Semis de pommes de terre en expérimentation

Bravo à Luc de Belgique qui a trouvé la solution à la petite devinette du précédent article (je m’attendais à ce que ça soit BF15, avec un tel pseudo … !). La photo représentait donc de jeunes plantules de pommes de terre.

Mais rappelez-vous : j’avais déjà publié, dans une autre devinette parue en octobre dernier, une photo du fruit de la pomme de terre. Vous aviez d’ailleurs mis un temps fou à trouver de quoi il s’agissait …

Il semblait évident que j’allais expérimenter la culture de pommes de terre, non pas à partir des tubercules comme on le fait habituellement, mais à partir de semis.

Et pourquoi procéder ainsi ? C’est Tom Wagner lui-même (l’hybrideur américain avec qui j’ai fait un stage à l’automne dernier au château de la Bourdaisière) qui m’a donné ce fruit de pomme de terre. Il pense avoir obtenu la seule variété au monde complétement résistante au mildiou. C’est dire tout l’intérêt qu’elle représente !

Dans un premier temps, j’ai récolté les graines en procédant de la même manière que pour la récolte de graines de tomates.

Ces graines sont été semées le 21 février dernier (il faut s’y prendre tôt car le cycle de culture prend deux à trois mois de plus lorsqu’on commence à partir de graines et non de tubercules). Ces graines ont donné naissance à de petites plantules dont peu ont réchappé à un accident malencontreux (j’ai ouvert la fenêtre sans voir qu’une petite barquette de semis était sur le radiateur … vous imaginez la suite !).

Je vais transférer d’ici une semaine chacune de ces petites plantules dans un godet individuel. Plus tard, je les mettrai dans un godet plus gros. Enfin, au début mai, je repiquerai les plants directement en terre. Mais pas de n’importe quelle manière !

D’après Tom Wagner, il faut procéder ainsi : on creuse une tranchée profonde, on y repique les plants que l’on recouvre entièrement de terre, sauf un petit toupet de feuilles qui dépasse. Toutes les semaines, au fur et à mesure de la croissance de la plante, on bute avec de la terre en laissant chaque fois dépasser un peu de feuilles. En fin de cycle de culture, les tubercules ont poussé dans une épaisseur de 50-60 cm de terre et ce système permet d’avoir une récolte maximale.

Mais cette technique reste pour moi théorique, je vais donc l’expérimenter cette année et vous en reparlerai à l’automne.

Si cette pomme de terre est effectivement résistante au mildiou, j’assurerai la diffusion des graines à l’automne auprès de toute personne intéressée.

Dans les semaines qui viennent, je pourrai sans doute donner un petit plant à quelques personnes intéressées afin que l’expérimentation, pour être plus probante, soit menée aussi dans d’autres jardins. Avis donc aux amateurs !

210 réflexions au sujet de “Semis de pommes de terre en expérimentation”

  1. Donc, pour la réponse de la devinette, il s’agissait bien d’une plante très précieuse.
    Non pas pour la pomme de terre mais pour la peut-être unique pomme de terre totalement résistante au mildiou.
    Dis donc, Bernard, tu avais bu un coup de trop pour balancer ainsi tes plantules si précieuses par terre ?
    Tu imaginais peut-être qu’elles allaient pousser sur le plancher de ton salon ?

  2. Oui… de quoi boire un coup immédiatement après !
    Ces plantes résistent peut-être au mildiou mais pas à Dupdup… :wink:

  3. Si je me souviens bien de ce qu’a dit Tom Wagner, les graines de pommes de terre se conservent très longtemps, 50 ans si on les garde au congélateur.
    Il faut savoir que le système génétique de la pomme de terre est complexe (plus de 40 paires de chromosomes je crois), ce qui fait qu’un certain brassage génétique est difficile à éviter, même si la plante est en autofécondation. Il vaut mieux donc éviter de renouveler souvent ces graines … mais comme elles se gardent très très longtemps, cela facilite les choses.

  4. D’après un article lu la semaine dernière, il semblerait que les semis de graines de pomme de terre ne donne, la première année, que de petits tubercules qui serviront à une récolte avantageuse en deuxième année.

    Est-ce que Tom Wagner t’a expliqué, par quelles méthodes il en est arrivé à créer une pomme de terre résistante au mildiou ? Est-ce que cette pomme de terre peut ou non être considérée comme patate OGM ?

    Est-ce que cette variété « Sarpo Miva TPS » est une nouvelle création de pommes de terre ou l’amélioration d’une variété ?

    Que signifie « TPS » ?

  5. Oui bien des questions, je suis comme Fransisca, on en a gros sur la patate de ne pas en savoir plus. Eclaire nous Dupdup.
    Sinon, je suis partant pour qq plans que je mettrais ds deux jardins différents.

  6. N’oublies pas de nous faire part de ta photo, elles sont souvent belles les photos à la Dupdup….

  7. Je me souviens d’un article de Dupdup sur le milan royal, avec des photos magnifiques, qui nous montraient les couleurs exceptionnellement belles de cet oiseau.
    Bonne chance à toi, Bernard, avec le milan noir.
    Ce souhait est quelque peu intéressé ! :whistle:

  8. Bon d’accord, je n’ai pas reconnu les petits de la famille, mais je n’étais pas loin avec les cousines aubergines.
    Purée, des fois !!! :angry:

  9. Première réponse aux questions de Francisca : il ne s’agit pas d’OGM mais d’hybridation simple : on prend du pollen d’une fleur et on le met sur une fleur d’une autre variété. C’est le procédé utilisé par Tom Wagner.
    Cela ne peut pas se faire avec toutes les variétés je crois car 2 à 3 % seulement des variétés de pommes de terre produisent régulièrement des fleurs.

  10. Pour TPS, ça veut dire True Potatoes Seeds (les véritables semences de pomme de terre). Mais à quoi ça correspond réellement, je ne sais pas.

  11. Euh !
    Les pommes de terre TPS ne serait-elles pas, par hasard, des patates dont on surveille la culture par satellite ?
    :silly:

  12. Je pense à des patates GPS (Global Positionning System ) – Des patates satellitaires,cosmiques en quelque sorte

  13. Exactement !
    L’annonce de sa mort hier soir m’a bien attristée.
    Son village d’Entraigues et toute l’Ardèche le pleure.
    Il était d’une très grande humanité et très très aimé par tous.
    J’imagine qu’hier au soir, tous les petits vieux ardéchois (dont ma mère) ont pleuré devant leur poste de télévision.

  14. Tu pourrait pas donner tes semis aux zhommes politiques qu’en ont besoin et qu’ont pas la patate depuis le WE dernier ?

  15. Les plants photographiés semblaient pourtant en bonne santé et déjà vigoureux, que se passe-t-il ? Tu sais que je suis concernée par cette expérience et la tienne m’est évidemment précieuse puisque j’ai prévu le semis le 26 ou 27, en lune descendante.

  16. Mes plants ont l’air en bonne santé. Simplement, leur croissance est lente. Moins de 1% de croissance par an sous présidence Sarko, c’est pas facile, même pour une pomme de terre ! :wink:

  17. J’ai repiqué hier mes petites plantules de pomme de terre dans des godets individuels. J’imagine qu’elles vont vite se développer maintenant.

  18. Ouais, mais ces graines venant des Etats Unis où la croissance est encore moindre, ça va être encore plus difficile….Patience Bernard, patience….. :getlost: tu les auras un jour tes patates, y a pas idée aussi de se mettre à semer des patates quand tous les français plantent des tubercules ! t’as d’ces idées…… Franche….ment :tongue:

  19. Les changer d’R ne peut qu’être bénéfique !!

    Désolée, j’ai fait une erreur, mes semis de graines de pommes de terre sont prévus pour les 29, 30 ou 31, en lune descendante de ce mois ci bien évidemment. Mea culpa!!

  20. Mes pommes de terre se portent bien, elles sont toujours en godets et j’attends que les gelées soient terminées pour les mettre en pleine terre.

    Pour les personnes qui habitent près de chez moi et qui peuvent passer à la maison, je peux donner des plants de pommes de terre à expérimenter, j’en ai une vingtaine à donner.

  21. Ghislain, j’ai mis toutes mes graines en terre. Il me faut donc en récolter de nouvelles, ce que je ferai cet automne. Je pourrai alors t’en envoyer. De toute façon, les semis de pommes de terre doivent se faire au plus tard en février car cette méthode de culture nécessite au moins deux mois de plus que si on procède en plantant des tubercules. Trop tard donc pour des semis en 2010 !
    (j’ai éliminé ton adresse dans ton commentaire, je n’aime pas laisser traîner des adresses perso sur ce blog).

  22. Vu que Francisca me demande sur un autre article de faire un compte-rendu de mon expérimentation et qu’elle a une manière de demander qui fait que l’on ne peut rien lui refuser, voici où j’en suis dans cette expérimentation.
    Elle n’a pas été concluante. Enfin ça a bien commencé, les pommes de terre ont bien résisté au mildiou mais vers le 15 juillet il y a eu une attaque de doryphores qui a absolument tout détruit. Vous éliminiez les doryphores et une heure après il y en avait 100 par pied. je n’ai jamais vu ça. Donc, à partir du 15 juillet, plus une seule feuille et aucune n’a repoussé. Sans feuillage, sans fonction chlorophylienne donc, il était impensable que les pommes de terre continuent à pousser sous terre. je ne les ai arrachées qu’à la fin octobre. J’ai récupéré quelques dizaines de petites pommes de terre qui me serviront de semence pour l’an prochain. Suite de mon expérimentation en 2011 donc. Et là, j’utilise l’arme nucléaire contre les doryphores !

  23. L’arme nucléaire contre les doryphores Bernard ! On va plus être copain !!!

    Mon arme efficace cette année a été une expérimentation concluante à savoir entourer mon carré patates avec des haricots à rames sur les quatre côtés. Pas un seul doryphore, de plus ces deux légumes vivent en symbiose, donc, que du bonheur.
    Toutefois, n’est-il pas important que tu aies pu récupérer des petites patates qui te serviront de semence l’an prochain. D’ailleurs, sauf erreur de ma part, la culture de pommes de terre à partir de graines ne donnent que des semences pour l’année suivante, donc c’est pas si négatif ! :wink:

    Heureusement que j’ai de la suite dans les idées, sinon nous ne saurions toujours pas ce que sont devenues ces petites graines de patates !

  24. Tenace notre Francisca… Mais ce n’est pas pour me surprendre !
    Je m’étais aussi posé la question mais avais oublié de l’exposer sur le blog.
    Mais c’était aussi bien intentionné : j’avais imaginé un bel article sur cette variété originale, ne le voyant pas venir, j’avais subodoré un problème !
    Doryphores… Ah ! L’attaque a aussi été conséquente chez moi mais pas à ce point, une situation vécue par d’autres jardiniers cette année.
    J’ai traité le problème manuellement jusqu’à finalement céder devant la dernière invasion car le développement des parties aériennes était achevé, la senescence amorcée. Résultat, une excellente récolte. Un voisin, qui traite massivement à l’artillerie lourde, a comme Bernard été vaincu par ces coléoptères en pyjama !
    Comme pour le mildiou, difficile d’en retirer une règle, mais je reste convaincu que les traitements ne peuvent que favoriser des déséquilibres et donc favoriser les doryphores.
    Et l’an prochain, je vais bien sûr tenter l’alliance haricots/patates… jusque dans l’assiette. :cheerful:

  25. Christophe, si cela fonctionne dans mon jardin, ça fonctionnera dans le tien …. En plus tu auras mes petites graines de haricots à rames, cela ne pourra qu’être efficace ! :wub:

  26. Bonjour!
    Actuellement en train de concevoir mon potager bio et en période de semis, je me permets d’ajouter à cette discussion une autre solution naturelle contre le doryphore pour la pdt: alterner les rangs de pommes de terre avec des rangées de graines de lin (jolies fleurs bleues en prime!) qui est un répulsif apparemment extra contre les petites bébêtes :devil: (je n’ai pas encore testé mais je m’apprête à le faire cette année). A suivre donc… :smile:

  27. Claire, j’aimerais beaucoup que tu nous tiennes au courant de la suite de ton expérimentation. Car la toute petite expérimentation que j’ai faite avec du lin n’a pas été probante et je n’ai pas persisté dans cette voie. Je me contente d’enlever les doryphores à la main tous les soirs.

  28. Il y a des tas de façons passionnantes de passer ses soirées …
    Regarder la télé, faire des galipettes avec son ou sa chérie, jouer aux échecs, se creuser pour les petits ateliers d’écriture du blogadupdup, enlever les doryphores à la main de ses pommes de terre …. :lol:

  29. A notre époque , on doit être capable de faire tout cela en même temps . Comme les enfants qui font les devoirs avec le ipod sur les oreilles , un oeil sur la télé et l’autre sur l’ordi tout en tapant des sms de la main qui ne tient pas la télécommande …. Ils sont fort nos gosses !!!!
    :blink:

  30. J’ai des plants qui font déjà une bonne dizaine de centimètres mais aucune idée de la variété , c’est un papy du coin qui m’a donné la semence !!
    Elles sont du genre Franceline … On verra bien !!

  31. Bonjour,

    Je recherche des graines de pommes de terres pour emmener au Laos. (Plus facile à transporter que des bulbes).
    Pouvez vous m’aider ou peut-être m’en envoyer :wink:

    Merci d’avance

    Cordialement Emmanuel

  32. L’an passé, mes graines de pommes de terre n’ont donné que peu de tubercules en raison d’une attaque énorme de doryphores. J’ai planté ces tubercules ce printemps et mes pommes de terre se développent à merveille. Aucun signe de mildiou sur le feuillage et un aspect très sain qui laisse présager une très bonne récolte. Cette variété obtenue par Tom Wagner serait-elle la seule variété au monde résistante au mildiou ? Il est encore trop tôt pour moi pour avoir un avis sur le sujet mais je dois dire que l’aspect de mes plants est plutôt encourageant. A suivre donc.

  33. Je continue mon expérimentation et la sélection des pommes de terre que m’a données Tom Wagner.
    Ce n’est pas une pomme de terre extraordinaire d’un point de vue gustatif (sauf pour faire des pommes de terre sautées) mais je continue de la cultiver car il pourrait s’agir (d’après Tom Wagner) de la seule pomme de terre résistante au mildiou.
    J’expérimente cette année des plantations tardives et je viens d’en mettre une dizaine de plants en terre tout à l’heure.
    D’une manière générale, j’expérimente cette année les semis tardifs (j’ai des tomates dimanche dernier par exemple). Juste pour le fun ! :wink:

  34. Bonjour Bernard,

    J’espère que ça roule, je viens de ramasser pas mal de baies de pdt (Rose de France) afin d’en récupérer des graines. Comment s’est passé ta culture de TPS cette année … d’ailleurs en as-tu fait ?

    Jérôme

  35. D’ailleurs si ta proposition tiens toujours concernant des graines ou plants de sarpo mira je suis intéressé :smile:

  36. J’ai continué mon expérimentation. Mes pommes de terre poussent bien mais il y a de sérieuses attaques de doryphores. J’an ai replanté la semaine dernière, juste pour voir jusqu’à quelle période on pouvait le faire.
    Jérôme, je t’enverrai des plants cet automne.

  37. Bonjour,
    très heureux de trouver des passionnés de TPS, j’ai commencé aussi cette année en m’essayant avec des fruits pris ici est la sur des plants non identifiés. résultat interessant,s, mais je viens de découvrir les qualités de resistance des Sarpo, alors si votre proposition de partager des tps ou des plants de suis preneur.
    Merci de nous faire partager vos expérimentations.
    Bien amicalement

    Emmanuel

  38. Alors monseigneur Bernard de la Haute-Patate :biggrin: ça a donné quoi le semis de patate !!! Est-ce que le rendement est au rendez-vous ?
    Je vais tenter l’expérience pour 2013 … février premier semis de TPS hey hey :wink:

  39. Je n’ai pas pris le temps de les arracher, je le fais le week-end prochain (et comme promis je t’en envoie).
    Oui je sais, je ne suis pas en avance, et même carrément en retard … :angry:

  40. Moua je vais me régaler si le père Dupdup oublie ses patates dans le champs !!! :whistle:

  41. bonjour 1ere experience de semis sur graines KERPONDY pommes de terre tardives a ce jour 2 ieme rempotage a l unite sur sujets de2.5cm et5 -6 feuilles je prevois mises en place fin mai si vous pouvez m aider par vos conseils merci d avance AE BC

  42. Je pense qu’il faudra les mettre en terre assez rapidement, au fond d’un sillon assez profond et les butter ensuite au fur et à mesure que les plants se développent.

    Dur dur la vie de la pomme de terre ! On croit que la vie est belle, on a la patate, et puis finalement on finit par se faire butter ! :whistle:

  43. merci du retour si rapide BERNARD je tiendrai les infos a jour sur les resultats j ai pu isoler+ de 180 sujets bien cordialement AE BC

  44. Moi j’ai tenté l’expérience cette année grâce à Bernard. Sur mes cinq plants, je n’en ai gardé que deux, les plus vaillants. Je les ai plantés la semaine dernière quand il faisait beau chaud. Dans mon pot de 13X13 il y avait déjà des belles petites PdT.

  45. pour info photos prises pour evolution des semis j attends avec impatience la suite les conditionnements que j ai realises sont multiples j esperere apres le 13 05 faire un miise partielle en plaine terre j espere recolter de petites pommes de terre a terme les innodations et le climat n ont pas aide a cette experience bonjour a BERNARD AE BC

  46. Ce site est décidément incroyable. Bernard, l’instigateur, semble m’avoir précédé dans toutes les entreprises folles qui me hantent.
    Planter des graines de pomme de terre… je suis jaloux, je voulais le faire en premier!

    Merci à Jérôme qui a laissé un super lien en janvier.

    J’ai planté 6 tubercules cette année, et si jamais ils font des fruits je récolterai les graines. C’est dit. Par contre, je ne vous dirai pas ce que j’en ferai! :ninja:

  47. Le premier par rapport à qui ? Cela se fait depuis longtemps mais presque uniquement pour créer de nouvelles variétés. Il me semble que l’on a discuté de cela quelque part mais je ne sais plus où. Si tu récoltes des graines sur des plants issus de tubercules tu auras des F2, les tubercules étant probablement des F1. Donc tu n’auras pas de variété stable. (un peu comme si tu récoltais les graines d’une tomate F1)

  48. Oui, Francis, tu as raison. J’avais adopté un ton blagueur pour ce qui est du « le faire le premier », oublions ça.

    Pour ce qui est de récolter des graines à partir d’un croisement vendu dans le commerce, tu as encore raison, ça donnera des F2. Il faudrait donc planter, et sélectionner (à condition d’ailleurs que ces plans soient fertiles).
    Je résèrve donc cette activité à mon divertissement. Cela étant, j’ai lu sur l’excellent lien diffusé plus haut par Jérôme, que les pommes de terre se sélectionaient beaucoup plus vite que les autres végétaux, étant des plantes tétraploïdes.

    A voir… sinon je peux faire comme d’autres et commander des TPS.

  49. au vu des commentaires defrancis et mathieu en leur souhaitant bonjour j ai. crainte avec mon peu de connaissance d ennuiyer le lecteur sur le sujet tps.F1 ou F2 j ai entendu parler je n ai pas d autres reponses que les pros.pourtant et ce depuis x annees je pratiques pour les tomates de multipes varietes de semis issus de graines prelevees sur ces fruits avec je crois bonnes reussite pour les sujets.je tramet mes graine aux amis de l est de l ouest nous echangeons et TVB .MERCIde votre avis.AE.BC

  50. Bourgogne j’ai peur de n’avoir pas bien compris tout ce que tu dis. La différence entre tomate et pomme de terre c’est qu’avec les tomates nous pouvons semer des variétés fixées et donc prélever des semences qui donneront le même produit. Pour les pommes de terre issues de plants nous ne savons en général pas si se sont des variétés fixées ou pas car la reproduction des plants se fait presque toujours de manière végétative à partir de F1.

  51. merci FRANCIS pour ton info je ne melange pas tomate et tps.mais j ai du mal a croire que la tps si diversifiee maintenant n est pas ete la proie de chimistes ? ?.mon essai sur la variete KERPONDY me donnera peut etre le moyen d avancer sur le sujet. AE BC

  52. plus la pluie tombe plus je retarde la mise en place de mes semis de tps mais pour le moment tout va bien autre bonne nouvelle le semis de salades genre grenobloise qui ont passes tout l hiver commencent a former de belles salades qui produiront d ici 3 semaine en pleine terre

  53. Oui, la laitue rouge grenobloise n’est pas considérée comme une laitue d’hiver mais il n’empêche qu’il lui arrive souvent de passer l’hiver. C’est une salade plutôt résistante au froid.

  54. merci bernard de ce retour je prendrai le soin de faire des photos car la laitue ressemble a la grenobloise n a pas de nom et chez moi on l appelle crassouse car en plus de de sa couleur verte et rouge elle est parsemee de point noir.l origine des graines me vient des grands parents d un ami elle est perpetueedepuis 1900 peut etre connais tu son nom je dispose de graines je peux en faire profiter

  55. Je viens de t’envoyer un mail (en tant qu’administrateur du blog, je reçois les adresses de messagerie des blogueurs).

  56. ok bernard je pars demain pour 1semaine garder mes petites filles mais si tu voix le message avant donne tes coordonnees je fonctionnerai a mon retour le28 sans oublier de te donner mes coordonnees

  57. bonjour a tous Bernard , Appolonia ext…a l heure ou je vous passe ce mail j ai certitude d avoir des tps issues de mes graines et sans doute une bonne surprise pour septembre pour l instant je surveille mes plants et fait systematiquement des photos j ai constate que plusieurs pieds ont forme la fleur et trois sont fleuris les autres tres nombreux sont beaux certaine formes de feuilles sont differentes selon les pieds pas de maladies,pour les graines a venir sur les plants actuelsqui sont en fleur je ne sait pas si j aurai des fruits mais pour la recolte des semis j en ferai dans la limite de ma recolte profiter a ceux et celles qui le souhaitent amicalement AE BC

  58. D’ici peu je devrai en avoir de la variété Blue congo. Je ne suis pas vraiment satisfait cette année de cette expérience mais je retenterai l’an prochain.

  59. Tiens moi aussi j’en ai planté cette année de la Cheyenne!!! Je me demande si je ne vais avoir à en récolter aussi d’ici peu car le feuillage commence à jaunir sérieusement.
    Cette année j’ai mis Miss Blush, Cheyenne, Blue congo, Amandine, Nicola, Nanar des Charentes (une variété que l’on m’a donnée et dont la personne de connaissait pas le nom) :smile:

  60. Bonsoir a tous!
    Etant particulièrement débutant dans le domaine des semis de pdt, je n ai jamais tenté le semis directement a partir des graines!comment faut t il procéder;a quelle période récolte t on ces petites boules vertes?merci d’éclairer ma lanterne amicalement!Phil

  61. Je dois dire que j’ai arrêté mon expérimentation. Les graines, ce n’était que pour la première année car on m’avait donné des graines d’une variété rare. Ensuite, les deux années suivantes, j’ai continué mais en plantant les tubercules.
    J’ai arrêté pour plusieurs raisons :
    – expérimentation longue et fastidieuse
    – j’expérimente trop de choses, il faut que je me recentre sur certaines
    – résultats moyens en terme de production
    – la variété était très moyenne d’un point de vue gustatif
    – la résistance au mildiou qui était annoncée ne s’est pas avérée si bonne que ça
    – j’avais mis des tubercules de côté cet hiver pour essayer encore une année de plus, mais mon fils les a malencontreusement cuisinés !

  62. C’est peut être du aux variétés que tu cultives. Cette année, mis à part Blue congo, Nicola et très légèrement Sarpo mira je n’ai pas eu de fruits. Par contre l’année dernière j’en ai eu beaucoup avec Rose de France et Charlotte … d’ailleurs j’ai retrouvé mes graines de Rose de France au congèl !!! :w00t:

  63. bonsoir Bernard petit pb pour t envoyer des nouvelles sur le net ton adresse ne semble pas conforme merci de tout me reecrire j ai un message a te passer Jean ae bc

  64. Bonjour à tous,
    Tout d’abord, je suis ravis de trouver un site susceptible de répondre à mes interrogations.
    Voila, j’aurais simplement 2 questions à vous poser: J’ai moi-même trouvé des boules vertes dans mes Blue Congo (je découvre sur ce site que ce sont des fruits!), et je voudrais savoir:
    1) quelle est la méthode la plus efficace pour récupérer les graines à partir des fruits?
    2) Etant donné le nombre de différentes variétés que j’ai mis dans le potager; les plans issus de ces graines ne risquent t’il pas d’être autre-chose que de la Blue Congo  »pure race »?
    J’ai vraiment envie de « tenter le coup » l’année prochaine avec des graines.
    Merci d’avance.
    Bonne soirée à tous.

  65. Merci pour l’info, je vais m’y mettre aujourd’hui.
    Tant que j’y suis, encore une question:
    – avez-vous des astuces pour conserver les tubercules destinés à la saison prochaine, sans qu’ils ne germent? (on m’a parlé de les conserver dans de la fougère!).
    N’étant pas trop adetpe des produits chimiques, je suis preneur de toute suggestion.
    Bonne journée

  66. La production des pommes de terre se fait quasi exclusivement de manière végétative. Ce qui veut dire que l’on reproduit un individu sélectionné par une partie de la plante. Dans le cas de la pomme de terre le tubercule. Cette possibilité fait que la sélection peut se faire dès la F1 donc toutes les variétés de pommes de terre que nous avons sont des F1 clonées. (je crois que nous en avons déjà parlé).
    Existe t-il des variétés que nous reproduisons aujourd’hui de manière végétative mais bien fixées génétiquement. C’est à dire que nous pourrions reproduire par les graines en obtenant des sujets identiques ? Je ne sais pas. La blue congo est ancienne et ses origines inconnues. Cependant il serait étrange que la sélection rapide par les tubercules d’une F1 n’ait pas été retenue plutôt qu’une longue sélection (8 -10 générations) rien que pour la beauté du sport.
    Hormis pour le fun et le goût de la difficulté et/ou l’illusion de trouver de nouvelles variétés (à notre niveau) je ne comprends pas ce désir de vouloir à tout prix reproduire les pommes de terre par les graines. Je ne connais personne qui essaie de garder en hiver des boutures de tomates pour la saison suivante alors que se serait possible la tomate étant vivace.

  67. Effectivement, pour moi, c’est uniquement pour « le fun »; ou plutôt par curiosité, pour « voir ce que ça donne ».
    Je vais tenter le coup, et puis je verrais bien quelles patates « bizarres » ou pas, je vais récolter (ou pas!!).
    Merci pour vos réponses et pour la qualité des échanges sur ce site.
    Bonne fin de journée

  68. Merci Roger-Louis d’avoir relancé la discussion sur le sujet.
    Je partage l’avis de Francis, à savoir qu’il y a peu d’intérêt à semer des graines des tomates (si ce n’est pour le fun) et qu’il vaut infiniment mieux partir de tubercules. Si j’ai parlé dans mon article d’expérimentation par semis, c’est parce que l’Américain Tom Wagner, obtenteur de variétés de tomates et de pommes de terre, m’avait donné des graines d’une variété soit-disant résistante au mildiou mais pas encore stabilisée génétiquement. A la fin de la première année de mon expérimentation, j’ai continué l’expérimentation les deux années suivantes, mais à partir des tubercules obtenus.

  69. Francis, en relisant ton dernier commentaire, je me dis que ça vaudrait peut-être le coup de garder des boutures de tomates pour l’année suivante, non ?
    Juste pour le fun … :wink:

  70. il y a peu d’intérêt à semer des graines de tomates (si ce n’est pour le fun) Dis-tu !!!
    Il doit y avoir erreur avec cette phrase … à moins que ce ne soit la Chimay ?
    :w00t:

  71. Ce serait génial si on pouvait reproduire la chimay. Par graines ou par tubercule, je m’en fous de la méthode … :whistle: :wink:

  72. Bernard j’avais laissé un commentaire mais il n’apparait pas … pourtant j’y vais mollo sur la Chimay en ce moment !!!
    Tout à fait d’accord avec Francis et Bernard sur le semis de TPS. Le seul intérêt de semer des TPS est de trouver une pomme de terre intéressante parmi les nombreuses possibilités qui nous sont offertes. Mais il faut semer beaucoup de graines, avoir beaucoup de place , sélectionner etc … bref un vrai boulot à temps plein !!! Ceci étant on peut se dire que l’on ne se prend pas trop la tête et faire cela de façon plus cool aussi. Il faut aussi s’amuser au jardin. Et une fois la pomme de terre trouvée, il ne faut la reproduire que par tubercules of course. :smile:

  73. Autrefois, certaines personnes avaient une belle production de pommes de terre à partir d’un faible nombre de tubercules car ils coupaient leurs tubercules en deux ou plus avant de les planter. Quelqu’un a déjà essayé ?

  74. Non mais j’en ai entendu parler Bernard. Il faut je crois couper tes plants à l’avance de manière à ce qu’ils « cicatrisent ».

    Roger-Louis, hier j’ai récolté pas mal de baies de Blue Congo si cela t’intéresse … pour le fun :wink:

  75. Je l’ai déjà fait mais avec une seule variété : la ratte. Ma belle-mère m’avait expliqué qu’ils ne plantaient pas des tubercules entiers en Italie dans son village (habitude héritées des périodes de guerre ?), ils les coupaient en 2 ou 3 je crois. J’ai vu les potagers de ce village et j’y ai pris d’autres idées : façon de planter les haricots ramants (3 poquets en triangles pour 3 tuteurs formant des pyramides qu’on aligne, ça résiste mieux au poids et au vent), tomates contre un mur, quand on peut, avec possibilité de les couvrir rapidement… Les potagers sont magnifiques dans ce village de montagne proche des Dolomites (sud Tyrol) et les piles de bois de chauffage sont encore plus réussies : montées au cordeau et garnies de niches où se trouvent fleurs ou autres éléments décoratifs !
    Pour en revenir aux pommes de terre, je pense que ça marche très bien, et en tout cas avec les rattes ; tous ceux qui en ont plantés savent que ces petits tubercules allongés ont une capacité exceptionnelle à germer. Ayant observé ça, je plante désormais les tubercules abîmés ou coupés lors de la récolte, et il m’arrive d’en couper.
    D’ailleurs cette année, avec une récolte minable de pommes de terre (cause inconnue), mes rattes s’en sortent bien par rapport aux charlottes.

  76. Mon père le faisait régulièrement. Il faut veiller à avoir un oeil (un germe) au moins par morceau. Les pelures de pomme de terre germent assez souvent sur les tas de compost et si on les laisse cela fait des plants ordinaires. Le tubercule de départ n’est là que pour amorcer la croissance (comme une graine) puis c’est le développement aérien et racinaire qui prennent le relais. Pour les dahlias il y a une pratique qui approche : on laisse démarrer la souche puis on prélève les départs avec un talon du tubercule et on repique.

  77. La nature est très généreuse. La vie repart toujours à partir de pas grand’ chose : une minuscule graine, un petit morceau de tubercule ou de rhizome, … Magique !

  78. Précision indispensable apportée comme souvent par Francis : il a l’œil !
    Effectivement sans ces bourgeons situés en hélice sur le tubercule, on a aucune chance de récolte. Bien faite la nature, et sans doute la possibilité pour nos tubercules préférés de se régénérer naturellement malgré les attaques des différents parasites, taupins, larves de hannetons, courtilières, etc.
    Des précisions intéressantes sur ce site
    http://forum.mikroscopia.com/topic/2025-solanum-tuberosum-pomme-de-terre/

  79. Merci Jérome pour ta proposition de graines; mais ça y est, j’en ai récolté quelques unes, juste histoire d’essayer.
    En ce qui concerne le fait de couper les tubercules, je confirme que cela marche très bien, je le fait moi-même pour les gros tubercules, surtout sur les semences assez chères (Bonotte, Blue congo, Vitellotte). Je coupe en deux, voir en quatre. J’attend juste un jour ou deux après les avoir coupés que la coupure sèche.
    Pour être plus précis, je dirais qu’un tubercule d’à peu près 6 à 7cm de long, je le coupe en deux (dans le sens de la longueur); si en plus, il est « dodu », je coupe en 4.
    Mes parents faisaient comme ça (il y a déja longtemps), à une époque ou on ne gachait rien; alors, si on peut avoir 20 plants avec 10 tubercules, ce serait dommage de ne pas le faire.
    Bonne journée à tous.

  80. Moi aussi , j’ai toujours fait comme Roger-Louis ( sauf que je laisse sécher la coupe une petite semaine ) !
    Et je fais de même avec les plants de fleurs à tubercules .

  81. Eh oui, après rotation des cultures au potager, il germe des pommes de terre là où elles étaient. Une mauvaise herbe la pomme de terre ? :silly:

  82. tout ce que vous ave rédigé, expérimenté, obtenu correspond à mes propres essais depuis quelques années. bravo, ça fait plaisir. cela m’encourage.
    Petite précision à tester et confirmer: un voisin de 70 ans, petit fils de fermier avec qui j’ai palabré sur le sujet, et tout content que je m’intéresse au potager, m’expliquait qu’il fallait plusieurs années de replantations successives avant d’obtenir des tubercules de qualité à partir de graines. les premières années, les tubercules sont chétifs. il faut sélectionner les plus beaux.
    Ce qui signifie 1. enormément de patience si un jardinier veut repartir de graines.
    2. il ne faut pas s’attendre à une récolte conséquente les premières années.

    Il semblerait que son grand père pratiquait cela régulièrement pour renouveler l’espèce.
    Je me dis que ceux qui nous vendent les pommes de terre doivent procéder de même. la manipulation ne suffit pas pour conserver l’espèce. Ils doivent la renouveler de cette manière là aussi. A grande échelle, sans doute.

    Cette année, j’ai de la chance,
    C’est la première fois que je parviens à récuperer des fruits sur mes plants.
    Précédemment le Mildiou ravageait tout avant le mûrissement.
    je tente l’expérience en 2014.

    autre info du même monsieur:
    Conservation pendant l’hiver de la récolte d’automne pour replantation au printemps:
    choisir et laisser à l’extérieur les plants que vous voulez replanter l’année prochaine. Il vont verdir, laissez-les subir les affres de la méteo. les plants vont s’acclimater à votre climat.
    Personnellement je les ai suspendus dans le vide dans un grillage exposés au nord pour éviter les limaces et l’exces de soleil qui les réchauffent fort.
    rentrez les en cave (max 07°C + obscurité) avant les premières gelées.
    Il devraient doucement s’éclaircir et tenir ainsi jusqu’à la fin de l’hiver.
    je crois qu’ils vaut mieux ne pas les consommer tant qu’ils sont verts.
    je tente l’expérience cette année. Actuellement les tubercules sont même devenus très foncés. dans ma sélection j’ai perdu +/- 50% qui se sont mis à pourrir. le reste est rentré depuis une semaine.
    les pommes de terre conservées en cave germent dès que la température dépasse 07°C
    La mienne est trop élevée: 10 à 12°C
    On verra.

    bonne continuation.
    bien à vous,
    Castelm

  83. Très beau témoignage riche d’enseignements ! Merci pour toutes ces informations. Peut-être que grâce à ce témoignage la discussion sur ce sujet va repartir ici sur ce blog.

  84. Merci pour ces précisions qui vont permettre à tous ceux qui font leurs plants d’améliorer leur pratique.
    Les parties vertes des pommes de terre sont effectivement toxiques (solanine) et doivent être éliminées en épluchant « largement ».

  85. BONSOIR A tous TPS BONNE RECOLTE 90 plants Issus des graines pour plus de 9kg de plants j attendais un retour d info de bernard qui me semble trop occupe je dois passer les photos de ma plantation jusque a la recolte mais sans nouvelles je poursuis cdes 2014 mon experience en solo a moins que? bonne soiree a tous AE.BC

  86. Ben je ne comprends pas, je t’ai envoyé un mail au début septembre te disant que j’attendais ton projet d’article pour le mettre en ligne le 19 ou le 26 septembre et depuis silence radio … ! :angry:

  87. bonjour bernard excuse mais je n ai pas vu ton message sans doute du laisser aller de ma part apres trois anesthesies en trois mois je vais faire en sorte d etre plus vigilant .pour les photos je ferai de mon mieux bonne journee: AE.BC

  88. Bonjour,
    Je vais me lancer dans un petit semis expérimental de pommes de terre, j’ai lu avec attention tout le fil de la discussion et quelques petits questions sont venues germer comme des patates:
    Francis parle de l’intérêt nul de faire du semis de pommes de terre -curiosité mise à part. Voilà ce qui me turlupine: en plantant chaque année un clone de la plante, est ce que celle-là s’adapte au climat? Par la reproduction par semis, de nouvelles informations s’inscrivent dans le code génétique de la plante, je me trompe ou non? Par exemple reproduire chaque année la benji en climat montagnard va l’aider à s’acclimater loin des terres plates de Belgique, non?
    L’intéret peut être aussi est d’essayer de croiser une variété résistante au mildiou sans saveur extraordinaire avec une autre plus fragile mais délicieuse. Me trompe-je?
    Et bourgognefr parle de sa réjouissante récolte de patates, est-ce que c’est au bout de la première ou de la deuxième année?

  89. Oui tu te trompes.
    L’adaptation au climat : l’acclimatation peut se faire quelque soit le type de reproduction : sexuée (graines), végétative (tubercule).
    Pas de nouvelles informations dans le code génétique par reproduction sexuée sauf en cas de croisement et donc les graines donneront un hybride et non la variété de départ.
    Tu veux probablement dire bintje. Que ce soit par semis ou par tubercule tu peux acclimater. Mais la pomme de terre n’a pas besoin d’acclimatation. Elle craint juste le gel et a besoin d’un climat tempéré (comme partout en France). Certaines terres lui seront plus favorable. La bintje est, elle même probablement un hybride, toujours reproduit par les tubercules donc impossibilité de garder une lignée par semis. Même ancienne la variété ne peut se fixer car elle est toujours clonée.
    Pour le mildiou. Aucune variété n’est résistante et toute résistance est vite contournée.

    Les semis sont surtout utile au niveau de la recherche. Une fois des individus intéressants obtenus la reproduction la plus simple doit être retenue et c’est la reproduction végétative. On peut toujours faire des semis pour le sport comme faire du jardinage à cloche pied car sinon c’est top simple, ou faire des haricots par bouturage ….. mais cela ne doit pas nous empêcher de faire ce que l’on veut au jardin. Je crois bien que j’ai plus de choses inutiles qu’utiles dans le mien.

  90. Prochaine expérimentation du blogadupdup : faire du jardin à cloche pied ! :w00t:

    Je partage l’avis de Francis sur le fait que faire des semis de pommes de terre, c’est juste pour le fun et que ça n’a qu’un intérêt très limité. J’ai d’ailleurs arrêté cette méthode.

  91. Ok, il me semble avoir compris, même si je n’arrive pas à comprendre comment une pomme de terre peut s’acclimater à un climat avec le tubercule, sinon sur une année… Sur plusieurs années, comme il s’agit d’un clone, je ne vois pas trop comment il peut s’améliorer et devenir résistant aux froids de montagne.
    Ce sont les nouvelles informations contenues dans la fleur hybride qui m’intéressent. Mon but n’est pas de stabiliser une variété, et je prenais l’exemple de la bInTje -c’est bien d’elle que je parlais- sans intention de l’acclimater à travers la reproduction de graines. Si plusieurs générations de pommes de terre se croisent dans un climat d’altitude, les hybrides qui en résultent font devenir plus résistant et s’adapter au climat, non? Je pense que ça vaut le coup, sans chercher à stabiliser quoi que ce soit mais en laissant les mystères de dame nature agir, de laisser se croiser sur plusieurs années des variétés de pomme de terre acclimatées en montagne, pour qu’elles s’acclimatent et résistent mieux à l’hiver. Pareil pour la tomate. Il me semble que les paysans ont toujours fait ça dans leur jardins, non? Et que c’est ça qui fait la richesse des variétés de légumes d’aujourd’hui, de l’oignon cévennol au chou alsacien. Qu’en pensez vous?

  92. Il me semble que la pomme de terre est naturellement plutôt bien adaptée à vivre en altitude, je connais des gens qui font de superbes récoltes sur le massif jurassien et j’ai vu de très belles plantations dans les Alpes.

  93. Mathilde, il semblerait effectivement, après une petite recherche sur le Net, que les pommes de terres se cultivent largement au-dessus de 1000 m d’altitude et même à 4 000 m au Pérou. Elle semblent donc naturellement adaptées aux zones froides.

  94. Le fait que la pomme de terre soit plus cultivée dans le nord vient surtout de la possibilité de la cultivée sur de grandes étendues plates et ainsi de mécaniser le plus possible la culture et la récolte. Il faut aussi ajouter le fait que cette région et plutôt limitée pour d’autres cultures. Notamment celles qui demandent plus de soleil : tournesol, maïs grain, … sans parler de la vigne. Donc elle va intensifier les cultures possibles.
    Pour ce qui est de la culture dans un potager, pas évident du tout que la région nord soit plus favorable à celles plus au sud ou plus en altitude.

  95. Etincelle pourrait nous parler des pommes de terre en altitude car il me semble que l’un de ses fils en a cultivé dans les Alpes.
    La dernière fois que je suis allé dans la Vanoise, j’ai vu des cultures magnifiques de pommes de terre. Les pieds me semblaient beaucoup plus sains que les miens, indemnes de mildiou.

  96. D’une manière générale, les jardins potagers qu’on voit en montagne sont splendides.
    Je n’y connais pas grand chose en jardinage mais je me dis que peut-être (c’est juste une théorie qui vient d’émerger à l’instant dans mon cerveau) :
    La période de végétation en montagne est beaucoup plus courte qu’en plaine. Les plantes mettent les bouchées doubles et ont sans doute moins le temps d’attraper des maladies. D’autant plus que le climat est plus sain.
    D’ailleurs, les légumes qui poussent en Alaska sont aussi splendides et énormes, et la période de végétation est encore plus réduite.
    Bref, c’est juste une idée.
    Mon fils a de très belles pommes de terre mais il n’est qu’à 1000 mètres d’altitude. Par contre, je me souviens avoir vu de magnifiques jardins potagers (avec des patates) beaucoup plus haut, comme à Saas Fee par exemple dans le Valais Suisse. C’était à 1800 mètres d’altitude.

  97. bonjour je voudrez savoir s il est possible d avoir des graine de pomme de terre a partir de plant si oui comment svp cdlt

  98. J’ai arrête mon expérimentation, je n’ai donc plus de graines.
    Par contre, je crois que d’autres blogueurs en ont et répondront à votre commentaire.

  99. Bonjour à tous,
    Après ma visite sur ce site l’année dernière, j’avais récolté quelques graines de Blue Congo..
    Et ça y est… les plantules sont sortie en une semaine a peine (dans une jardinière dans la maison).
    Par contre, est-il vrai qu’à partir de graines, il ne faut pas s’attendre la première année à avoir de beaux tubercules (auquel cas, je devrait recommander rapidement des tubercules pour cette saison)?.
    Merci d’avance

  100. Je pense d’une part que les tubercules obtenus seront petits la première année et que d’autre part le volume de la récolte sera insuffisante pour pouvoir en consommer beaucoup. Donc, à votre place, si vous ne voulez pas mourir de faim l’hiver prochain, j’achèterais dès maintenant des tubercules à planter.

  101. bonsoir bernard de retour apres 3mois sans ordi je continue mon experience sur les tps 2013 n aomp pas été une annee facile pour la sante mais le cumule avec les ruptures de neutre et la foudre pas facile de communiquer comme j ai perdu un peux le fil j attends plus de questions pour donner d eventueelle infos sur mes tps j ai vu une question posee a lequelle je réponds je gere cette annee 9 2kg de tps pllants recltes en sept.2013 j ai trouve au prêt des amis interresses a l experience et pour repondre a une question poee ;la recolte de cette annee 2014 permettra deconsever des plants qui plantes en 2015 produiront l origine aoc apres 3annees delatps semee en z 2012 sans pretention aucune mais avec espoir de pouvoir replanter des sujets sans crainte et o comme dans les annees 1958 et1960 pouvoir trier ces plants memmes coupes en 2 sans crainte d une mauvaise recolte je n ajoute pas de cookies mais pour toi bernard erad un petit coup de fil m aurais fait plasir amicalement ae bc

  102. bonjour a tous ceux qui veuillent bien lire j ai pense un instant etre dans le zinc detourne plus de contact tant pis je vais au fait a mon retour du sud 1 04 2013 je compile une cle usb que j envoie a bernard sur le sujet tps 2013 je pense cela interressant au dela je laisse le soins a bernard de faire une mise en page sur le bloog je poursuis mon experience avec conviction et si la mise en œuvre d un tel challenge est compliquee je pense que cela en vos la peine bon courage a tous pour vos plants et semis bien amicalement AE BC

  103. PAS DE NOUVELLES NI CONTACTS PEUT ETRE QUE CE SITE EST ABANDONNE MAIS SI CE N EST PAS LE CAS MERCI DE ME FAIRE SIGNE ET DE M INDIQUER COMMENT CORRESPONDRE SUR LE SUJET TPS QUE JE MENE DEPUIS 2012 A MINS QUE CELA N INTERRESSE PERSONNE BIEN AMICALEMENT AE.BC :face:

  104. bonjour bernard j ai laisse de cote l ordisuite a des pannes liees a la foudre en mars 2013 puis en decenbre 2013 rupture de neutre j ai donne plusieurs explications et actuellementje suis prêt a planter les tps recoltees l an passe des que possible je mettrai toutes les photos sur cle usb que je t enverrai amicalement ae bc :face: :face:

  105. Un maraîcher m’indiquait hier que pour produire ses propres semences de pommes de terre (je parle ici des tubercules et non des graines), il faudrait dans l’idéal planter à part des gros tubercules assez serrés pour produire des petits tubercules et ne garder que les + gros de ceux-ci.
    Tout le contraire de ce qu’on fait quand on cultive nos patates pour manger puisqu’on plante des petits ou moyens tubercules assez espacés afin d’avoir des gros tubercules dont on garde éventuellement les plus petits pour semence. Est-ce de là que vient l’apparente ‘dégénérescence’ parfois observée par les jardiniers qui reproduisent eux-mêmes leurs pommes de terre ? Étonnant, d’ailleurs, ce fait car, la reproduction étant végétative, les tubercules ‘fils’ doivent avoir le même code génétique que le tubercule ‘mère’ ! Est-ce possible, au sein de cette identité, de voir apparaître une ‘sélection’ vers le caractère ‘plus petit’ ?

  106. La difficulté liée à la dégénérescence n’est-elle pas aussi et peut-être liée à la formule chromosomique complexe de la pomme de terre (plus d’une quarantaine de paires de chromosomes je crois). C’est une des raisons que m’avait donnée Tom Wagner lorsque j’avais fait un stage avec lui.

  107. :shocked: bonjour a tous a ce jour et avec toutes les difficultés de communiquer a ceux que cela motive vraiment je continue envers et contre tout mon experience tps a ce jour 4 sites sont plantes des produits issus de mes semiis de graines faites en2012 c est la derniere recolte prevue cette annee qui donnera certainement plantee en2015 des sujets dits certifies .pour info 60 plants point 1 15 plants POINT 2 300 plants points trois de 3 nature de forme differente comme j ai pu l expliquer précédemment et enfin sur mon lie de semis 4 formes différentes pour une 100tene de sujets les moins adaptes a la plantation de plants mais vas t on savoir .alors BERNARD je reedite mon info parle aux gens interesses par mon experience et si tout ce passe comme prevu je ferai un point complet a la recolte de cette annee j attends tes commentaires jean bien amicalement

  108. Bonjour à tous,
    Juste pour info, suite à ma visite sur ce site l’année dernière, je m’était décidé à tenter d’avoir des tubercules a partir de graines prises sur mes Blue Congo. Et cela marche plutôt bien. J’ai récuperer une vingtaine de plantules aptes a être repiquées , mais seulement une dizaine de plants arrivés à maturité (mis trop tôt dehors je suppose). Les tubercules sont de taille modeste, mais parfait pour servir de semence l’année prochaine. A noter, par rapport à la récolte faite sur les tubercules que j’ai put récupérer, la forme et la couleur des tubercules obtenus pasont très

  109. Désolé, il manque un bout du message. Je voulais juste dire que les tubercules obtenus par graines ont une forme parfaite, et une couleur bien plus soutenus que les autres.
    Cordialement

  110. Merci pour le partage de cette expérimentation. Je l’ai arrêtée, non pas que ça ne marchait pas question culture mais parce que la variété était plutôt moyenne d’un point de vue gustatif.

  111. Bonjour,
    Je viens de me faire en lecture de l’entier du sujet.
    J’ignore s’il y a encore des bloggeurs qui lisent et suivent ce sujet très intéressant, personnellement je pense que tout n’a pas encore été dit.

    Je tiens de Pascal Poot (de Lodève) qu’en Amérique pré-hispanique la culture de la pdt était basée sur un cycle de 7 ans. Une année pour les semis et les 6 autres pour la sélection et la production à partir de clones. Si les premières années les tubercules obtenus ont tendances a être petits cella permettaient toutes fois la régénérescence et le développement de la diversité. Quelqu’un a souligné sur ce blog qu’il existait plus de 4600(?) variétés de pdt, elles ont bien émergé de quelque part.

    Tom Wagner a le feu sacré pour faire émerger des mutations spontanée … en les provoquant opportunément. Il adore par ailleurs voir les fleurs et celles de pdt en particulier qui sont pour lui aussi un critère de sélection. Les belles fleurs généreuses auront plus tendance à donner des fruits. Ce qui peut-être un problème chez nombres de variétés de pdt avec peut ou pas de fruits.

    La production en Suisse de plantons de pdt (tubercules utilisés comme semi) se fait en altitude je crois au delà de 1600 m (altitude à confirmer). Ce système permet d’éviter les viroses dont sont facilement victimes les pdt.

    En altitude le rayonnement solaire est supérieur à la plaine ce qui explique que les végétaux arrive à vivre leur saison végétative plus rapidement qu’en basse altitude. Avec entre autre l’expériences personnelles réalisé sur deux sites comparatifs de 250m d’altitude de différence seulement (l’un à 500m et l’autre à 750m).

    N’ayant pas eu grand succès avec des semis de pdt j’ai par contre fait des essais en partant de boutures de germe ce qui a pour avantage d’éviter de transmettre les viroses. Petites récoltes mais à développer.

    Je pratique aussi depuis plusieurs saisons la coupe des tubercules avant plantation. Mais si quelqu’un a plus de précisions quand à la grosseur du tubercule qui doit agir comme réserve alimentaire pour la plante et son incidence sur la culture et la récolte je suis preneur.

    Merci à Bernard de rendre cette discution possible.

  112. Merci pour avoir relancé la discussion.
    Tu dis que « Les belles fleurs généreuses auront plus tendance à donner des fruits ». Je ne l’ai pas remarqué. Les semis que j’ai faits (à partir des graines de Tom Wagner) d’une part on peu donné de fleurs et ceux qui ont donné des fleurs n’ont quasiment pas donné de fruits, souvent même aucun. Cela m’avait étonné.
    Merci pour l’explication concernant le rayonnement solaire en altitude. J’avais souvent remarqué que les pommes de terre d’altitude étaient plus belles mais je n’avais jamais cherché d’explication.

  113. Pour la coupe des tubercules, ma belle-mère, Italienne, m’a indiqué que les Pdt étaient coupées en 2 ou 3 dans sa région, en moyenne montagne avec des terres plutôt riches et très bien travaillées. Il ne s’agissait pas d’une culture de pénurie mais d’une culture d’économie.
    Je conserve moi-même les rattes qui sont abîmées, coupées et je les plante avec succès, la taille et la vitalité du tubercule ne sont pas les seuls facteurs de bonne récolte, c’est souvent dur à analyser.
    Ces dernières années, j’ai de vrais problèmes avec les doryphores, je pense qu’en abandonnant la fumure animale, je vais voir le problème diminuer…

  114. Assez curieusement, alors que la culture des légumes est pour moi une passion, c’est celle de la pomme de terre qui me plaît le moins. Je n’ai jamais compris pourquoi.

  115. bonjour a tous mon expérience touche a son but depuis 2012 semis j attends la ré :smile: colte de 3 années d essais qui sont actuellement sur clefs US .la récolte de cette année y sera représentée également. Tous ces éléments seront transmis a Bernard qui se chargeras de diffuser l info .Bien amicalement au lecteurs . jean bourgogne

  116. il vaut mieux en ce moment manger des pommes de terre que des viandes rouges
    vous avez vu la polémique à leur propos?

  117. En remarquant que tu avais oublié de changé l’heure sur ton ordi, je remarque en même temps que j’ai oublié de le faire aussi. Voila qui est réparé en ce qui me concerne.

    Pour ta question, bof bof, ça me saoule ces infos qui sont reprises en boucle. On le savait que la viande n’est pas très bonne pour la santé. Dans ce que j’ai lu sur le sujet il est plutôt dit que c’est l’excès de viande (au-delà de 50 g par jour) qui pose problème. S’il suffisait de n’en manger que 49,9 g par jour pour être en bonne santé, ce serait trop simple. C’est à mon avis un ensemble de choses qui détermine le fait qu’à un moment donné on devient malade. Mais bien sûr qu’il faut montrer du doigt certaines pratiques alimentaires et en privilégier d’autres. Allons par exemple courir vite acheter des pommes … traitées une trentaine de fois minimum avec moult pesticides !

  118. De toute façon, il faut toujours qu »ON » nous dicte ce que nous devons faire …
    Un peu de liberté que diable, même si nous devons nous en mordre les doigts un jour (Zut ! C’est de la viande aussi ! :w00t: )

  119. Est-ce que c’est la viande qui est si nocive que ça ou est-ce que c’est toutes les saloperies qui sont ajoutées ?
    Par exemple, on sait que le jambon est bourré de polyphosphates. Alors est-ce que c’est le jambon qui est mauvais en tant que tel ou est-ce que ce sont les polyphosphates (et sans doute d’autres choses) qui sont dedans qui le sont ? Pour le savoir il faudrait mesurer le pouvoir cancérogène des jambons bio et des autres jambons et comparer. Sans cela, l’étude en question dont il est fait largement écho dans la presse n’est pas fiable d’un point de vue scientifique.

  120. En d’autres termes, Etincelle, si tu te mords les doigts, ce n’est pas forcément la viande que tu vas manger qui va t’empoisonner, mais peut-être juste le vernis à ongle ! :whistle:

  121. Je crains que la viande humaine ne soit, elle aussi, fortement contaminée… :sick:
    … sans faire offense à Etincelle… :wink:
    Christophe qui voudrait nourrir les vautours de sa propre carcasse risque de les empoisonner ! :whistle:

  122. Je parlais de tout ça à l’instant avec Christophe (autour d’une bière naturellement). On partage de même avis sur la question, c’est bien la transformation actuelle de la viande qui pose problème et non la viande en tant que telle. Acheter la moitié d’un cochon chez son voisin paysan, c’est pas ça qui va nous ruiner la santé (ni d’ailleurs le porte-monnaie).

  123. Aujourd’hui c’est la viande … Hier c’était le poisson … Demain ça sera les patates , la bière !
    En 2013 les journaux nous annonçaient :
    « Les personnes qui ont une consommation élevée d’oméga3 d’origine marine (poissons gras ou gras oméga3 ) ont « un risque augmenté » de cancer de la prostate. »
    Et en 2015 les mêmes journaux nous disent :
    « Manger du poisson nous protège contre le cancer colorectal » … Bon , à choisir entre garder mon colon et perdre ma prostate … Sacré dilemme !!
    :dizzy:
    … Et quoi que , pour la patate , c’est déjà dangereux de la consommer … Peut être pas pour ceux qui la consomment en vapeur , mais pour ceux qui se gavent de frites bien grasses ! Et oui mes amis , la patate tue !!!
    Et de même pour la bière …. Tant pis , je vais m’en ouvrir une que je vais déguster avec une belle tranche de saucisson !
    :cool:

  124. Moi ce qui m’emmer.. (embête) profondément là-dedans , c’est que c’est déjà difficile de vivre son cancer … Alors , quand les donneurs de leçons viennent en rajouter une couche pour te faire culpabiliser , avec des « Si » et des « T’avais qu’à pas » !!
    Moi je n’avais même pas 20 ans lorsque cette putain de maladie m’est tombé sur le coin de la gueule … J’avais eu le temps d’abuser de quoi à cet age là ??
    Tout est mauvais si on en abuse … ça n’est pas un scoop !
    Non , ils ont tellement peur que ça leur tombe dessus , qu’ils entrainent les autres dans leurs phobies de la maladie , et ça marche très bien .

  125. Christophe me disait tout à l’heure que la peur engendre un surcroît de consommation. Alors peut-être que tout ceci est voulu … :blush:

  126. Hé hé… De là à trouver une intelligence dans les grands médias, j’ai un grand doute !

    Et surtout Yves me l’a ôté de la bouche, enfin du clavier : ce soir c’est saucisson-bière !
    Sinon, Fifitoucourt retourne le couteau dans la plaie, enfin dans la future carcasse que je porte encore pas trop mal : je fais gaffe à être consommable par les vautours, c’est à dire pas trop infesté de toxiques. Mais avec la bière, j’espère ne pas devenir imbuvable.
    :wink:

  127. Meuh non, t’es parfait mec ! :wink:
    Sauf que t’as beau faire gaffe, t’es complètement contaminé par tout un tas de cochonneries balancées un peu partout dans l’air, l’eau, dans les sols…

  128. J’ai déjà essayé, juste pour m’amuser, et j’ai été globalement déçu par les résultats. Mais je pense que c’est une bonne technique et que j’ai dû louper quelque chose.
    A mon avis, c’est plutôt une technique pour les gens de la campagne qui veulent expérimenter car pour les citadins se pose la question du terreau. Si ce qui est dit dans l’article est vrai, cela veut donc dire qu’on peut récolter 100 kg par m2. Oui, mais pour atteindre ce résultat il faut pratiquement 1 m3 de terreau et le prix du terreau (si l’on est citadin et qu’il faut l’acheter) dépasse largement la valeur des pommes de terre que l’on va récolter (et je pense qu’il faut déjà être un très bon jardinier pour arriver aux 100 kg cités dans l’article). C’est bien quand on a la possibilité d’avoir à sa disposition de la terre, du fumier, des fientes de poules … quand on est à déjà à la campagne donc.
    Je me demande quand même si je ne vais pas ressayer cette année en prenant des photos au fur et à mesure dans la perspective d’un article l’an prochain. Y’a quelqu’un qui a envie d’essayer en même temps que moi ? kissékissikol ?

  129. On est finalement dans la même problématique que bon nombre de méthodes à la mode aujourd’hui. Par exemple, la technique des carrés, si elle me semble intéressante en soit, souffre d’un gros problème : si on veut aménager son jardin de cette manière-là, ça coûte plus cher en bois que la valeur même du terrain (si c’est classé en terre agricole, pas à bâtir). Mais en récupérant des matériaux à recycler à droite et à gauche, ça peut le faire …

  130. C’est une des joies du jardinier je trouve : le bricolage, l’astuce, l’inventivité…
    Pour l’essai PDT, sans moi cette année, car pour éliminer les courtilières, je vais exceptionnellement ne pas produire mes tubercules. :angry:

  131. Top one : la ratte !
    Quand je plante des patates, j’en mets toujours, c’est divin cuit à l’eau avec une pointe de sel et du beurre, et juste parfait avec des œufs et les champignons de l’automne.
    Rien que de l’écrire, j’en ai l’eau à la bouche. Le hic : peu de rendement, mais énorme capacité à réapparaître si vous en oubliez un infime morceau. Conseil : semez en un peu, le peu qui viendra vous fera toujours plaisir, même sous la forme de crottes de biques.
    Après, j’en suis resté à la Charlotte, polyvalente et savoureuse, et je constate que beaucoup de jardiniers autour de moi ont fait le même choix : très bon compromis rendement/saveur/accommodations culinaires/conservation.
    Mais ça dépend beaucoup de nos goûts et avec le temps j’ai oublié mes anciennes variétés (Désirée, Bintje, Daisy, Mona Lisa, etc….).
    Autre critère déterminant : la durée de culture. Les PdT prennent de la place au potager et les laisser 120 jours est embêtant quand on ne dispose pas d’un grand espace.
    Quoique… Dans ces cas là, en général, on achète ses patates !

    Cette année, les courtilières ont disparu (avec les patates :unsure: ), alors je vais sans doute replanter… et aller aux champignons. :smile:

  132. La pomme de terre est le seul légume que je n’ai pas cultivé les trois dernières années (alors que j’en cultivais depuis 35 ans), j’avais trop de problème de mildiou et de doryphores et j’ai décidé d’arrêter. J’ai envie d’en cultiver de nouveau et je crois que je vais mettre de la charlotte, c’est la variété que je connais le mieux.
    Mes parents cultivaient des pommes de terre et on en vendait aux alentours. On vendait les grosses, on mangeait les moyennes et on donnait les petites aux cochons.
    Ce site est très intéressant, il permet de se faire une idée sur chacune des variétés existantes.

  133. Je ne fais pas de potager donc j’achète mes pommes de terre.
    Et je rencontre un problème qui m’agace depuis quelque années.
    Je ne parviens plus à trouver de bonnes pommes de terre pour faire la purée.
    Les gens ne font peut-être plus de purée de nos jours ? C’est pourtant si bon une bonne purée.
    Et je ne parle même pas du farçon savoyard ! Suivant la qualité de la pomme de terre, il peut être divin ou bof.
    Même celles qui sont vendues comme pommes de terre à purée ne sont pas géniales.
    Quelqu’un connait-il le nom d’une variété excellente pour la purée ?
    J’ai regardé sur le site que propose Bernard mais il est plus indiqué pour les qualités potagères que pour les qualités gustatives.

  134. La meilleure purée de pommes de terre est celle que faisait ma mère. Elle n’utilisait qu’une seule variété pour cela : la bintje. Et en vérifiant sur ce site, effectivement elle est particulièrement adaptée à cet usage.

  135. Il y a une trentaine d’années, je n’avais pas assez cultivé de pommes de terre pour l’hiver. Alors j’en ai acheté un gros sac à quelqu’un qui venait du sud avec un gros camion et qui vendait des légumes le long de sa route en faisant du porte à porte. Elle étaient tellement dégueulasses que j’ai jeté le sac complet. Inutile de dire que j’en ai eu gros sur la patate !

  136. Hips,

    La Bintje est la canada utilisée traditionnellement pour la frite belge, mais je la trouve trop sensible au mildiou. Je lui préfère Désirée ou Rudolph en patate à purée. Sinon en patate à chair ferme Nicolas est bien aussi et Agria.

  137. C’était celles que j’avais choisi pour expérimenter en sac. Je vais passer à la biocoop pour acheter quelques patates que je mettrais à germer. Vais essayer aussi la patate douce et la christophine, c’est déjà en germe à la maison

  138. J’ai été enthousiasmé par ma plantation de patates douces l’an passé. Au départ, j’avais même prévu d’en faire un article.

  139. Ha !
    J’espère que ce sera une bonne année à rattes, parce que si c’est mauvais, ce sera forcément de ma faute. :wink:
    Je crois bien que d’habitude j’en plante pas loin du double de ce que tu vas faire. Mais je ne fais plus aucun traitement alors… je laisse sa part à la nature, et puis je suis loin d’être assez présent au potager, il y a de la perte.
    Les rattes, outre le fait que leur culture est généralement ingrate (une année sur quatre est bonne) sont très prisées par les doryphores : lors des attaques, s’il y en a, c’est donc une variété piège… qui permet de sauver ses charlottes !
    Bernard, je m’occupe des champignons, disons juillet pour les girolles, et plus tard pour le reste. :smile:

    PS : pas de ratte en purée !

  140. Chez moi, une autre variété de rates a fait son apparition ces jours derniers. Une vrai cata. Pour ce qui est des patates douces ça court, un peu comme les courgettes, . Au printemps j’en avais planté 2 pieds pour essayer, je peux vous dire queelles ont été appréciées par les rates qui n’en n’on fait qu’une bouchée.
    Mon voisin (nord Isère), plante depuis plusieurs années des christophines. Ca pousse tout seul. Il faut un support (grillage par exemple).

  141. Console toi Bernard d’avoir jeté un plein sac de pommes de terre. Tu n’es pas le seul :sad:
    Au début de l’hiver, j’ai acheté un gros sac de pommes de terre chez un producteur par l’intermédiaire d’une amie. Les pommes de terres étaient soi-disant bonnes pour tout. Eh bien en fait, elles étaient mauvaises pour tout ! je les ai essayé en purée, en frites cuites à l’eau, en fricassée, en crique. Jamais bonnes. Je n’ai jamais utilisé ce qui restait après tous mes essais, Je n’étais pas très contente ! :angry:
    Mais aujourd’hui, je suis contente. Je viens enfin de trouver des bintjes. J’en ai pris un sac et vais pourvoir faire un farçon. Miam ! :smile:

  142. L’an passé j’ai testé 8 variétés de pomme de terre différentes (mais je n’ai pas testé la variété Ratte, malgré tout le lobbying exercé par Christophe).
    D’un point de vue qualités cumulées (productivité, résistance au mildiou et qualité gustative), quatre variétés se détachent des autres, ce sont toutes des variétés classiques que les jardiniers connaissent depuis des dizaines d’années : bintje, charlotte, désirée et Mona Lisa. Pour les pommes de terre sautées (notre manière préférée de les faire, en plus Joëlle est experte !), c’est la bintje qui arrive en tête. ça tombe bien, c’est la pomme de terre de mon enfance (mon père était producteur de bintje et allait les livrer chez des habitants des villages environnants).

  143. Si j’ai mis le commentaire précédent, c’est parce que nous voilà arrivés (nous autres jardiniers) au moment où l’on achète ses plants de pomme de terre pour les faire germer avant leur mise en terre. Et chaque année on se pose tous la même question : est-ce que j’en reste à ma variété habituelle où est-ce que j’en essaye d’autres ?

  144. Ton dernier commentaire (qui parle de trois variétés bien connues) me fait dire qu’on en revient toujours aux variétés éprouvées par le temps et que si on continue de planter des variétés vieilles de 40 ou 50 ans c’est qu’elles ont sans doute un paquet de qualités.

  145. je n’ai pas tout lu , mais nous voici en août 2018 ;-) et je m’apprête à récolter des graines d’un pied de pdt qui a poussé spontanément au milieu d’un tas d’épluchures et qui refleurit chaque année . C’est année il a survécu à un orage de grêlons gros comme des calots et à la canicule … ça mérite une tentative je trouve :-) je repasserai l’an prochain pour dire ce qu’il en est , si toutefois cette discussion au long cour est toujours active . bonne fin d’été .

  146. Les discussions sur ce blog ne sont jamais finies. Beaucoup sont en sommeil, souvent pendant plusieurs années, et un beau jour hop, allez savoir pourquoi, ça repart.
    J’ai abandonné l’idée de procéder au jardinage de pommes de terre à partir de semis mais le sujet continue à m’intéresser.
    Cette année, le feuillage des pommes de terre qui était très beau au départ (pas de souci de mildiou et de doryphores) a été grillé par la chaleur. Dans quelques années il sera impossible de cultiver des pommes de terre en Franche-Comté.

  147. Le 12 août, j’ai poursuivi mon expérimentation de plantations tardives de pommes de terres, j’ai mis huit vieilles pommes de terres toutes flétries (elle dataient de l’année précédente) en terre. J’ai oublié de les récolter, je n’y ai pensé que mercredi dernier (le 30 décembre). Comme le thermomètre était descendu à -4°C en novembre, je m’attendais à ce que les pommes de terre soient gelées. Pas du tout, elles avaient été protégées par la terre et j’ai fait une belle récolte, au moins équivalente à celle d’une récolte sur des plants mis au printemps. Il y a par ailleurs un très gros avantage à mettre des plants en août, c’est que les plants échappent au mildiou et aux doryphores. Mon frère a eu, lui aussi, de beaux résultats avec ses plantations tardives en août. Expérimentation à poursuivre donc !

  148. Oui, je suis d’accord avec ce calendrier : les « coups de chaud » insensés vont se produire maintenant régulièrement et de plus en plus forts, le modèle climatique que nos parents ont connu ne reviendra jamais. Le courant-jet atmosphérique est affaibli durablement, laisse passer directement les vents chauds du Sahara et d’Espagne. En 2020 j’évoluais certains jours dans mon jardin avec une terre à 30° et un air chaud à 40°…Planter en août présente l’avantage d’un angle solaire plus sympathique..Si possible, planter à mi-ombre (l’idéal, c’est d’avoir un ombrage d’arbre l’après midi sur nos chères tubercules). Arrosage si nécessaire, uniquement les 2e et 3e mois, et entre les rangs..

  149. Non, ça ne joue pas du tout. En tous les cas pas les deux années précédentes où j’avais déjà testé. Cette fois-ci, comme il a gelé fort avant que je les arrache, il est possible qu’il y ait des différences, je le dirai plus tard quand je les aurai goûtées (ce qui ne saurait tarder d’ailleurs).

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