Dans le vieux lierre… (3)

Un article proposé par Christophe
EN ROUTE VERS L’APICULTURE.
Maintenant que vous êtes prêts à des aventures biologiques nouvelles, voilà le dernier pan de cette première série d’articles.
Vous vous doutiez bien que les turpitudes du méloé étaient un prétexte !
Etincelle, sans le savoir, Dupdup évidemment, ont éveillé en moi le désir de vous faire part de la belle aventure que je vis depuis maintenant près de 2 ans.

Vous vous rappelez du lierre ?

Eh bien j’y ai retrouvé là quelques insectes bien familiers.

abeilleLes abeilles !

La charmante butineuse que vous voyez là au turbin printanier est comme sa demi-sœur (tout n’est pas rose dans les mœurs sexuelles des abeilles non plus, faut pas espérer une quiétude intégrale, vous verrez je pense), probablement une des ouvrières qui peuple mes ruches. Des arbres fleuris du verger printanier aux fleurs tardives du lierre, une longue saison riche en événements, bien des choses à découvrir, bien des plaisirs et des activités.

Je compte donc, grâce « entre autres » à un superbe numéro de la Hulotte —magazine qu’Etincelle a fort à propos cité dans un de ses commentaires— vous plonger dans des réalités bien distinctes et toutes aussi intéressantes de la vie de ces extraordinaires insectes… des hyménoptères donc, Apis mellifera pour les intimes…
On y va ou bien ?

J’envisage donc, grâce « entre autres » à la Hulotte, de faire suivre cette première série d’articles par une autre consacrée à la vie des abeilles et à l’apiculture.
Il n’y a pas que les légumes !
Ce document, incomparable, est le N°28-29 de la Hulotte, grand crû 1977… le magazine le plus lu dans les terriers !
Il est possible de le commander sur le site de la Hulotte, pour 8 euros environs sans les frais de port (cliquer ici).
Des exemplaires d’occasion, moins chers, sont à rechercher sur Internet…

Cet achat n’est pas indispensable, et ne traite pas de l’apiculture, c’est juste très bien fait.

Mais ces articles ne sont pas encore écrits… Alors je taille mon crayon ?

abeille2

37 réflexions au sujet de “Dans le vieux lierre… (3)”

  1. Si vous avez, où quand vous aurez, des enfants, ou petits-enfants, le plus beau cadeau que le Père Noël puisse leur apporter est un abonnement à La Hulotte. :wub:
    Je précise que la petite chouette ne m’a pas graissé la patte pour que je fasse de la publicité sur le Blogadupdup .

  2. J’en profite pour dire que je donne un essaim d’abeilles qui s’est installé il y a 8 ans dans un nichoir à hulotte sous le faite du toit de la maison. Je souhaite le donner car les attaches du nichoir risquent de lâcher un jour et il y aura du grabuge. L’opération de détachement du nichoir ne sera pas facile mais à mon avis un apiculteur pourrait être intéressé par cet essaim qui survit dans la nature sans aucun traitement. Il doit s’agir à mon avis d’une souche d’abeilles plutôt solide.

  3. Taille ton crayon Christophe, j’ai hâte de savoir. Bernard, je pense que je serai présent au concert de ton fils. A bientôt

  4. Il sont épuisés depuis très longtemps. A la fin des années 70, ils étaient déjà épuisés ! Je crois que les premiers numéros n’étaient pas terribles et n’ont pas été réédités pour cette raison.

  5. Sur le dernier dessin de l’article, on dirait que l’abeille a revêtu des gants de boxe. Et après ça, certains oseront dire que cet insecte n’est pas du tout agressif ! :smile:

  6. Berger d’abeilles

    Le doux titre et l’emploi charmant :
    Être, en juin, un berger d’abeilles,
    Lorsque les prés sont des corbeilles
    Et les champs des mers de froment ;

    Quand les faucheurs sur les enclumes
    Martèlent la faux au son clair,
    Et que les oisillons dans l’air
    Font bouffer leurs premières plumes !

    Berger d’abeilles, je le fus,
    A huit ans, la-bas, chez mon père,
    Lorsque son vieux rucher prospère
    Chantait sous ses poiriers touffus.

    Quel bonheur de manquer l’école
    Que l’été transforme en prison,
    De se rouler dans le gazon,
    Ou de suivre l’essaim qui vole,

    En lui disant sur un ton doux
    Pour qu’il s’arrête aux branches basses :
     » Posez-vous, car vous êtes lasses ;
    Belles abeilles, posez-vous !

     » Nous avons des ruches nouvelles
    Faites d’un bois qui vous plaira ;
    La sauge les parfumera :
    Posez-vous, abeilles, mes belles !  »

    Et les abeilles se posaient
    En une énorme grappe grise
    Que berçait mollement la brise
    Dans les rameaux qui bruissaient.

     » Père ! criais-je, père ! arrive !
    Un essaim !  » Et l’on préparait
    La ruche neuve où sans regret
    La tribu demeurait captive.

    Puis, sur le soir, lorsque, à pas lents,
    Du fond des pâtures lointaines
    Les troupeaux revenaient bêlants
    Vers l’étable et vers les fontaines,

    Je retrouvais mon père au seuil
    Comptant ses bêtes caressantes,
    Et lui disais avec orgueil :
     » Toutes les miennes sont présentes !  »

    Le doux titre et l’emploi charmant :
    Être, en juin, un berger d’abeilles,
    Lorsque les prés sont des corbeilles
    Et les champs des mers de froment !

    François FABIÉ

  7. Je viens de relire l’article.
    Euh ! C’est quand, au juste, Christophe que j’ai éveillé en toi un désir …
    :biggrin:
    Mais le pire, c’est que Dupdup aussi a éveillé un désir … en Christophe !
    :w00t:

  8. Faire le cadeau d’un abonnement à la Hulotte à ses enfants (ou ses petits-enfants) ? Oui, peut-être mais j’ai souvent remarqué que la Hulotte était surtout lue par des adultes. L’humour employé est aussi un humour d’adulte. Les enfants peuvent accrocher à cette revue mais ce n’est pas gagné d’avance.

  9. Belle abeille
    Qui sommeille
    Tout l’hiver
    N’as-tu pas
    De repas ?
    Trop sévère !

    Tu butines
    L’aubépine
    Au printemps.
    Battifole,
    Comme une’ foll’
    C’est l’bon temps !

    Dans la ruche
    A truc’much’
    Tu nous sers
    Une kyrielle
    De bons miels
    En dessert.

    Quand frivole
    Tu t’envoles
    Au soleil
    Tu nous fais
    Un effet
    Sans pareil.

  10. Troisième essai… j’ai dû réviser mes tables d’addition.

    Je n’éprouve qu’un désir intellectuel. :wub:
    En fait c’est un de tes commentaires datant d’un ou deux mois dans lequel tu parlais de la Hulotte.
    Puis quelques discussions avec Bernard au sujet des abeilles et une idée de parler de ma fraîche expérience d’apiculteur.
    En fait, j’avais envie (je n’ai pas que des désirs !) de traiter un sujet qui colle avec la recette du succès de ce blog en utilisant la recette de base, le 3 tiers :
    1/3 de nature, 1/3 de culture et 1/3 d’amure.
    Ça marche tujurs !

  11. Je me suis replongée dans la lecture du numéro 28/29 de la Hulotte, comme l’a suggéré Christophe.
    C’est un vieux numéro.
    Et je me rends compte que si La Hulotte était vraiment extra à l’époque, elle l’est encore plus aujourd’hui.
    Les dessins sont plus travaillés et l’humour plus fin.
    Les sujets eux sont restés les mêmes …
    Pas un qui ne soit passionnant ! :wub:

  12. Bel hommage rendu à La Hulotte, ce petit chef-d’oeuvre pour tout public !
    Fort bien documenté (l’auteur fait toujours une longue enquête préalable auprès de spécialistes patentés), fort bien illustré (ses dessins à la plume sont réalisés en grand et minorés ensuite pour la publication) il informe, il séduit, et il fait « mouche » car il est convaincant ! Sous une apparence faussement infantile…
    J’ai tous les numéros sauf de 1 à 5… qui sont probablement introuvables sauf chez des bouquinistes.

  13. C’est rigolo : le week-end dernier, un naturaliste que je n’avais pas vu depuis longtemps me demandait des nouvelles d’un autre… pour lui rendre ces tout premiers numéros de la Hulotte.
    Ils existent donc ! Et un peu plus, et je les avais dans les mains.
    Ce que j’en sais, c’est qu’il s’agit à l’origine d’un journal de classe, avec un contenu moins riche et original que celui des numéros suivants, et dans un autre format je crois.

  14. Fallait dire que l’autre en question était mort. Peut-être qu’il les aurait donnés à toi ces cinq premiers numéros ! :biggrin:

  15. Une femme demande à une de ses copines de boulot qui a un gros bandage autour de la tête :
    – Mais que t’est-il arrivé ?
    – Une guêpe m’a piquée alors que j’étais auprès du lierre .
    – Mais c’est un bandage énorme pour une piqûre !
    – Oui mais , mon mari l’a tuée avec sa pelle…
    :biggrin:

  16. Chouette !!!
    C’est le cas de le dire !
    Le numéro n° 93 de La hulotte dans ma boîte aux lettre aujourd’hui, sur …
    Le vautour fauve.

  17. La Hulotte est arrivée dans ma boîte aux lettres hier, soit un jour avant chez Etincelle. Normal, on n’est plus près des Ardennes ! :tongue:

  18. La sagesse de La Hulotte en deux phrases …
    « Quand une mesure devient inévitable, les Hommes ont une technique bien à eux : ils attendent qu’il soit trop tard.
    Les abeilles procèdent différemment :
    Elles prennent toutes leurs précautions avant la catastrophe et ainsi, parviennent toujours à l’éviter. »
    (Numéro 28/29 spécial mouches à miel)

  19. Je ne suis pas trop d’accord avec ces belles paroles . Il y a malheureusement bien des exemples qui prouvent qu’elles ne peuvent éviter les catastrophes .

  20. Il faut dire que le numéro de la hulotte est ancien et qu’à l’époque la disparition des abeilles n’avait pas encore commencé je crois. Ce n’est que dans les dernières années que cette disparition a pris l’allure d’une catastrophe.

  21. Tristement vrai… Ainsi le Varroa, un des parasites très embêtant des abeilles n’est apparu en France qu’en 1982, soit 5 ans après la parution de ce numéro de le Hulotte.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Varroa_destructor

    La citation est tout de même intéressante, en partie vraie à défaut d’être éternellement juste, personne j’espère ne détient une réponse fiable à ce sujet.

    L’homme dispose t-il réellement des ressources qui lui permettront de durer plus que les abeilles ?
    Quelles fleurs aura t-il su durablement préserver ?
    Un document édifiant, dont je ne sais plus si j’ai déjà fourni le lien ici, à voir absolument, mais… attention aux âmes sensibles !
    http://www.lesmotsontunsens.com/le-silence-des-abeilles-video-disparition-abeilles-pollinisation-fertilisation-2769 :sick:

  22. Un petit détail ajoute à ma peur (ma colère ?), dans ce documentaire : dans ma salle de bains, je crois bien que j’ai une brosse à dents toute pareille à celle de ce paysan chinois… :dizzy:

  23. Comme c’est bizarre !
    On parlait justement de cette polinisation à la main en Chine samedi soir avec un copain. Par contre, pas moyen de me souvenir comment la conversation était venue sur ce sujet.
    Les abeilles sont autrement plus efficaces et désintéressées que les hommes pour la polinisation.
    Ce sont des petites ouvrières courageuses qui ne pensent pas aux loisirs.
    Certes, on peut peut-être les remplacer par la main de l’homme à petite échelle, comme dans cette région de Chine, mais pas plus.
    La disparition totale des abeilles, qui espérons-le n’arrivera pas, serait véritablement une immense catastrophe.

  24. Ah, des petites ouvrières courageuses qui ne pensent pas aux loisirs !
    Etincelle, tu me fais rêver ! :biggrin:

  25. A partir de mars 2010, le Museum national d’histoire naturelle lance un programme de science participative. Baptisé Spipoll, ce programme consiste en un suivi des insectes pollinisateurs par la photographie amateur. Toutes les informations récoltées seront regroupées dans une base de données visant à répertorier les pollinisateurs, en fonction des plantes et des milieux. Les entomologistes amateurs sont invités à participer.
    Alors, affutez vos objectifs !

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