Consommer « local »

Ce matin, il y avait comme chaque année la foire aux saveurs de Pouilley-Français. Les gens viennent y acheter les productions du coin : potirons, oignons, pommes, choucroute, fromages, charcuteries …

Il y vient habituellement 15 000 personnes mais le temps mitigé n’a sans doute pas permis d’atteindre ce chiffre cette année. Il règne dans cette foire, comme bien souvent dans ce genre de manifestation, une atmosphère bon enfant … aujourd’hui au son du cor des Alpes (oui, je sais, c’est pas très local).

Toutes les productions vendues à cette foire viennent du secteur.

Je crois que l’avenir de notre planète passe forcément par un recentrage de nombreuses activités au niveau local, surtout en ce qui concerne le secteur de l’alimentation. De toute façon, ce recentrage aura lieu dès que nous n’aurons plus les moyens énergétiques de faire venir nos légumes et nos fruits de l’autre bout de la planète. Et ce temps n’est peut-être pas si lointain. Alors, autant soutenir dès maintenant les petits producteurs afin qu’ils puissent créer, dans les années qui viennent, de véritables filières locales, notamment autour des centres urbains avec de véritables relations ville-campagne. Et notre société entière s’y retrouvera, que ce soit au niveau économique, social ou environnement.

Alors achetons local. Bio évidemment si c’est possible mais local !

25 réflexions au sujet de “Consommer « local »”

  1. A la grande surface qui est à côté de chez moi, le filet d’échalottes vaut 5,95 les 500 g, soit 11,90 le kilo. A la foire aux saveurs, j’ai acheté mes échalottes pour l’année entière, j’ai payé 17,50 un sac de 5 kg, soit 3,50 le kg. En grande surface, elles valent donc 3,4 fois plus cher que sur le stand du producteur jurassien qui me les as vendues. J’ai l’impression que c’est dans le domaine des fruits et légumes qu’il y a le plus d’abus sur les prix.

    Par ailleurs, je suis en train de consommer les dernières échalottes que j’avais achetées l’an passé à la même date à mon petit producteur. Je ne pense pas que je les aurais gardées aussi longtemps en les achetant en grande surface.

  2. C’est une triste et inconcevable vérité : les réseaux de la grande distribution ont réussi à nous faire croire qu’ils avaient des prix imbattables.
    Et c’est faux.

    Dans un autre registre et plus loin de la nature, avez-vous déjà réalisé à quel point acheter de la quincaillerie pouvait être moins cher chez de petits détaillants ? Vous achetez 5 ou 10 écrous bidules alors qu’il ne vous en faut qu’un… et je ne parle pas de ce que je vois à la déchetterie du coin. On y jette plus de télévisions que jamais ! On pourrait croire qu’elles ne marchent plus ou que les gens sont écœurés par la soupe médiatique, mais je crois plutôt que tout le monde achète de l’écran plat.
    Plat comme un électroencéphalogramme !

  3. Ah, Christophe, j’aurais un tas de choses à dire en écho à ce que tu écris… Mais je ne sais plus trop où j’en suis question blog.
    Peut-on encore s’y exprimer, malgré les longues vacances forcées qui s’annoncent ?
    Franchement, je ne sais pas. Mais comme j’ai quelque plaisir à te lire, je me laisse prendre à celui de te répondre.

    « Tout le monde achète de l’écran plat », dis-tu justement. Oui, tout à fait comme un enfant qui, fasciné par son nouveau jouet rejette le précédant qui a cessé de l’intéresser. Et comme il a aujourd’hui 10 fois, 100 fois trop de jouets il en arrive en définitive à se désintéresser de jouer tout court.
    Il en va de même pour beaucoup de « grandes personnes » (que le premier
    Wilheim Reich aurait appelé « petit homme » d’ailleurs) qui témoignent d’un comportement complètement infantile consistant à détruire aujourd’hui ce qu’elles ont adulé hier. Je suis prêt à parier que la majorité des téléviseurs déposés dans les déchetteries sont en parfait état de marche…
    Mais l’écran plat c’est tellement plus joli dans le salon pour égayer l’existence mesquine de M. et Mme Toulemonde ! En plus, comme sa consommation électrique représente plusieurs fois celle d’un écran bossu, et bien ça montre à M. et Mme Lesautres qu’on a jusqu’au bout les moyens de sa connerie hyper-consumériste.
    Et pareil avec sa baraque entourée de moquette et éclairée dehors au projecteur comme un camp de concentration la nuit, sa bibliothèque de livres jamais ouverts, son 4 x 4 dominateur, sa bonne femme peinturlurée, ses gamins déguisés en petits yankees, et sa grande gueule triste Sarko-lepéniste.
    Et le seul plaisir qu’il connaît encore est de détruire les derniers restes d’un monde qui s’éteint : c’est ainsi qu’il arrose régulièrement au Round-Up son gravier quand bien même pas un brin d’herbe ne s’y aventure (de mes yeux vu).

    Avec parfois, cependant, une infinie nostalgie pour des choses plus authentiques et qui, contre vents et marrées, persistent encore. C’est ainsi que samedi, à la Foire aux Saveurs, j’ai vécu une chose étrange. Prévoyant de faire des provisions pour l’année, nous sommes venus avec notre charrette à vélo. Cette charrette a été confectionnée il y a 30 ans au moins par un ami de mon âge, soudeur de profession, paysan par nature. Elle gisait au fond d’un hangar depuis des années. Toute rouillée, les bois vermoulus, les roues tordues et crevées. En deux heures, elle était poncée et repeinte à neuf. Une journée pour refaire ses boiseries. Quelques vides-greniers où dégoter une paire de roues à 5 € les deux et les jeux sont faits.
    Donc, nous voilà à Pouilley-Français. Les acheteurs avaient des paniers, au mieux de ces petites carrioles en fil de fer et à roulettes où quand vous avez mis une baguette, un pack de bière, une boite de lentilles et une salade, vous pouvez rentrer chez vous. Que pourraient-ils emporter ? Quand on sait les prix pratiqués sur cette foire et la qualité des produits, c’est avec un super-caddie qu’il faut venir. Pas avec un cabas en plastique. Mais, bon, ainsi va le monde : on visite un marché comme un salon des expositions et en rentrant on dépose sa télé à la déchetterie, puis on file à carrefour…

    Et bien, alors que je ne m’y attendais nullement, j’ai assisté à une chose incroyable. Les gens semblaient fascinés par ma charrette. Ils s’arrêtaient pour la regarder, pour la toucher. Certains y allaient de leurs commentaires complices. Deux vieilles dames racontaient que dans le temps on portait la bouille de lait à la fromagerie avec la même carriole. Un Monsieur riait au éclats au soudain ridicule de son cabas à roulette. Une jeune grand-mère blanche accompagnée de ses petits-enfants noirs me demanda même où elle pourrait trouver un tel engin qu’elle recherchait depuis longtemps. Je lui résumai l’histoire de mon spécimen…

    Je la vis repartir avec une infinie nostalgie pour des choses plus authentiques et qui, contre vents et marrées, persistent encore…
    A condition toutefois de les travailler et, surtout, de ne pas les abandonner en cours de route…

  4. CQFD !
    A Pouilley-Français, les électroencéphalogrammes ont encore du relief !
    Etonnant de voir aussi, à cette occasion, la longévité des objets ou des outils anciens : ils étaient conçus pour l’utilisateur, non pour le vendeur.
    Pour donner dans l’autre partie de ton message, je suis certain que la mise en veille de ce blog provoquera lui aussi le retour à l’usage de vieux moyens de communication (téléphone, courrier) avec peut-être moins d’effet pervers dans la communication et qui ont suscité quelques soubresauts ici ou là : ton, pseudo, fond et forme quoi…
    Cette remarque ne vaut pas particulièrement pour ce blog, mais j’ai constaté à de maintes reprises combien cette sorte de mélange « oral/écrit » qui caractérise les échanges sur le Net peut engendrer des conflits parfois infondés. Ce ne sont plus des courriers (temps de réaction parfois instantané), et ce ne sont pas non plus des coups de fil (expression limitée sauf peut-être smileys !). Les humains ont bien du mal à assurer la maîtrise d’une de leur plus élaborée caractéristique : leur langage.
    A force d’être si envahissant, il en devient souvent inaudible, et une bonne « comm » permet de faire passer une abominable chose.
    Vivent les simples : végétaux et animaux… dont l’homme, ce mammifère même pas en danger selon les critères de l’IUCN qui vient de rendre des bilans inquiétants.
    http://www.iucn.org/fr/congress_fr/index.cfm?uNewsID=1695

  5. Les AMAP ou Associations pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne, c’est tout simple dans l’idée : plusieurs consommateurs s’associent pour organiser une association qui permet à un maraîcher (pratiquement toujours bio) de leur fournir sa production.
    Il y en a une qui fonctionne depuis cette année à Besançon. Le jeune maraîcher s’est installé pour l’occasion. Il nous fournit un panier ou demi panier de légume par semaine. On s’engage sur l’année et la trésorière lui distribue nos chèques chaque mois. Il est sûr d’avoir cette trésorerie et d’écouler sa production (c’est lui qui a fixé le nombre de parts qu’il pouvait fournir). Nous avons chaque semaine des légumes bio cueillis du jour (deux distributions par semaine), pour un prix quasi identique à celui que je payais sur le marché (aux stands pas très chers).
    Bien-sûr, toute l’organisation est bénévole.

    La demande pour l’AMAP de Besançon a été telle qu’il y a assez de personnes pour en créer une deuxième. Le principe des AMAP, c’est aussi d’aider à la création de nouvelles AMAP en leur donnant des conseils.
    La difficulté est de trouver le maraîcher, et, quand il est trouvé, qu’il trouve des terres pour s’installer puisque s’il veut cultiver bio, il ne peut que reprendre des terres déjà en bio… ou attendre deux ans.

    Voilà qui change un peu nos habitudes : participer en donnant un coup de main (plusieurs sont allés aider Jean-Pascal à planter les poireaux), tenir à tour de rôle la permanence, et toute la paperasserie.

    Ce qui change aussi, c’est qu’on ne choisit pas ses légumes. On a forcément des légumes de saisons. Je pensais que ça m’ennuierait de ne pas choisir, et c’est l’inverse. Je trouve cela plus facile de me dire que j’ai ces légumes comme base et d’imaginer ensuite comment les cuisiner.
    Et à la distribution, on papote, on s’échange des recettes.

    Il faut dire qu’on récupère nos paniers à la brasserie artisanale d’un ami qui fait une excellente bière…

  6. tout ça alimente une réflexion que je me suis faite quand je vivais encore à lille: en bon citoyen consommant bio et local, je me demandais quelle était l’articulation de ces deux pratiques, et laquelle, le cas échéant, devait avoir le dessus sur l’autre. J’en suis arrivé à ce que Dupdup (dira-t-on désormais, dans les chaumières numériques, au coin de l’âtre éteint du blog, « feu dupdup »?) sous-entendait dans la conclusion de son article: consommer bio concerne finalement notre santé propre (autrement dit c’est un « plus », c’est contingent, dirait le philosophe). Consommer local est une nécessité, un acte social, en ce sens qu’il est lié à une représentation non de l’individu qui achète (qui mangerait bio pour sa santé et celle de la planète éventuellement) mais à une représentation de la société. Consommer local c’est agir consciemment dans le sens de la primauté de ce qui est commun, d’un modèle de société qui casse la distanciation du producteur au consommateur, de l’origine (production) à la transformation (digestion). Il n’y a pas besoin d’assurances, ni de système sanitaire de péremption des aliments, ni de tout un tas d’autres inventions-pour-que-toujours-les-mêmes-se-gavent, lorsqu’on connaît celui qui nous fournit la nourriture. Jusqu’à un certain point, nous pouvons accepter les yeux fermés le panier que nous fournit le producteur de l’AMAP. Jamais ce que nous achetons au supermarché. Je remarque d’ailleurs, comme je le fais toujours remarquer, que se nourrir au supermarché coûte plus cher.
    Dans l’immédiat tout d’abord, puisque il n’y a jamais de ristournes, d’économies d’échelle etc, et que, bien souvent, les produits sont réellement plus chers qu’au marché. Deuxièmement, les frais de santé et de divertissement afférents à ce mode de consommation font exploser les compteurs budgétaires au niveau individuel comme au niveau social, ou global.
    J’ajouterai que: le marché ou l’AMAP ou autre font vivre un tissu social, une humanité que, je le crois sincèrement, le consommateur qui se rend en grande distribution cherche à éviter.
    Propagande de l’individu roi.
    Saviez-vous, de même, que TOUTES les grandes surfaces et bon nombre de magasins de grande consommation diffusent, sous la soupe informent qu’ils appellent de la musique et qui innonde les lieux de consommation, des messages « subliminaux » du type « quand je prends j’achète » « je ne vole pas » et autres du même accabit?
    J’ajoute encore: je ne suis pas salarié, et donc vraiment vraiment pas très riche. Et pourtant, je n’achète au supermarché (ou épicerie) que ce qu’il m’est impossible de trouver ici, dans les cévennes: les pâtes, le riz, le sel.
    Et tous les soirs on mange et on boit comme des rois à la maison.
    Sauf en ce moment, qu’on fait la cure de raisins d’Oncle Dupdup.
    Bonnes bouffes à tous!

  7. Une amie vient de m’envoyer ce texte.
    Je ne résiste pas au plaisir de vous le faire partager.

    Nous y sommes

    par Fred Vargas

    Nous y voilà, nous y sommes. Depuis cinquante ans que cette tourmente menace dans les hauts-fourneaux de l’incurie de l’humanité, nous y
    sommes.
    Dans le mur, au bord du gouffre, comme seul l’homme sait le faire avec brio, qui ne perçoit la réalité que lorsqu’elle lui fait mal. Telle
    notre bonne vieille cigale à qui nous prêtons nos qualités d’insouciance.
    Nous avons chanté, dansé.
    Quand je dis « nous », entendons un quart de l’humanité tandis que le reste était à la peine.
    Nous avons construit la vie meilleure, nous avons jeté nos pesticides à l’eau, nos fumées dans l’air, nous avons conduit trois voitures, nous avons vidé les mines, nous avons mangé des fraises du bout monde, nous avons voyagé en tous sens, nous avons éclairé les nuits, nous avons chaussé des tennis qui clignotent quand on marche, nous avons grossi, nous avons mouillé le désert, acidifié la pluie, créé des clones, franchement on peut dire qu’on s’est bien amusés.
    On a réussi des trucs carrément épatants, très difficiles, comme faire fondre la banquise, glisser des bestioles génétiquement modifiées sous la terre, déplacer le Gulf Stream, détruire un tiers des espèces vivantes, faire péter l’atome, enfoncer des déchets radioactifs dans le sol, ni vu ni connu.
    Franchement on s’est marrés.
    Franchement on a bien profité.
    Et on aimerait bien continuer, tant il va de soi qu’il est plus rigolo de sauter dans un avion avec des tennis lumineuses que de biner des pommes de terre.
    Certes.
    Mais nous y sommes.
    A la Troisième Révolution.
    Qui a ceci de très différent des deux premières ( la Révolution néolithique et Révolution industrielle, pour mémoire) qu’on ne l’a pas choisie.
    « On est obligés de la faire, la Troisième Révolution ? » demanderont quelques esprits réticents et chagrins.
    Oui.
    On n’a pas le choix, elle a déjà commencé, elle ne nous a pas demandé notre avis.
    C’est la mère Nature qui l’a décidé, après nous avoir aimablement laissés jouer avec elle depuis des décennies.
    La mère Nature, épuisée, souillée, exsangue, nous ferme les robinets.
    De pétrole, de gaz, d’uranium, d’air, d’eau.
    Son ultimatum est clair et sans pitié :
    Sauvez-moi, ou crevez avec moi (à l’exception des fourmis et des araignées qui nous survivront, car très résistantes, et d’ailleurs peu portées sur la danse).
    Sauvez-moi, ou crevez avec moi.
    Evidemment, dit comme ça, on comprend qu’on n’a pas le choix, on
    s’exécute illico et, même, si on a le temps, on s’excuse, affolés et
    honteux.
    D’aucuns, un brin rêveurs, tentent d’obtenir un délai, de s’amuser encore
    avec la croissance.
    Peine perdue.
    Il y a du boulot, plus que l’humanité n’en eut jamais.
    Nettoyer le ciel, laver l’eau, décrasser la terre, abandonner sa voiture,
    figer le nucléaire, ramasser les ours blancs, éteindre en partant, veiller à la paix, contenir l’avidité, trouver des fraises à côté de chez soi, ne pas sortir la nuit pour les cueillir toutes, en laisser au voisin, relancer la marine à voile, laisser le charbon là où il est, – attention, ne nous laissons pas tenter, laissons ce charbon tranquille – récupérer le crottin, pisser dans les champs (pour le phosphore, on n’en a plus, on a tout pris dans les mines, on s’est quand même bien marrés).
    S’efforcer. Réfléchir, même.
    Et, sans vouloir offenser avec un terme tombé en désuétude, être solidaire.
    Avec le voisin, avec l’Europe, avec le monde.
    Colossal programme que celui de la Troisième Révolution.
    Pas d’échappatoire, allons-y.
    Encore qu’il faut noter que récupérer du crottin, et tous ceux qui l’ont
    fait le savent, est une activité foncièrement satisfaisante.
    Qui n’empêche en rien de danser le soir venu, ce n’est pas incompatible.
    A condition que la paix soit là, à condition que nous contenions le retour
    de la barbarie -une autre des grandes spécialités de l’homme, sa plus aboutie peut-être.
    A ce prix, nous réussirons la Troisième révolution.
    A ce prix nous danserons, autrement sans doute, mais nous danserons encore.

    Fred Vargas
    Archéologue et écrivain

  8. J’avais déjà reçu ce texte reçu il y a quelques mois (je l’avais d’ailleurs mis de côté pour faire un article, mais c’était pendant ma pause hivernale et après j’ai zappé …). Ce texte est très fort !

  9. Dans les pays pauvre, le gaspillage se produit généralement lors de la production en raison du manque de structures adéquates pour stocker la nourriture, tandis que dans les sociétés plus riches, le gaspillage se fait au moment de la consommation.

  10. 25% des aliments achetés par les ménages sont jetés ?
    Moi qui ne jette JAMAIS rien, je ne suis pas dans la moyenne, une fois de plus !

  11. Oui, mais pour les gens nouveaux qui ne me connaissent pas …
    Mais tu as raison, c’était quand même superflu !
    Comme la nourriture que je jette d’ailleurs ! :w00t:

  12. Avant dans nos campagne , on donnait les restes de nourriture aux cochons et aux poules . De nos jour ça va à la poubelle pour en faire des fumées toxiques . Voilà une des dérives de l’industrialisation de nos sociétés soit disant riches et développées ….. Il y a plus de 100 ans , Emile Verhaeren n’avait donc pas tort d’avoir peur de ces machines , source de rendement et de pollution …

    Au fait sur ce blog , qui achète ses légumes dans une AMAP ?

  13. Produisant 99 % de mes légumes, je n’achète pas de légumes à l’AMAP qui s’est constituée il y a deux ans sur Besançon.
    Anne, qui vient de temps en temps sur ce blog, est adhérente à cette AMAP. Elle en est très satisfaite.

  14. Dès que je suis en retraite, j’installe un poulailler autour de la maison. Pour avoir de bons oeufs surtout mais aussi pour éliminer mes restes non consommés (ou même des surplus de légumes car quand les courgettes ça donne, ça donne !).

  15. Juste une toute petite info : je serai au stand de la maison de la nature à la foire aux Saveurs de Pouilley-Français ce samedi 6 octobre, pour y faire la promotion du jardinage sans pesticides. La foire dure toute la journée et j’accompagnerai Emilie sur le stand de 9H à 12H.

  16. Je tenais un stand aujourd’hui à la foire aux saveurs de Pouilley-Français. A 13 H, on a été contraint de démonter le stand à cause de la pluie. Et en plus, tous les visiteurs avaient déserté le lieu … :angry:
    Cela dit, ça m’a permis de me reposer tout l’après-midi (ce qui est rare le week-end depuis la rentrée de septembre) :smile:

Laisser un commentaire

:D :-) :( :o 8O :? 8) :lol: :x :P :oops: :cry: :evil: :twisted: :roll: :wink: :!: :?: :idea: :arrow: :| :mrgreen: