Pause de longue durée

Voilà, ce blog s’arrête momentanément. Enfin, j’espère que ce n’est que momentanément …

Cette petite aventure qui marque le pas aujourd’hui, après la rédaction de 675 articles, m’a pris beaucoup d’énergie depuis deux ans et demi. Trop sans doute. Je sens aujourd’hui le besoin de me ressourcer auprès des miens, de rejouer un peu de musique, d’être plus près encore de la nature. J’ai besoin aussi de renouer avec la lecture (la gestion du blog ne me laissait presque plus le temps de prendre un bouquin).
J’ai surtout le besoin de faire une pause dans mes relations avec le web. Y compris avec l’actualité que j’ai suivie avec beaucoup d’attention les temps derniers sur le net. Je fais donc aussi une pause dans mes lectures de Rue89, de Marianne2 et du Monde.fr.
Ceux qui m’ont fait l’honneur de m’accueillir sur leurs blogs respectifs me pardonneront aussi pour le silence des prochains mois car je vais faire une pause envers les blogs amis. Je sais par avance que ces blogueurs amis comprendront ma décision de leur être infidèle.
J’arrête à un moment où je n’ai jamais eu autant de visiteurs (4 960 en septembre). Je préfère arrêter – question fierté peut-être – dans le haut d’une vague, avant que mon énergie ne faiblisse.
J’espère mettre à profit les quelques mois qui viennent pour retrouver l’énergie suffisante de repartir.

Rendez-vous donc le 1er janvier !

62 réflexions au sujet de “Pause de longue durée”

  1. Après ta bonne cure de raisin , l’énergie que tu sais transmettre reviendra j’en suis sûr , prend bien soin de ta petite famille en cette fin d’année .Etre avec des gens qu’on aime, cela suffit : rêver, leur parler, ne leur parler point, penser à eux, penser à des choses plus indifférentes, mais auprès d’eux, tout est égal.
    Et pour la musique nous serons au moins deux , je vais m’y remettre aussi …
    Je retourne à ma passion des oiseaux , passe quand tu veux .

    Kenavo ar wezh all l’ami

    Et lorsque je boirai une bonne bière , je lèverai mon verre et dirai :
    Yec’hed mat dit d’an holl Bernard !!! :wink:

    MERCI

  2. Non ! pas possible !
    Ouais pourquoi pas !
    Bravo, c’est un chef le Bernard …
    J’hésite entre les 3 réflexions et bien d’autres !
    Non, j’hallucine…je vais avoir du mal, même si je n’intervenais pas, quel plaisir chaque jour !
    Mais je te comprends, moi aussi je viens de lâcher…ailleurs, peut-être pour y voir plus clair et pour y gagner (j’aime pas ce mot) en sérénité. Mais c’est vrai que lorsqu’on se sent trop pris…j’allais dire piégé…il faut savoir dire stop !
    En fait, le tournis du à une bonne bière ou à un bon verre de rouge est un tournis qui nous aide à avancer…mais le tournis qui accompagne l’ivresse…mentale (?)n’a qu’une issue : le black-out.
    Est-ce que tu as mis une borne à ta pause ? c’est très rassurant pour les autres de savoir qu’il y a une borne, non ?
    Allez, encore bravo…mais on ne va pas en rester là, ya pas un gars de tous tes potes qui intervenaient qui voudrait reprendre le flambeau, d’une façon ou d’une autre ?
    Autrement, bien sûr…mais rien…ça va être dur.
    Oh,je trouve qu’il commence mal cet octobre 2008…vraiment…

  3. Si j’arrête pour l’instant tout contact avec le Net, je n’arrête pas pour autant de venir faire un tour de temps sur mon blog. J’ai toujours participé aux commentaires (mis à part quelques fois où j’ai pris de la distance quand ça frittait un peu), je ne vais donc pas ne pas être présent sur ces cinq derniers articles que j’ai mis en ligne d’un seul coup !
    Merci Yves et Michèle pour vos beaux mots.
    Michèle, viens faire un tour sur le blog le 1er janvier, il y aura peut-être du nouveau. Peut-être que oui, peut-être que non. Mais en tous les cas, il y aura un texte ce jour-là.
    Yves, si jamais je passe en Bretagne (ou toi en Franche-Comté, mais c’est peu probable, les Bretons viennent peu chez nous), un bière s’imposera … C’est con, je vais à Morlaix dimanche prochain pour trois jours, mais ça semble loin de chez toi …

  4. Yves et Michèle ont tout dit.
    C’est certain, « ça va être dur ».
    Inutile donc d’épiloguer.
    Encore une chose cependant : merci Bernard pour ces longs mois d’échanges qui te doivent tant.

    (Si tu souhaites une aide quelconque pour assurer l’intérim, tu décideras à qui confier la tache.)

  5. Ce n’est pas que c’est loin , mais je serai au boulot pour 5h30 le Lundi matin et le dimanche matin en Vendée… Vraiment dommage ! :sad:

  6. Tu as bien raison Bernard, de te recentrer sur tes vraies priorités, au moins pendant quelques temps et même toujours, pourquoi pas.
    Tu es le seul juge.
    Et si tu reviens le 1er janvier, eh bien ma foi, ce sera avec plaisir que je reviendrai moi aussi faire des petits tours sur ton blog.
    En attendant, profite à fond de la vie réelle.
    Amitiés (seulement) virtuelles.
    Etincelle.

  7. Me voila orphelin (off phe line). Sniff…. que vais je devenir, et quel coup de froid. Comme la cigale, j’ai blogué tout l’été, sans voir venir la fin de cette musique des mots. Heureusement la réserve est là, plein d’articles à lire et relire car je ne connais qu’un faible volume du blogadupdup.
    Bons vents, cher Bernard, et au plaisir d’une rencontre prochaine.

  8. Devant assumer une certaine dépendance à ton blog, je dois bien avouer que cette nouvelle me rend un peu triste.

    Mais à la réflexion, je suis satisfait des moments de partage vécus ici.
    S’ils doivent revivre tant mieux, et dans le cas inverse, vu le temps que l’on peut consacrer à ce petit plaisir via le clavier, je comprends et apprécie ton choix car s’adonner au Web est très chronophage : je n’ose imaginer les statistiques démentielles qui pourraient témoigner de ton investissement ! Le pire des capitalistes en serait vert de rage !

    Musique, lecture, nature… Mmmmm… ça c’est moins surprenant !
    Bravo pour la sagesse de cette décision (beaucoup ne savent pas s’arrêter ou marquer une pause) qui doit bien te coûter aussi, mais je suis sûr que vivre l’instant présent sera une très bonne chose pour les Dupdup.
    Plein de bonheur naturel, culturel… et harmonique à la tribu de ma part.

  9. Les 15 derniers commentaires (au lieu de 10) apparaissent désormais dans la colonne de droite. Si certaines personnes ont envie de revenir sur des articles anciens, ça permet ainsi de mieux discuter.

  10. Bon, j’aurais dû écrire avant de partir un article sur la crise financière. Alors que c’est devenu le sujet n°1 de l’actualité, il n’y a pas un seul article de mon blog se rapportant sur ce thème et qui permette d’en discuter entre nous.

    Alors pourquoi pas dans les commentaires du présent article ?

    Je crois que les libéraux on réussi à faire porter le chapeau aux autres. Les riches vont faire de très bonnes affaires avec cette crise (contrairement à ce qu’on nous raconte) et les contribuables paieront leurs errances et leur navigation à vue.

    Et dire que Sarko voulait instaurer ici, sur le modèle américain, le système des prêts hypothécaires …

  11. Pourquoi pas ?
    Sauf qu’il me semble avoir déjà commencé sur « koikisspasslaô ? » le débat sur la crise financière. Tu fais comment ? Tu déplaces les commentaires ici ? Ou tu les laisses courir là-bas ?
    Surtout que ton article de « Pause de longue durée » se terminait en nous donnant rendez-vous pour le 1er janvier. Pas très mobilisateur, hein, pour ouvrir un débat sur la crise du capitalisme ?
    Le titre ne me paraît pas très indiqué pour traiter d’une question où il y a tout lieu actuellement, non pas de se re-pauser, mais de harceler le pouvoir sur les contradictions insolubles dans lesquelles il est en train de se noyer (et nous avec !).
    Si tu es d’accord, il te sera très facile de déplacer les 6 dernières lignes de ton propos dans « koikisspasslaô ? » et de te détendre encore un peu plus, de te départir de la fonction de webmaster qui t’a tant occupé ces deux dernières années au point de t’épuiser.
    C’est qu’on a envie que tu reviennes en forme, en janvier, nous.

  12. J’ajoute que dans “koikisspasslaô ? », on visait les pays du nord si on veut, mais « lâo »c’est aussi Paris, Bruxelles, Londres, Tokyo, Pékin ou New-York.
    « Lâo », c’est le fric et le pouvoir !
    Donc le titre “koikisspasslaô ? », il est pas mal du tout pour causer de la crise, non ?

  13. Non, je préfère que ça soit sur cet article que sur un article qui est déjà finalement très ancien.
    Vous ne croyez pas, vous, que les libéraux ont intérêt à pousser le bouchon encore plus loin, en noircissant encore plus la situation, pour obliger la collectivité à injecter encore plus de fonds, dans le seul intérêt des financiers ?

  14. “koikisspasslaô ?” est du 29 septembre.
    “Pause de longue durée” est du 4 octobre.
    5 jours les séparent.
    Je ne crois pas dire de bêtise : le premier n’est donc pas « très ancien » par égard au second.
    Tu ne m’as donc pas convaincu.
    Bernard, pourquoi ne tiens-tu pas compte de mes arguments ?

  15. Ici ou là, l’essentiel est que le débat ait lieu.
    Je suis donc retourné sur “koikisspasslaô ?” pour en tirer ce qui a trait à la crise et l’ai rapporté ci-dessous :

    # Bernard dit :
    30 septembre 2008 à 8:26

    Robert, je lirai ton lien ce soir quand j’aurai le temps.
    Tout à l’heure j’ai entendu sur France Culture l’info suivante :
    Aux Pays-Bas, le gouvernement vient d’annoncer une nouvelle loi pour limiter le salaire des grands patrons. Au-dessus de 500 000 euros annuels, il y aura 30% d’imposition en plus que ce qu’il y avait jusqu’à présent. Par ailleurs, toute entreprise qui augmentera son dirigeant dans les mois qui précèdent le départ en retraite de celui-ci devra payer une taxe de 15% (du bénéfice de la société je crois). Cette loi sera applicable au 1er janvier prochain.
    Petit rappel : les patrons hollandais gagnaient jusqu’à présent deux fois moins que leurs homologues français. D’ailleurs, quand on dit que pour gagner beaucoup, il faut s’exiler de France, c’est faux. Les dirigeants français font partie du peloton de tête en matière de hauts revenus.

    # Robert dit :
    30 septembre 2008 à 9:42

    Tu fais bien, Bernard, de rapporter les infos de ce matin sur France-Culture (une excellente radio à écouter sans restriction).

    L’argument de la peur selon lequel il faudrait gaver les gros patrons pour qu’ils demeurent en France est non seulement un non-sens (car il y aurait immédiatement du monde pour occuper leur fonction) mais une honte (ils ne restent en France que pour le pognon et sont prêts à se vendre au plus offrant). Et bien, prenons-les aux mots, traitons-les comme des émigrés d’Ancien Régime, et qu’ils aillent donc se faire pendre ailleurs.

    De la sorte nos entreprises ne vivront plus dans la terreur de se voir délocaliser au détriment du marché de travail et de la production nationales.
    En outre, ces mondialistes ne se gênent pas pour importer et à commercialiser en France ce qu’ils produisent au bout du monde, au détriment de la balance des paiements, du déficit de l’état et de la situation général de notre pays.

    A l’image de ce qui se passe en Hollande, il faut absolument limiter leurs salaires, interdire toute forme de parachute doré et supprimer le bouclier fiscal.

    Et, surtout, surtout, il faut mettre à bas leur domination quasi exclusive sur les les médias.

    # Robert dit :
    1 octobre 2008 à 18:51

    La France est encore à ce jour la 5ème économie mondiale.
    Le fait qu’elle soit tombée au 14ème rang pour la recherche préfigure clairement la chute qui l’attend sur le plan économique.
    Pour la recherche comme pour de l’économie, le pouvoir en place est complètement atone.
    Cette politique essentiellement fondée sur la défense des privilèges ne tiendra pas encore longtemps.

    # Robert dit :
    3 octobre 2008 à 10:31

    Je suis sûr que les media vont nous amuser un bon moment sur la question de la récession. Cela va encore faire monter l’angoisse sociale. Et, dans l’angoisse, on a plutôt tendance à se soumettre à l’autorité. On voit donc d’où vient la manoeuvre.
    Non. Il s’agit de ne pas se laisser manipuler, de ne pas se laisser distraire des causes de la récession, de prendre conscience que celles-ci résident dans la spéculation effrénée d’un capitalisme devenu fou.
    Ceux qui ont provoqué puis laissé se développer la maladie ne sauraient en aucune manière en être les médecins. Les soi-disant remèdes qu’ils préconisent vont tout à fait dans le sens de l’aggravation du mal : les fonds publics vont servir à éponger les effets les plus scandaleux de la spéculation privée mais surtout à mettre davantage en selle les cavaliers*.

    * Cavalerie : “Opération fictive entre commerçants simulant une affaire pour se procurer de l’argent auprès d’une banque” (CNRTL)

    NB. Si j’apporte ces définitions, ce n’est pas par manie linguistique, mais parce que, quand on n’a pas le sens des mots on n’a pas non plus le sens des choses.
    Alors, le risque est grand d’entrer dans l’incompréhension du réel et dans le malentendu avec autrui.

    # Bernard dit :
    3 octobre 2008 à 10:44

    Puisque tu nous parles de capitalisme financier, je rappelle que Marianne sort demain samedi 4 octobre un numéro spécial de 124 pages (3 euros) intitulé : “LE CAPITALISME : ses folies, ses faillites, ses victimes – Quelles solutions pour sortir de la crise ?”

    # Brind’paille dit :
    9 octobre 2008 à 9:01

    Heureusement, ça ne peut pas nous arriver à nous, européens, Mr Trichet (quel nom prédestiné!) nous l’a affrimé sans répondre aux questions précises du genre : “la crise est-elle aussi importante en Europe qu’aux Etats-unis?”, réponse : “les Etats ont les moyens de faire face” … bon, c’est magique, donc tout va bien.
    Ca peut encore moins nous arriver à nous, français, Madame Lagarde (quel nom prédestiné!) nous l’a assuré hier, sans répondre aux questions précises du genre : “connaît-on exactement le montant des dettes des banques françaises?” réponse : “l’Etat ne permettra pas qu’un seul français perde un seul Euro” … tout va bien là aussi, donc.
    Dormez, braves gens! Comme le disait si bien une banque, il n’y a pas si longtemps: “votre argent nous intéresse” … on sait maintenant pourquoi!
    PS : tiens, je me demande quel écho ce slogan aurait par les temps qui courent …
    2è PS : beaucoup de dignité et de justesse dans le discours de Eva Joly (cf lien laissé par Robert).

    # Robert dit :
    10 octobre 2008 à 7:43

    Encore une excellente nouvelle.
    Georges Pébereau, ancien patron de la CGE (plus grande entreprise française) déclare que LA REVOLUTION EST POUR BIENTOT !
    On n’attend plus que l’oetincelleo !
    “Nous sommes, à n’en pas douter, dans une période prérévolutionnaire, au sens de 1789. Les cadres et, d’une façon plus générale, les classes moyennes, seront demain, comme les bourgeois naguère, les catalyseurs de la révolution.
    […] Il y aura de plus en plus de revendications et de moins en moins de moyens capitalistes pour les satisfaire et de moyens policiers pour les endiguer. Une étincelle suffira pour déclencher des mouvements irréparables.”
    Lire : “A quand l’étincelle de la révolution ?” (sic !), par Georges Pébereau
    http://www.lemonde.fr/opinions/article/2008/09/16/a-quand-l-etincelle-de-la-revolution-par-georges-pebereau_1095759_3232.html

    # Bernard dit :
    10 octobre 2008 à 8:01

    J’avais lu cet article il y a quelques semaines et j’avais d’ailleurs noté que Pébereau dénonçait aussi les sommes que l’Etat donne au privé et proposait de faire de grosses économies là-dessus.
    Tiens, à propos d’économies, les défenseurs du libéralisme qui viennent sur ce blog et qui montrent toujours du doigt l’Etat dépensier ne relèvent jamais mes propos sur les aides que l’Etat attribue aux entreprises (et qui sont supérieures au déficit de l’Etat) et que je propose de réduire. Car là est l’essentiel des économies à faire, et non dans la réduction du nombre de fonctionnaires.

    # Robert dit :
    10 octobre 2008 à 8:44

    Ben, oui…
    Mais, au fond, les quelques rares pro-capitalistes qui s’égarent sur ce blog, c’est qu’ils doivent drôlement se faire chier sur leurs propres blogs, non ?
    Il faut qu’ils soient vraiment paumés pour atterrir ici.
    Ou bien alors, ils sont carrément masos…
    En tout cas, c’est pas nous qui irons mâter leurs idées-chiottes !

  16. Robert, c’est parce que s’il y avait effectivement 4 jours seulement de différence, il y avait par contre 8 articles de différence, c’est difficile de discuter sur un article qui est en 9ème position. Et en plus, je n’avais pas le temps de faire un copié-collé, je partais à une réunion (eh oui, mes vendredi ne sont plus ce qu’ils étaient). Merci de l’avoir fait.

  17. On emploie souvent le terme de « bulle financière ». Que cache ce terme ? Il s’agit là de l’ensemble des transactions de l’économie financière. On trouve dans cette bulle financière les marchés des produits dérivés, les marchés de change et les marchés boursiers. Cet argent est virtuel, il n’existe pas vraiment. Beaucoup de gens ont l’impression que cet argent existe. Or lorsqu’une banque prête de l’argent, c’est de l’argent qu’elle n’a pas. Pour mieux comprendre le côté fictif de la chose, voici un chiffre que vous allez vite comprendre : la bulle financière représente 50 fois plus que le PIB mondial, facile donc de comprendre que tout ce qui est au-delà du PIB mondial c’est du vent …

    Et quand les Etats-Unis investissent 700 milliards de dollars pour sauver soit disant le système (ce qui représente l’équivalent de 10 ans de sécurité sociale de l’ensemble des Américains), c’est forcément en pure perte car c’est tellement peu comparé au montant de la bulle financière.

    Et, entre nous, une fois que le premier domino est tombé, entrainant le reste dans sa chute, ça sert à quoi de relever ce premier domino ?

  18. Mais Grand Dupdup rien ne t’oblige à nous rendre compte de tes moindres faits et gestes, que diable ! Trois jours, ce n’est rien… Plus, je ne dis pas, ça pourrait nous inquiéter.
    Si tu veux nous revenir tout frais et émoulu pour la Saint-Sylvestre, il va falloir t’émanciper un peu, bouffer autre chose que du raisin, t’imbiber régulièrement de spiritueux divers et raffinés, profiter de tes pérégrignations en Bretagne, Corse, Belgique, Italie… pour respirer l’air du large et des jolies nanas du coin.
    T’inquiètes, pendant que tu t’éclates, on garde la chaumière !
    Allez, amigo, bon voyage !

  19. Dans l’attente, je relis « Pause de longue durée » et je constate que si tu y dénombres les six-cents et quelques articles que tu as écrits, si tu t’excuses auprès de tes blogs amis, si tu évoques des scores records de visiteurs, tu n’as pas un mot pour ceux et celles qui durant ces années ont apporté leurs innombrables commentaires à ce blog. Un oubli de ta part ?
    Cela m’étonne un peu, aussi je préfère t’en parler…

  20. Le jour où j’écrirai des mots de remerciements, ce sera le jour de la fin de ce blog. Si je les avais écrits, cela aurait signifié que le blog avait peu de chances de repartir. Donc chaque chose en son temps …

  21. Précision : mon commentaire d’hier à 19h07 répondait à celui de Bernard à 17h17 et non à celui de 18h41.

    Martine a l’art de découvrir des documents passionnants. Celui-ci l’est particulièrement. Son rythme est alerte et la démonstration rigoureuse.
    Je m’emploie à le faire circuler.
    Martine, pourquoi n’interviens-tu pas plus souvent sur ce blog ?

  22. Il y a quelques mois, sur ce blog, avait eu lieu une discussion sur les retraites. Discussion que j’avais trouvée surréaliste mais je ne suis pas intervenu par manque d’arguments. J’aimerais bien que ceux qui défendaient alors ardemment le système de retraites par capitalisation ré-interviennent aujourd’hui sur ce blog et nous disent ce qu’ils pensent maintenant de la situation. Car ils semble bien qu’une partie des 71 milliards de réserve de ces fonds de capitalisation ait été placée dans des actions douteuses qui ont dégringolé ces derniers temps (cf. le Canard Enchaîné d’hier). Il semblerait que les dirigeants des caisses complémentaires sont très inquiets.
    Petite question non dénuée de fondement ; Et si ceux qui ont souscrit à ces fonds (dont les retraites complémentaires) et qui défendent ce système libéral étaient les premiers à ne pas récupérer leur mise ? Je ne suis pas certain que dans ce cas ils défendent encore longtemps leurs thèses libérales.
    On en saura plus quand on nous dira après coup les vraies conséquences de la crise.

  23. Dans un système capitaliste classique, les banques ont pour fonction de permettre un financement régulier et satisfaisant de l’économie. Dans un système capitaliste financier, elles se détournent de cette activité essentielle pour aller chercher un surcroît de rentabilité sur les marchés financiers. De là vient le problème. La crise économique actuelle que vit la France vient avant-tout de la non-implication des banques dans l’économie réelle. Il faut que l’Etat encadre mieux les banques et borne leurs activités en leur interdisant toute économie virtuelle.

  24. Voilà un politicien de ma génération , de plus du Finistère comme moi , aux idées qui me plaisent bien . Arrivera t-il à remettre la gauche sur de bons rails , il faut l’espérer …. à suivre !!

  25. Intéressant discours dans le paysage politique actuel… et notamment celui du PS.
    Vous qui le connaissez sûrement bien mieux que moi, savez-vous s’il livrait effectivement les mêmes idées AVANT la crise financière ? L’habitude chez les politiques étant l’opportunisme, j’aimerais en savoir plus sur son chemin.
    Je partage son avis sur Bernard Laporte : on en a jamais parlé sur ce blog je crois, mais c’est effectivement la droite bête !

  26. Salut Bernard,

    J’ai posté sur Grands Bluesman (2) et n’avais pas vu que tu faisais une pause. Donc pour cela, je m’excuse. :angel:
    Bonne pause.
    a+ odszen

  27. Quand la bourse baisse de 10%, il faudrait faire quelque chose ? Alors que quand elle montait de 10% il fallait soit-disant laisser faire …
    Qu’on m’explique la logique …

  28. Je pense à l’Italie…
    Une chanson de Lucio Dalla :
    http://fr.youtube.com/watch?v=C3Kv9C_UFF4

    Traduction :

    L’année à venir

    Cher ami, je t’écris comme ça je me distrais un peu
    Et puisque tu es très loin je t’écrirai plus fort.
    Depuis que tu es parti, il y a une grande nouvelle :
    L’année dernière est terminée désormais
    Mais quelque chose ici ne va toujours pas.

    On sort peu le soir même quand c’est la fête
    Et quelqu’un a mis des sacs de sable près de la fenêtre
    Et on reste sans parler des semaines entières
    Et à ceux qui n’ont rien à dire,
    Il en reste du temps.

    Mais la télévision a dit que la nouvelle année
    Sera porteuse de changement
    Et tous autant que nous sommes nous attendons déjà,
    Ce sera Noël trois fois et fête toute la journée
    Chaque Christ descendra de sa croix
    Et même les oiseaux seront de retour.

    Il y aura à manger et de la lumière toute l’année
    Et même les muets pourront parler
    Alors même que les sourds le font déjà.

    Et on fera l’amour, chacun comme il en a envie
    Même les prêtres pourront se marier
    Mais seulement à un certain âge
    Et sans grands désordres beaucoup disparaîtront :
    Ce sera peut-être les trop fourbes
    Et les crétins de tous les âges.

    Tu vois, cher ami ce que je t’écris et ce que je te dis
    Et comme je suis content
    D’être ici en ce moment
    Tu vois, tu vois, tu vois, tu vois
    Tu vois cher ami ce qu’on doit inventer
    Pour avoir de quoi rire
    Pour continuer à espérer.

    Et puis si cette année passait en un instant
    Tu vois, cher ami,
    Comme il serait important
    Qu’à cet instant je sois là aussi.

    L’année qui est sur le point d’arriver dans une année passera.
    Moi je suis en train de m’y préparer, voilà la nouvelle.

  29. Robert, je ne connaissais pas Lucio Dalla.

    En lisant le passage suivant – qui me semble prophétique à deux jours de l’élection américaine – je pense à Obama :

    « Mais la télévision a dit que la nouvelle année
    Sera porteuse de changement
    Et tous autant que nous sommes nous attendons déjà,
    Ce sera Noël trois fois et fête toute la journée. »

  30. Lucio Dalla est célèbre en Italie. Je le connais et l’apprécie depuis environ trente ans.
    Tu relèves, Bernard, une parole d’une totale actualité, écrite voilà trois décennies.
    Il y a encore bien des choses dans cette chanson et notamment, me semble-t-il, une espérance splendide en l’amitié.

  31. Oui, les chants d’espérance manquent cruellement en ce moment. En l’amitié mais aussi en l’Homme d’une manière générale.

  32. Puisque les champs d’espérance se font si rares, voila une raison de plus pour les cultiver.

  33. Et, voila, c’est fait !
    Un progressiste noir Président de la plus grande démocratie du monde !
    La plus belle victoire politique de ma vie.
    Après la bataille pour les droits civiques inséparable du combat contre la guerre du Vietnam, après la protestation contre l’intervention de la CIA dans le Chili de Salvador Allende et dans les autres pays de l’Amérique Latine, après l’écoeurement face à la situation des pauvres aux Etats-Unis comme dans le reste du monde, après l’allégeance de Sarkozy à cette crapule de George W. Bush, après…, après… enfin, la délivrance, enfin l’espérance !!!
    Entendu cette nuit à la radio ce propos d’un journaliste qui me fait rire depuis :
    « Nous allons nous intéresser au vide du sujet… euh, au vice du… euh… oh, ah… AU VIF DU SUJET ! … »

    Oui, oui, intéressons-nous au vif du sujet !

  34. Oui c’est fait, mais c’est un pays exsangue que récupère Obama : une économie ruinée, un système financier écroulé, des gens expulsés de leurs maisons par millions et deux guerres – perdues d’avance – sur les bras ! Il va lui falloir bien du courage et on sait déjà que les républicains vont lui faire tous les coups bas alors que le pays a besoin d’unité pour s’en sortir.
    Enfin l’Amérique a déjà tourné une page, c’est important, elle est probablement entrée dans une ère post-raciale, l’événement est éminemment historique.

  35. Beau parcours !
    Merci Bernard pour ce que tu as apporté, suscité, proposé, illustré…
    Immense travail, mais très chronophage. Trop. Le web peut devenir une drogue dont on a de la peine à se détacher.
    Je crois que tu prends une sage décision.
    Tes contributions ont circulé et elles sont enregistrées. Tu as sans doute fait des émules.
    J’ai suivi toute la nuit les résultats de l’élection présidentielle américaine :
    OBAMA est élu. Martin Luther KING avait rêvé, les électeurs de 2008 ont fait en sorte que ce dream devienne réalité.
    Jour historique heureux, mais pas de lendemains qui chantent. Les Etasuniens le pressentent et vont le comprendre très vite.
    Anyway ! Un jeune métisse, démocrate, va vite tourner la page Bush.
    C’était mon coup de coeur !
    A BERNARD je dis « see you soon ».

  36. Oui, ce fut une belle aventure. Celle de cette élection américaine avant tout. Mais aussi, pour moi, celle de mon blog. Merci pour ce témoignage d’un fidèle des débuts de ce blog. Et puis, blog ou pas blog, l’amitié continue, n’est-ce pas ?

  37. Son attitude ? Celle, je l’espère, d’un tueur assiégé par la police ! Et dans ce cas là, on sait la propension des flics américains à tirer les premiers.
    Obama prend d’énormes risques, c’est vrai, mais visiblement il poursuit un autre idéal que son petit bonheur douillet et minable. Il prend le même risque que Martin Luther King dont il se réclame explicitement. Il sait sans doute qu’à ne mettre jamais sa vie en péril, on sombre dans l’insignifiance.

  38. Je ne pense pas que pour Obama ce soit le KKK le plus dangereux , mais plus le gars isolé le flingue sous la main entrain de ruminer ses idées fascistes et ses envies de croisades !!

  39. Etrangement, le sentiment qui m’anime pour Obama est l’amitié.
    Pourvou que ça doure !
    En attendanr, j’ai pris une heure pour traduite une autre chanson de Lucio Dalla qui fait écho à l’amitié dans ce monde absurde :

    http://www.youtube.com/watch?v=RxYc27cvk7Y&feature=related

    Comme pour l’écoute d’un opéra de Monteverdi, par exemple, LES PAROLES EN ITALIEN (pour suivre, en écoutant la chanson et apprécier la beauté de la langue)

    Noi come voi
    aspettando che il sole smonti
    diciamo guarda che bei tramonti
    e tutte le sere.

    Noi come voi cercando qualcuno
    che incontri
    qualcuno che ci faccia piacere
    qualcosa di bello da vedere.

    In più a noi come voi
    mettiamo il caso
    se ci troviamo davanti qualcosa
    o qualcuno o addirittura un sorriso.

    Cosa possiamo noi come voi
    davanti a un sorriso
    davanti a due occhi due fuocchi due gocce
    due stelle del paradiso?

    E cosi è stato così
    che io e te adesso siamo qui.
    Trovati per caso ma ancora qui.
    Tenuti per mano
    un poco scherzando
    qualche volta imbrogliando.
    Chissà ancora per quanto
    saremo qui
    insieme aspettando
    un nuovo tramonto
    o la fine del mondo.
    Comunque cercando
    anche noi come voi
    qualche piccolo motivo in fondo
    qualche piccolo trucco per un mondo.
    Che a noi come a voi
    piace sempre di meno
    che piove senza nuvole
    anche quando è sereno.

    E cosi è stato così
    che io e te adesso siamo qui.
    Trovati per caso ma ancora qui.
    Tenuti per mano
    un poco scherzando
    qualche volta imbrogliando.
    Chissà ancora per quanto
    saremo qui
    insieme aspettando
    un nuovo tramonto
    o la fine del mondo.
    Comunque cercando
    anche noi come voi
    qualche piccolo motivo in fondo
    qualche piccolo trucco per un mondo
    per un mondo che a noi.

    Et LES PAROLES EN FRANCAIS, pour comprendre le sens et la beauté du texte :

    Nous, comme vous,
    Tandis que nous attendons le coucher du soleil,
    Disons ; « Regardes ces beaux crépuscules
    Et toutes ces soirées ! »

    Nous, comme vous, cherchons quelqu’un
    A rencontrer
    Quelqu’un qui nous fasse plaisir,
    Ou bien quelque chose de beau à voir.

    De plus, nous comme à vous,
    Prenons le cas
    Que nous nous trouvions devant quelque chose
    Ou devant quelqu’un, ou devant un sourire

    Que pouvons-nous faire, nous comme vous,
    Devant un sourire ?
    Devant deux yeux, deux feux, deux gorgées,
    Deux étoiles du paradis ?

    Et ainsi vont les choses
    Qui font que moi et toi, maintenant, sommes ici.
    Rencontrés par hasard mais encore ici.
    Nous tenant par la main,
    Parfois plaisantant,
    Parfois embrouillant tout.
    Qui sait combien de temps encore
    Nous serons là,
    Attendant ensemble
    Un nouveau crépuscule,
    Ou la fin du monde ?
    Et c’est ainsi que nous cherchons
    Nous aussi, tout comme vous,
    Quelque petit motif au fond,
    Quelque petit truc, pour un monde
    Qui à nous comme à vous
    Plaît de moins en moins,
    Un monde où il pleut sans nuage
    Y compris par beau temps.

    Et ainsi vont les choses
    Qui font que moi et toi, maintenant, sommes ici.
    Rencontrés par hasard mais encore ici.
    Nous tenant par la main,
    Parfois plaisantant,
    Parfois embrouillant tout.
    Qui sait combien de temps encore
    Nous serons là
    Attendant ensemble
    Un nouveau crépuscule
    Ou la fin du monde.
    De sorte que en cherchant
    Nous aussi, tout comme vous,
    Quelque petit motif au fond
    Quelque petit truc pour un monde
    Qui à nous…

  40. L’actualité ne nous donne pas tous les jours l’occasion de rire. Alors tiens, voici une petite histoire drôle : l’histoire de Ginette !

    A l’hospice, Ginette est la reine de la chaise roulante, catégorie plus de 85 ans.
    Elle adore foncer dans les couloirs, prendre un maximum de vitesse et les virages sur une roue.

    Parce qu’elle n’a pas toute sa tête, les autres pensionnaires tolèrent ses frasques.
    Certains, même, participent à son délire de reine de la route et de la vitesse.
    Un jour, alors que Ginette fonce dans le couloir, une porte s’ouvre et son copain Jacques s’avance vers elle, le bras tendu en criant :
    – STOP !… Rangez votre véhicule sur le côté et arrêtez le moteur !
    Ginette s’arrête immédiatement et Jacques s’approche :
    – Bonjour, Madame, pouvez vous me présenter votre permis et les papiers du véhicule ?
    Ginette farfouille dans son sac, sort un emballage de gâteau, un vieux ticket de métro et les tend à Jacques.
    – OK ! C’est en ordre, dit celui-ci, vous pouvez circuler. Aussitôt, Ginette repart en trombe sur sa chaise roulante….

    Plus loin, alors qu’elle prend son virage sur une roue, Hercule, un autre copain, se plante devant elle et demande :
    – Avez vous l’attestation d’assurance de ce véhicule ?
    Ginette regarde de nouveau dans son sac et tend à Hercule une feuille de salade. Celui-ci fait semblant d’examiner la feuille et dit :
    – C’est bon ! Vous pouvez reprendre la route, Madame.

    Ginette repart, tourne au bout du couloir et tombe sur Mimile, planté au milieu du couloir.
    II est nu et tient dans sa main, son sexe en érection.
    – Oh NON ! dit Ginette. Pas encore l’Alcootest !

    Elle n’est pas belle la vie…, en maison de retraite ???

  41. En écho à cette histoire en maison de retraite, une autre réponse à la question du vieillissement lue ce matin dans « La voix de l’Oranie » quotidien algérien d’expression frança

  42. … d’expression française donc :

    Un Chinois de 79 ans vole pour une vie meilleure en prison

    Daxin Fu, un vieil homme de soixante-dix-neuf ans a été condamné à deux ans de prison pour un vol effectué dans la gare ferroviaire de Pékin.
    Dans l’espoir d’être soignés en prison, Fu a supplié la cour de lui donner une peine plus sévère. Fu est un agriculteur de la province du Hunan, et
    tous ses frères et soeurs vivent une situation sociale difficile. Vieux célibataire, il n’a plus assez de force pour faire les travaux agricoles. Même si le comité du village lui a donné 600 yuans de subvention chaque année, il a du mal à joindre les deux bouts.
    Dans l’impossibilité de gagner sa vie, Fu a décidé de faire connaître son problème d’une façon étonnante: en commettant un vol à Pékin. Il a ainsi volé une femme le 8 septembre dernier et il a été officiellement arrêté
    dix jours plus tard. Le 24 novembre, le tribunal a condamné le vieil homme à deux ans de prison et à une amende de 6000 yuans. Fu a dit qu’il savait qu’il était mal de voler, mais qu’il était trop vieux pour gagner sa vie. Il affirme qu’il se comportera correctement et espère rester dans la prison
    en tant que travailleur, en n’ayant ainsi plus d’inquiétudessur son avenir. Li Helin, un chercheur à l’Académie des sciences sociales de Pékin, a noté qu’il s’agissait là d’un cas unique. L’État a pris note des problèmes de soins pour les personnes âgées dans les zones rurales et a pris des mesures
    pour régler le problème des personnes qui n’ont pas de dotation d’assurance. Parce que le soutien de leur propre famille est la principale source de soins pour les personnes âgées dans les régions rurales
    de la Chine, l’État n’avait eu jusqu’à présent que des mesures spéciales de secours ciblant les plus pauvres qui n’avaient pas d’enfants.

  43. La situation en Chine est difficile à bien des égards. Je pense que les libéraux français qui font de ce pays un pays modèle, fascinés qu’ils sont par la croissance à deux chiffres, ont de la merde dans les yeux …

  44. Plus que de la merde dans les yeux, ce sont des yeux de merdes qu’ils ont.
    Qu’un quidam ne trouve pas un seul des 28 hôpitaux parisiens pour répondre à son problème cardiaque, qu’un enfant entré à l’hôpital pour une angine en meure parce que les effectifs soignants ne permettent plus de répondre aux besoins urgents, que des malades mentaux s’enfuient des centres psychiatriques et assassinent dans la rue un passant au hasard… ou qu’un vieux chinois réclame son incarcération… Tout cela, dans ce monde pourri de l’ultra-capitalisme ne fait qu’un.

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