais ce n’était évidemment pas la cible, j’apprécie généralement beaucoup ses commentaires tout en ressentant bien la jeunesse en lui, celle de la colère : n’est-ce pas là ma plus grande maladresse !

    Bon.
    Il me semble que le danger dans notre petite controverse réside en deux choses :
    – clarifier ce que veux dire gauche et droite… bon courage, je crois que ça pourrait être utile mais que nous serions plus efficaces ailleurs.
    – surtout ne pas croire qu’en disant une chose on rejoint Sarkozy : comme il dit tout et son contraire, tout en exprimant les critiques avant qu’elles émergent et en expliquant rien pour que nous bâtissions à sa place le sens de son action boulimique. Le grand Lui veut être tout, il n’est donc rien que ce que nous voudrons bien lui donner.
    Mais comme il ratisse large (pas très profond, partout et tout le temps, il lui arrive d’appuyer là où ça fait mal, c’est d’ailleurs une arme connue du pouvoir : la division. Et je reconnais ce pouvoir jusque dans les positions des soixante-huitards qui ont danser sans comprendre. Aujourd’hui, chez beaucoup de jeunes de la mouvance baba-cool, j’ai eu l’occasion de voir combien ils étaient souvent autoritaires et individualistes : c’est dire que l’âge ne fait rien à l’affaire, comme l’habit ne fait pas le moine. J’espère être compris maintenant.

    Cela ne retire pas à mon avis le sens de mon propos : que des gens de droite portent les meilleures critiques à sa grandeur, et que ceux de gauche endossent son habit pour retrouver de l’envergure est effectivement désolant, je crois que nous en sommes d’accord.
    Il faut donc clairement qu’une parole saine, ancrée dans la réalité, pour le peuple et par le peuple, puisse exprimer le sens d’une politique réelle. Les idéologies ne me suffisent pas, et si je reconnais la nécessité d’une pensée, il faut constater que les luttes de pouvoir ont pris le pas. C’est cela que je guette, que je vois émerger, en tentant d’oublier le manichéisme franco-Français.
    Je me sens de plus en plus con à vouloir défendre des valeurs de gauche, quand ces valeurs sont universelles, et je me sens plus anarchiste que jamais !
    Les réseaux du pouvoir, de la séduction me débèquetent y compris jusqu’au cœur du contre-pouvoir associatif, syndical, etc. La confusion est grande.
    Bref, si je dois emboîter le grand Lui, ça risque de lui faire mal !

    Allez Robert, tes colères me rassurent car elles sont aussi miennes, et je regrette que la colère t’aveugle : j’apprécie trop la profondeur de tes remarques, la vérité de tes émotions pour te ranger dans un sac.

    Tiens voilà peut-être une façon de mesurer l’humanité : l’incapacité qui est la nôtre de pouvoir ranger un individu dans un sac alors qu’il porte les valeurs fondatrices de la société des hommes. Revoilà donc cette question : quelles valeurs ? C’est la seule façon de porter haut et fort une critique et une action efficace contre les dérives de ce gouvernement.
    Reste encore après à trouver ceux qui vont retrousser leurs manches : Sarko tente de se faire passer pour leur maître suprême.

  38. Christophe, tes clarifications m’ont beaucoup touché et redonné chaud au coeur. Merci.
    Je ne suis pas trop en état de les prolonger là tout de suite, mais nous aurons certainement l’occasion prochaine d’échanger sur ces questions.

  39. Mais où étaient donc les socialistes ?
    Le journal Marianne nous apprend que la CNIL (Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés) a alerté à la mi-juillet, par courriers individuels, l’ensemble des parlementaires français sur les dangers d’Edvige. Aucun élu socialiste n’a réagi. Il aura fallu que cela s’emballe sur internet puis dans les médias pour que ce parti parte à la remorque de l’opinion. Facile donc aujourd’hui pour le PS de surfer sur l’opinion publique et de dénoncer Edvige, non ?

  40. Je crois surtout qu’au PS comme dans d’autres groupes d’intérêt, peu de choses suffisent à égarer un homme chez qui ces valeurs même existantes sont trop peu construites, vécues, ancrées.
    Et la chance d’une rencontre ou d’une réussite, qui satisfait des besoins ou des rêves de gosse solidement présents, eux, permet de retourner avec un peu plus de temps une personne honorable. Avec un zest de pression, une pincée de communication bien ficelée, certains en oublient leur mère.
    En tout cas deux constats : les rares PS que je connais présentent deux points communs troublants. D’abord ils reconnaissent un fonctionnement interne pour le moins archaïque avec une scission énorme entre national et local, ensuite ils se sont tous payé leur rêve de gosse sous la forme, en général, d’objets de luxe. Affligeant.
    Et je confirme ce que dis Marianne : ils n’avaient pas entendu parler d’Edvige !
    On pourrait rapidement en conclure qu’ils n’ont pas de saines lectures ou bien qu’ils subissent le lavage de cerveau dogmatico-libéro-consumériste.

    Pour contre-exemple, j’ai eu la chance de rencontrer des politiques courageux, efficaces, appréciés, travaillant plus le concret que des images… eh bien ils ne briguent généralement pas un deuxième ou un troisième mandat. Parcequ’ils ont la plupart du temps réussi leur entreprise, qu’il est de découvrir que nos bonnes idées peuvent nous rendre impopulaires sans une petite compensation… et parce que la meilleure compensation au travail reste le repos !

    Vous en connaissez vous, des petits garçons comme ceux que je pense voir ?!

  41. Je pense que chacun doit respecter ce que dit l’autre. Et je crois que quand bien même quelqu’un aurait envie de critiquer 68 ici sur ce blog (ce qui n’était pas le cas des propos tenus ci-dessus), il devrait être en état de le faire sans se faire agresser. Qu’y a-t-il de mal à dire que l’on est pas d’accord avec 68 ? Mis à part une attaque en règle qui a eu lieu il y a un peu moins d’un an sur ce blog à l’encontre des valeurs républicaines partagées par la droite et la gauche, il n’y a pas lieu d’insinuer que les gens qui parlent pourraient être des fachos. On est entre gens de bonne intelligence, non ?

    A la suite de l’affaire des smileys, on m’a appelé la semaine dernière pour me dire que l’on continuerait de venir sur ce blog mais uniquement pour y lire les articles. Quel dommage qu’on en arrive à ce que les commentaires riches de Christophe ou d’autres ne soient plus lus … ! Un autre mail reçu ce matin est du même tonneau mais en pire, la personne ne viendra probablement plus sur ce blog.

  42. Christophe, tu nous parles de politiques locaux courageux, efficaces, appréciés, travaillant plus le concret que des images … oui, j’en ai rencontré quelques-uns. Un peu plus à gauche certes (on voit que la gauche fait un vrai travail au niveau local, ce qui se traduit d’ailleurs assez bien dans les urnes) mais aussi à droite. Et là aussi, en milieu rural, la gauche n’a pas le monopole du courage, de l’efficacité, de la générosité, du concret …

  43. A propos de rêves de gosses… j’y repensais en allant acheter le pain.
    Je suis inquiet de voir à quel point aujourd’hui les enfants sont comblés de plaisirs matériels, y compris dans des familles peu aisées. Et j’ai bien peur qu’en leur ayant appris à obtenir tout et tout de suite, sans éprouver l’attente, la frustration, le manque aussi, ne soit un puissant destructeur de rêves. Une belle liberté bafouée, celle de rêver éternellement !

  44. Ne tombons pas tous dans le piège de l’intolérance , ne devenons pas ce que nous détestons le plus , j’ai été moi aussi traité de facho et d’imbécile étant d’une génération qui ne comprend rien et n’a jamais rien fais de bien dans ce pays , car j’avais fait une remarque sur ces gens qui « on fait » mai 68 , ces gars de gauche (enfin je crois !!) qui demandaient fortement des libertés et qui aujourd’hui les bafouent ou ne font rien pour les protéger !! Ce n’était juste qu’une observation d’un mec qui est né en mai 1968 et qui s’insurgeait dans ce dit article que l’on parque des êtres humains comme dans des ghettos parce qu’ils aiment se défouler sur une musique qui dérange un bon reste de la population ….
    Alors ce n’est pas ça qui va m’empêcher de venir sur ce blog , d’y blaguer , d’y faire des découvertes et de me délecter de beaucoup de commentaires très intéressent , même si des fois on manque de pertinence , c’est la vie on peut passer du rire :biggrin: aux larmes :sad:
    Et si en disant c’est la vie je suis un réactionnaire et bien tant pis , je le prend avec le sourire !!! :wink:

  45. Honnêteté, tolérance, amour, empathie, humilité, courage, humour, ça irait pour quelques valeurs étalées rapidement ?
    Avec une pincée de Smileys bien choisis pour les adeptes, ne vous privez pas !

    Un doute : comment ne pas être d’accord avec 68 ? C’est de l’histoire et rien ne peux l’effacer. J’ai une cousine qui est née en mai 1968 à Paris, ben personne n’a pu aller contre non plus. Même si le parcours maison-> clinique a été plus long que prévu, il semble que 2008 ait encore compliqué les conditions de la délivrance avec tant de maternités supprimées !

  46. A lire dans le dernier numéro de Télérama, un interview d’Alex Türk, directeur de la CNIL qui montre du doigt Edvige mais aussi et surtout des choses bien pires : la manière dont nous sommes suivis par le pouvoir, grâce à nos contributions sur internet, nos téléphones portables, nos cartes bancaires, les pass transport … qui permettent un traçage fin des personnes. Inquiétant !

  47. Un autre type de surveillance du citoyen qui a de quoi faire douter d’une effective liberté d’expression. J’en reste sans voix même si, pas naïf, je pensais bien cela possible et au moins pensable !
    Lisez le document PDF téléchargeable dans cet article http://scideralle.org/Appel-d-offre-Veille-de-l-opinion.html
    ainsi que les pas plus rassurantes réactions à cette nouvelle dans le Figaro.fr, une source trop peu exploitée sur ce blog !
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2008/11/12/01011-20081112FILWWW00557-education-veille-de-l-opinion-sur-internet.php

  48. C’est vrai que le Figaro est trop peu exploité ici sur ce blog. Cela dit, lorsque j’avais dénoncé le fait que les aides accordées au patronat étaient supérieures au montant du déficit de la France, c’est grâce au Figaro qui avait fait un excellent travail sur ce sujet. Pour une fois …
    Concernant l’appel d’offres dont tu parles, il y a eu des articles dans le Monde, dans Libé et dans l’Humanité au moins (si je me souviens bien). C’est assez effrayant. Mais en même temps, la boîte qui sera retenue ne pourra pas faire un travail conséquent avec un montant de marché aussi faible (120 000 euros, ça reste très faible pour ce genre de prestation). Mais il n’en demeure pas moins qu’un tel appel d’offre reste détestable sur le principe.

  49. Je me rappelle bien que le Canard enchaîné avait annoncé il y a quelques semaines que le nombre de gardes à vue avait atteint le chiffre hallucinant de 800 000 personnes sur une année, du jamais vu !

    Finalement, l’Etat confirme ce chiffre et admet ne pas avoir pris en compte 200 000 d’entre elles.

    http://www.liberation.fr/societe/0101616013-plus-de-200-000-gardes-a-vue-passees-sous-silence-en-2009

    Avouer, quand on pris en flag’, ce n’est pas très reluisant pour un Etat !

  50. Oui, une belle inflation.
    Et ce qui est inquiétant en plus de ces « stats », c’est la récurrence des témoignages qui détaillent certaines constantes :
    – insultes, menottes serrées et fouille au corps avec souvent des contusions
    – les plaintes de la part des policiers pour violences et dégradations, souvent infondées
    – le fichage systématique au STIC avec prise d’ADN, l’inscription y est facile, quant à la radiation… c’est un problème nucléaire !

  51. Au sujet des plaintes des policiers, il apparaît évident qu’elles sont exprimées pour museler toute rebuffade.
    La nouvelle loi sur le délit d’outrage permet ainsi les outrances, c’est triste.

    Pas reluisante cette procédure qui humilie des gardés à vue généralement relâchés (eh oui, et avec en général aucune suite judiciaire) et institutionnalise la maltraitance.
    J’éprouve un grand dégoût pour ces dérives dont les conséquences sont malheureusement connues.

    Il y avait aujourd’hui une émission de Mermet sur le sujet, édifiant !
    http://sites.radiofrance.fr/franceinter/em/labassijysuis/

  52. J’ai une amie qui a passé la nuit au poste (excès d’alcoolémie à 100 m de chez elle, elle était partie acheté des cigarettes je crois). Ses deux enfants (moins de 10 ans) étaient seuls et ont attendu leur maman toute la nuit. Elle n’est rentrée que le lendemain dans la matinée.

  53. Le lien vers l’émission fonctionne mais en cliquant sur « réécouter » rien ne se passe…

  54. Brind’paille, j’ai le même problème technique, mon ordi ne reconnait pas qu’il s’agit d’un flux audio et je n’ai pas réussi à résoudre ce problème.

  55. Moi non plus je n’arrive pas à réécouter des émissions de radios.
    Est-ce que quelqu’un qui s’y connait pourrait nous expliquer comment il faut faire ?
    En tout cas, la mauvaise aventure arrivée à l’amie de Bernard est tout à fait claire.
    Attention, quand vous êtes dans la rue, pas de regard de travers, pas de mot de travers, pas de comportement de travers, pas d’accoutrement de travers, … et oserais-je dire … pas une pensée de travers ?

  56. Je pense qu’il y a contradiction entre le discours officiel qui voudrait nous faire croire que les chiffres de la délinquance diminuent et le nombre des augmentations des gardes à vue qui a doublé en peu de temps. ça ne colle pas !

  57. La « culture du chiffre » est ce qui est arrivé à la police ces dernières années.
    Il y a en France aujourd’hui des quartiers de « non-droit ». Il ne faut pas se voiler la face sur le sujet (voir le nombre de bagnoles qui brûlent toutes les nuits). C’est dans les quartiers où il faudrait être le plus présent qu’il y a le moins de résultats chiffrés (justement car ce sont des quartiers difficiles et que la délinquance y est organisée). Il est donc plus facile pour la police d’aller faire du chiffre ailleurs, là où c’est infiniment plus aisé. Et pendant ce temps-là, les zones de non-droit deviennent encore plus des zones de non-droit.

  58. Décidément, le mouvement de répression de la liberté d’expression s’accentue ces jours-ci :
    http://savatier.blog.lemonde.fr/2010/07/31/du-rififi-chez-les-poulets/#xtor=RSS-32280322
    On se croirait aux heures sombres de la 3ème république. Dans les années 70, on se permettait de dire dix fois plus que ce qu’il y a sur cette soit-disant affiche subversive. Je ne sais pas où l’on va, mais on y va à la vitesse grand V.
    Qui est-ce qui a dit, au fait : « la meilleure forteresse des tyrans, c’est l’inertie des peuples » ?

  59. « Comme au temps de l’empire russe, on règne par oukase. »
    On aurait pu dire aussi : « comme au temps de Staline », mais ça …

  60. La liberté des autres étend la mienne à l’infini.
    Michel BAKOUNINE
    :ninja:

  61. Vous saviez que les journalistes du Figaro avaient voté jeudi une motion à l’unanimité pour dénoncer le fait que leur journal est devenu l’outil exclusif de Sarko ? Venant d’un journal de droite, c’est incroyable !
    Et ils le disent même très clairement en affirmant que le Figaro « journal d’opinion, n’est pas le bulletin d’un parti, d’un gouvernement ou d’un président de la République ».

  62. Les parents n’ont rien compris à l’éducation. Ben oui, la vie est à haut risque et nous sommes tous des condamnés à mort en sursis … y compris les mômes … :cwy:

    Ce n’est pas de les enfermer à double tour qui empêchera quoique que soit.
    Nous sommes passés d’un XIXème siècle où l’enfant était encore exploité et martyrisé à un XXIème siècle où les gamins sont surprotégés et surveillés.

    Ce manque de liberté est terriblement préjudiciable. :sad:
    Elle conduit à des adultes irresponsables et incapables d’affronter les aléas de la vie… Désolant ! :angry:

  63. « Les hommes naissent fous, libres et égaux en droit. »
    Collectif des 39 (inspiré de Samuel Beckett, j’imagine, et qui disait « Tous les hommes naissent fous, certains le demeurent. »)

  64. Suite au commentaire de Jean, je viens de faire une recherche rapide sur le sujet dans les principaux journaux. Et là, surprise : c’est dans les journaux de gauche (l’Huma par exemple) que l’on trouve le plus d’hommage à Simone Veil alors que Simone Veil est de droite. Je n’ai rien trouvé sur le Figaro mais je vais faire une recherche plus précise.

  65. Ça vaut la peine effectivement de célébrer l’événement : les femmes vont encore avorter à l’étranger, notre « planning familial » étant malheureusement bien dépouillé.
    A l’époque, Jean a raison de rappeler l’importance de ce texte, un pouvoir de droite vote une loi progressiste, en faveur de la santé et de l’équité sociale.
    A écouter, Simone Veil défend son texte devant l’assemblée à partir de la 27ème minute…
    http://www.ina.fr/video/CAF01039402/debat-a-l-assemblee-nationale-reforme-de-la-loi-sur-l-avortement-video.html

  66. Pour moi, Simone Veil est une très très grande figure de la droite (avec Philippe Seguin dont j’ai déjà parlé sur ce blog et Jean-Paul Delevoye que j’ai vu l’an passé lors d’un congrès).

  67. Finalement, en citant trois personnalités de droite que je considère comme de véritables Hommes (ou Femmes) d’Etat, pour moi qui suis homme de gauche, je ne suis pas sûr d’en trouver plus dans la partie gauche de l’échiquier politique. :angry:
    Enfin si, mais guère plus …

  68. Libère tes amies bafouées ! :ninja:
    Fou et liberé t’as mis bas, :pinch:

    C’est nul un contrepet qui ne sent rien, mais c’était pour le plaisir du 100ème commentaire sur un article indémodable.
    :wink:

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