En direct de la nature estonienne (2)

Nos amis Estoniens continuent de nous offrir en direct sur leur site des images extraordinaires de leurs sangliers, élans, phoques et rapaces. De plus, ils se livrent à de belles expériences. L’autre jour, le type qui est venu apporter de la nourriture en forêt est resté assis sur le site et a attendu que les sangliers s’approchent de lui. C’était un beau moment.


Mais le document le plus exceptionnel est sans doute l’accouplement sur le nid de cet immense rapace qu’est le pygargue à queue blanche. EN CLIQUANT ICI puis en allant cliquer, une fois la page affichée, sur See video – March 11, vous prendrez sans doute beaucoup de plaisir au spectacle (mais sans doute moins que les pygargues eux-mêmes !).


De belles images en perspective pour ce printemps avec la naissance puis l’élevage des jeunes en direct !

194 réflexions au sujet de “En direct de la nature estonienne (2)”

  1. Quelle émotion quand on clique sur :
    « White-tailed eagle nest camera
    direct stream » …
    Et que les deux aigles sont dans leur nid.
    Le nid est grand mais quand les deux sont là !
    C’est qu’ils sont encombrants ces oiseaux là ! LOL
    Plusieurs matins de suite, je les ai vus tous deux en train d’arranger le nid.
    Un jour, une brindille, enfin, plutôt une petite branche, à la forme tordue, s’était coincée dans les branches de l’arbre qui porte le nid.
    Les deux aigles s’étaient mis chacun d’un côté.
    Ce n’est pas facile quand vous n’avez qu’un bec en guise de doigts.
    Avec pas mal d’efforts, ils sont malgré tout parvenus à décoincer la branche et à l’installer sur le nid.
    Cette caméra nous promet un bien beau spectacle ce printemps. :wub:
    Ce matin, sur la caméra 1 de la forêt, j’ai vu trois pies et deux oiseaux …
    Ces deux oiseaux avaient la taille d’une pie ou d’un merle. Ils se déplacaient au sol comme les pies. Ils étaient foncés, peut-être noir (?), avec seulement une petite tâche plus claire sous le cou et surtout une petite tâche très blanche de chaque côté, juste avant la queue.
    Quelqu’un sait-il de quels oiseaux il s’agit ?

  2. C’est aussi les seuls oiseaux auxquels j’ai pensé à cause de la tâche blanche sur le côté mais ils semblaient vraiment foncés et de couleur unie, ce qui ne correspond pas au geai.
    D’un autre côté, la lumière n’était pas excellente ce matin et en plus, il y avait de la buée sur la caméra.
    Alors peut-être que tout paraissait plus sombre.
    Mais quand même, cela ne ressemblait pas trop au geai ???

  3. Est-ce qu’il s’agissait du dessus de la queue (le croupion) qui était blanc ? Si oui, ça ne peut être que les geai (les deux autres oiseaux qui ont le croupion blanc, pinson du nord et bouvreuil, sont trop petits pour correspondre à ta description).

  4. Geai connecté la webcam ce matin au CIC de Valentin. Nous étions 6 a regardé en direct cet aigle, seul, et qui betement (sic), nous tournait le dos durant toute la pause café. Les blagues et autres anneries ont fusées, mais aussi un grand interet sur cet oiseau. Bonne pause café

  5. Non, Bernard, ce n’étais pas sur le croupion mais une petite tâche sur le côté (de chaque côté je suppose car je n’en voyais qu’un).

  6. Ouah! le nid a pris une belle ampleur en mon absence. Un aigle, peu visible est caché derrière les deux grosses branches ! Pour quand les oeufs ou l’oeuf ?

  7. Il est à peine 14H et les sangliers sont déjà sur le site forestier 2. Il semble qu’il y ait un peu d’excitation dans l’air, certains sangliers pourchassant d’autres et les empêchant de venir se nourrir.

  8. En voilà une bonne nouvelle !!!!

    La « Japanese Triffle Black » est une tomate d’origine estonienne

    Merci Christophe !

  9. Les aigles s’activent à l’aménagement de leur nid en herbe. Avec la fonte de la neige, ils doivent arriver à la trouver plus facilement. Bientôt la ponte ? Un oeuf arriverait à maturation au bout de dix jours! un peu plus pour un aigle peut-être ?

    Sur la caméra 2, cinq chevreuils

  10. Quand, comme ce matin, j’ai eu la chance d’admirer deux adorables chevreuils, gambadant devant moi dans la forêt enneigée, je n’ai pu faire autrement qu’avoir une pensée pour … Francisca, bien sûr ! :wink:

  11. Je suis très ……. »encombrante » n’est-ce pas ! Mais je suis plutôt flattée !
    Merci à vous deux :wub:

  12. C’est quoi ces deux gros « trucs » debout au bord de l’eau ?

    Premières plumes dans le nid des aigles depuis ce matin. Je doute que nous puissions voir l’oeuf ou les oeufs dans le nid, car potron-minet, la femelle était debout dans le nid et les pattes étaient cachées de plus de la moitié ainsi que sa tête et une bonne partie du cou lorsqu’elle replaçait les herbes au fond.

  13. J’ai l’impression que la femelle pygargue a pondu un oeuf.
    Elles reste couchée et quand elle se lève, elle fait rouler quelque chose, comme si elle voulait le mettre en place, que je n’ai pas vu mais qui pourrait bien être un oeuf.

  14. Sur un grand châtaigner derrière chez moi , une pie est entrain de couver .
    Dans la haie qui borde le chemin , un couple de merle noir fait son nid ….

  15. Confirmation du site estonien, la femelle a bien pondu son premier oeuf ce matin. Alors, un oeuf, deux ou trois ?

  16. Rendez-vous donc dans 35 jours pour la première naissance ! Si d’autres oeufs doivent être déposés, l’intervalle de ponte est de 2 à 5 jours , ce qui donne bien sûr des naissances échelonnées, jusqu’à quarante cinq jours.

    Trente cinq jours, cela nous mène à quelle date ? 26 avril prochain.

  17. Oui, les cris de la femelle quand elle pond son oeuf sont étonnants et assez discrets somme toute.
    Je me souviens que quand, moi, j’ai pondu mes deux bouts de chou, oh là là, c’était autre chose !!!
    J’ai affolé toute la maternité.

  18. La femelle de pygargue s’appelle Linda.
    Mais si vous arrivez au bureau en disant que Linda a pondu un oeuf, on va vous prendre pour un sonné, non ? :smile:

  19. Sniff, les estoniens sont entrain de supprimer les caméras 1 et 2. Pour la 1 c’est fini jusqu’au prochain hiver, sur la 2 un chevreuil, certainement le dernier vu pour cette saison…….

    Heureusement il nous reste le nid de Linda, mais en dehors de cette femelle en couvaison, pas grand chose de visible. J’avais calculé la première naissance pour le 26 avril prochain, mais le nid est si profond qu’il est peu probable que l’on puisse apercevoir le poussin nouveau-né ! :sad: Sniff..

  20. Ne t’inquiète pas Francisca, le spectacle sera à la hauteur de tes espérances.
    Le printemps dernier, nous avons tout vu (des vrais voyeurs ! :blush: ) …
    Les parents qui arrivent avec un lézard ou toute autre bestiole pour nourrir les petits qui grandissent à vue d’oeil.
    Si mes souvenirs sont bons (mais je n’en mettrais pas ma main à couper), il mes semble que l’an dernier, ils y a eu deux petits.

  21. Pour l’instant dans le nid, c’est une variété de cigogne noire estonienne ? :tongue:

  22. Il n’y a pas de cigogne noire pour l’instant dans le nid mais en dessous (en bas à droite), il y a un bonhomme avec une capuche. :silly:
    Vous ne trouvez pas que cet arbre déraciné ressemble à s’y méprendre à un homme qui marche ?

  23. C’est fabuleux ces balises qui ont été implantées sur certains oiseaux pour suivre leur migration.
    Dans cet article, vous saurez comme Oss est la première cigogne noire a avoir rejoint hier l’Estonie et comment Tonn, aigle pomarin, est parti d’Espagne il y a trois jours pour rejoindre l’Estonie via la France où il se trouve en ce moment.
    http://www.looduskalender.ee/en/node/7027
    Lorsque vous êtes sur la page, allez cliquer sur la carte pour l’agrandir.

  24. Ben mince alors, moi qui venait ici pour indiquer ce site !!!
    Le Dupdup m’a devancé.
    Tu l’as trouvé sur le site de Dimitri, le copain de Luc ?
    Moi c’est là que je l’ai découvert.
    Les photos de Dimitri sont époustouflantes, en particulier celle de grèbes.

  25. Non, j’ai trouvé le lien sur le site des Estoniens.

    Merci de me redonner le lien du site du copain de Luc, je m’étais promis d’y retourner mais je suis incapable de retrouver sur quel commentaire c’était.

  26. Catastrophe, quatre oeufs détruits ! :sad:
    Entre les corbeaux et les cigognes intruses, cela n’a pas l’air facile de conserver ses oeufs quand on est une cigogne noire.
    L’intruse qui balance l’oeuf par dessus bord, ça fait mal au coeur quand même, surtout quand on sait que c’est le dernier rescapé après le passage du corbeau.
    C’est comme ça, c’est la nature, parfois cruelle !
    Au fait, Bernard, est-ce que tu as du son avec ces vidéos ?
    C’est étonnant comme ces cigognes noires vues de dos me font penser aux vautours dessinés dans Lucky Luke !

  27. Il semble faire très chaud en Estonie, l’aigle trône sur son nid le bec ouvert….

  28. C’est parce que les aigles d’Estonie sont connectés en permanence au blogadupdup. Alors, comme on y parle souvent de bière, et pas plus tard que ce matin, cela leur donne soif. Alors, ils ouvrent le bec … !
    :smile:
    Quelqu’un a une autre explication ?

  29. C’est superbe, magnifique spectacle. La première fois que je les ai vus c’est dans la nuit du 12 au 13 dernier, je crois que je l’avais signalé. :wub:

    Aujourd’hui à 12h55, heure locale, nous avons assisté à un spectacle incroyable. L’aigle était sur son nid mais très agité, lançant des cris qui semblaient effrayés, ce qui a attiré notre attention. Sa tête se tournait dans tous les sens, comme si quelque chose, un peu plus haut menaçait. Puis il s’envola, laissant le nid seul pendant 45 » – on a aperçu un oeuf blanc -, revint, se réinstalla sur le nid trois minutes et repartit 70 secondes, pour ne plus bouger ensuite.. Fabuleux !!!

  30. Oui oui, tu l’avais signalé mais je n’avais pas encore réussi à les voir.

    L’aigle, je vais le voir plusieurs fois par jour. J’attends avec impatience la naissance des jeunes. Au fait, quelqu’un sait s’il y a 2 ou 3 oeufs (voire un seul) ?

  31. A 12h55, il n’y en avait qu’un de visible, et c’est la première fois que je le voyais, il était bien centré, cela ne veut pas dire qu’il n’y en a qu’un !

    J’avais calculé la naissance pour le 26 prochain je crois !

  32. Alors la naissance du premier pygargue, c’est peut-être pour ce week-end ?

    Ce matin, au lever du jour, l’aigle pomarin était sur son nid … Magnifique !

  33. Pas encore réussi à voir l’aigle pomarin, sur son nid, je piaffe d’impatience, car je crois que je n’en est jamais vu, ni là ni ailleurs…..

  34. L’aigle pomarin niche en Franche-Comté (hé oui !) et il s’agit, à ma connaissance, du seul couple d’aigles pomarins d’Europe occidentale ! Christophe pourrait nous en dire plus, il connaît bien l’histoire de cet aigle qui niche dans le Haut-Doubs.

  35. Un aigle pas plus gros qu’une buse ! effectivement c’est une petite race d’aigle. C’est curieux, dans notre imaginaire, le mot aigle évoque quelque chose de grand, avec d’immenses ailes, un bec puissant et des griffes à vous donner envie de rentrer dans un trou de souris….

    En ce moment j’entends un geai et des chardonnerets, il fait un temps magnifique en région parisienne aujourd’hui!

  36. Vos commentaires sur les aigles appellent le mien !
    L’aigle pomarin est tout de même nettement plus gros qu’une buse mais il est vrai qu’il apparaît moins massif que bien d’autres de ses cousins. Il en conserve toutefois une silhouette bien plus impressionnante.
    Le couple bien isolé de cette espèce par rapport à sa répartition européenne est de nouveau présent en Franche-Comté pour la septième année consécutive… cela signifie que les premiers aiglons de ce couple sont adultes et qu’un deuxième couple est attendu, on verra bien.
    Mais qu’on ne s’y trompe pas, cela ne signifie pas une extension de l’espèce : comme son cousin parmi les aigles de tailles moyennes, l’aigle criard, il est en régression alarmante. Si cela était le seul cas de cette espèce, ce serait une bonne nouvelle. Je reviens d’une réunion avec des ornithologues régionaux aguerris… eh bien la situation est plutôt catastrophique même chez les espèces communes. Et les espèces forestières jusque-là épargnées voient leurs effectifs rognés également. Des espèces que l’on considérait communes il y a encore dix ans se raréfient : Bruant jaune, bouvreuil pivoine, Pie-grièche écorcheur, et j’en passe : même les moineaux !
    Le bilan est lourd et ne nous y trompons pas : vu les directions prises actuellement (agriculture, forêt, etc.), ça va bientôt être pire. alors réjouissons nous du moment présent.

  37. Je viens d’apercevoir un oeuf que le pygargue a fait rouler avec sa tête sur la paroi intérieure du nid, oeuf blanc ! Apparemment, toujours pas de naissance ! Et que le nid est profond, je doute que l’on ne voit le ou les petits que lorsqu’ils auront déjà quelques jours, sauf si la prise de vue est différente! Encore un peu de patience donc !!

  38. Oui, patience, patience, Francisca …
    Mais je t’assure que tu ne regretteras pas d’avoir patienter.
    C’est maintenant que le spectacle va commencer à devenir vraiment intéressant …
    Et que la vie va devenir beaucoup plus fatiguante pour les parents.
    Qu’ils profitent de leurs derniers instants de farniente ! :cool:

    Dans le nid du faucon crécerelle, il y a quatre oeufs:
    http://www.turmfalke.ch/live_cam.htm
    Il me semble que l’an dernier, il y en avait 5 ?
    A moins qu’un autre oeuf ne soit pondu prochainement, la couvée sera moins importante que l’an dernier.

    Quand au nid des cigognes noires, il est maintenant abandonné.
    Quel dommage cette destruction des oeufs qui a eu lieu l’autre jour ! :angry:

  39. J’ai pu voir à plusieurs reprises cet après-midi l’aigle Pomarin.. ouf, j’ai cru que je ne le verrais jamais, c’est maintenant chose faite !

  40. Christophe, je lis seulement ton commentaire du 23 avril. Quand tu parles de directions prises en « agriculture et forêts » de quoi parles-tu? En agriculture je pense que c’est partout pareil. Mais en ce qui concerne la gestion des forêts: n’y a-il pas une tendance (certes lentes) mais comme en Belgique à une culture forestière de type « jardinière » plutôt encourageante? J’y vois une des explications du retour de la cigogne noire dans nos forêts par exemple, mais cette impression n’est pas documentée.

  41. Luc, c’est en discutant avec des naturalistes qui sont aussi gestionnaires (Natura 2000) ou fortement impliqués dans des démarches de préservation ou d’inventaires que j’ai appris les dernières évolution.
    Bien sûr, la nouvelle politique nationale de gestion des forêts avait déjà tendance à montrer des dérapages : retour à une exploitation plus intensive, volonté de faire du fric. Mais sur fond de patrimoine forestier important et de crise pétrolière à venir, la filière bois-énergie risque de faire couler de l’encre dans les décennies à venir… et beaucoup de sève. La futaie jardinée est encore pratiquée mais le retour aux coupes à blanc est marqué, et les affouagistes de plus en plus nombreux pour moins de réserves communales.
    Les Anglais, par lesquels nous apprenons malheureusement trop souvent quelles espèces vont devenir rares chez nous voient les oiseaux forestiers se casser la figure. Jusque-là, on comprenait que les espèces de milieux ouverts, plus ou moins fortement soumises à une agriculture très chimique, disparaissent ou se raréfient, comme on le déplore toujours pour les zones humides. Mais l’érosion ne s’arrête pas là, dans cette année de la biodiversité.
    Nous avons tous fait le constat que ces dix dernières années, beaucoup de passereaux que nous considérions communs, deviennent peu fréquents : bruants, alouettes, bergeronnettes, mais aussi des insectivores stricts, donc le plus souvent migrateurs transsahariens. En Angleterre, ce phénomène concerne de façon récente les forêts, et notamment les mésanges.
    On a longtemps pensé que les conditions d’hivernage étaient grandement responsables de ce déclin, mais il semble bien que l’on doive regarder de près notre façon de traiter les milieux de reproduction, qu’ils soient ouverts ou fermés.
    La Franche-Comté est en passe de voir disparaître la Pie-grièche grise, mais ce ne sera probablement pas, au rythme actuel, la seule espèce qui ne nous aura même pas donné le temps ou la chance de comprendre comment la préserver. Trop tard et trop vite, ou inversement.
    Il semble que les fringilles eux-mêmes, pourtant encore nombreux auparavant, se raréfient : linottes, bouvreuils… et les inventaires réguliers par échantillonnage du territoire français (Suivi Temporel des Oiseaux Communs = STOC), montrent que les deux moineaux communs (le domestique et le friquet) sont en nette régression. Comment faire comprendre que ces espèces devraient justifier nos préoccupations, même si le friquet est peu connu commun des mortels ?

  42. :sad:

    Et dire que la surface boisée en Europe occidentale n’a plus jamais été aussi importante que de nos jours, depuis le 18è siècle…

  43. Eh oui !
    Il vaut mieux avoir peu, de bonne qualité que beaucoup, de mauvaise qualité …
    C’est valable à peu près pour tout : les forêts, la nourriture, l’affection, ….

  44. Quelle sagesse, Etincelle, que je partage pleinement (tiens, j’avais oublié le « l » … lapsus révélateur! )
    Moi, tous ces chiffres me désespèrent … Hier, en nous promenant près de chez nous, nous avons remarqué l’absence de la pie-grièche écorcheur … eh oui, maintenant, ce sont les absences que l’on remarque.
    A chaque oiseau disparu, un peu moins de gaieté dans le monde.

  45. Par contre , Comment peut-on justifier la forte progression de la population de fauvettes à tête noire depuis quelques années dans notre région ?
    Je crois que cette constatation a été faite dans bien d’autres régions que la mienne .
    Hier j’ai pu entendre et apercevoir le Loriot d’Europe … ça faisait de longues années que je n’avais entendu ce chant merveilleux !!
    :smile:

  46. Ah! le plumage et le chant du loriot, de pures beautés.

    J’ai vu pour la première fois des couples de loriots dans le Gers en 2005, ils venaient se régaler des baies noires du mûrier platane. J’en ai revu l’année dernière en forêt de La Courneuve, en banlieue est de Paris, également sur des mûriers platanes.

  47. pas d’affolement Brind’paille !
    Les Pies-grièches écorcheurs arrivent plutôt dans le courant de la première quinzaine de mai : c’est vrai que cette année (contrairement à 2009), les premières arrivées sont précoces, mais cette espèce devrait tout bientôt apparaître ça et là dans le paysage.
    L’an passé, de nombreux oiseaux sont arrivés en deuxième quinzaine de mai, et je désespérais, comme toi. La population de l’an passé a été cependant loin d’atteindre celle de 2008 : il y en avait partout !
    Etincelle : effectivement, certaines espèces, dont la Fauvette à tête noire, sont à la hausse. Le déclin n’est pas homogène.
    Je crois que l’on assiste, même si c’est une généralisation abusive, à une érosion forte de la diversité spécifique générale au profit de quelques espèces plus généralistes. Les espèces plus spécialisées et qui sont donc forcément plus fragiles seraient plus touchées. Je n’ai pas le temps de consulter les rapports de synthèse qui montrent les tendances mais si cela vous intéresse, je peux rechercher les liens utiles.

  48. Christophe, quand vous aurez le temps, cela m’intéresse effectivement de savoir, pourquoi une espèce est plus « résistante » qu’une autre que ce soit parmi les granivores ou les insectivores.

  49. Ah ben ça alors !
    Christophe confond une petite nana de la Drôme avec un grand breton pur et dur, qui pourtant ne se ressemblent pas.
    Alors que je suis sûre qu’il ne confond jamais les oiseaux les uns avec les autres, même s’ils se ressemblent … :wink:
    Il est vrai qu’Etincelle et Yves sont de drôles d’oiseaux ! :biggrin:

  50. Difficile de faire une réponse complète et juste Francisca. Mais je vais tenter quelques éclaircissements !
    Plusieurs paramètre déterminent la capacité d’une espèce à prospérer ou régresser :
    – ressources alimentaires, disponibilité en biotopes (conditions de vie), importance de la population… et j’en oublie.
    Si les ressources sont abondantes et que l’espèce est présente, plusieurs facteurs viennent influencer la dynamique : compétition intra- ou interspécifique par exemple (en gros se battre contre des individus de la même espèce ou d’autres espèces pour gagner un territoire ou un accès à la ressource).
    On peut citer comme exemple les espèces invasives et qui n’ont pas de prédateur : elles sont favorisées dans la mesure où leurs populations sont alors plus fortes, et encore plus si elles sont plus « costaudes ». Cas de la coccinelle asiatique qui se développe au détriment de l’espèce indigène. Dans le cas où cette perturbation n’existe pas, c’est l’espèce qui présente les meilleures capacités d’adaptation qui s’en sort : en étant capable d’élargir son spectre alimentaire, en pouvant coloniser un milieu différent.
    La perturbation interspécifique, lorsque l’hybridation est possible peut conduire à la menace de l’espèce entière : cas de l’érismature rousse (américaine) qui s’hybride avec la rare érismature à tête blanche (européenne) et risque de faire disparaître l’espèce souche. Il y a donc un programme de tir contre les yankees !
    Ainsi, les espèces les plus spécialisées sont-elles les plus fragiles ; qu’une seule des conditions nécessaires à leur vie vienne à disparaître ou soit modifiée, et c’est une difficulté voire une impossibilité de subsister. Chez les gobemouches par exemple, on a remarqué que les modifications climatiques modifiaient la date d’apparition des proies (plus précoces). Et comme la date de migration n’a pas changé, le moment du plus gros besoin alimentaire ne coïncide plus… D’une manière plus évidente, la disparition des zones humides (marais, prairies humides, etc.) ou l’artificialisation des milieux implique une perte sèche dans les possibilités de reproduction.
    Enfin, la fragilité d’une espèce peut être due à son rang dans les réseaux trophiques (la chaîne alimentaire si l’on veut). Ainsi le prédateur va t-il concentrer les substances toxiques présentes chez ses proies. Le DDT a failli pour cette raison faire disparaître le Faucon pélerin dans les années 70, et ce même type de cause est incriminé chez la Pie-grièche grise ou le Milan royal.
    Quand ces différents problèmes se conjuguent : individu peu vigoureux, manque de ressources alimentaires, raréfaction du biotope, forte spécialisation… et en plus au sein d’une population isolée, ça devient dur. Chez la Pie-grièche grise, par exemple, il en reste apparemment des dizaines bien localisées mais une analyse plus fine montre qu’il s’agit souvent de mâles solitaires. L’absence de brassage génétique devient aussi pour des populations isolées une nouvelle cause de fragilité.
    Pas le temps d’en dire plus pour le moment, mais ça donne quelques pistes de réflexion.
    A noter encore la stratégie de reproduction : une espèce qui produit une très nombreuse progéniture sera moins menacée en cas de difficulté passagère par rapport à un aigle qui élève un seul aiglon !

    Ces différents points montrent tout de même bien de cause de perte de ce que l’on nomme biodiversité, mais ce terme est critiquable : une espèce qui s’hybride à une autre pourrait conduire à 3 espèces au lieu de 2 ! Un des arguments des aménageurs aussi, c’est justement leur capacité à augmenter la biodiversité : une ligne électrique qui traverse une forêt, et ce sont tout de suite de nombreuses nouvelles espèces qui s’installent.

    Des notions d’écologie sont indispensables pour clarifier tout ça : équilibres, ratios, biomasse, dynamique… Bref, les réponses souvent simplistes que l’on peut croire juste, c’est malheureusement comme pour bien d’autres sujets : les humains, tout en ayant du mal à rester simples, parviennent aussi difficilement à penser la complexité !

    Wah ! Très brouillon tout ça, mais je ne fais pas un article scientifique, et ça m’arrange bien !

  51. Non, non, Christophe, ne dévalorise pas ce que tu as écrit, qui est très bien et nous te remercions d’avoir consacré du temps à nous expliquer tout ça.
    Je n’avais jamais pensé qu’une ligne électrique installée dans une forêt favorisait la biodiversité mais finalement à bien y réfléchir, c’est possible. Le long de la ligne, on déboise et alors on a un biotype de hautes herbes et fleurs, différent de celui des arbres, ce qui attirera d’autres espèces.
    Bon, alors, interdiction de râler quand on rencontre une ligne électrique en forêt !
    En ce qui concerne les espèces invasives, est-ce que mon jardin serait protégé ?
    Samedi, j’ai vu une coccinelle bien de chez nous et aujourd’hui un frelon bien de chez nous.
    Pas d’asiatiques donc pour l’instant !

  52. Merci Christophe pour ce cours magistral! J’avais déjà une petite idée de réponse, mais très superficielle et bien incomplète je l’avoue! En ce qui concerne votre exemple du cas de l’érismature (c’est un canard, non ?) et je suis sûre que ce ne sont pas les seuls, cette hybridation crée donc une nouvelle espèce bâtarde, qui serait des mulets ? donc qui, si c’est le cas, ne peuvent pas se reproduire. Je ne comprends pas le mécanisme qui peut faire disparaître les espèces souches de ces érismatures! Cela doit sans doute vous faire sourire, mais j’aimerais bien comprendre. Par ailleurs, j’aimerais que vous m’expliquiez ce que vous entendez par  » espèces spécialisées  » Comme vous le constatez, je n’y connais vraiment rien, mais ne demande pas mieux que d’apprendre :tongue:

  53. Chez certaines espèces, la proximité génétique est telle que les espèces souches peuvent réellement disparaître. Tel est le cas des canards et donc de l’érismature.
    Les hybridation sont fréquentes chez d’autres genres : fuligules par exemple, favorisées lorsque les espèces ont une aire de répartition proche voire recouvrante. Dans certains cas les hybridations sont donc naturelles et parfois, avec une espèce exogène, ce n’est plus le cas. Le sujet est délicat bien sûr puisqu’il interroge à la fois la notion de pureté de l’espèce (pour certaines pas d’hybridation ou alors extrêmement rarement et nos yeux ou nos connaissances sont trop limités), mais aussi celle d’équilibre et alors le problème peut devenir conséquent avec des incidences sur un édifice biologique qui dépasse la seule espèce.
    Deux aspects préoccupent alors les biologistes : le risque pour une espèce de disparaître (par simple compétition, voir le cas de la tortue de Floride/cistude), mais surtout le risque pour un écosystème (équilibre entre biotope et peuplement pour faire court) de voir ses composantes durablement et profondément perturbés, si ce n’est pas pire.
    Une espèce spécialisée est le fruit d’une longue évolution qui a conduit à des adaptations morphologiques, comportementales par exemple : lorsqu’un paramètre change brutalement, les espèces opportunistes ou généralistes, voire omnivores s’en sortent forcément mieux.
    Allez donner de la viande à une vache !

    Loin de moi l’idée de botter en touche, mais il se trouve que Claude-Roland Marchand, à l’issue de conférences sur l’évolution notamment a suscité plusieurs articles sur ce blog. J’en choisis un (proche du questionnement en cours) qui permettra sans doute de retrouver les autres et de nombreux commentaires, les autres conférences pouvant être trouvées grâce à l’outil de recherche de ce blog.
    http://www.leblogadupdup.org/2007/02/22/les-conferences-de-claude-roland-marchand-3-1ere-partie/

  54. Merci Christophe pour ces éclaircissements.

    « Aller donner de la viande à une vache » Si mes souvenirs sont exacts, n’a-t-on jamais nourri les bovins, notamment les vaches laitières, avec des farines animales carnées, et peut-on être sûr que ces pratiques n’existent plus actuellement ? En France peut-être, mais je me souviens d’un documentaire au Texas je crois, sur la « fabrication » des bovins par un grand éleveur qui possédait sa propre usine de fabrication de farines animales dans lesquelles il ajoutait de la viande, protéines qui leur faisait prendre 30% de masse corporelle supplémentaire!:w00t:

  55. J’ai l’impression qu’un aiglon est né, j’entends des pépiements, ou est-ce mon imaginaire en mal d’attente ? :wub:

  56. Non, je suis quasiment sûre qu’un oisillon est né, à chaque fois que le pygargue se soulève, j’entends des pépiements. Enfin…..que d’attente…….. :smile:

  57. Francisca, pour patienter, toujours sur le même site, en bas du bandeau vert à gauche (« nature cameras »), tu peux cliquer sur « Eagle TV ».
    Tu pourras alors visionner 22 vidéos du nid des pygargues, réalisées l’an dernier.

  58. Merci Etincelle ! je visionnerai un peu plus tard, pour l’instant je reste sur ce nid où l’on entend maintenant des pépiements un peu plus virils !

    que c’est beau….c’est beau …..la vie …………..(attention, je mets l’espace) :wub:

    Je suis très disciplinée, pas vrai Christophe, fier de votre élève ? :tongue:

  59. 20h YOUPPI !!!!! Je viens de voir le petit aiglon, il est couvert de duvet blanc et bien guilleret, magnifique, magique. Dupdup t’es pas avec tes blaireaux ce soir ?

  60. ça y est, je viens tout juste de voir le premier petit poussin de pygargue. Magnifique ! Mais je trouve qu’il y a des problèmes de connexion en ce moment sur le site estonien.

  61. Avec quelle délicatesse cet énorme oiseau s’occupe de ses deux minuscules oisillons ! :wub:

  62. Je n’arrive plus à voir les pygargues.
    La caméra est déconnectée ?
    Et vous, vous arrivez à visionner ?

  63. Non, depuis hier, rien
    Par contre, il y a un jeune aigle dans le nid de la cigogne noire en ce moment

  64. Désolée, ses attitudes, ses petits cris, m’ont laisser penser qu’il s’agissait d’un juvénile pomarin, merci d’avoir rectifié.

  65. C’est parce qu’il ne peut pas y avoir de jeunes à cette époque de l’année … !

    Les comportements des oiseaux au nid, lors de la formation des couples, sont assez infantiles. Et on retrouve alors souvent des comportements de jeunes qui pépient, quémandent…

    L’amour ne nous fait-il pas régresser d’une manière générale ? :wub: :wub: :wub:

  66. Oh! si, sans doute :wub: :wub: :wub:

    Mais, tant qu’il y a de l’amour, y a de l’espoir, espoir de grandir un peu plus…..à deux, tout un programme !!! :smile:

  67. Et pour les naissances chez la chouette effraie, c’est ici …

    Avec de superbes photos de Bernard et la très belle musique composée par Stéphane.

  68. :wub: :wub: :wub:

    Je mets les trois coeurs pour une réponse destinés à celle ou celui qui voudra bien me répondre !
    Dupdup n’est pas là, mais je le soupçonne de ne pas être très loin ……. chut…. il nous surveille :ninja:

  69. Merci Etincelle pour le lien cité, de très jolies photos (comme d’habitude pourrait-on dire) de notre Dupdup et sublime musique de Stéphane, chapeau bas messieurs :wub:

  70. En ce moment, on voit bien les quatre petites chouettes qui sont seules dans leur nid :wub:

  71. Si Yann vient sur ces commentaires, il pourrait nous en parler. C’est lui qui travaille sur ce programme européen « sterne de Dougall ».

  72. 3 espèces de sternes sont visibles : la sterne caugek la plus grande et la plus abondante, la sterne pierregarin, et la rare sterne de Dougall dont c’est ici la seule colonie française de cette espèce qui est l’oiseau de mer le plus rare d’Europe. Cette année l’installation de la colonie qui a débuté le 12 mai est très perturbée par différents épisodes de prédation : épervier, goélands bruns et faucon pélerin ! Malgré tout, le nombre de sternes s’accroît de jour en jour. la caméra est reliée au continent via une liaison wifi sur une distance de près de 3 km ce qui explique la lenteur de rafraîchissement de l’image. Depuis hier soir, environ 400 couples de sternes caugek, 70 sternes de Dougall et 85 sternes pierregarin sont présentes sur l’île. les premières pontes de caugek datent du 12 mai. les deux autres espèces devraient pondre dans les jours qui viennent…pour en savoir plus rdv sur http://www.life-sterne-dougall.org
    Vous remarquerez divers aménagements sur l’île : une clôture contre les visons d’Amérique (un seul individu pouvant tuer plusieurs dizaines d’oiseaux en une seule nuit), des panneaux solaires (pour alimenter la caméra), des panneaux (pour tenir les usagers du littoral à distance), des nichoirs en pierre et, depuis cette année en bois, pour les sternes de Dougall. ces nichoirs permettent d’améliorer le succès de la reproduction et ainsi soutenir la population de cette espèce menacée…

  73. Les populations de sternes sont elles en dessous du seuil critique et seraient-elles condamnées s’il n’y avait pas ces interventions de l’homme (aménagements anti-prédateurs, surveillance continue …) ?

  74. Il faut être initié pour différencier ces trois espèces de sternes ?
    Yann, si tu avais pitié des habitants des terres profondes, tu nous ferais un petit article …
    :wink:

  75. Les quatre petits de chouette hulotte sont déjà bien beaux.

    Personne n’a répondu à ma question : « comment appelle-t-on les petits du chat huant » ?,

    Mince alors, me voici encore taxée de trois :wub: :wub: :wub: ,

    Je m’y plie de bonnes grâces puisque c’est apparemment le seul moyen d’avoir une réponse – y a plus rien de gratuit ma pauvre dame, il phoqu’ ça change !! :tongue:

    Je ne vois plus du tout le nid des pygargues, et vous ?

  76. J epense qu’il n’y a pas de nom particulier pour les petits de la chouette hulotte.
    La vidéo du pygargue déconne. Trop de visiteurs sur le site semble-t-il.

  77. Je constate qu’avec les trois coeurs on est assuré d’une réponse. :wub:

    Merci, même si elle n’est pas satisfaisante. Ils doivent bien porter un nom ces petits de chouette hulotte :wink:

  78. Francisca, Yves dit n’importe quoi. La petite chouette hulotte s’appelle Mac. Mac Hulotte. :smile:

  79. Je viens de lire les 8 pages que Paul Géroudet consacre à la hulotte, il ne parle pas de nom particulier pour les jeunes.

  80. Désolé Francisca, je n’avais pas pu suivre tous les commentaires : je confirme l’avis de Bernard en n’ayant pas connaissance d’un nom particulier pour les jeunes hulottes. Mais de là à accepter la proposition de Bernard !

  81. Ah! merci je croyais que les petits s’appelaient Mat Mac Cul Hotte puisqu’ils sont quatre ! :w00t:

  82. Dire que je viens de passer trois heures délicieuses avec un ornitho et que j’ai oublié de lui demander, ça l’fait pas quand même, aurais-je, moi aussi, été sous le charme ? :wink:

  83. Merci Bernard d’avoir relu 8 pages que Paul Géroudet consacre à la Hulotte, si cela t’a demandé du temps, au moins cela n’a pas pu être une « corvée » !! :wub:

  84. Ah! les propositions de Bernard … merci de m’éclairer Christophe,… il faut savoir raison garder !!

    Au fait Bernard, tu sembles m’avoir mis au défit pendant mon absence …. mon petit doigt m’a dit ….

    Pour le champagne, c’est quand tu veux, où tu veux – enfin…. presque….!! :wink:

  85. :sad: Il ne reste plus que trois petits de chouette ! Normal, les deux aînés boulottent tout et les deux derniers, ce qu’ils peuvent ! Je suis très sceptique quand à la survie de l’avant dernier ! N’en restera-t-il que deux ? Dommage !

  86. Regardez les petits de chouette hulotte, il y a les deux aînés, de taille confortable, et le petit avant dernier qui ne grossit pas. Combien de temps va-t-il survivre le pauvrécito ?

  87. On peut de nouveau regarder le nid du pygargue à queue blanche.
    Cela faisait un bon bout de temps que ce n’était plus possible et pendant ce temps, les deux petiots en ont profité pour bien grandir.
    Quand aux six petits faucons crécerelles …
    http://www.turmfalke.ch/live_cam.htm
    S’ils sont encore très petits et totalement blancs, ils commencent à bien gigoter
    Ils viennent d’être nourris et comme toujours, ceux qui sont devant reçoivent toute la nourriture et les autres doivent se serrer la ceinture.
    A nous, qui assistons à la scène, cela donne un sentiment d’injustice car si nous devions nourrir les oiseaux, nous donnerions consciencieusement un morceau à chaque oiseau à tour de rôle.
    On peut se dire que la prochaine fois, ceux qui n’ont pas été nourris cette fois le seront mais en fait, je crois que ce sont toujours les mêmes qui sont en avant et qui accaparent tout (un peu comme chez les hommes finalement !).

  88. Après une semaine, je retrouve le site d’Estonie, mais avec tristesse, il ne reste plus qu’une seule petite chouette ! J’avais prévue la fin prochaine de l’une d’entre elles, mais pas la disparition de la 2ème née. La nature est implacable….. la mère n’a donc nourri que l’aîné de ses quatre petits !

    Par contre la caméra pygargues refonctionne, pas très nettement, certes, mais c’est mieux que rien.
    Comme ils sont drôles ces deux petits qui, au repos, se couchent carrément, je n’avais jamais vu cela, habituellement les petits oiseaux sont accroupis sur leurs pattes, eux sont couchés sur le côté ! Trop drôle. Vous en connaissez d’autres qui ont la même attitude ?

  89. Je n’aime pas du tout la nouvelle présentation avec tous ces gris, cela fait un peu « mortuaire »

    Et vous ?

    Heureusement qu’il me reste mes

    :wub: :wub: :wub:

    pour mettre un peu de couleur !!!! :alien:

  90. En plus il nous manque l’heure des dépôts de commentaires, cela va être aisé pour y répondre !

    Dupdup, qu’est-ce que tu nous fais là, c’est moche, trop moche, j’aime pas

    :wub: :wub: :wub: (juste pour la réponse) !

  91. Christophe, que sont ces insectes sur « Forest camera 2 » ? Abeilles ? on distingue nettement des alvéoles de cire, les insectes sont rayés, mais ce ne sont peut-être pas des abeilles quoiqu’elles soient en essaim !

    :wub: :wub: :wub:

  92. Ai-je la berlue ou bien est-ce que le dernier bébé chouette hulotte est mort lui-aussi ! :shocked:

  93. Ce sont bien des abeilles.
    J’ai du ma à comprendre la situation : ou bien la caméra a été déplacée, ou une colonie s’est installée. De toute façon, la main de l’homme est passée car on voit bien de la cire gaufrée à côté de la grappe d’abeille. Mais ça ne ressemble pas non plus à l’intérieur d’une ruche où l’on ne pourrait placer une caméra… Ruche transparente ? Colonie sous abri avec caméra ? Une sorte de quiz !

  94. Je ne suis pas très douée en anglais, mais il me semble qu’ils ont placé un judas pour observer dans la ruche ?? …
    http://www.looduskalender.ee/en/node/7568

    Il n’y a plus de chouette dans le nid et Francisca craint qu’elle soit morte.
    Je suis plus optimiste …
    La petite chouette s’est peut-être envolée ???

    Quand à la nouvelle présentation du blogadupdup, cela fait plus journal qu’avant je trouve mais la forme n’a pas tant d’importance, ce qui compte le plus, c’est le fond.
    Je regrette pourtant la photo de la page d’accueil que j’aimais bien.
    L’heure des commentaires aussi était pratique.
    Comme il faut savoir s’adapter aux changements, nous nous adapterons.

  95. Francisca, tu as bien la berlue, le bébé chouette est encore bien vivant. Plus actif en tout cas que ces deux bébés pygargues qui sont vautrés en permanence sur leur nid et qui semblent très malingres.

  96. Bernard, si tu regardes bien le fond du nid on distingue quand même la silhouette du bébé bien aplati, les yeux, le bec, et la mère ou le père, est au-dessus du nid, ce n’est pas le bébé que l’on voit !, c’est un adulte !

    Quant aux bébés pygargues, eux sont pourtant bien nourris avec bon nombre de gros poissons, mais je trouve qu’ils ont une attitude bizarre à se coucher sur le côté de la sorte, mais c’est peut-être normal, pour cette espèce, je n’y connais rien !

  97. Euh non, c’est un jeune qu’on voit à l’entrée du trou. Tout à l’heure je peux t’affirmer que c’était bien un jeune qui était couché sur le nid et bien vivant.

  98. Bigre, j’ai un grave doute en observant de nouveau le nid de la chouette, les choses ont bougé, p’têtre ben que vous avez raison, en tous cas, cela m’arrange mieux ainsi !

    Quant aux abeilles, c’est bien une ruche d’observation !

    Il est bien évident Etincelle que l’important c’est le fond, mais il faut bien avouer qu’à notre grand âge :tongue: on s’adapte parfois moins qu’on ne subit (en règle général) mais avec notre grande ouverture et notre jeunesse d’esprit, :wink: sûr qu’on va s’adapter ! Non mais !! toutefois, on ne pourrait pas récupérer l’heure, Monsieur Dupdup, tu restes bien silencieux sur nos commentaires futiles ! C’est pas un peu de provoc ‘ ?

    Sauf erreur de ma part, Monsieur Dupdup, tu es allé à la rencontre de mes compatriotes, et depuis ton retour, pas un mot, pas une photo sur ton séjour, on va tirer la langue et rester bouche bée combien de temps avant que l’on puisse lire ou voir quelque chose !! Tu nous martyrises trop, ça l’fait pas!

    Oui, je sais, on n’apprécie vraiment que ce que l’on espère depuis longtemps

    :wub: :wub: :wub:

  99. C’est parce qu’il n’a rien vu là-bas , il faisait trop gris .

    C’est comme la Bretagne … Saleté pays au ciel gris !!!
    :cool:

  100. J’ai retrouvé le bébé chat huant, en bonne forme, au fond de son nid, ce matin ! Quelle chance qu’il aille bien !

  101. Je viens d’observer les deux aiglons qui étaient bien campés sur leurs pattes, comme ils sont grands déjà. Trop drôle leur manière de déféquer, ils reculent jusqu’au bord du nid, toujours au même endroit, s’arqueboutent et expulsent un jet blanc (je parle de matières fécales…. :tongue: ) avant de se réinstaller confortablement dans leur couche ! L’un d’eux a commencé de se nourrir tout seul avec le poisson amené par un parent. C’est vrai qu’ils ne sont pas épais, mais n’est-ce pas l’apanage de tous les oiseaux principalement ichtyophages ? J’ai eu l’occasion de tenir un héron cendré, c’est grand, environ un mètre, avec une envergure de près d’1m80, mais c’est très très maigre, peut-être 1500 g. Les cormorans idem…

    Nos pygargues devraient s’envoler vers le 9 juillet prochain !

  102. Ils sont trop ces aiglons avec leur position couchée, on dirait des chiens ou des chats !

    Est-ce une position habituelle chez tous les bébés rapaces ?

    Est-ce que cette position a été observée chez d’autres oiseaux ?

    :wub: :wub: :wub:

  103. Je n’avais pas vu ton commentaire, Francisca.
    J’ai souvent remarqué que les jeunes rapaces avaient une position couchée sur les quelques nids que j’ai pu suivre.
    Vous avez vu comme les pygargues sont bien actifs sur leur nid maintenant ? Dommage que le verre de la caméra soit embué …

  104. Nos deux petits aiglons se débrouillent pas mal et la lumière du soir qui tombe sur leur nid et très belle en ce moment.

  105. Comme ils sont grands les aiglons maintenant, des pattes immenses, des envergures impressionnantes pour de si jeunes oiseaux, des becs puissants qui se colorent en jaune ….. et toujours couchés sur le côté, cou et bec allongés dans un repos que peu de chose peut perturber, même pas l’arrivée des parents nourriciers !

  106. Absolument incroyable cette vidéo ! Espérons que la chute de ce petit cygne ne lui aura pas malgré tout coûté la vie ! Son frère n’a pas eu la même chance, il est gisant dans le nid!

  107. Oui, cette vidéo est hallucinante.
    Il y a toutes les chances pour que le petit cygne ne se soit pas fait mal en tombant. Par contre il y a toutes les chances pour qu’il ait été ramassé par un prédateur ou qu’il soit mort de faim.

  108. Comme dit madame aigle à son pygargue de mari :
    « Tu me feras un petit signe quand il sera l’heure de manger , mon canard …. !! »
    :cool:
    Et plus tard tombé du nid on retrouve encore un cygne à terre …. Qui finira bouffé par un prédateur .
    :cwy:

  109. L’un des aiglons est vautré dans son nid et si bien positionné que l’on peut facilement lire sa bague ! Profitons de ce spectacle, dans une quinzaine de jours, ils ne seront plus là, sniff

  110. … de poissons surtout (de moins de 25 cm) mais aussi de grenouilles et de tritons. La forme du bec de la cigogne noire est bien adaptée à ça.

  111. Plus que quelques jours pour admirer nos deux aiglons (je dis nos, car j’ai le sentiment qu’ils sont un peu les nôtres, depuis le temps que nous les observons !)

    Il se nourrissent seuls des proies apportées par les parents qu’ils déchiquettent avec avidité et dextérité maintenant! Et comme ils sont drôles quand ils essaient leurs ailes en faisant des petits bonds ! Ce sera bientôt l’envol, ils disparaîtront de notre champ visuel, pour mener, je l’espère, une longue vie !

    Ca vit combien de temps un aigle pygargue ?

  112.  » ça dépend … Faut demander aux chasseurs !!! »
    :happy:
    Non , j’avais répondu ça à un ami qui me demandait en voyant une bécasse s’envoler lors d’une balade , combien de temps vivait cet oiseau . Lui , ça l’avait fait rire ….

  113. Depuis un demi heure, j’essaie de dire: « Quand dans quelques années, on parlera des cigognes wallonnes, les gens se précipiteront sur leur atlas pour situer cette merveilleuse terre de vacances inconnue…  »
    (terre d’accueil aussi. Regardez les deux premiers noms de la liste jointe… :wink: )

  114. C’est le lien qui ne passe pas.
    Les deux premières espèces de la liste des oiseaux de Wallonie sont: Canard mandarin et ouette d’Égypte..

  115. Si les wallons ne font plus partie un jour de la patrie, cela va même remettre en cause l’hymne national français car il sera alors difficile de chanter « wallons enfants de la patrie … »

  116. De plus en plus actifs nos aiglons, lissages de plumes, contorsions en tous genres, déploiements d’ailes (ouah! quelle envergure malgré leur jeune âge, impressionnant !) sauts et battements d’ailes!

    Ca sent le départ proche ! Sans doute plus que quelques jours à les admirer !

    Dommage, je les aimais bien ces aiglons ! :wub:

  117. En début d’après-midi, l’aîné était sur une branche à un mètre du nid, l’envol semblait imminent.
    Il est possible qu’il revienne dormir au nid ce soir.

  118. Ah! bon ! Après avoir quitté le nid ils reviendraient ???? J’ignorais totalement que certains oiseaux revenaient au nid après l’avoir quitté ! Il y a beaucoup d’exemples comme ça ? :wub: :wub: :wub:

    Il me faut donc larmes sécher !! :wink:

  119. Il est encore là, (sur l’extrême droite, – de la branche – ), je viens de voir le bout de son aile lors de son déploiement, il s’est juste suffisamment éloigné pour être hors de notre vue, mais bien présent, donc de grandes chances pour qu’il regagne son aire pour la nuit ! :wub:

  120. C’est l’appel du vide !
    Ce jeune pygargue brûle d’impatience mais il lui faut faire le grand saut… Et peut-être l’a t-il déjà fait.
    Mais toutes les craintes ne sont pas effacées, comme chez nos ados avec leur scooter, la première année est à haut risque.
    Je crois qu’il faut 7 à 8 ans à un pygargue pour devenir adulte, c’est à dire apte à se reproduire. Chez les humains, l’aptitude à se reproduire ne permet pas d’affirmer l’état adulte, ah la la…

  121. Chapeau bas Monsieur Dupdup !

    Les deux aiglons pygargues sont bien au nid ce matin ! :wub: :wub:

  122. Les deux aiglons sont donc toujours des nôtres, comme le dit la chanson …

    « Aiglon, aiglon, aiglon, aiglon …
    Il est des nôtres
    Il a bu son verre comme les autres. » :silly:

  123. Quand on les voit « vautrés » dans leur aire, il y a effectivement de quoi se poser des questions !! Homochromie ? :wink:

  124. Comme deux ados nos jeunes pygargues : poussant des cris dissonants et souvent affalés dans le canapé familial…

  125. Il y avait encore un jeune pygargue au nid avant-hier au lever du jour. L’émancipation a donc été bien longue à venir (je crois qu’elle était prévue plutôt au début juillet et non fin juillet). Y a-t-il des raisons alimentaires à ce retard ?

  126. Les deux aiglons pygargues sont au nid en ce moment !

    Tout à fait étonnant quand même !

  127. Les deux pygargues sont toujours au nid, et réclament nourriture impatiemment ! Il n’y a pas que nos fils qui ont du mal à couper le cordon omilical !

  128. Ne s’agirait-il pas d’une jeune femelle qui pense que rester au nid est la meilleure façon d’attirer un jeune mâle ? :wub:
    Car comme le dit le proverbe :
    « Au nid soit qui mâle y pense !!!!!!!!!!!!!!!!!!! » :silly:

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