Jean-Roger Caussimon

La discussion sur la vieillesse qui a commencé suite à mon article Mignonne, allons voir si l’arthrose … m’a fait penser à un beau texte, l’aïeul, que Jean-Roger Caussimon avait écrit dans les années 70. Je me rappelle avoir entendu Caussimon réciter sur scène ce texte, ce devait être en 1975 (10 ans avant sa mort) et le concert se déroulait dans une toute petite salle, « la boutique-théâtre » à Besançon, qui a disparu depuis et qui était installée entre le Doubs et le canal.

Jean-Roger Caussimon a écrit une vingtaine de chansons pour Léo Ferré. Il en a chanté lui-même certaines. En voici deux : Nous deux et Comme à Ostende (qui sera reprise beaucoup plus tard par Arno).

Ceux qui aiment Jean-Roger Caussimon seront ravis d’apprendre que l’INA et les éditions Saravah viennent de sortir un double DVD qui regroupe une centaines de chansons de Caussimon, chantées par lui-même en public et en studio mais aussi par d’autres interprètes (Catherine Sauvage, Serge Gainsbourg, Philippe Clay, Arno, les Frères Jacques, Bernard Lavilliers). Les amis qui souhaiteraient me l’emprunter savent où j’habite … Voici la bande-annonce de ce DVD :

21 réflexions au sujet de “Jean-Roger Caussimon”

  1. Sur la première vidéo apparaît le titre « l’ailleule ». Il s’agit d’une erreur faite par celui qui a déposé la vidéo sur Youtube, il s’agit bien de « l’aïeul »

  2. Voilà donc le monsieur qui chantait  » je fais du gauchisme à la mode  » Un sacré texte …. à la mode !!

  3. Qui est le plus touchant ?
    Ce texte sur un p’tit vieux assis sur son banc sous le tilleul ou celui qui le récite ?

  4. Au tout début des années 70, un cousin m’a fait connaître Leo Ferré. C’était les véritables premières chansons que j’écoutais. Sur le disque « Ferré à l’Alhambra », il y avait « Nous deux », cette très belle chanson de Caussimon. Je me rappelle à l’époque avoir trouvé l »écriture de ce texte admirable. Encore aujourd’hui, c’est l’une des chansons qui me touche le plus.
    Je n’ai trouvé qu’un très mauvais document sur internet sur l’interprétation de ce texte par Ferré, la version en est beaucoup plus lente que sur le disque de l’Alhambra.
    http://www.dailymotion.com/relevance/search/leo%2Bferr%25C3%25A9%2Bnous%2Bdeux/video/xjwxs_leo-ferre

  5. Dans deux jours, je serai au concert de Graeme Allwright à Beaucourt dans le Territoire de Belfort. Je l’avais déjà vu dans la même salle il y a trois ans.
    J’admire les gens qui ont encore la foi à … 82 ans et qui continuent de chanter. Voici un document dont j’avais déjà mis le lien sur ce blog, je ne sais pas de quand il date. La chanson, vous la connaissez tous :
    http://www.youtube.com/watch?v=iBebepCq4jc

  6. Bon, paraît que je dois mettre un commentaire avec ma bonne adresse.
    Ben voilà, c’est fait.
    Dupdup, insinuerais-tu que j’ai de fausses adresses??????????????
    hummmmmmmmmmmmmmmmmmmmm———–

  7. Ce qui me frappe en regardant « l’ailleul », c’est l’émission. Moi qui ne regarde plus la télé qu’une 1/2h à chaque vacances, quand on va poser les gosses chez leurs grands- parents, je suis scotchée de voir un type dire comme ça un poème, en plan fixe, et qui récite pendant plus de 10 secondes ! Ca dure, ça dure ! et il n’y a même pas de plan large sur le public, pas de jeu de lumières qui clignotent, enfin, des trucs vivants, des machins qui bougent, quoi, pour capter l’attention. Un poème, comme ça, tout nu, sans rien qu’un bonhomme pour le dire, wouahou ! Ca n’existe plus, aujourd’hui, ça, si ? C’est en tout cas sacrément fort et émouvant.
    Merci pour ce bonheur de revoir Monsieur Caussimon. Sacré bonhomme.

  8. j’espère que comme l’aïeul de Caussimon, on pourra encore entendre la musique des abeilles, plein les branches…

  9. La disparition des abeilles est inquiétante, ici dans l’Est ou en Bretagne ou partout ailleurs, et tu as raison de le souligner. Je me rappelle de bourdonnements incessants au-dessus des cerisiers en fleurs. Aujourd’hui, les abeilles sont encore là, mais leurs effectifs sont si clairsemés …
    Et ce terrible constat est aussi valable pour les autres espèces d’insectes pollinisateurs. Ainsi, les bourdons terrestres sont beaucoup moins nombreux dans nos jardins.
    Quand on cultive des cucurbitacées, par exemple des courgettes, on se rend compte que beaucoup de fleurs avortent par manque de pollinisation et que la production de fruits se fait « en dents de scie », parfois des semaines entières sans courgettes et puis ça repart … Le manque de pollinisation est en cause dans ce cas-là.
    J’ai lu que les insectes pollinisateurs sont responsables de 10% de la production des fruits, légumes et autres produits végétaux de notre planète. Au-delà de la disparition de ces sympathiques bestioles, c’est donc tout un ensemble de production alimentaire qui est en cause… avec des conséquences énormes, car cela s’ajoute au reste : urbanisation, disparition de la terre arable, lessivage des sols, changements climatiques, augmentation de la démographie …

  10. Comme vient de le faire l’Italie, la France aurait dû s’engager vers l’interdiction de l’usage des nicotinoïdes, ces molécules utilisées pour enrober les semences. Ces produits sont nocifs pour l’homme, on l’a constaté par les dérèglements endocriniens d’enfants de viticulteurs qui les utilisaient. Ils le sont aussi pour les abeilles, qui vivent dans un environnement saturé de pesticides. Elles s’affaiblissent, résistent mal aux maladies, et développent des affections qui altèrent leur fertilité. On le voit avec la multiplication des reines « bourdonneuses », qui cessent de pondre ou ne produisent plus que des mâles avant de mourir.

  11. LOS ANGELES — Le très prisé et attendu Grammy de meilleur album de l’année est revenu à « Raising Sand » de Robert Plant et Alison Krauss, ce qui fait d’eux les plus titrés du palmarès américain 2009, ayant reçu cinq Grammies dans la nuit de dimanche, à Los Angeles.

  12. Einstein a dit  » si les abeilles disparaissent, l’humanité en a pour 4 ans ». C’est dans le très beau film documentaire, que je ne saurais trop vous recommander « nos enfants nous accuseront ».
    A Besançon encore demain (au Victor Hugo)

  13. Ouah ! Denise Glaser !
    Bon, euh, je voulais juste dire un mot de Caussimon.
    J’ai découvert ce mec quand j’étais adolescent et j’ai adoré les textes comme la « gueule » du bonhomme.
    En complément de ce que dit Nanou, je trouve étonnante la distinction que l’on pourrait faire entre les générations de chanteurs. Caussimon, Reggiani, Brel, Ferré et Brassens n’étaient tout de même pas les belles gueules d’aujourd’hui… malgré les exceptions, qui sont d’ailleurs plus rares chez les femmes.

    Faut-il être plus beau qu’avant pour percer ? Etre beau et con à la fois ?
    Quand auront-nous notre quota de sales gueules à la télé ?

    Allez, pour vous prouver que les top-modèles ne sont pas forcément nos meilleures chanteuses , je vous mets juste au défi de trouver une vidéo de Juliette sur You tube, Daily Motion ou Deezer… moi je n’ai pas trouvé.

    Un noir à la maison blanche c’est fort.
    Mais un gros ?

  14. Lorsqu’une personne prend comme nom de scène un prénom, il est difficile de trouver des vidéos sur cette personne car il existe des tonnes de Juliette et la recherche n’est pas toujours facile à affiner.
    Déjà pour Barbara, c’est difficile, alors pour Juliette …

  15. Belle interprétation.
    J’étais au premier rang, dans une salle minuscule (la « boutique théâtre »), lorsque Caussimon a chanté ce texte à Besançon. C’était à la fin des années 70 mais je ne me rappelle plus de l’année précise.

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